Avec les jours fériés en mai, on pourra travailler à mi-temps. Il y aura nécessairement un impact sur la croissance et donc aussi sur le chômage ; C’est l’addition des jours chômés qui fait grimper la facture: rien moins que 0,24% du PIB et 5 milliards d’euros pour les quatre jours fériés de mai. Déjà on constate que dans nombre d’entreprises le travail s’arrête le vendredi matin. Si on ajoute les jours fériés ( plus les jours de maladie surtout dans le public), on comprend que la productivité de l’économie française soit affectée par rapport à certains pays concurrents. Mais d’après certains instituts d’études très sérieux comme l’INSEE , le jours fériés seraient de nature à soutenir la croissance du fait de penses touristiques. Curieux raisonnement car de toute façon les dépense sosnt limitées par le pouvoir d’achat et il existe déjà suffisamment de jours de repos pour le dépenser. En fait les français travaillent environ 250 jours par an. Evidemment le plus grand handicap pour l’économie ce sont les 35 heures qui ont plombé brutalement la compétitivité, désorganisé les services publics et mécaniquement fait progressé la fiscalité ( du fait des embauches de fonctionnaires). Curieusement aucune formation politique ne propose clairement ni de supprimer des jours fériés et surtout de supprimer purement et simplement les «35 heures. Dans ce contexte d’immobilisme, il ne fauta guère s’étonner que la dépense publique représente 57% du PIB, qu’elle plombe la fiscalité , donc la compétitivité et l’emploi.
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