Archive mensuelle de avril 2015

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Impôts sur le revenu : 84% pour la déclaration en ligne

Impôts sur le revenu : 84% pour la déclaration en ligne

Un résultat pas étonnant puisque l’enquête a été réalisée par internet ! Le 31 décembre 2014, la France comptait 26 millions d’abonnements Internet haut et très haut débit sur réseaux fixes. En 2014, 80,7 % des foyers ont un accès Internet, soit 22,5 millions de foyers (47 millions d’internautes en janvier 2015 selon Médiamétrie, tandis que 19,3 % des foyers n’y ont pas accès, soit 5,4 millions de foyers, sur un total de 27,8 millions de foyers. En 2014, tous lieux de connexion pris en compte (et non que domicile), 83 % des Français sont des internautes. Plus de Huit Français connectés donc seraient pour  la télédéclaration en ligne de leurs impôts selon un sondage Odoxa pour le Syntec numérique et le Parisien/Aujourd’hui en France mercredi 22 avril. « Moderne » pour 93% des personnes interrogées, « écologique » pour 87%, « rapide » pour 86%, « moins coûteux pour la collectivité » pour 85%, la télédéclaration a la cote. Et 84% des personnes interrogées estiment que c’est « une bonne chose ». « Même les seniors sont conquis: 97% des plus de 65 ans y sont favorables », souligne le quotidien qui précise que « le chiffre est sans doute à relativiser puisque l’étude à été réalisé sur Internet ». Selon Bercy, le nombre de télédéclarations est passé de 12,8 millions en 2012 à 14 millions en 2014, indique le journal. Malgré tout, 38 % des sondés ne souhaitent pas que ces informations transitent en ligne, quand 27 % affirment avoir l’habitude du papier au moment où le gouvernement envisage de rendre ce service obligatoire. Sondage Odoxa réalisé les 16 et 17 avril 2015 sur internet auprès d’un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Une mini loi dialogue social

Une mini loi dialogue social

 

C’est vraiment une mini loi qui sera présentée au conseil des ministres. En cause d’abord le désaccord total entre les patrons et les syndicats. Deuxièmement l’ extrême prudence de Hollande pour ne contrarier ni les uns , ni les autres. Pour résumer il y aura des représentants élus du personnel dans les petites entreprises, une mesure de nature positive pour les syndicats compensée par le regroupement des institutions représentatives dans les grandes entreprises, une mesure approuvée par les patrons. Comme en réalité cette loi est à peu près vide on y a ajouté la prime d’activité pour les jeunes et le  compte personnel d’activité. Deux mesures qui en réalité n’ont rien à voir avec le dialogue social mais qui permet de meubler le vide de la loi.

Des syndicats dans les PME

La représentativité des organisations syndicales dans les PME ou les TPE faisant souvent défaut, le texte prévoit que les salariés des très petites entreprises seront représentés. Ils éliront tous les quatre ans des représentants dans des commissions régionales, où siégeront aussi des représentants des employeurs. Même le syndicat patronal CGPME s’oppose à cette mesure, considérant qu’elle va encore alourdir le «mille-feuille social».

En outre, pour les entreprises de 50 à 299 salariés, l’employeur pourra décider unilatéralement de mettre en place une délégation unique du personnel (DUP) qui regroupera le comité d’entreprise (CE), les délégués du personnel (DP) et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Cette DUP, qui était jusqu’à présent réservée aux entreprises de moins de 200 salariés, va concerner près de 3000 sociétés, selon le gouvernement.

Pour les entreprises de 300 salariés et plus, un accord signé par des syndicats pourra regrouper tout ou partie des instances représentatives du personnel à condition de reprendre toutes leurs attributions. Nouveauté: cette instance va bénéficier de la personnalité civile et donc aura la capacité de saisir la justice. C’est aussi elle qui devra gérer son patrimoine.

Des règles simplifiées pour consulter les instances représentatives

Quand il existe un comité central d’entreprise et des comités d’établissement, ce texte permet d’adopter une nouvelle articulation entre toutes les instances. Au lieu des 17 consultations annuelles du comité d’entreprise prévues par le Code du travail, celles-ci seront désormais regroupées autour de trois thèmes : la situation économique de l’entreprise, la politique sociale de l’entreprise, les orientations stratégiques et leurs conséquences.

De la même manière, les négociations obligatoires, comme sur la rémunération, le temps de travail, la gestion des emplois… seront toujours soumises à des accords majoritaires. Les syndicats signataires auront la possibilité de demander à rouvrir une négociation avant le terme de l’accord.

Une prime d’activité pour les jeunes

Au 1er janvier 2016, ce nouveau dispositif de soutien aux travailleurs pauvres devrait entrer en vigueur. Il s’agit de la fusion entre le RSA-activité et la prime pour l’emploi à laquelle plus de 5,6 millions d’actifs seront éligibles. Contrairement à l’ancien dispositif, François Hollande a annoncé dimanche que cette prime d’activité sera aussi ouverte aux 18-25 ans. Pour l’heure, pour des raisons de budget, ce projet exclut les étudiants salariés et les apprentis.

La prime d’activité sera versée au premier euro de salaire, jusqu’à 1,3 SMIC. Elle sera bonifiée pour les familles et les mères célibataires. Concrètement, pour un célibataire sans enfant, elle sera de 132 euros pour un salarié au SMIC ou encore de 246 euros pour ceux qui touchent 710 euros, soit un 1/2 SMIC.

Création d’un compte personnel d’activité

Les salariés vont bénéficier à partir de 2017 d’un compte personnel d’activité qu’ils pourront garder tout au long de leur carrière. C’est, selon François Hollande, le socle de la «grande réforme sociale» de son quinquennat. Cependant, les contours de ce compte sont encore flous et devront être précisés en 2016 à la suite d’une concertation entre les différents partenaires sociaux.
Au 1er janvier 2016, ce nouveau dispositif de soutien aux travailleurs pauvres devrait entrer en vigueur. Il s’agit de la fusion entre le RSA-activité et la prime pour l’emploi à laquelle plus de 5,6 millions d’actifs seront éligibles. Contrairement à l’ancien dispositif, François Hollande a annoncé dimanche que cette prime d’activité sera aussi ouverte aux 18-25 ans. Pour l’heure, pour des raisons de budget, ce projet exclut les étudiants salariés et les apprentis.

La prime d’activité sera versée au premier euro de salaire, jusqu’à 1,3 SMIC. Elle sera bonifiée pour les familles et les mères célibataires. Concrètement, pour un célibataire sans enfant, elle sera de 132 euros pour un salarié au SMIC ou encore de 246 euros pour ceux qui touchent 710 euros, soit un 1/2 SMIC.

Création d’un compte personnel d’activité

Les salariés vont bénéficier à partir de 2017 d’un compte personnel d’activité qu’ils pourront garder tout au long de leur carrière. C’est, selon François Hollande, le socle de la «grande réforme sociale» de son quinquennat. Cependant, les contours de ce compte sont encore flous et devront être précisés en 2016 à la suite d’une concertation entre les différents partenaires sociaux. 

Croissance Japon : reprise des exports

Croissance Japon : reprise des exports

 

L’économie du  Japon  sort d’uen situation atone grâce notamment au plan de soutien du gouvernement.  La croissance des exportations japonaises a accéléré à 8,5% en mars, le Japon enregistrant au passage son premier excédent commercial en près de trois ans, à la faveur d’une hausse des ventes de véhicules et de matériel électronique. En février, les exportations avaient progressé de 2,5% sur un an (révisé de +2,4%).Du coup la croissance devrait repartir alors quelle a été nulle en 2014.  Selon une enquête du JCER, Centre japonais d’études économiques, les analystes attendent neuf trimestres consécutifs de croissance au Japon. La Banque du Japon a revu à la hausse sa prévision pour l’exercice 2015 commençant en mars, à 2,5 %, contre 2,1 % auparavant. Dans l’édition de janvier de son rapport mensuel sur l’activité, le gouvernement estimait l’économie « en reprise modérée ». De fait, l’administration du premier ministre Shinzo Abe a annoncé en décembre plusieurs mesures devant soutenir l’activité. Il a décidé de reporter de 18 mois l’augmentation, de 8 à 10 %, de la TVA initialement prévue pour octobre 2015. Il a également annoncé un nouveau plan de soutien à l’économie, de 3 500 milliards de yens (26 milliards d’euros), principalement destiné aux régions et aux ménages modestes. 2015 devrait se traduire par plusieurs mesures d’aide aux entreprises, avec notamment une première baisse de l’impôt sur les sociétés. Cela dans un contexte de baisse de 50 % des prix du pétrole depuis la mi-2014, qui réduit notamment les coûts des entreprises et la facture énergétique des particuliers.

La mode de la métropolisation

La mode de la métropolisation

 

Dune certaine manière la mode mondiale de la métropolisation qui entasse de plus en plus de monde dans un espace restreint constitue uen folie économique, humaine et environnementale. D’ici 30 à 40 ans, en fonction  des tendances lourdes -amplifiées par les restructurations économiques provoquées  depuis 2008- , le territoire sera organisé  autour d’une  quinzaine de 15 villes d’un millions habitants et plus, de PMV (petites et moyennes villes)   et d’immenses territoires dépeuplés ( le grand arc ouest sud ouest) ; Si on tente de faire une typologie des zones de résidence de la population, le  territoire pourrait  être structuré de la manière suivante :

-Environ  15  métropoles de plus d’un million d’habitants

-de villes moyennes de l’ordre de 300 000 habitants

-de petites villes

-de zones rurales en développement dans l’attraction des grandes agglomérations

-de zones rurales en voie de régression voire de disparition

Dans une  économie de plus en plus flexible, évolutive et de réseaux, la logique de localisations des sociétés renforce le processus de métropolisation. Mais si la concentration a des effets bénéfiques (productivité, main d’œuvre qualifiée, synergies enseignement supérieur-entreprise,  accès aux marchés etc.) la concentration a aussi des effets négatifs : les problèmes d’engorgement,  de congestion, de pollution  se traduisent par des surcoûts pour les entreprises et surtout  pour la collectivité. Des villes moyennes éprouvent elles de plus en plus de difficultés à conserver un tissu industriel ( voire de services) ,.  les  villes plus éloignées de grandes métropoles auront du mal à fixer emplois et résidents.  Ce sera le cas pour certaines petites villes du grand sud ouest et de l’ouest.  Depuis 1990, en France, c’est dans les communes périurbaines que la croissance de l’emploi total a été, et de loin, la plus élevée (+ 16 % contre + 3,5 % au niveau national). L’emploi total a aussi progressé dans l’espace à dominante rurale, même si cette progression est modeste (d’à peine 1 %, alors qu’elle est de l’ordre de 8 % hors emploi agricole). Ceci est dû en partie à une déconcentration significative d’emplois industriels vers les communes périurbaines ou sous faible influence urbaine, les seules dans lesquelles l’emploi industriel manufacturier a progressé. Par contre dans  les zones rurales qui ne bénéficient   pas de l’attractivité urbaine  les  emplois  sont rares et la population régresse .  Aujourd’hui, « l’agricole ne fait plus le rural », l’emploi agricole ne représentant guère plus de 10 % de l’emploi rural (14 % dans l’espace à dominante rurale). Certes, l’agriculture occupe toujours le territoire, son emprise s’étant en définitive peu relâchée (elle utilise près de 30 millions d’ha sur les 55 millions du territoire national, soit un recul de 5 % sur les vingt dernières années). D’ici 2040, il est à prévoir que la population aura considérablement diminué dans les zones défavorisées en raison de l’insuffisance d’  équipements publics et d’activité  économique. Nombre d’habitants de ces communes sont contraints de rechercher ailleurs un emploi, à 20, 30, parfois 50kms. Ces habitants sont tentés de se rapprocher de leurs lieux de travail ( surtout si les deux époux travaillent). Cela d’autant plus que souvent les moyens de transport collectifs sont à peu près  inexistants et/ou ne permettent d’assurer  les déplacements domicile travail.  Du coup d’immenses  territoires de l’arc ouest sud ouest sont en voie de désertification.

Soutien aux zones rurales : c’est pour quand ?

Soutien aux zones rurales : c’est pour quand ?

Au-delà des tendances lourdes relatives au changement de  rapport de forces entre les grandes formations  politiques, les élections départementales expriment aussi la colère des territoires abandonnés. C’est la révolte des zones rurales où vivent 25% de la population qui constate chaque jour la désertification et le dépérissement des services notamment publics. Une analyse toutefois à nuancer car il existe en fait deux types de zones rurales, celles en forte expansion près des grands centres urbains, celles qui progressent  peu ou régressent car éloignée des grandes villes. La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant uen aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. Une   commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action ( fiscalité, réglementation, transport, équipements et services).. En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics , par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient . Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

 

Hollande soutient les banlieues …et les zones rurales ?

Hollande soutient les banlieues …et les zones rurales ?

 

Hoolnde a encouragé la ration d’entreprise’ dans les banlieues en se rendant à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). C’est bien mais on se demande quand il se préoccupera aussi des zones rurales en plein désertification voir article) . Hollande  a supervisé la signature d’une levée de fonds de 44 millions d’euros par Impact Partenaires impliquant des banques comme BNP Paribas et des sociétés d’assurances comme Axa, mais aussi la Banque publique d’investissement à hauteur de 13 millions d’euros. Ce fonds permettra d’investir entre 200.000 et un million d’euros dans des PME ayant un chiffre d’affaires compris entre un et 10 millions d’euros afin de soutenir leur développement.  « Nous sommes dans un moment essentiel, celui de la reprise des investissements mais il ne peut pas y avoir d’investissement sans financement. C’est tout le sens de cette initiative », a souligné le chef de l’Etat.  François Hollande a visité l’entreprise de vêtements de style sportswear Wrung, créée en 1995 par cinq amis graffeurs et qui compte désormais 16 salariés, pour un chiffre d’affaires annuel de cinq millions d’euros. « C’est dans les quartiers que les jeunes veulent faire le plus pour la création d’entreprise. C’est là qu’il y a la plus grande envie d’entreprendre, donc on ne doit pas laisser passer cette chance », a dit François Hollande. Selon des données fournies par l’Elysée, le taux de création d’entreprises dans les 1.500 quartiers relevant de la politique de la ville est le double de la moyenne nationale. Alors qu’un habitant sur deux a moins de 25 ans dans ces territoires, plus de la moitié des jeunes souhaitent créer leur entreprise, ajoute-t-on.

 

« Alcatel Lucent n’est pas une entreprise française » ( Macron)

« Alcatel Lucent  n’est pas une entreprise française » ( Macron)

 

 

Macron n’a pas fait dans la dentelle en déclarant qu’Alcatel n’était pas uen entreprise française. De fait cette entreprise est majoritairement contrôlés par des actionnaires américains ; On se demande dès lors pourquoi Hollande a reçu les dirigeants de la fusion Alcatel-Lucent-Nokia  dont d ‘ailleurs la première décision a été de délocaliser l’ancien siège français d’Alcatel « pragmatique mais lucide », le ministre français de l’Economie explique que « dans la compétition fiscale mondiale, nous ne sommes pas les mieux placés, c’est un fait, pour conserver et attirer les sièges sociaux ». En faiat un avue du manque de compétitivité du pays.  Macron écarte toute « vision romantique » vis-à-vis des grandes entreprises françaises et défend l’achat d’Alcatel-Lucent par Nokia, dans un entretien publié mardi sur le site internet du Financial Times. De toute manière il est évident que le France n’avait pas son mot à dire dans cette opération. Emmanuel Macron explique avoir travaillé pendant des mois sur la situation d’Alcatel, objet d’une offre d’achat de Nokia. « La meilleure option était Nokia », dit-il. « Une vision romantique ou classique de l’approche française aurait été de dire ‘c’est une entreprise française, ne laissons personne l’attaquer, bloquons toute fusion’ ». « Mais la réalité, c’est qu’Alcatel-Lucent n’est pas une entreprise française, c’est une entreprise mondiale. Ses principaux marchés sont la Chine et les Etats-Unis, ses actionnaires sont étrangers et la plupart de ses dirigeants ne sont pas français », souligne-t-il.

Drames méditerranée : l’ONU critique l’Europe

Drames méditerranée : l’ONU critique l’Europe

L’Europe a été sérieusement critiquée par Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) concernant les drames en méditerranée.pas étonnant le plan européen n’est même pas  la hauteur du seul plan italien précédent.   »Les dirigeants politiques européens devront apporter les réponses qui conviennent, fondées sur les valeurs fondamentales de l’Europe, sur les droits de l’homme et la dignité humaine, la responsabilité, la solidarité », a déclaré Volker Turk, Haut Commissaire adjoint, lors d’une conférence de presse. Soulignant que « le diable est dans les détails », le numéro deux du HCR a dit vouloir s’assurer que « la composante asile, l’aspect protection des personnes soit la priorité de ces mesures ». Depuis le début de l’année, on estime que 35.000 migrants ont tenté de traverser la mer Méditerranée pour fuir la pauvreté, la misère, les violences et les guerres. La plupart sont partis des côtes libyennes. Après la tragédie du week-end dernier, ils seraient désormais près de 1.800 à avoir trouvé la mort lors de leur traversée. Les mois d’été étant les plus favorables, les chiffres devraient encore augmenter. En 2014, selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM), 174.000 migrants environ avaient réussi à atteindre les rivages nord de la Méditerranée; 3.200 autres avaient péri en mer. Mais au même stade de l’année, à fin avril, les pertes étaient inférieures à 100 morts. Le plan entériné lundi à Luxembourg prévoit notamment de doubler les moyens et le budget de l’opération Triton, la mission de surveillance des frontières maritimes en Méditerranée. Ce doublement ne suffirait cependant pas à porter Triton au niveau de déploiement de Mare Nostrum, la mission lancée par l’armée italienne et interrompue l’an dernier en raison de son coût et de l’opposition politique qu’elle suscitait dans la péninsule. Triton, dont le budget mensuel est de 2,9 millions d’euros, trois fois moins que Mare Nostrum, a démarré avec sept navires, deux avions et un hélicoptère.

Barça-PSG : leçon de foot pour Paris

 Barça-PSG : leçon de foot pour Paris

 

 

Le  PSG a reçu une vraie leçon de foot à Barcelone et perdu 2à 0. Le score aurait pu être encore plus sévère tellement la différence de classe était grande. Comme à l’aller le Barça a dé montré qu’l i possédait des individualités nettement supérieures au PSG en attaque et au milieu. Ensuite le PSG a montré toutes ses limites actuelles , manque de conviction, manque d’engagement, insuffisance technique, insuffisance physique et tactique approximative. Alors que le Barça empêchait le PSG de relancer par un pressing tout terrain, les joueurs de Paris se sont épuisés en pressant de manière isolée et improductive. Une nouvelle fois on aura noté que l’attaque parisienne est transparente. Ce match a démontré les lacunes individuelles et collectives. Il faudra renforcer cette attaque , aussi un entraineur de classe internationale susceptible de davantage motiver des joueurs trop lymphatiques depuis le début de la saison. Il n’y a donc pas eu de miracle pour le Paris Saint-Germain au Camp Nou. Battus à l’aller sur leur pelouse 3 buts à 1, les Parisiens se sont inclinés 2-0 en quart de finale retour de la Ligue des Champions face au FC Barcelone. Le Brésilien Neymar a inscrit les deux buts de son équipe en première période (14′, 34′). Le premier pour conclure un superbe travail d’Iniesta, auteur d’une percée de 60 mètres au cœur de la défense parisienne. Le second de la tête, à la réception d’un centre parfaitement ajusté par Daniel Alves. Largement dominé, le PSG est logiquement éliminé, et échoue, pour la troisième année consécutive, à s’inviter dans le dernier carré.

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100% d’énergie renouvelable d’ici 2050 (ADEME)

100% d’énergie renouvelable d’ici 2050 (ADEME)

Un rapport dont la diffusion a été reportée car elle mettait en cause les orientations stratégiques en matière d’énergie. D’après l’ADEME, notre pays pourrait être techniquement capable pour 2050 de produire une électricité 100% renouvelable en s’appuyant principalement sur l’énergie éolienne, solaire et hydraulique. Cette production « verte » totale pourrait - grâce à de nombreuses améliorations techniques à venir – atteindre 1.268 terawattheures (TWh), « soit le triple de la demande annuelle », précise le rapport. On a bien lu : trois fois les besoins des Français. Pour le  nucléaire qui fournit actuellement 75% de notre courant, l’Ademe estime que la France pourrait faire le choix de s’en passer, et c’est sans doute ce point qui coince en haut lieu. La Loi de transition énergétique, défendue en ce moment à l’Assemblée nationale par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal n’est pas vraiment sur cette ligne. Elle défend en effet un passage à 50% d’électricité nucléaire en 2025 – ou peut-être 2030. Ce passage au tout-renouvelable coûterait 119 euros par megawattheure (MWh) contre 91 euros actuellement. Autrement dit, il ne serait guère plus onéreux qu’aujourd’hui. Argument embarrassant pour les pro-nucléaires (toujours fort nombreux dans les ministères) qui ne cessent de répéter que seul l’atome peut garantir des factures électrique accessibles et qu’un 100% renouvelable serait un suicide économique. Bien pensée, cette conversion ne souffrirait pas de défaillances dues aux aléas climatiques. En effet, entend-on souvent, parfois le vent souffle, parfois pas, parfois le soleil brûle, parfois pas… Est-il vraiment possible de garantir que les citoyens aient autant de courant qu’ils le souhaitent, quel que soit le temps dehors ? Schémas à l’appui, l’Ademe répond affirmativement, en tablant notamment sur d’importantes capacités de stockage de l’électricité.

Sondage popularité : Hollande et Valls plongent encore

Sondage popularité  : Hollande et Valls plongent encore

 

Selon un sondage Odoxa pour le Parisien, Hollande et Valls plongent encore. Ils payent évidemment la débâcle des élections départementales.  Si 21% des personnes interrogées trouvent que François Hollande est «un bon président de la République», 78% (+3) sont d’un avis contraire. 1% ne se prononcent pas. La popularité du chef de l’État recule de dix points par rapport à l’enquête de mi-janvier réalisée après les attentats de Paris. Le sondage, réalisé jeudi et vendredi de la semaine dernière, ne tient pas compte de l’intervention du chef de l’Etat dans l’émission spéciale du Supplément de Canal +. En revanche, les deux portraits intimistes de Manuel Valls avaient déjà été diffusés, et le Premier ministre n’en tire pas bénéfice. 60% (+2) des personnes interrogées répondent non à la question de savoir s’il est «un bon Premier ministre». 1% n’ont pas d’avis. Par rapport à la mi-janvier, sa chute de popularité représente 14 points. Mais «Valls parvient toujours – contrairement à Hollande – à être populaire auprès d’une large majorité de sympathisants de son camp (61% de bonnes opinions, contre 50 pour Hollande)», note l’institut de sondage Odoxa.  Les personnalités politiques en prennent pour leur grade, ce mois-ci : pas une ne dépasse les 40% d’adhésion. Le maire de Bordeaux Alain Juppé (UMP) caracole en tête avec un taux d’adhésion de 38%, soit un tout petit peu plus de trois personnes sur dix, à la question ainsi posée : «Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez». De François Bayrou à Emmanuel Macron, de Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy, tous perdent un ou deux points. Toutes, sauf  la présidente du parti frontiste progresse de deux points à 26%, soit le 7e rang.

Prévisions économiques :le gouvernement plus réaliste

Prévisions économiques :le gouvernement plus réaliste

 

Jusque-là,  la plupart ce gouvernements ont toujours été trop optimiste en matière de croissance, ce qui a participé à la dérive  des déficits ( on escomptait davantage de recettes pour autoriser davantage de dépenses). Echaudé par les chiffres de 2014, le gouvernement semble désormais plus prudent. Peut-être aussi pour contraindre les différents ministères à réaliser des économies plus substantielles. Selon ses estimations, le PIB devait progresser de 1% en 2014, de 1,7% en 2015 puis de 2,25% lors des deux années suivantes. Avec de telles performances, le déficit public chutait à vitesse grand V pour atteindre 2,2% et 1,3% du PIB en 2016 et 2017. Quant à la dette publique, elle fondait également, passant de 95,6% à 91,9% du PIB entre 2014 et 2017. On sait maintenant que ces estimations étaient fantaisistes. La plupart des économistes avaient alors mis en doute la capacité de l’économie française à se relever ainsi de la crise de 2008-2009, la plus grave connue depuis la seconde guerre mondiale. Un exemple : la Commission européenne visait une augmentation de 0,4% du PIB en 2014, de 1% en 2015 et de 1,5% en 2016. On était alors très loin des pronostics élaborés quai de Bercy. Un an plus tard, on a pu constater que la consommation des ménages a très – trop – peu progressé (+1,6%) et que l’investissement des entreprises a continué à reculer, cédant 1,6% par rapport à 2013. Si la Commission européenne aligne ses prévisions sur celle de Paris, la plupart des économistes établissent des prévisions supérieures à celles de Bercy. S&P vise un PIB en hausse de 1,1%. L’OCDE est sur la même longueur d’ondes quand le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une progression de 1,2%. Chez les économistes, on note également moins de prudence qu’à Bercy. COE-Rexecode et BNP Paribas tablent sur un PIB en hausse de 1,2%. Les économistes de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) sont les plus optimistes, visant une augmentation de 1,4% de l’activité cette année. La reprise se profile timidement , même si le niveau des défaillances reste élevé.

Syndicats de police : 1000 emplois à plein temps

Syndicats de police : 1000 emplois à plein temps

 

1000  emplois à plie temps c’est l’équivalent en temps donné au représentants syndicaux pour représenter les fonctionnaires de police. Ce qui permet à plus de 600 policiers ne de pas assurer de tâches  de police alors qu’ils ne sont pas officiellement détachés comme permanents syndicaux. Nn a un peu moins de 6 000 équivalents temps plein syndicaux au sein de l’éducation nationale, c’est important mais c’est encore  moins  que dans la police, la santé, la culture, les affaires étrangères. Dans un référé consacré à la gestion des carrières des policiers et des gendarmes transmis le 3 février au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, mais publié seulement ce 20 avril, Didier Migaud met en évidence les grandes facilités accordées par l’Etat aux représentants syndicaux du ministère.  A ce jour, elle n’a toujours pas reçu officiellement de réponse du gouvernement.  La Cour rappelle que 7 policiers sur 10 sont syndiqués. Un taux record dans la fonction publique puisque même les enseignants le sont moins. Ce qui explique que « la négociation syndicale est très présente dans l’organisation et le fonctionnement des services », lit-on dans le référé de la Cour.   Une manière de dire que les syndicats de policiers s’occupent de tout au ministère de l’Intérieur, quel que soit le pouvoir en place. Et en particulier des carrières des fonctionnaires.  »Sans préjudice des contacts informels, le dialogue social se développe notamment dans le cadre de la préparation des commissions qui émettent un avis sur des décisions individuelles comme les avancements et les nominations », explique la Cour. Une forme de cogestion qui ne veut pas dire son nom et qui existe aussi à l’Education nationale.

Prime d’activité jeunes : Hollande dans le flou

Prime d’activité jeunes : Hollande dans le flou

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Du flou pour la prime d’activité dont on ne sait pas si elle sera appliquée pour les étudiants et les apprentis. Cette mesure étendue à la va vite par Hollande ( comme souvent chez lui ) pour les besoins de l’émission de télé sur Canal+.  a créé la surprise au sien même du gouvernement. Par parenthèse on se demande pourquoi cette prime serait financée par le budget de l’Etat et non par l’Assedic puisqu’il s’agit bien de chômage (partiel). Le président de la République avait, en effet, affirmé la veille son intention d’étendre le dispositif pour que « toutes les personnes qui sont dans les petits boulots, l’intérim, le temps partiel » puissent en bénéficier. Une déclaration qui semblait expressément viser les étudiants et les apprentis via l’utilisation du terme « petits boulots ». Mais lundi après-midi, une source proche du ministère du Travail a semblé écarter cette hypothèse.  « A ce stade, la prime d’activité sera ouverte à tous les actifs, dont les jeunes de 18 à 25 ans », mais « les étudiants ou les apprentis n’y seront pas éligibles », expliquait-elle, précisant bien au passage que les étudiants effectuant des petits boulots ne seront pas concernés.  Sauf que quelques heures plus tard, sur BFMTV, le ministre des Finances Michel Sapin a de nouveau tenu des propos qui ont continué d’entretenir le flou autour de la mesure. « Le jeune qui est étudiant, il n’a pas une dissuasion à prendre un travail, il étudie. Mais il y a aussi des jeunes qui ne peuvent pas faire autrement que de travailler y compris pour pouvoir continuer leurs études », a-t-il d’abord déclaré.  Avant d’ajouter: « ceux-là, lorsqu’ils travaillent vraiment, je ne parle pas d’un petit boulot pendant les vacances, mais quand ils travaillent vraiment, il est légitime qu’ils puissent aussi bénéficier de ce dispositif, qui leur permettra d’ailleurs, le jour où ayant terminé leurs études, mais ayant acquis aussi une formation, une expérience professionnelle, de rentrer pleinement et complètement sur le marché du travail ». De plus, François Hollande « a mûrement réfléchi sa décision (…) et il compte bien l’imposer à ses ministres et leurs conseillers rétifs », rapportent les Echos qui évoquent 100.000 étudiants salariés et 300.000 apprentis qui rentreraient dans le périmètre du dispositif.  Le débat devrait définitivement être tranché mercredi à l’occasion de la présentation du projet de loi du ministre du Travail François Rebsamen, qui contient cette mesure, en Conseil des ministres.

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