Archive mensuelle de avril 2015

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Hollande : une semaine catastrophique

  • Hollande : une semaine catastrophique ( feuilleton) 26-4-2015

     

  • Les semaines catastrophiques se succèdent. D’abord il y a eu ce sondage pour François de Tulle qui faisait apparaître son plongeon de 14 point depuis début janvier. Même  Valls de Vienne paye aussi son engagement dans la débâcle des départementales. Le Roy Normal 1er n’est plus soutenu que par 21% des sujets. François, Roy de France et de Corrèze, comptait  bien sur la fameuse conférence internationale de fin d’année pour redorer son blason défraichi, hélas il avoue lui-même maintenant que ce ne sera qu’un accord à minima. En fait chaque  pays fera ce qu’il  pourra et ce qu’il voudra. Du coup , Normal 1er fait dans social pour remonter la pente de la popularité avec sa mini loi sociale, vide de tout contenu. Ah si chaque salarié sera désormais doté d’un carnet d’activités (et d’inactivités pour les chômeurs ? ) «  la grande reforme sociale du quinquennat »  à dit le monarque ; On ne sait pas trop pour quoi faire ce carnet et ce qu’il contiendra mais ce sera un peu comme le livret de famille, une  sorte de livret du travail. Bref une cathédrale administrative en plus. De toute manière la cassette royale est vide donc pas question de distribuer des écus qui n’existent pas. La preuve on envisage de vendre le matériel militaire au privé et de le  louer ensuite. La question c’est de le vendre à  qui ? Au Qatar, à la Russie ou peut-être  à l’Etat islamique ? En fait on ne louerait qu’en fonction des besoins. En cas de guerre il suffira de demander si l’acquéreur veut bien nous prêter un fusil et même éventuellement des  cartouches. Or nous manquons cruellement de cartouches notamment sociales. Le monarque a bien reçu les dirigeants d’Alcatel Lucent pour s’assurer de l’emploi de ses sujet mais fort à propos le petit marquis Macron a rappelé qu’il y a longtemps que l’entreprise n’était plus française et que de toute façon la France n’était pas  attractive pour les sièges sociaux. Il devient impertinent ce jeune marquis ! A défaut de pain il faut donc occuper l’esprit des sujets avec des jeux ou du sport et là aussi catastrophe,  le PSG se faiat étriller par Barcelone. Encore un coup des islamistes du Qatar ! En ce moment rien ne va, même le pape qui nous refuse un ambassadeur gay, la morale fout le camp,  même au Vatican. Pour se réconforter François de Tulle se réfugie  dans la tendresse familiale et il installe Julie Gayet dans ses meubles à l’Elysées. Le royaume est enfin dotée d’une favorite officielle ;  la famille se recompose aussi avec le fils de Trierweiler dans les cuisines de l’Elysée ( un batard pas encore anobli qui devra attendre un peu avant d’occuper un poste plus en vue dans les cuisines politiques). Heureusement il y a les drames , le catastrophes pour revivifier  l’esprit du 11 janvier. On aurait donc déjoué non pas un attentat mais 5 dit Valls de Vienne ; en fait l’auteur présumé s’est dénoncé tout seul en téléphonant au SAMU ( donc à la police) et en se tirant au propre comme au figuré une  balle dans le pied. Il y a aussi les migrants qui peuvent justifier la compassion royale. Le porte avion De Gaulle serait envoyé près des côtes syriennes  pour tirer sur les bateaux des pécheurs passeurs. Mais 66% des sujets pensent que cette action de l’Europe est inefficace. Ingrats ! Oui vraiment ingrats car ce dimanche on apprend  que le Roy François n’occupe plus que la troisième pace dans le cœur des sujets de gauche loin derrière Valls de Vienne et même derrière la duchesse d’Aubry. Ce qui n’empêchera pas le Roy de se représenter en 2017  . le changement d’accord !  (enfin  un jour peut-être) mais si on les laisse faire ces gueux voudront aussi la démocratie.

Comparaison FN-PC par Hollande : 66% des Français pas d’accord

Comparaison FN-PC par Hollande : 66% des Français pas d’accord

De toute évidence Hollande a fait une  nouvelle boulette en comparant le FN au PC des années 70. Certes les Français n’apprécient pas particulièrement le PC pour autant la comparaison leur apparaît inopportune. Plus de la moitié des Français (66%) ne sont pas d’accord avec François Hollande qui avait comparé le discours du FN à un « tract du parti communiste des années 1970″ mais 76% ont cependant une mauvaise opinion du PCF, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien. Interrogés pour savoir s’ils sont d’accord avec cette affirmation, 29% répondent « non, pas du tout » et 37% « non, plutôt pas ». Ils sont 26% à répondre « oui, plutôt » et 6% « oui, tout à fait ». 2% ne se prononcent pas. Chez les sympathisants de gauche, ils sont 59% à ne pas être d’accord avec le président de la République (contre 40% à être d’accord). 1% ne se prononce pas. La moitié des sondés (50%) préfèrent le Parti communiste au Front national (44%). 6% ne se prononcent pas. Ils sont 58% chez les sympathisants de droite hors FN, à préférer le FN au PCF (contre 35% pour le PCF). 7% ne se prononcent pas. Une majorité des sondés pense que les idées du PCF et du FN sont éloignées en matière d’immigration (73%), d’éducation (72%), de sécurité (71%), de santé (70%) et de sujet économiques et sociaux (66%). Plus largement, pour une majorité le Parti communiste est « plutôt un handicap » pour la gauche (67%) et pour le gouvernement (74%). Chez les sympathisants de gauche, ils sont 44% à trouver que le PCF est un handicap pour la gauche et 60% pour le gouvernement.

Dette de la Grèce: l’intox de l’Allemagne

Dette de la Grèce: l’intox de l’Allemagne

Le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, n’a pas peur d’utiliser de gros sabots pour faire prévaloir ses opinions ; Comme visiblement l’Europe est très mécontente des réformes qu’elle exige de la Grèce, le ministre allemand évoque maintenant la possibilité d’un défaut de la Grèce. Ce n’est pas la première fois que l’austère ministre des finances allemand joue les francs tireurs. Pas sûr cependant qu’il soit suivi par Merkel et encore moins par l’Europe ; car d’une certaine manière l’Europe est coincée. Si la Grèce fait défaut elle ne remboursera donc pas ses prêts dont 75% sont en fait détenus directement ou indirectement par les Etats. La dette est d’environ 300 milliards or l’Allemagne est engagée  à plus de plus  50 milliards (et la France plus de  40). L’intérêt donc de l’Allemagne c’est que la Grèce continue de rembourser. Pourtant Wolfgang Schäuble   a laissé entendre samedi que son pays se préparait actuellement à un défaut de la Grèce.   A la question de savoir s’il préparait un plan B, au cas où les négociations avec la Grèce resteraient infructueuses, il a répondu: « Vous ne devriez pas poser cette question à un responsable politique », dans la mesure où une réponse positive ne pourrait que semer la panique. Il a ajouté que chacun devait recourir à son imagination pour envisager la suite.  Dressant le parallèle avec la préparation, restée secrète, de la Réunification allemande en 1989, Wolfgang Schaüble a ainsi expliqué que « si à l’époque un ministre en charge avait fait savoir qu’existait un plan de réunification, le monde entier ce serait probablement dit : « Les Allemands sont devenus fous

Louis Gallois : non aux mini-jobs

Louis Gallois : non aux mini-jobs

 

Louis Gallois, le président du Conseil de Surveillance de PSA Peugeot-Citroën, n’a pas tort de critiquer les mini-jobs, en fait de vrais postes de travail mais sous rémunérés comme le réclame certains au  Medef. Par contre il tort car   on doit prendre en compte le poids des charges de toutes natures qui   plombent la compétitivité, la croissance  et donc  l’emploi.     »Il y a une dignité du travail, il doit être rémunéré. Moi je suis contre les ‘mini-jobs’ à l’allemande ou à la britannique », a expliqué Louis Gallois sur France Inter. « Ce qui me pose problème c’est la remise en cause constante du Smic. Quand on est payé au Smic, on n’arrive pas à faire les fins de mois », a souligné l’ancien patron de la SNCF et d’EADS (aujourd’hui Airbus).  « Payer des gens quatre euros de l’heure  et dire ensuite, ce sera à l’Etat ou aux collectivités locales de faire le complément, ce n’est pas ce que je souhaite », a-t-il affirmé. Plus de 2,4 millions de salariés allemands occupaient en 2013 un « mini-job », ces contrats dispensés de charges sociales dont la rémunération est plafonnée à 450 euros par mois. La mise en place sur le marché français de l’emploi d’un dispositif similaire à celui conçu par l’Ancien responsable de Volkswagen Peter Hartz en Allemagne, a régulièrement été évoquée par le Medef ces dernières années dans le cadre d’une refonte du Code du Travail. Le patron des patrons, Pierre Gattaz, a par ailleurs proposé jeudi aux entreprises d’embaucher, à 80% du Smic, des adultes qu’elles formeraient pendant 18 à 24 mois, une rémunération qui devrait être complétée par d’autres dispositifs pour atteindre le salaire minimum. Pour Louis Gallois, le retour d’un « climat favorable à la reprise de l’emploi » passe avant tout par « un véritable dialogue entre les partenaires sociaux », qui pour l’instant ne parviennent pas à s’entendre. « Ce qui me frappe c’est qu’on ne sent pas une véritable confiance entre les partenaires sociaux, or c’est ce qui fait la force de l’Allemagne », selon lui. « Le coût du travail est un élément mais ce qui est décisif pour les chefs d’entreprise, c’est qu’ils aient une perspective de croissance parce qu’il y a des capacités de production inutilisées actuellement », juge Louis Gallois. A cet égard, « la reprise de l’emploi ne sera que progressive, elle sera plus nette en 2016 qu’en 2015″, estime-t-il.

 

Foot-PSG-Lille : Paris enfin !

Foot-PSG-Lille : Paris enfin !

Enfin du football flamboyant et réaliste devant les buts pour le PSG. Il aura fallu attendre cette rencontre contre Lille pour retrouver le PSG de la saison dernière. Certes Lille n’est pas une équipe de classe européenne ( en plus encore davantage diminuée après le carton rouge) mais Paris a pu enfin se libérer et surtout démonter que Pastoré et Thiago Motta étaient indispensables à l’équipe. Il  y avait de l’envie, de l’engagement, de la clairvoyance et  de l’efficacité. Autant de qualité qui ont manqué à Paris cette année. Aussi bien en championnat qu’en coupe d’Europe.  Paris a complètement maitrisé le ballon. Une situation complètement opposée à celle contre le Barça. Or sans ballon le PSG ne sait plus jouer car n’est  pas une  équipe de défense. De ce point de vue Blanc a commis une  lourde faute stratégique contre le Barça même si indiscutablement les individualités de Barcelone sont quand même supérieures à celles de Paris.  Le PSG, sans Ibrahimovic encore suspendu, n’a donc  eu besoin que de vingt-secondes pour se mettre sur les bons rails. Sur l’action du coup d’envoi, il profite d’une équipe lilloise totalement amorphe et statique pour permettre à Maxwell de tromper Enyeama, loin d’être exempt de tout reproche sur la frappe croisée. C’est le but le plus rapide de l’histoire du PSG en Ligue 1. L’ancien record appartenait à Zlatan Ibrahimovic, en 2012. C’était déjà contre le Losc qui, douché d’entrée, n’a même pas le temps de réagir qu’il est breaké à la quatrième minute par un joli job de Cavani sur Enyeama, complètement passif. Si la haute défense nordiste est testée à plusieurs reprises par des ouvertures dans son dos, Lille insiste s’offre un éclair de football en première période grâce à un sacré numéro du jeune Boufal, éliminant trois défenseurs dans la surface tel un joueur de futsal, avant de voir l’action échouer sur un hors-jeu. Mais Paris ne laisse aucun espoir avec le caviar de Cavani pour Lavezzi (28e). Une but initié par Thiago Motta. L’Italien, jamais mis sous pression, est également à l’origine des deux premiers buts et du quatrième, lui aussi marqué par Lavezzi, servi sur un plateau après le débordement de Matuidi (44e). Au retour des vestiaires, Paris, qui mène donc 4-0, gère tranquillement sa domination. Seule ombre au tableau : les sorties sur blessure de Sirigu et Aurier. Lille, impuissant dans le jeu, parvient malgré tout à réduire l’écart par le biais de Basa, qui domine sans difficulté David Luiz sur corner (59e). Pas de quoi déstabiliser le club de la capitale puisque Lavezzi obtient un penalty sur une faute de Corchia, expulsé. Cavani le transforme pour son onzième but de la saison (75e). Puis Lavezzi se fait aussi plaisir en y allant de son premier triplé dans un championnat (77e).

«The Voice»: on juge quoi ?

«The Voice»: on juge quoi ?

The Voice est sans conteste une très belle émission qui fait émerger de merveilleuses voix. Reste  cependant la question des votes qui souvent surprennent. S’agit-il en effet de juger de la qualité  vocale ou du look.  Sur le strict plan vocal il n’’y  avait pas photo,  c’est  Anne Sila qui était la meilleure mais elle a perdu devant  Lilian Renaud, le jeune fromager de Franche-Comté a remporté 54 % des suffrages ce soir lors de la finale du concours musical de TF1. Un chanteur à la personnalité et au timbre  assez originaux. Au delà des résultats de cette finale ce sont sans doute les critères de choix qui sont en cause car il est clair que le look minet constitue un avantage considérable. Souvent des chanteurs de grande qualité sosnt éliminés sur leur apparence physique voire même sur leur origine  ethnique. Pour comprendre il faut prendre en compte influence de la sociologie des téléspectateurs habituels de TF1 qui ne tire pas forcément  les votes vers le haut. Mais gagner le concours ne suffit pour connaître le succès, faut-il ensuite trouver sa vraie personnalité, ses chansons, son public.  Les deux gagnants du télé crochet, Stéphane Rizon et Yoann Freget n’ont pas trouvé leur public et leurs albums ont été des flops. Contrairement au jeune Kendji, qui en seulement quelques mois est devenu un des artistes préférés des Français en vendant près de 900 000 albums. Il avait été plébiscité par les réseaux.  Comme Anne Silva . . Zazie a salué la victoire de Lilian Renaud mais sur les réseaux sociaux, c’était l’incompréhension qui régnait. De Véronique Genest à Gilles Verdez plusieurs personnalités, autant que des anonymes se sont exprimés sur ce résultat surprenant. Christophe Willem avait aussi clairement affiché sa préférence pour Anne Sila, «pressé de retrouver l’album». Comme Pascal Nègre, le tout puissant patron d’Universal qui assurait avoir «hâte d’écouter l’album de Anne Sila» « »The Voice » émission condamnée à ne voir gagner que des minets tant que le public votera. Même la Callas n’aurait aucune chance.» pouvait-on lire ce samedi soir sur Twitter.  Cette déception a même donné lieu à des réactions inattendues comme celles de l’ancien ministre socialiste Benoit Hamon. «Voilà grâce à The Voice, ma fille dit qu’elle est tellement déçue qu’elle ne peut pas dormir. Si c’est pas malin ca comme stratagème…», s’amuse le frondeur qui avait voté Anne Sila. Un belle émission pourtant mais dont le concept serait à revoir , pourquoi notamment vouloir départager les 4 derniers sélectionnés ?

Télécoms : fin des baisses de tarifs ( PDG d’Orange)

 

 

Le président d’Orange plaide pour que soit mis fin à la guerre des prix. I n’a sans doute pas complètement tort car la concurrence- qui a profité aux consommateurs-  a sans doute amené les prix à la limite du raisonnable. On peut même penser qu’ »il sera difficile pour Bouygues de résister dans un tel contexte. La baisse des prix a en effet atteint près de 50% en quelques années.   La guerre des prix entre opérateurs de téléphonie mobile en France, déclenchée en 2012 par l’arrivée d’Iliad sur le marché, est terminée, a estimé samedi le PDG d’Orange, Stéphane Richard, qui a une nouvelle fois plaidé en faveur d’une consolidation du secteur.   »On a en France aujourd’hui les prix qui sont les plus bas au monde en matière de téléphonie », a-t-il dit sur France Inter. « Arrêtons de croire qu’on va continuer la guerre des prix, en matière tarifaire il n’y a pas de marge de baisse ». « Soyons un peu réaliste », a-t-il ajouté. « Dire que les prix vont continuer à baisser dans les années qui viennent, c’est une folie. »  L’arrivée de Free, la filiale d’Iliad, sur le marché français du mobile en 2012 avec des offres à prix cassés, a provoqué une baisse des prix dans le secteur. En trois ans, ils ont diminué de 45% selon Stéphane Richard.  Prenant l’exemple de la Grande-Bretagne ou de l’Allemagne, le PDG d’Orange, premier opérateur français, a une nouvelle fois appelé à la consolidation du marché.   »Un marché des télécoms bien régulé à trois opérateurs ça fonctionne très bien. A quatre ça peut fonctionner, c’est plus compliqué, on le voit bien, ça supposera de toute façon des coopérations entre les opérateurs », a-t-il dit.   »La consolidation n’est pas une fin en soi, ça dépend des conditions du marché et des acteurs (…) N’en faisons pas un préalable, n’en faisons pas une question, ça dépendra des stratégies des entreprises. »  Des discussions ont eu lieu début 2014 entre plusieurs opérateurs français, dont Orange, en vue d’une ‎consolidation avant d’être abandonnées à l’été en raison, principalement, de désaccords sur le prix. De nombreux investisseurs tablent aujourd’hui sur un rachat de la filiale en difficulté de Bouygues, Bouygues Telecom, par l’un de ses concurrents qui pourrait être Free ou le nouveau numéro deux français du fixe.  

Les Mistral russes à vendre ?

Les  Mistral russes à vendre ?

 

Comme il est vraisemblable que Poutine n’est guère disposé à assouplir ses positions sur l’Ukraine, toute livraison des Mistral à la Russie paraît deplus en plus hypothétique. Ne restera alors qu’à rembourser la Russie et à annuler la livraison des deux navires. Ce qu’envisage désormais Hollande.  La France et la Russie sont donc proches d’un accord sur l’annulation du contrat de livraison de deux navires de guerre de type Mistral et le remboursement des sommes engagées par Moscou, a-t-on appris vendredi de source russe proche des discussions.  François Hollande a proposé une solution « acceptable » qui permettrait à la France de « sauver la face » dans cet épineux dossier qui empoisonne les relations entre les deux pays, a-t-on précisé, sans donner plus de précisions.  Le président français a assuré de son côté, à l’issue d’un entretien avec son homologue russe, Vladimir Poutine, à Erevan, qu’aucune décision définitive n’avait été prise. « Pour ce qui concerne le Mistral (…) j’en ai fixé les bases : soit le Mistral est livré, ce qui n’est pas aujourd’hui notre décision, soit il est remboursé dans les formes que nous avons à discuter », a-t-il déclaré, réaffirmant la position exprimée cette semaine. « C’est aussi simple que cela, et pour l’instant aucune décision n’est prise », a-t-il ajouté.  Mercredi, François Hollande avait réitéré que la livraison des deux bâtiments n’étaient pas possible dans l’environnement de tensions autour de la crise ukrainienne et laissé entendre pour la première fois que l’annulation du contrat n’était pas exclue en évoquant un possible remboursement.   »Nous accordons beaucoup de valeur à cette déclaration », a-t-on fait savoir vendredi de source russe.  De source diplomatique française proche des négociations, on disait en début de semaine que le contrat se trouvait désormais « dans les mains des avocats » qui tentent de trouver une issue acceptable pour les deux parties. Vladimir Poutine a pour sa part assuré mi-avril que la Russie n’imposerait pas de pénalités à la France si les coûts déjà induits pour son pays faisaient l’objet d’un remboursement. Conclu en 2011, le contrat est d’un montant de 1,2 milliard d’euros.  

 

SNCM : l’embrouille

SNCM : l’embrouille

 

Difficile de voir clair dans le dossier de la SNCM. Les liquidateurs judicaires  avaient affirmé que l’Etat et Transdev souhaitaient la liquidation. Ce qui est démenti par le gouvernement.  Les actionnaires de la SNCM, l’Etat et Transdev, ont en effet démenti les affirmations des administrateurs judiciaires de la compagnie maritime qui les accusent de vouloir accélérer la liquidation de l’entreprise placée en redressement judiciaire.  « C’est totalement faux de dire que l’Etat souhaite la liquidation de l’entreprise », a déclaré le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies samedi sur France Info. « C’est exactement le contraire. Le gouvernement souhaite la reprise », a-t-il ajouté, jugeant l’interprétation des administrateurs « erronée » et « sans fondement ».  En fait c’est une  sorte de poker menteur qui se joue car tant que l’  hypothèque des 400 millions d’aides publiques à rembourser n’est pas levée (comme l’exige Bruxelles) toute reprise est impossible. Seule la liquidation est donc nécessaire pour éviter ce remboursement et trouver uen repreneur. Mais vraisemblablement une reprise impliquera de fortes restructurations ( et des pertes d’emplois) dans la desserte de la Corse ; la gestion actuelle s’étant  révélée catastrophique pour les finances publiques et les actionnaires Dénonçant un « courrier mensonger » contenant de « nombreuses contre-vérités », Transdev, coentreprise entre Veolia et la Caisse des dépôts et actionnaire majoritaire, indique avoir tout « entrepris depuis des mois afin de préserver un maximum d’activités et d’emplois ». De son côté, le conseil de l’actionnaire, Me Alexandra Bigot, s’élève contre une affirmation qui ne « reflète ni le droit ni la pratique ».   »La liquidation ne constitue en effet pas une condition imposée par les actionnaires, et encore moins un préalable, mais bien une étape procédurale inéluctable après l’arrêté d’un plan de cession », dit-elle.

 

Sondage 2017 : Valls préféré à Hollande

Sondage 2017 : Valls préféré à Hollande

 

Selon un sondage IFOP pour le JDD,  Hollande n’arrive qu’en troisième position comme préféré des électeurs de gauche loin derrière Valls et même derrière Aubry. Autant dire que sur la tendance ce serait la débâcle aux présidentielles de 2017 car tous les sondages  montrent que la droite et l’extrême droite seraient devant Hollande au premier tour.  Du coup la possibilité d’une candidature Valls risque de monter. Même si les résultats économiques, notamment en matière de chômage, devaient s’améliorer, il y fort à parier que le crédit serait attribué à Valls. J usqu’à ces deniers mois Valls était utile à Hollande désormais il devient un adversaire potentiel. On peut imaginer que Hollande risque de changer d’attitude à l’égard de Valls et il est même vraisemblable qu’il sen séparera après la nouvelle défaite annoncée des régionales de la fin de l’année.   Interrogés par l’IFOP sur celui (ou celle) le mieux à même de porter les couleurs de la gauche en 2017, les « sympathisants de gauche » désignent en effet en premier Manuel Valls (29%) devant Martine Aubry (19%) puis François Hollande, seulement troisième à 11 points (18%). Ségolène Royal arrive en quatrième position (13%). Quand on analyse les préférences des seuls sympathisants PS, l’écart aussi est consistant : 37% d’entre eux disent préférer l’actuel Premier ministre. L’actuel chef de l’Etat est à dix points (27%). A noter chez les sympathisants du Front de gauche la percée d’Arnaud Montebourg, et le triplé féminin chez ceux d’Europe-Ecologie Les Verts (dans l’ordre : Aubry, Royal et Duflot).

 

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Classement pays les plus heureux : la France 29ème

 

Classement pays les plus heureux : la France 29ème

 

Pour calculer le bonheur de chaque pays, les chercheurs se sont basés sur six critères: le PIB par habitant, l’espérance de vie en bonne santé, le soutien social, la liberté dans ses choix de vie, la confiance, calculée en fonction de l’absence de corruption politique ou dans les affaires, et la générosité. Le rapport souligne également l’importance de l’équité, de l’honnêteté, de la confiance et de la bonne santé. La Suisse prend la première place du classement sur 158 pays.  Les pays nordiques occupent le haut du classement, l’Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada complétant le top 5. La France, elle, n’arrive qu’en 29ème position, derrière les Etats-Unis (15e), le Royaume-Uni (21e) et l’Allemagne (26e). Les 13 pays en tête du classement sont les mêmes qu’en 2014, même si l’ordre a changé, souligne Jeffrey Sachs, directeur de l’Institut de la terre à l’université Columbia à New York, et l’un des auteurs du rapport écrit par un groupe d’experts indépendants. Ces pays combinent richesse et fort soutien social, ainsi qu’un gouvernement relativement honnête et responsable, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. «Les pays en dessous de ce groupe, ne sont pas à la hauteur soit en matière de revenus, soit en matière de soutien social, soit les deux», a-t-il ajouté. Le Rwanda, le Bénin, la Syrie, le Burundi et le Togo arrivent en queue de classement. L’étude veut également montrer les évolutions entre la période de 2005-2007, et la période 2012-2014, soit avant et après la crise. «Sur les 125 pays pour lesquels pour lesquels la comparaison est possible, 53 se sont rapprochés du bonheur, alors que 41 s’en sont éloignés. 26 se maintiennent», explique l’étude. La Grèce est le pays dont l’indice de bonheur a le plus baissé, avec une perte de presque 1,5 point. L’Espagne accuse une perte de 0,743 points et l’Italie de 0,764. Ces pays «souffrent d’une combinaison de problèmes économiques, politiques et sociaux, note l’étude. La Grèce, l’Italie et l’Espagne ont été en zone euro parmi les pays durement touchés».

Sondage VL limitées à 80km/h sur départementales : 74% contre

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Une  réaction sas doute justifiée même si elle est par ailleurs contradictoire. En effet une mesure générale ne tient pas compte du taux de risques, or c’est une gestion plus fine de la vitesse en fonction des dangers potentiels qui doit définir la vitesse limite sur chaque tronçon. Ouverts à l’idée de voir évoluer la place de la voiture, les Français expriment donc une réticence envers certaines mesures de sécurité routière comme le passage de 90 km/h à 80 km/h sur les routes départementales, selon un sondage BVA paru samedi. Si 62 % des sondés approuvent l’interdiction de l’utilisation d’oreillettes ou de kits mains libres au volant, mesure qui entrera en vigueur le 30 juin, seul un quart est favorable à la baisse de la vitesse autorisée sur les routes départementales, indique ce sondage réalisé pour l’entreprise d’assistance et de dépannage de l’habitat Doméo, et pour la presse régionale. La grande majorité des Français est opposée (74 %) à cette mesure, et les habitants des communes rurales renâclent le plus à cette idée : seulement 16 % y sont favorables. La vitesse est une question sensible pour les automobilistes, qui rechignent à se plier aux règles : il est ainsi arrivé à neuf conducteurs sur dix de ne pas respecter les limitations de vitesse. Un Français sur deux (49 %) avoue dépasser les limites autorisées parfois, voire souvent. «Plus indisciplinés ou plus honnêtes, les conducteurs des régions du Nord-Ouest sont 6 sur 10 à déclarer ne pas respecter souvent ou parfois les limitations», relève l’étude.

« Transformer le capitalisme français » (Macron)

« Transformer le capitalisme français » (Macron)

 

Transformer le capitalisme français, ce que souhaite Emmanuel Macron dans  une tribune au Monde. Pas forcément une  mauvaise idée sauf que la fiscalité, l’épargne salariale, les stratégies des institutionnels ne sont guère favorables à cette perspective. Sauf  surtout que les fonds français sont ridicules rapport aux fonds étrangers. Sauf que l’épargne française est surtout orientée vers la pierre et le financement de la dette publique.

 

Pour transformer le capitalisme français    Macron distingue « trois leviers qui doivent être actionnés simultanément ».

  • « Le premier, c’est d’inciter plus fortement les Français à investir dans nos entreprises. C’est pour cela que nous avons élargi le plan d’épargne en actions (PEA), créé le PEA-PME et que nous avons réformé l’assurance-vie en créant l’eurocroissance. C’est pour cela que le projet de loi que je porte facilitera le développement de l’actionnariat salarié (qui a montré son efficacité pour accompagner le développement ou protéger des attaques des groupes comme Eiffage ou Société Générale), et étendra l’épargne salariale aux petites et moyennes entreprises, tandis que des groupes comme Auchan ou Dassault en ont éprouvé l’efficacité. C’est également pour cela qu’il nous faut aller plus loin pour rendre la fiscalité des actionnaires individuels plus encourageante. L’actionnariat individuel est un élément de stabilité, comme le montre l’exemple d’Air Liquide. Faire des salariés et des épargnants français les détenteurs de notre capital productif est un défi urgent.
  • Le deuxième levier, c’est de remobiliser les investisseurs institutionnels pour le financement de notre économie. D’une part, en réorientant les fonds des caisses de retraites vers la détention d’actions françaises et en associant d’autres investisseurs à leur côté. C’est, d’autre part, le sens de la bataille que nous devons mener avec Michel Sapin pour faire évoluer la réglementation européenne « Solvency 2 » : elle a rendu la détention d’actions trop coûteuse au regard de l’exigence prudentielle de niveau de fonds propres pour nos entreprises d’assurance.
  • Le troisième levier, c’est le long terme. C’est le vrai horizon de temps à l’aune duquel se jugent les succès ou les échecs – et particulièrement, en matière d’industrie. L’intérêt général économique nécessite par conséquent de favoriser les acteurs qui portent intrinsèquement une vision de long terme – les actionnaires familiaux, les actionnaires salariés, les actionnaires publics et les fonds longs (français, européens, et internationaux). C’est pour leur donner les moyens de concrétiser cette vision que nous avons voulu que les actionnaires conservant leurs titres au moins deux ans puissent détenir des droits de vote doubles.

Ce n’est pas une anomalie française : la majorité des pays européens autorisent les droits de vote multiples ; dans certains d’entre eux, comme la Suède, ils sont même généralisés de fait. La démocratie actionnariale ne s’est jamais construite sur le principe « une action = une voix ». Que dire en effet des actions B de Google ou de Facebook, pour ne citer que ces seuls exemples, qui accordent dix voix par action à leur détenteur ? Sortons de la naïveté française qui voudrait un libéralisme offert qui n’existe nulle part ailleurs ! Soyons compétitifs, exigeants avec nous-mêmes, mais cohérents avec notre vision de long terme. C’est ce dispositif de droits de vote double qui permettra à nos entreprises de se concentrer sur leur avenir et de faire de vrais choix industriels. C’est ce dispositif qui est en vigueur dans plus de la moitié des entreprises du CAC 40 et que le conseil d’administration de plusieurs autres a proposé à leurs assemblées générales d’adopter. C’est pour le faire vivre que l’Etat a récemment augmenté sa participation au capital de Renault : notre objectif est de faire respecter en assemblée générale la mise en œuvre de ces droits de vote. C’est donc pour constituer une minorité de blocage que nous avons acheté des actions qui seront ensuite revendues. L’Etat retrouvera sa participation de début d’année, en ayant des droits de vote doubles, qui se justifient pleinement dans une entreprise dont l’Etat est actionnaire depuis 1945 et que nous avons aidée durant la crise. C’est dans cet esprit que l’Etat favorisera l’adoption de ce dispositif dans toutes les entreprises dans lesquelles il est présent au capital, afin de pouvoir accompagner les stratégies de long terme.  Notre politique économique repose sur plus d’activité, de compétitivité et une plus grande attractivité : faire venir les investisseurs, attirer des entreprises et des sièges sociaux. Pour cela, nous devons façonner un capitalisme à l’image de nos ambitions : construire un environnement économique et financier propice, retrouver le sens du long terme, financer l’économie réelle, réindustrialiser notre pays. Il faut pour cela être volontaire, et donc accepter que l’économie de marché est un rapport de forces sur lequel nous avons les moyens de peser.

 

 

Engie : nouveau nom pour GDF

Engie : nouveau nom pour GDF

Nouveau nom, nouveau look, nouvelle organisation pour GDF Suez.   Gérard Mestrallet,: « Le gaz en France, c’est 12% de notre activité. C’est important, mais ce n’est que 12%« . Ce changement de nom intervient alors que l’énergéticien a présenté début avril un projet de réorganisation du groupe, axé davantage sur les territoires que sur les métiers, dans le but d’ »accélérer son développement » en étant plus réactif et en se rapprochant de ses clients.  Cette nouvelle organisation devrait être effective « début 2016″, selon le groupe. GDF Suez prévoit notamment de créer dix entités chapeautant tous les métiers du groupe dans une zone géographique donnée, en lieu et place de l’ancienne organisation par branches.  Cette nouvelle organisation s’inscrit dans un contexte de bouleversement du marché de l’énergie en Europe ces dernières années, avec une consommation d’électricité et de gaz atone, voire en baisse. La réorganisation pourrait affecter « 6.000 salariés » du fait de la mutualisation ou de la fusion d’activités, estiment les syndicats. GDF Suez, né de la fusion en juillet 2008 entre l’ex-monopole public Gaz de France et Suez, est un des plus grands producteurs et fournisseurs mondiaux d’électricité et de gaz, avec plus de 150.000 salariés et un chiffre d’affaires de 74,7 milliards d’euros l’an dernier. L’Etat détient actuellement 33,29% de son capital.

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