Code du travail : Valls veut réformer … mais pas Hollande !
Valls a annoncé dans Challenge qu’il veut reformer, en faiat surtout assouplir le code du travail pour faciliter les embauches mais aussi les licenciements dans les PME. Un problème toutefois c’est un chiffon roue agité devant la gauche de la gauche, les fondeurs et les syndicats. C’est pourquoi Hollande lui qui essaye de rassembler toute la gauche pour grader des chances en 2017 est plutôt partisan de mettre la pédale douce sur le sujet. Valls emballe la cadence mais Hollande freine. Valls annonce pour la semaine prochaine des propositions « très concrètes » pour l’emploi, objet d’un séminaire gouvernemental destiné à tirer les leçons économiques de la défaite de la gauche aux élections départementales. Dans un entretien au magazine Challenges, le Premier ministre donne des pistes en disant vouloir « ouvrir le chantier de l’emploi dans les PME » via une réforme du contrat de travail. « Je suis frappé, lorsque je rencontre des patrons de PME, ils n’embauchent pas, car ils craignent d’avoir des difficultés à se séparer de leurs collaborateurs s’ils n’en sont pas satisfaits », dit-il. Sur le code du travail, Manuel Valls se dit « convaincu » de la nécessité de « poursuivre ce chantier » après en avoir beaucoup discuté avec des économistes et des juristes. Devant l’Assemblée nationale, le chef du gouvernement a réaffirmé que le cap des réformes serait tenu tout en ouvrant la porte à des « infléchissements » dans la politique conduite, comme le lui demande l’aile gauche du Parti socialiste. « Bien sûr il peut toujours y avoir – il faut être dans l’écoute – tel ou tel infléchissement ou tel ou tel changement. Mais sur l’essentiel, c’est-à-dire le soutien aux entreprises, la baisse du coût du travail, favoriser l’emploi, et notamment pour les PME, qui sont celles où travaillent l’immense majorité de nos concitoyens, c’est celles qui peuvent créer de l’emploi, oui ce cap doit être maintenu », a-t-il déclaré. En attendant Hollande , lui, pour donner des gages aux frondeurs a prévu de raboter le pacte de responsabilité de 40 milliards. Interrogé sur une éventuelle réaffectation des quelque 40 milliards d’euros du Pacte de responsabilité, Stéphane Le Foll ne s’est pas prononcé, tout en insistant sur les contreparties en terme d’emploi et d’investissement dans les entreprises. »Dans beaucoup de branches, elles n’ont pas encore abouti à des accords. Donc, là-dessus, il y a aussi à discuter », a souligné Stéphane Le Foll. Quinze accords ont jusqu’à présent été conclus dans la cinquantaine de branches professionnelles adhérentes au Medef. La réorientation de la politique économique fait l’objet de vifs débats au sein de la majorité, sonnée par la défaite électorale de dimanche, qui l’a vu perdre la moitié des départements qu’elle dirigeait auparavant. Mais deux lignes pourraient bien s’affronter dans les semaines et mois à venir, celle de Valls qui veut montrer son coté réformateur et se placer pour 2022 et celle de Hollande qui a l’obligation de freiner la ligne réformiste pour réunir la gauche dans la perspective de 2017.
MoryGlobal : Le Foll-commentateur-mesure « la désespérance des employés »
MoryGlobal : Le Foll-commentateur-mesure « la désespérance des employés »
Ce ne sont plus des politiques mais des journalistes, des commentateurs politiques. Déjà récemment Valls avait découvert pour s’excuser de la hausse du chômage qu’on ne pouvait créer d’emploi sans une croissance de 1.5%. Une découverte te tardive mais uen révélation pour lui. En fait faute de compétence, de volonté et de résultats les politiques deviennent des commentateurs. Ben oui, pour Mory c’est bien embêtant semble dire Le Foll En fait comme les autres il ne comprend rien à l’économie ici en la circonstance à la politique des transports largement responsable de ce désastre. Car si c’est le fruit d’erreurs de gestion répétées ( pas étonnant comme au Sernam aujourd’hui disparu on a confié la gestion pendant de années à d’anciens fonctionnaires) puis à un fond d’investissement qui ignore tout du transpoprt. « La situation héritée de cette entreprise n’a pas permis de la redresser », a déclaré le porte-parole du gouvernement qui avait déjà travaillé sur le sujet avec Arnaud Montebourg. La liquidation était programmée depuis longtemps. Mory une entreprise qui comptait 7000 emplois il y a quelques années et dont près de 3000 ont été supprimés récemment et qui sans doute va disparaître. Un an après avoir licencié plus de la moitié de son personnel, la société Mory-Ducros fait face de nouveau à de graves difficultés.. Quelque 2.800 emplois ont déjà été supprimés l’an dernier, il en reste 2.200. C’est la plus grosse faillite d’entreprise française depuis le début du quinquennat de François Hollande. La faute à qui ? A quoi ? à l’évolution des marchés, à des faillites de gestion et à une politique des transports. Mory subira le sort du Sernam dont les derniers éléments ont été contraints de se dissoudre dans Géodis (le Sernam, une entreprise qui a compté 10 000 salariés). En cause l’évolution du mode de production des services transport, des gestionnaires incompétents, des pouvoirs publics qui soignent des pathologies lourdes avec un doliprane ou du sparadrap. Depuis des années c’est l’ultra libéralisme qui est à l’œuvre notamment l’exploitation éhontée la sous-traitance. Rares sont les messagers qui livrent eux mêmes la marchandise. La messagerie française – elle n’est pas la seule – se porte donc mal. Depuis 2000, le nombre d’envois de la messagerie traditionnelle (non express) a chuté de 20 %, l’emploi de 25 %. Le cas de la société Mory-Ducros est révélateur. (Article de patrice Salini, économiste paru dans les échos il y a un an). « Les firmes du secteur flirtent toutes ou presque avec des marges minimes. Certaines sont dans le rouge. Et pourtant on a concentré, regroupé, fusionné ou fait disparaître nombre d’entreprises. Quelques grands groupes ont fait leurs courses (comme UPS, DB-Schenker, Kuehne + Nagel, Dachser ou FEDEX, après TNT, jadis) ou simplement fait un aller-retour (comme la Poste Allemande-DHL) ». En fait les grandes entreprises étrangères ont « mangé » nombre d’ entreprises françaises et en plus avec la bénédiction des messagers français ultra libéraux ( aujourd’hui la fédération professionnelle a totalement changé de stratégie mais il est bien tard !