Archive mensuelle de avril 2015

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Actualités, info, économie: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croissance- climat des affaires : toujours morose

 

 

 

Actualités, infos: articles les plus lus

Taxis : manif lundi à Paris

Climat : un accord vraiment au minimum

UberPOP : covoiturage ou business ?

Sondage Merkel : le oui mais des Français 

Airbus 350: retard ou caprices du Qatar

Travail le dimanche : « triple erreur » (Hamon)

Parti socialiste : 500.000 pour quoi faire ?

Loi Macron : « Du bruit pour pas grand-chose » (Juppé)

Rachida Dati : « Non à une campagne avec les cantines halal ou la burqa»,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juppé : J’appellerai mon chien « Nico »

Juppé : J’appellerai mon chien « Nico »

 

Juppé se lâche : «Coucou c’est moi.» Vous ne rêvez pas, c’est bien Alain Juppé qui vous parle. Le maire de Bordeaux l’avoue, il prend son «pied» quand il répond aux questions des internautes sur Twitter. Alors ce vendredi, le candidat à la primaire à droite pour la présidentielle de 2017 s’est offert une discussion à bâtons rompus avec ses followers. Entre réflexions sur l’économie et le social et petites blagues, l’ancien Premier ministre s’en est donné à cœur joie. Avec cette petite phrase qui risque de faire du bruit. Quand @bonmartel76180 lui a demandé s’il était prêt à soutenir François Hollande au cas où Nicolas Sarkozy supprimait les primaires, il a assuré, sans aucun doute très sérieusement : «Je serai alors candidat, et donc élu.» La veille, il avait assuré, sur le ton de l’humour, qu’il appellerait son chien «Nico» s’il était élu en 2017. Décidément, Juppé semble également prendre son «pied» quand il taquine son plus dangereux rival à droite…

 

Économie : les voyants sont au vert (Rebsamen) ….poisson d’avril

Économie : les voyants sont au vert (Rebsamen) ….poisson d’avril

 

 

Pour Rebsamen les voyants sont au vert, c’est évidemment un poisson d’avril. Il déclare que la production industrielle repart, ce qui faux. De ma même manière les investissement restent dans le rouge et ce n’est pas le micro plan de Hollande qui va les relancer ( voir article). Cette affirmation du ministre du Travail est donc à prendre avec des pincettes. Elle rappelle étrangement une déclaration de François Hollande, en juillet 2013. « La reprise, elle est là, il y a une production industrielle qui repart, la consommation connaît une petite reprise », avait déclaré le chef de l’État, se montrant pour le moins optimiste. Et d’ajouter : « le second semestre sera meilleur que le premier. » Les lobbies économiques, le gouvernement, les grands médias se donnent pourtant du mal  pour lutter contre le « french bashing » et déclarer que la croissance est bien répartie. Bref quant l’incantation remplace l’analyse de la réalité. En fait  cette croissance pourrait être juste un  poil au dessus des prévisions à 1%. Une croissance de toute manière très insuffisante pour regarnir les carnets de commandes de tous les secteurs ( la croissance du PIB représente une moyenne de l’évolution de toutes les valeurs ajoutées, la vraie richesse produite, il y a donc des disparités). Pas suffisant non plus pour récréer des emplois et inverser la fameuse courbe du chômage. Même la docile INSEE s’y met et déclare ce matin sur France info ( oui, une radio fiancée à 90% par le contribuable et qui fonctionne 30 minutes par jour depuis 15 jours , le service public quoi !). ,l’ INSEE déclare donc que la croissance est repartie pour les consommateurs mais que « les entreprises sont en retard  trainent les en matière d’embauche et d’investissements ». D’abord on voit mal ce qui est réellement parti pour les ménages même s’il y a une très légère croissance de la dépense des ménages ensuite si les entreprises  n’embauchent  pas et ne font pas suffisamment d’ investissements c’est que l a croissance n’est pas réellement repartie de manière significative. D’ailleurs le chômage atteindra mi-2015 10,2%, un niveau inégalé depuis 1997 (Insee). Le taux de chômage devrait continuer à augmenter jusqu’à 10,2% mi-2015 en métropole, selon des prévisions de l’Insee présentées jeudi. Il retrouverait ainsi un niveau inégalé depuis près de 20 ans, fin 1997.   Pas de perspective d’amélioration pour l’emploi en France pour l’année 2015. Selon l’Insee, le taux de chômage devrait continuer à augmenter jusqu’à 10,2% mi-2015 en métropole. Il retrouverait ainsi un niveau inégalé depuis près de 20 ans, fin 1997. En incluant l’outre-mer, le chômage, qui touchait 10,4% de la population active à la fin de l’année dernière, culminerait cet été à 10,6%, prévoit l’Institut national de la statistique, qui mesure le chômage au sens du Bureau international du travail. Ces prévisions, conformes à celles publiées en décembre 2014, ne laissent pour l’heure pas entrevoir l’embellie attendue par le gouvernement pour 2015. Le ministre du Travail, François Rebsamen, « pense » en effet que l’année 2015 sera « meilleure que l’année 2014″ en matière de lutte contre le chômage, et qu’elle devrait « être le tournant ». Le ministre s’attend à « un début de régression » à « la fin de l’année ». En revanche, l’Insee table sur une croissance de 0,4% au premier trimestre de cette année et de 0,3% au deuxième trimestre, des chiffres de bon augure pour le gouvernement, qui espère une croissance annuelle supérieure à 1%. Pour autant, « tant que nous n’avons pas une croissance plus forte, autour de 1,5%, il est difficile de créer de l’emploi », a récemment admis le Premier ministre Manuel Valls. «  La vraie reprise est là » de Hollande, c’était donc bien un poisson d’avril !

Des milliers d’années pour rétablir les écosystèmes marins

Des milliers d’années pour rétablir les écosystèmes marins

D’après article des Echos, les écosystèmes océaniques altérés par le rapide changement climatique pourraient avoir besoin de plusieurs milliers d’années pour se remettre du réchauffement, selon une étude effectuée sur des fossiles de coquillages dans les fonds marins menée par des scientifiques américains. Ces travaux, dirigés par l’écologiste marine Sarah Moffitt, de l’Université de Californie à Davis, montrent que le réchauffement climatique et la désoxygénation des eaux de l’océan qu’il provoque peut très rapidement modifier l’écologie de ce milieu. La récupération peut alors prendre des milliers d’années, pas seulement des siècles comme on le pensait jusqu’alors, concluent ces chercheurs. Leur étude paraît dans les Comptes rendus de l’académie américaine des sciences ( PNAS ). Ces scientifiques ont analysé plus de 5.400 fossiles d’invertébrés, allant des oursins aux palourdes, dans une carotte de sédiments prélevée au large de Santa Barbara, en Californie. Cette carotte de dix mètres de longueur couvre une période remontant de 3.400 à 16.100 ans, ouvrant des fenêtres sur ce qui s’est passé dans les écosystèmes marins avant, pendant et après la dernière grande période de glaciation allant d’il y a 110.000 à 10.000 ans. La déglaciation a été une période de réchauffement rapide du climat et de fonte des glaces polaires avec la formation de zones étendues dans l’océan dans lesquelles les niveaux d’oxygène de l’eau étaient plus faibles. Les études précédentes des carottes sédimentaires des fonds marins se concentraient essentiellement sur des organismes unicellulaires appelés foraminifères et peu sur les formes de vie multicellulaires comme les invertébrés, précisent les auteurs. L’analyse des différentes couches de cette carotte de sédiments marin montre qu’avant le réchauffement des écosystèmes abondants et divers vivaient dans les fonds marins, dont les eaux étaient bien oxygénées. Ensuite, ces chercheurs ont observé une période de réchauffement et de perte d’oxygène dans les océans, suivie par une réduction rapide de la diversité. Les fossiles ont quasiment disparu dans cette partie de la carotte sédimentaire qui correspond à un appauvrissement des eaux de l’océan en oxygène. Les scientifiques ont calculé que les niveaux d’oxygène dans les océans ont diminué dans des proportions limitées, de 0,5 à 1,5 millilitre par litre d’eau en moins d’un siècle. Cela montre que même de petits changements peuvent avoir des effets drastiques sur les écosystèmes des fonds marins. Ces résultats suggèrent que le changement climatique de la planète pourrait provoquer des effets similaires sur les écosystèmes, qui auront besoin de millénaires pour récupérer. « Ce phénomène observé dans le passé nous montre combien les écosystèmes sont sensibles aux changements du climat terrestre avec des conséquences pour des millénaires », souligne Sarah Moffitt. « C’est une réalité à laquelle nous devons nous confronter en tant que scientifiques mais aussi comme citoyens qui se préoccupent de l’environnement », ajoute-t-elle. Une recherche publiée en 2014 dans Global Change Biology montrait que le réchauffement climatique contribue bien à la formation de zones mortes dans les océans, les lacs et rivières. Les auteurs en ont dénombré 476 autour desquelles, selon leurs modèles informatiques, la température devrait augmenter d’un peu plus de deux degrés au cours des prochaines décennies.

 

 

Relance Immobilier : les propositions du rapport Duport…. un peu court !

Relance Immobilier : les propositions du rapport Duport…. un peu court !

Ces propositions concernent surtout l’allégement des procédures notamment en réduisant les délais d’instruction des dossiers. Par contre rien sur les normes complètement aberrantes. Rien sur la matrise du coût du foncier et rien sur  les modalités de financement pour les accédants à la propriété. Un rapport qui n’est pas inutile ;  pour résumer on ira plus vite mais les contraintes seront toujours aussi complexes. Du flou également sur la démocratie participative à propos des grands projets, pas étonnant Ségolène est également impliquée dans les suites de ce rapport.   Les propositions du rapport Duport pour accélérer les projets de construction, grâce à des procédures « plus simples et plus efficaces » ont été remises vendredi 3 avril aux ministres du Logement Sylvia Pinel et de l’Environnement Ségolène Royal, a annoncé celle-ci.   Intitulé « Accélérer les projets de construction, simplifier les procédures environnementales, moderniser la participation du public », ce rapport est signé par le préfet Jean-Pierre Duport. Il préconise notamment de réduire les délais d’instruction des autorisations d’urbanisme en-deçà de 5 mois, sauf « exception justifiée par l’intervention d’une autorité de niveau national ». Il suggère aussi d’ imposer à l’autorité compétente d’indiquer l’ensemble des motifs justifiant un second refus de délivrance d’une autorisation d’urbanisme après annulation du premier refus par le juge administratif ». Le rapport avance aussi l’idée, lorsqu’un projet est d’intérêt général, de « permettre au représentant de l’Etat d’imposer à l’autorité compétente d’indiquer l’ensemble des motifs justifiant un premier refus de délivrance d’une autorisation d’urbanisme ». Des « mesures d’accompagnement des projets les plus importants » pourraient aussi être prises, et des « échanges collégiaux entre architectes des bâtiments de France », encouragés. Les projets les plus importants seraient aussi confiés à un « avis collégial ». Quant à l’administration, elle est encouragée à adopter un maillage territorial de ses services techniques « au plus près des territoires et des projets« . Le rapport l’incite aussi à « insérer de la collégialité dans les avis nécessaires à la délivrance d’une autorisation » et à dématérialiser les procédures et les documents d’urbanisme. Enfin, en matière de simplification des procédures environnementales, le rapport propose la création d’un « permis environnemental unique« . Ce dernier facilitera les relations entre les autorités compétentes et les porteurs de projets avec l’instauration d’un guichet unique, la coordination des autorisations et un encadrement des délais. Enfin, en matière de modernisation de la participation du public, le rapport propose notamment de « réserver l’enquête publique aux projets les plus importants« . Pour les autres projets, il y aurait une mise à disposition du dossier au public, avec enregistrement et publication des observations. Le rapport Duport suggère aussi « d’ouvrir la participation du public plus en amont du processus décisionnel, afin qu’elle porte sur les finalités du projet, son opportunité et les éventuelles solutions alternatives ».  Mais ce dernier champ fera l’objet d’un « chantier de la démocratie participative », sa mise en œuvre reste donc à définir. Ces propositions auront leur traduction législative dans le projet de loi pour la croissance et l’activité, a précisé Sylvia Pinel.

 

Chambres à gaz : Marion Maréchal-Le Pen condamne aussi les propos de Jean Marie Lepen

Chambres à gaz : Marion Maréchal-Le Pen condamne aussi les propos de Jean Marie Lepen

 

Dune certaine manière les propos scandaleux de Jean Marie Lepen  constitue uen opportunité supplémentaire pour le FN de crédibiliser les orientations de Marine  Le Pen. L a plupart des responsables du FN ont condamné les saillies antisémites de Jean Marie Lepen. Même Marion Maréchal le Pen , pourtant proche des idées de son grand père. En creux elle le traite aussi de vieux con.  Du coup Marion  pourrait bien lui voler la présidence espérée de la région  Provence côte d’Azur lors des élections régionales. Ce qui ferait d’uen pierre deux coups, un rajeunissement de limage du FN , aussi la preuve que le FN est un parti républicain.    »Je regrette que le verbe de Jean-Marie Le Pen, qui servit si longtemps à clamer des vérités face au silence abdicateur et aux erreurs historiques de ses adversaires, soit devenu un moyen de provocation inutile« , dit-elle sur le site de Valeurs Actuelles. Je suis en désaccord sur le fond et je ne peux soutenir de tels propos .  « Je suis en désaccord sur le fond et je ne peux soutenir de tels propos car même le plus fier et le plus sage des hommes politiques tire bien peu de gloire  à s’installer dans sa vérité et à l’asséner comme une certitude sans tenir compte des conséquences », dénonce Marion Maréchal-Le Pen.  « Je n’oublie pas que le régime nazi et ses alliés ont mis mon pays à feu et à sang, que des milliers de mes compatriotes sont morts dans des conditions atroces, certains de confession juive victimes d’une politique raciste qui aura fait date dans l’histoire », poursuit-elle.  « Depuis le départ, j’ai dit que je ne présenterais pas ma candidature si Jean-Marie Le Pen maintenait la sienne. Je n’ai pas changé de position », ajoute l’élue du Vaucluse. « Je ne veux pas donner le sentiment de profiter de la situation pour me jeter sur la place. C’est lui et la commission d’investiture qui ont les cartes en main », indique-t-elle.  Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour contestation de crime contre l’humanité après les propos de Jean-Marie Le Pen, qui a de nouveau qualifié jeudi les chambres à gaz de « détail » de la Seconde Guerre mondiale.

 

Mannequins trop maigres : l’assemblée pour des femmes plus rondes

Mannequins trop maigres : l’assemblée pour des femmes plus rondes

Les mannequins sont trop, maigres , c’est évident et cela touche parfois au ridicule. Surtout cela développe la folie de la maigreur dans une  population au cerveau lui aussi allégé. Les députés veulent des femmes plus rondes, ils ont raison. On peut juste se demander sil fallait vraiment uen délibération du parlemente sur cette question. Les députés français ont adopté vendredi, dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la santé, un amendement qui interdit le recours à des mannequins maigres et dénutris. L’Assemblée a adopté un amendement qui dispose que « l’exercice d’une activité de mannequin est interdit à toute personne dont l’indice de masse corporelle est inférieur à des niveaux définis », sur proposition des autorités de santé. Cet amendement, que l’opposition UMP et UDI (centriste) n’a pas voté, les écologistes s’étant abstenus, prévoit pour les agences de mannequins ne respectant pas cette interdiction une peine de prison de six mois et une amende de 75.000 euros. Un amendement Parti socialiste a également été voté qui oblige d’apposer la mention « photographie retouchée » sur les photos de mannequins à usage commercial lorsque l’apparence corporelle a été modifiée par logiciel dans le but d’affiner ou d’épaissir la silhouette de mannequins. Toujours dans le cadre de l’examen de ce projet de loi sur la modernisation du système de santé, les députés avaient voté mercredi un amendement qui interdit l’apologie de l’anorexie. Une peine d’un an de prison et de 10.000 euros d’amende est prévue contre les sites internet qui poussent « à rechercher une maigreur excessive en encourageant des restrictions alimentaires prolongées ayant pour effet de l’exposer à un danger de mort ou de compromettre directement sa santé ». Le projet de loi comporte de nombreuses mesures dont la généralisation du tiers payant qui dispense le patient d’avancer les frais d’une consultation médicale, une mesure vivement dénoncée par les médecins. L’examen de ce texte en première lecture par les députés, commencé mardi, doit se poursuivre toute la semaine prochaine, l’Assemblée devant se prononcer le 14 avril par un vote solennel sur l’ensemble du texte.

 

Croissance Etats-Unis : inquiétudes après le tassement des emplois

Croissance Etats-Unis : inquiétudes après le tassement des emplois 

Le taux de croissance se tasse aux Etats Unis et témoigne des grandes incertitudes concernant l’économie mondiale. Les créations d’emploi aux Etats-Unis sont tombées en mars à leur plus bas niveau depuis décembre 2013, ce qui renforce l’impression de fragilité de la reprise économique américaine dans un contexte marqué par la vigueur du dollar et pourrait inciter la Réserve fédérale à ne pas précipiter une hausse des taux d’intérêt. Le nombre de créations d’emploi dans le secteur non-agricole s’est élevé à 126.000 le mois dernier, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.  La croissance aux Etats Unis a été moins dynamique au 4ème trimestre et au début 2015. En cause la hausse du dollar , aussi une activité qui s’est réduite au plan mondial. Du coup la FED va sans doute décider de reculer la date de remontée des taux, vraisemblablement fin 2015 voire en 2016.D’autant que l’inflation est largement sous contrôle.  Une bonne nouvelle pour le reste du monde car le relèvement des taux américains entraineraient mécanique la hausse ailleurs en particulier en Europe.   - La croissance économique s’est essoufflée aux Etats-Unis au quatrième trimestre 2014, la moindre reconstitution des stocks et le ralentissement des investissements des entreprises ayant constitué des freins à l’activité, seulement partiellement desserrés par la vigueur des dépenses des ménages. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 2,2% en rythme annualisé, chiffre conforme à l’estimation donnée le mois dernier, a annoncé vendredi le département du Commerce. La croissance avait été de 5% au troisième trimestre. L’administration américaine a aussi fait état d’une baisse de 1,6% des bénéfices après impôt des entreprises, soit le recul le plus prononcé depuis le premier trimestre 2011, les profits des grandes entreprises étant grevés par le dollar fort. Les bénéfices réalisés à l’étranger ont ainsi diminué de 36,1 milliards de dollars alors qu’ils avaient progressé de 16,5 milliards au troisième trimestre. Sur l’ensemble de 2014, les bénéfices après impôt ont reculé de 8,3%, la plus forte baisse annuelle depuis 2008. Un ralentissement prolongé de la croissance conjugué à une faible inflation pourrait inciter la Réserve fédérale à retarder le relèvement de ses taux d’intérêt. Elle maintient ses taux directeurs à un niveau proche de zéro depuis décembre 2008. Les responsables de la Fed ont abaissé la semaine dernière leurs prévisions de croissance pour les trois années allant de 2015 à 2017. Le rythme modéré de la croissance semble s’être prolongé durant le premier trimestre 2015. L’activité au cours des deux premiers mois a notamment été ralentie par la vigueur du dollar, la morosité économique persistante en Europe et en Asie, la rigueur de l’hiver aux Etats-Unis et le conflit social, désormais réglé, dans les ports de la côte Ouest. Le dollar en particulier, qui a pris 7,8% entre juin et décembre face aux devises des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, devrait continuer à poser des difficultés aux entreprises américaines. Les estimations pour la croissance du PIB au premier trimestre varient dans une fourchette de 0,9% à 1,4%. Au cours du quatrième trimestre 2014, les entreprises américaines ont accumulé l’équivalent de 80 milliards de dollars de stocks, soit un montant inférieur aux 88,4 milliards estimés par les autorités fédérales le mois dernier. En conséquence, les stocks ont contribué négativement pour 0,1 point à la croissance du PIB, alors qu’ils étaient censés apporter 0,1 point selon les précédentes estimations. La progression des dépenses d’équipement des entreprises a été moindre que prévu, de 0,6% au lieu de 0,9%. Ce résultat est probablement lié à la hausse du dollar et à l’effondrement des cours du pétrole, qui a fait chuter les activités d’exploration et de forage. La consommation des ménages, qui représente plus des deux tiers de l’activité économique aux Etats-Unis, a en revanche progressé de 4,4% au quatrième trimestre et non de 4,2% comme cela avait été estimé auparavant. Il s’agit de la hausse la plus rapide depuis le premier trimestre 2006. Hors alimentation et énergie, les prix n’ont pourtant augmenté que de 1,1%, soit le rythme le plus faible depuis le deuxième trimestre 2013. La consommation des ménages semble néanmoins avoir décéléré au premier trimestre 2015, le froid et la neige ayant dissuadé les Américains de se rendre dans les magasins. Malgré une demande mondiale en berne, la croissance des exportations a été revue à la hausse. En raison de la forte consommation des ménages, les importations ont elles aussi été plus fournies que prévu, ce qui a entraîné un déficit commercial pénalisant pour la croissance du PIB. « Il ne fait aucun doute que l’économie reflète les effets négatifs du raffermissement du dollar et de l’effondrement des cours du pétrole. Les bénéfices des entreprises sont sous pression et les embauches sont ajustées en conséquence », a expliqué Jim Baird, responsable de l’investissement chez Plante Moran Financial Advisors.

 

Affaire Bygmalion : mise en examen de proches de Sarkozy

Affaire Bygmalion : mise en examen de proches de  Sarkozy

 

Mise en examen de proches de Sarkozy pour fausse factures d’un montant de plus de 18 millions. Des fausses  factures via Pygmalion qui ont permis à Sarkozy de dépasser largement le plafond prévu des dépenses. Dans cette nouvelle affaire Sarkozy n’était bien évidemment au courant de rien comme dans l’affaire Bettencourt «  vous me voyez moi me rendre chez uen vielle dame et en ressortir avec uen valise de billets ? ». Là ce sera «  vous me voyez moi , avec toute mes responsabilités, aller contrôler les facture des tracts  ». Curieusement Sarkozy se tire pas mal des affaires dans lesquelles il est impliqué ; pas étonnant c’est un avocat «  d’affaires ». Et ce sont ses collaborateurs qui trinquent ! Trois anciens responsables de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, dont son directeur, Guillaume Lambert, ont donc  été mis en examen vendredi dans l’enquête sur un système de fausses factures lié à cette campagne, a appris l’AFP de source judiciaire. Outre Guillaume Lambert, actuel préfet de Lozère, ont été mis en examen le député UMP Philippe Briand, qui était trésorier de la campagne, et un avocat du parti, Philippe Blanchetier, lui aussi impliqué dans son suivi financier. Ils sont mis en examen pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illégal de campagne électorale. Suite à cette mise en examen, le ministère de l’Intérieur a ensuite annoncé dans un communiqué que Bernard Cazeneuve va proposer au président de la République de mettre fin aux fonctions du préfet de Lozère Guillaume Lambert, fonctions qu’il exerce depuis le 8 juillet 2013. Ils sont maintenant dix à être mis en examen dans ce dossier, avec les quatre anciens cadres de Bygmalion et trois ex-cadres de l’UMP placés sous ce statut à l’automne dernier. Les enquêteurs ont la conviction qu’ils ont participé à la mise en place d’un système de fausses factures pour que l’UMP prenne en charge environ 18,5 millions d’euros de dépenses de la campagne de Nicolas Sarkozy. But de la fraude, empêcher que ces frais de meetings soient inscrits au budget de campagne et n’explosent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros, qui a finalement quand même été dépassé. Dans ce but, la filiale de Bygmalion, Event and Cie, a émis des fausses factures à l’UMP, pour des dizaines d’événements dont certains n’ont pas été organisés, tandis que les coûts des meetings auraient été systématiquement minorés dans les comptes de campagne présentés notamment au Conseil constitutionnel, d’où la qualification d’escroquerie.

 

Conférence climat de Paris : risque d’accord a minima

Conférence climat de Paris : risque d’accord a minima

 

Dans une  interview au JDD, Laurence Tubiana représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères prévient déjà qu’on pourraiat aboutir seulement à un accord minima. C’est le risque pour deux raisons, d’une  part ce futur accord reposera essentiellement sur la bonne volonté de chaque pays sans aucune contrainte, sans contrôle, et sans sanction. En outre et surtout Hollande a absolument besoin d’un accord pour redorer son image et pour se présenter en 2017. On connait l’art de la synthèse molle de Hollande. Il  fera tout pour obtenir un accord même au prix d’un contenu insignifiant ( l’objectif étant surtout d’empêcher Duflot d’EELV de se présenter en 2017). En outre Hollande ne dispose plus de l’autorité internationale pour peser de manière significative , témoins le récent accord Etats-unis-Iran où la France a bien été contrainte de s’aligner après avoir tenté de saboter la négociation. .Ce qu’on peut comprendre en creux dans les propos de Laurence Tubiana.

INTERVIEW – Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique en vue de la conférence Paris Climat 2015 (COP21), Laurence Tubiana se dit « raisonnablement optimiste ». Un accord contre le dérèglement climatique devra être trouvé en décembre. Ce ne sera pas « suffisant », affirme-t-elle, mais un échec provoquerait « un très grand découragement ».

Elle est la représentante spéciale du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. C’est pourtant au ministère de l’Ecologie, boulevard Saint-Germain à Paris, que l’on retrouve Laurence Tubiana, en charge des négociations pour la conférence Paris Climat de décembre 2015. Faute de place, elle a emménagé ici avec son équipe, une quarantaine de collaborateurs. Cette femme de 64 ans est une spécialiste des questions climatiques et de gouvernance mondiale. Elle a notamment conseillé Lionel Jospin à Matignon, de 1998 à 2002.

A moins de huit mois de l’ouverture de la « COP 21″, le 30 novembre, Laurence Tubiana tente de trouver des compromis, volet après volet, avec les délégations du monde entier afin de parvenir à temps à un texte commun. Après Genève mi-février, les négociateurs se retrouveront en juin à Bonn, en Allemagne, pour une nouvelle session de travail. Suivront deux autres, en août et octobre, avant Paris. Les « consultations informelles », elles, ne cessent jamais. « Elles sont très importantes pour s’entendre. C’est beaucoup plus simple ensuite quand on doit trouver un accord. Il n’y a plus qu’à rédiger », résume Tubiana. Ce n’est sans doute pas de trop pour que la conférence de Paris soit une réussite.

La France accueille en décembre la Cop21, qui doit entériner un accord global contre le dérèglement climatique. Faut-il être optimiste?
Il faut toujours être prudent, mais je suis raisonnablement optimiste. Pour une raison très importante : tous les pays souhaitent finir cette négociation. Ils pensent que c’est le moment. Ce ne sera sans doute pas un accord qui pourra tout résoudre, mais il y a suffisamment de réflexion et de préparation dans chaque pays pour que nous y parvenions.

Les leçons de l’échec de Copenhague, en 2009, ont-elles été tirées?
A cette époque, beaucoup de pays – notamment les émergents comme l’Inde, la Chine ou le Brésil – disaient que c’était trop tôt, qu’ils ne pourraient y arriver. Ils affirmaient encore : « C’est le problème des pays développés, on agira après eux. » Ces dernières années, le climat est devenu un sujet de politique nationale. Des politiques se sont développées – concernant l’énergie, l’urbanisme, les transports ou la déforestation – et des outils ont été créés. Or s’il n’y a pas de décision nationale, on peut dire ce qu’on veut au niveau international, mais il ne se passera rien.

L’objectif final est de contenir le réchauffement climatique à deux degrés d’ici à la fin du siècle. Est-ce que ces contributions actuellement sur la table sont suffisantes?
Non, on le sait déjà, c’est pour cela qui faudra tenter de les réévaluer. Mais on peut déjà faire en sorte que les contributions nationales soient les meilleures possibles. Il faut aussi considérer que ce seront des « minimums » et que les pays pourront faire davantage. Quand ils se donnent des objectifs aussi lointains dans le temps, c’est avec beaucoup d’incertitudes : on ne sait pas comment va évoluer le prix des énergies renouvelables, par exemple. Typiquement, en 2010, les Européens avaient dit qu’ils atteindraient – 20% d’émissions en 2020, et finalement ce sera plutôt autour de – 27%.

«L’idée, c’est qu’il ne reste que quelques arbitrages à Paris. »

La solution passe-t-elle forcément par un accord à la carte, chaque pays fixant ses propres objectifs?
C’est plus compliqué que cela. Il y a la volonté d’atteindre un objectif commun. Il nous reste un budget d’émissions de gaz à effet de serre, d’aujourd’hui jusqu’à la fin du siècle. L’atmosphère peut en absorber une certaine quantité. Au-delà, cela sature et il y a réchauffement. Ce budget carbone, c’est notre capacité à neutraliser ce réchauffement. Idéalement, on pourrait dire : « Voilà ce qu’il reste, et puis on distribue. » Mais c’est extrêmement difficile, on n’arrive pas à avoir une distribution juste entre tous les pays. Donc oui, chaque pays dit ce qu’il peut faire, mais ce n’est pas un accord à la carte, il est aussi contraignant : il faudra revoir et améliorer ces contributions.

C’est compter beaucoup sur la bonne foi de tous les pays…
On ne peut pas faire autrement. Dès que l’on dépasse la sphère nationale, on voit bien que les sanctions, même dans un ensemble de droits comme l’Union européenne, sont difficiles à imposer à un pays souverain. On ne peut donc compter que sur l’engagement et la bonne volonté de chacun. Il n’y a évidemment pas de sanctions militaires ; les sanctions commerciales sont complexes même si elles peuvent être perfectibles. Pourquoi est-ce que je fais cette hypothèse que tous les pays veulent un accord? Parce que tout le monde ressent l’impact du changement climatique et sait qu’il faut agir. Et parce que les pays ne peuvent pas le faire seuls.

Saura-t-on dès l’ouverture de la conférence de Paris, le 30 novembre, si un accord sera conclu?
C’est ce que l’on souhaite, mais je ne sais pas si on va y arriver. L’idée, c’est qu’il ne reste que quelques arbitrages à Paris. Cet accord, c’est un équilibre politique, c’est un paquet. D’ici fin octobre, nous en aurons les grandes lignes du paquet. On construit, brique par brique. Les pays voient ce qu’ils peuvent ajouter, en fonction aussi des concessions qu’ils auront faites sur d’autres sujets. C’est la responsabilité de la France d’aider à poser ces briques. Il faut qu’on fasse preuve de leadership, qu’on guide ces négociations tout en respectant les points de vue. C’est ce que je fais actuellement. Après, il y aura sûrement de la négociation jusqu’à la fin. Certains voudront peut-être attendre jusqu’à la dernière minute pour voir s’ils peuvent obtenir quelque chose…

Personne ne veut qu’ils viennent négocier, comme à Copenhague. Ceux qui vont négocier in fine, ce sont les ministres et leur délégation. Les chefs d’Etat peuvent éventuellement se mobiliser très en amont, ou venir célébrer un accord. Mais il n’y aura pas de réunions entre eux, comme on peut le voir lors d’un G8. Quand les chefs d’Etat négocient, ce sont des déclarations politiques, des communiqués. Là, c’est un texte de droit international avec des règles, des procédures. Comme un traité, même si on ne connaît pas précisément la forme juridique qu’il prendra.

Que se passera-t-il si vous ne parvenez pas à un accord à Paris?
Il n’y aura pas d’effondrement, mais un très grand découragement. Tout le monde en a marre de négocier. Si les pays n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur un texte, c’est la responsabilité de la présidence, et donc de la France, d’en proposer un autre. On pourrait essayer de recommencer l’année prochaine, mais la communauté internationale s’était donnée cette date (celle de Paris, Ndlr) pour y arriver. D’ici là, il ne se passera rien de particulier, car tous les pays ont pris des engagements jusqu’en 2020 (l’accord de Paris devra entrer en vigueur en 2020, Ndlr).

Est-ce que, s’il le faut, vous essaierez de trouver un accord a minima?
Je ne travaille pas avec cette hypothèse. Il ne faut pas être obsédé par le résultat d’avoir un accord à n’importe quel prix, mais par le fait d’avoir un accord qui va faire quelque chose. Il ne faut pas penser accord a minima, il faut mettre les pays sous pression et garder cette tension jusqu’à la dernière minute.

Cela n’arrangeait-il pas tout le monde que la France soit candidate, pour ne pas avoir à porter cette responsabilité?
Oui. C’est une grande prise de risque, c’est sûr. Les présidences tournent et c’était au tour de l’Europe. Personne n’avait envie. Copenhague a coûté très cher au gouvernement danois. En réputation notamment, puisque six ans après, on parle encore de l’échec de Copenhague.

«Beaucoup de ministres veulent être sur la photo, le Président veut être sur la photo. Mais pour y être, il faut réussir. »

A l’inverse, une Cop21 réussie pourrait aussi redorer l’image de François Hollande…
L’image de la France c’est bien, mais ce n’est pas le sujet. Après peut-être que chacun peut en tirer quelque chose. C’est normal, tout le monde veut être sur la photo. Il y a une petite blague qui circule que je peux vous confier. Parallèlement à cette négociation climat, il y en a une sur les questions de biodiversité. Or, on dit que la négociation sur la biodiversité est une négociation sur les écosystèmes, et que celle sur le climat est une négociation sur les « égo-systèmes ». Tout le monde veut être le sauveur de la planète.

Y compris la France…
Oui, beaucoup de ministres veulent être sur la photo, le Président veut être sur la photo. Mais pour y être, il faut réussir. Sinon, on est sur une très mauvaise photo! Les Danois, c’était pareil. Ils voulaient que tous les chefs d’Etat soient sur la photo, et ils se sont plantés.

Vous vous intéressez aux questions environnementales depuis longtemps. Est-ce un aboutissement pour vous de mener ces négociations?
Oui. J’ai très souvent été au cœur des négociations, mais là c’est le cœur du cœur. A Copenhague, on représentait la France, un pays parmi d’autres. Donc c’est vrai que c’est un point d’aboutissement, et j’espère que ça va marcher. En général, les gens me connaissent plus à l’international qu’en France, car je me suis très rarement occupée de questions nationales. Même dans le cabinet de Lionel Jospin (de 1997 à 2002, Ndlr), je travaillais essentiellement sur les sujets internationaux.

Vous êtes une femme de gauche?
Ma famille politique est à gauche. Elle a pu être à l’extrême gauche il y a longtemps, plutôt au Parti socialiste maintenant. Mais je ne me suis jamais présentée à une élection, sauf dernière de liste à une élection municipale! Je fais de la politique au sens collectif. Cette question d’internationalisme, cette façon de ne pas penser qu’à son pays, est pour moi un ‘driver’ très fort, et il est plutôt de gauche. C’est un idéal pour moi.

 

Sondage Primaire UMP : rififi à prévoir entre Juppé et Sarkozy

Sondage Primaire UMP : rififi à prévoir entre   Juppé et  Sarkozy

 

 

 

 

 

Un remake de l’ élection Copé-Fillon ? C’est possible tellement l’écart est serré entre Sarkozy et Juppé. Juppé a d’ailleurs déjà prévenu «  si les élections sosnt bidonnées », je me présente à l’élections présidentielles. Un avertissement sérieux à Sarkozy qui n’aurait alors aucune chance de se qualifier pour le second tour.  Selon un sondage Odoxa pour iTélé, parmi les Français ayant l’intention de voter à la primaire UMP de novembre 2016, 32% choisiraient Alain Juppé et 31% Nicolas Sarkozy.  Un an et demi avant l’échéance, 13% des Français ont l’intention de participer à la primaire UMP, qui se tiendra les 20 et 27 novembre 2016, selon un sondage Odoxa pour l’émission CQFD sur iTélé.  Selon l’étude, sur les personnes comptant voter à la primaire, 32% choisiraient Alain Juppé et 31% Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République a les faveurs des sympathisants UMP tandis que 79% des sympathisants UDI ont exprimé leur intention de voter pour Alain Juppé.  Quant à l’image des deux leaders, 52% des Français estiment que Nicolas Sarkozy a plus d’autorité qu’Alain Juppé. En outre, 50% des sondés juge Nicolas Sarkozy plus motivé pour représenter l’UMP en 2017 que l’ancien Premier ministre. En revanche une majorité de Français pensent qu’Alain Juppé serait plus rassembleur (51%), capable de réformer efficacement la France (58%) et compétent (60%). L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.055 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées via Internet les 2 et 3 avril 2015.

 

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Crise FN : « ferme ta gueule espèce de collard « Jean-Marie Le Pen

Crise FN : « ferme ta gueule espèce de collard « Jean-Marie Le Pen

 

Toujours dans la dentelle, Jean Marie Lepen qui répond à Collard, député FN : FN : « ferme ta gueule espèce de Collard La nouvelle provocation de Jean-Marie Le Pen, qui persiste à dire que les chambres à gaz nazies sont un « détail de l’histoire », suscite la colère de sa fille, ouvre une fracture au Front national et menace la candidature du patriarche aux élections régionales de décembre prochain. Des responsables de gauche y ont vu le signe que la dédiabolisation voulue par Marine Le Pen n’était qu’un « vernis », tandis que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour contestation de crime contre l’humanité. Marine Le Pen avait marqué dès jeudi son « profond désaccord » avec son père, président d’honneur du FN, lui reprochant d’appliquer une « stratégie avouée » de provocation parce qu’il pense que « la polémique est positive pour le mouvement ». La présidente du FN s’est démarquée du député européen à plusieurs reprises, affirmant en 2011 que les camps nazis étaient « le summum de la barbarie ». En juin dernier, elle avait dénoncé une « faute politique » quand son père avait parlé d’une « fournée » concernant le chanteur Patrick Bruel, qui est juif. Florian Philippot, le vice-président du mouvement qui se dit d’inspiration gaulliste, a déploré vendredi une provocation « parfaitement inutile » et des propos « qui ne sont en aucune manière la ligne du Front national ». « J’avoue ne pas comprendre pourquoi il a besoin de faire de la provocation et de rouvrir des plaies qui sont terribles, qui sont terrifiantes, de l’Histoire », a-t-il dit sur LCI. Avant lui, le député Rassemblement Bleu Marine Gilbert Collard a estimé sur Twitter que cette sortie faisait de Jean-Marie Le Pen un « tract ambulatoire » pour le Premier ministre Manuel Valls, qui se veut en pointe dans le combat anti-FN.  L’intéressé lui a vertement répondu sur le même réseau social : « Ferme donc ta gueule, espèce de collard! ». La nouvelle sortie du président d’honneur du FN pourrait remettre en cause sa candidature autoproclamée comme chef de file pour les prochaines élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), sans attendre la commission d’investiture. Nicolas Bay, le secrétaire général du FN, a estimé sur Europe 1 que les provocations de Jean-Marie Le Pen pouvaient « nuire à une candidature aux régionales », soulignant que d’autres candidats pourraient se déclarer. « Il est certain que ce qui est arrivé là peut handicaper sa candidature dans la région PACA », a renchéri Florian Philippot. « Il peut très bien y avoir d’autres candidatures ». Marine Le Pen a marqué sa préférence pour sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, qui avait exclu jusqu’à présent de se présenter si son grand-père maintenait sa candidature.  Nicolas Bay a semblé écarter une exclusion de Jean-Marie Le Pen du parti. « Il a une situation statutaire, il n’est pas un militant lambda. Jean-Marie Le Pen a été le fondateur du FN, il l’a présidé pendant quarante ans », a-t-il dit.  Le chercheur Joël Gombin, spécialiste de l’extrême droite, juge impossible une exclusion du fondateur du parti pour des raisons humaines et familiales, mais également politiques. « Je ne crois pas que Marine Le Pen puisse trouver dans son bureau politique une majorité pour exclure son père, ni même pour le relever de ses fonctions de président d’honneur », a-t-il dit au Parisien. Jean-Marie Le Pen, qui a mis à plusieurs reprises en doute la stratégie de « dédiabolisation » du FN, avait pour la première fois tenu ses propos sur les chambres à gaz en 1987. Il a été condamné cinq fois, notamment pour contestation de crimes contre l’humanité, dans l’affaire du « détail

 

«Un mécanisme exceptionnel» pour l’investissement (Hollande)…une mesurette

 «Un mécanisme exceptionnel» pour l’investissement (Hollande)…une mesurette

Visiblement ça urge puisque Hollande annonce la création d’un plan de soutien aux investissements applicable dès le mois prochain. . ça urge parce que la débâcle aux départementales a fait grogner au sein de la majorité surtout à gauche de Vals , Aubry en particulier. Il faut donc donner des gages à cette gauche pour la rassembler et donner des chances à Hollande pour 2017. Ça urge aussi pour relancer la croissance car en dépit de incantation générale, l’économie ne repart pas vraiment en France, le chômage en particulier e va pas améliorer avant 2016…au moins. D’où cette annonce de Hollande :  « un mécanisme fiscal exceptionnel pour soutenir dès aujourd’hui l’investissement », ainsi que des « mesures pour les TPE », en juin prochain, pour favoriser « l’emploi dans les entreprises ». Mais pour les investissements c’est encore très vague comme disposition, on parle de 500 millions avec les assureurs. Déjà en elle-même la somme ne parait pas considérable, elle parait même dérisoire au  regard des besoins. L’investissement privé représente environ 250 milliards par an (500 milliards en tout) , il est en recul. Un véritable  plan de soutien aux investissements aurait nécessité uen enveloppe de 10 milliards pour en espérer une contribution supplémentaire de 1%  sur le PIB. « Il ne faut pas perdre de temps », a insisté François Hollande, faisant de l’investissement « la priorité » en ce « moment crucial » et appelant les entreprises à se mobiliser, elles aussi. Ce vendredi matin, sur RTL, le ministre des Finances, Michel Sapin, avait pressé les entreprises d’investir pour permettre « une vraie reprise » et « pas une reprisette ». « Si nous voulons de la croissance, c’est maintenant », a renchéri le locataire de l’Elysée. Son discours aurait pu être prononcé par le ministre de l’Economie. Mais le président de la République, qui n’avait pas pris la parole en France depuis les élections départementales, a tenu à le prononcer lui-même. Pour lui donner plus d’écho. L’initiative répond d’abord à un besoin économique. Selon les prévisions de l’Insee publiées ce jeudi soir , les investissements devraient stagner au premier semestre. « Notre économie redémarre. Mais redémarre encore lentement. (…) Si nous voulons créer des emplois, il faut avoir plus de 1% de croissance », a souligné François Hollande, qui a conditionné sa candidature en 2017 à une baisse du chômage. Mais c’est aussi une nécessité politique. Martine Aubry et ses soutiens réclament un grand plan d’investissements, s’appliquant à faire monter la pression à l’approche du Congrès du PS, en juin prochain. Le chef de l’Etat veut éviter que la maire de Lille ne parte à la bataille contre l’actuel Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.

Les mesures annoncées

- Un fonds de plus de 500 millions va être créé avec les assureurs pour investir dans le capital des entreprises. « Il va être directement opérationnel dès le mois prochain ».
- Tous les nouveaux équipements qui seront commandés dans les prochains mois bénéficieront d’un « dispositif fiscal approprié ». « Toutes les entreprises qui décideront d’accélérer leurs projets, d’aller plus vite pour investir, se verront accorder un dispositif fiscal qui améliorera leur trésorerie et la rentabilité de l’opération ».
- Les prêts « de développement » des entreprises de la BPI seront portés à 8 milliards d’euros.. « Pour permettre aux entreprises, avec les fonds que nous avons dégagés, d’investir encore davantage ».

Je ne démissionnerai pas » Mathieu Gallet, PDG de Radio France …..dommage !

Je ne démissionnerai pas » Mathieu Gallet, PDG de radio France …..dommage !

« Je ne démissionnerai pas, j’irai jusqu’au bout », a-t-il affirmé jeudi sur iTélé. « J’ai été nommé il y a un peu plus d’un an par le CSA, à l’unanimité. Et seul le CSA peut me retirer mon mandat. (…) Le CSA m’a renouvelé sa confiance la semaine dernière », a-t-il ajouté. Dommage car cela éviterait peut-être de nouveaux gaspillages. A Radio France 100 000 euros pour la rénovation de son bureau d’après le Canard enchainé. C’est un récidiviste au ministère de la culture et à l’INA il avait déjà faiat rénover trois bureaux quand il y avait  exercé des fonctions. En plus il utilise les conseils d’un communiquant pour gérer son image, cout : 90 000 euros pour radio France. Récidiviste aussi dans ce domaine puisqu’à l’INA il payait déjà un communiquant pour 60 000 euros par an . l’exemple même des gaspillages des grands fonctionnaires d’Etat qui dirigent le pays. Mais  pour lui i n’y a pas de problème, tu m’étonnes c’est la redevance qui paye ! 600 millions de budget, déficit de 50 millions, 5000 salariés, salaire mensuel de 5000 euros !)   « Il n’y a pas un sujet Mathieu Gallet, il y a un problème Radio France« , a-t-il encore déclaré, dans sa première intervention publique depuis les nouvelles révélations du Canard enchaîné sur ses dépenses. « Il faut que la grève cesse », a-t-il dit, espérant que cette dernière prenne fin « dans les prochains jours avec les décisions que prendra l’État ». Il a rappelé que le conflit coûte « un million d’euros par semaine » à Radio France. Au sujet des pistes possibles d’économies, Mathieu Gallet a déclaré à propos des deux orchestres de Radio France que « le statu quo n’est plus possible », rappelant que ces derniers coûtent « 60 millions d’euros » par an au groupe public, contre les « 2 millions d’euros » qu’ils rapportent. « On ne peut pas continuer ainsi », a-t-il dit, dans une nouvelle allusion à une possible fusion des deux orchestres. Il a par ailleurs précisé ne pas vouloir supprimer de stations.

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