Archive mensuelle de avril 2015

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Modernisation dialogue social : a minima

Modernisation dialogue social : a minima

 

C’est a minima que sera réformé le dialogue social après l’échec des discussions entre patronat et syndicat. En fait le projet ne contient déjà pas grand-chose, certes des modifications de formes sur la représentation du personnel ( petites entreprise et regroupement des instances dans les plus grandes) mais rien, strictement rien, sur le fond. Or la question ne se pose pas seulement en terme de nombre de représentants du personnel mais surtout en terme d’objet même de la discussion. Dans nombre d’entreprises si le formalisme est si aberrant c’est que précisément il n’y pas de contenu en débat. Contrairement à l’Allemagne par exemple ou les syndicats sont associés à la gestion, d’où d’ailleurs une très forte syndicalisation, des accords nombreux et peu de grèves. En France c’est souvent l’ insignifiance des sujets abordés qui caractèrise  le dialogue social. D’ou mécaniquement l’émergence de syndicalistes dont le profil est à limage du contenu du débat.  Présenté dans ses grandes lignes par Manuel Valls en février, le texte de la réforme vient d’être transmis aux partenaires sociaux. En faiat le projet ne comtienet Le conseil d’Etat se prononcera le 13 avril et le texte sera présenté, selon le quotidien Les Echos, au conseil des ministres du 22 avril. Il sera ensuite discuté au Parlement. L’idée étant de tout boucler avant le congrès du PS, les 5, 6 et 7 juin à Orléans.  En préambule de ce projet de loi, le ministère note que le dialogue social «ne s’est pas essoufflé» en France, mais qu’il est «souvent marqué d’un formalisme qui ne favorise ni la recherche constructive de solutions, ni la délibération sur les enjeux stratégiques auxquels l’entreprise est confrontée». Mais les discussions qui n’avaient pas abouti entre l’automne et janvier, après que le Medef avait jeté l’éponge, ont «plus que jamais démontré la nécessité d’une réforme». Comme l’avait annoncé le Premier ministre, le texte de près de 70 pages crée une représentation pour les salariés des très petites entreprises ( jusqu’à 10 salariés) via des «commissions régionales paritaires composées de salariés et d’employeurs issus des TPE». Leurs membres auront pour mission d’informer et de conseiller les salariés, ainsi que les employeurs, mais ils n’auront pas le droit d’entrer dans les locaux des entreprises.  Le texte prévoit aussi d’élargir la possibilité de recourir à la délégation unique du personnel (DUP) à toutes les entreprises de moins de 300 salariés, non plus 200. Ce dispositif permet de regrouper les instances: délégué du personnel, comité d’entreprise et désormais aussi comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Au delà de 300 salariés, le projet de loi autorise aussi les entreprises à regrouper partiellement ou totalement les instances via des accords majoritaires. Mais pas au point de créer un «conseil d’entreprise» unique comme le souhaitait le patronat.  Cette modification des seuils devrait, sans trop toucher aux nombres d’élus du personnel, réduire le nombre de réunions et les heures de délégation.  Le ministère du Travail prévoit également de regrouper les «17 obligations actuelles d’information et de consultation» du comité d’entreprise en trois grandes consultations. Conformément à ce qui avait été annoncé, le projet de loi porte également sur la sécurisation du régime d’assurance chômage des intermittents et prévoit la fusion de la Prime pour l’emploi (PPE) et du RSA activité pour créer à compter du 1e janvier 2016 une prime d’activité. Cette prestation qui sortira du giron des minimums sociaux, doit permettre aux travailleurs pauvres de se tourner de nouveau vers l’emploi. Cette prime pourra être versée automatiquement par les CAF à compter de 2017 avec la généralisation de la déclaration sociale nominative.

 

Ségolène Royal « je suis indispensable au gouvernement » !!!!

 Ségolène Royal «  je suis indispensable au gouvernement » !!!!

Humour ou  surdimensionnement de l’égo ? Ségolène dérape une  nouvelle fois. Son « indispensabilitude » laisse rêveur concernant son état mental.  Et si Ségolène Royal était indéboulonnable du gouvernement? A en croire la ministre de l’Ecologie elle-même, interviewée dans les colonnes de Sud-Ouest ce lundi, ce serait le cas. Et tant pis pour la modestie. Dans le détail, celle qui a fait son retour à la table du conseil des ministres il y a un an se dit capable de « concilier ce qui paraît inconciliable », en citant comme exemple  » la question du nucléaire ». « Et ça, c’est grâce à mon expérience de vingt-cinq ans d’élue de terrain et au fait que je ne m’en laisse jamais compter », justifie-t-elle au quotidien régional. Des qualités qui, toujours selon la principale intéressée, feraient d’elle un élément indispensable de l’équipe gouvernementale. Et de résumer le tout en une phrase: Ce n’est pas la première fois que la ministre de l’Ecologie fait ce genre de déclarations. En mai l’an passé, au cours d’un entretien accordé à nos confrères de Paris Match, Ségolène Royal avait déclaré être « enfin à sa place » après son retour dans le rang des ministres. « Je suis à ce poste parce que je suis compétente. Peut-être même la plus compétente », s’était-elle alors targuée. Pour l’humilité, en revanche, il faudra repasser. Parmi ses exploits à signaler son recul sur les tarifs d’autoroutes,  son recul sur Fessenheim, ses atermoiements pour la circulation alternée à Paris, ses silences pour Notre dame des Landes, pour Sivens. Bref en matière d’écologie elle est curieusement absente mais ce qui ne l’empêche de parler sur d’autres sujets …..et surtout elle-même. Ou quand un personnage dépasse sa caricature .

Dim : suppression de 400 emplois

Dim : suppression de 400 emplois

L’inversion du chômage c’est pas pour demain, après les licenciement de 2150 salariés de Mory ( qui n’ont pas donné lieu à beaucoup de commentaires de la part du gouvernement, c’est maintenant Dim qui est dans le viseur du chômage. HanesBrands (HBI), propriétaire des marques de sous-vêtements Dim, Playtex et Wonderbra, envisage de supprimer 400 emplois dans toutes ses implantations en France dont 160 au minimum à Autun (Saône-et-Loire) où Dim emploie actuellement 1.010 personnes, indique Le Parisien, mardi 7 avril. À Autun, où a été fondé Dim en 1956, les suppressions d’emplois ne concerneraient ni la fabrication des collants et des bas ni le C3D, qui assure la logistique pour l’Europe, d’après le quotidien. Toutefois, les 160 suppressions de postes frapperaient tous les autres corps de métier. Ces 400 suppressions d’emplois devraient être officialisées dans les prochains jours, selon le journal. Il s’agirait d’abord de départs volontaires ou des départs en préretraite, dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui reste à définir. En septembre 2014, le fonds d’investissement américain Sun Capital Partners avait cédé le groupe de sous-vêtements DBApparel qui compte les marques Dim, Playtex et Wonderbra, au groupe de textile américain HanesBrands (HBI) pour 400 millions d’euros.

 

Péages autoroutes : augmentation des péages

Péages autoroutes : augmentation des péages

 

Encore un dossier qui finit en eau de boudin. D’abord le tollé de la classe politique ( surtout à gauche mais pas seulement) sur le niveau des péages et les profits inadmissibles des sociétés d’autoroutes . Ensuite la proposition de députés socialistes de renationaliser ces autoroutes. Enfin la proposition farfelue de Ségolène Royale de rendre les autoroutes gratuite le dimanche. Finalement rien de tout cela et une augmentation des tarifs d’autoroutes déjà les plus chères d’Europe ( mais il est vrai  les mieux entretenues) . Avec une promesse de travaux par les sociétés d’autoroutes. Des travaux qui pouvaient être obtenus sans aucune augmentation des péages.   Pourtant, le message du gouvernement était clair. En effet, à l’automne, les sociétés d’autoroutes avaient annoncé une revalorisation des tarifs au 1er février. Cela avait provoqué un tollé, l’Autorité de la concurrence ayant publié un rapport dénonçant la rentabilité exceptionnelle de ces sociétés. Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, avait même promis que cette hausse n’aurait pas lieu. « Les prix des péages n’augmenteront pas », avait-elle assuré en janvier. « Les sociétés d’autoroutes voulaient hausser les tarifs. Qu’ils distribuent moins de dividendes. Ce serait scandaleux d’augmenter les prix alors qu’elles font des bénéfices ». Le député UMP Louis Nicollin explique à RTL que cette colère du gouvernement n’est qu’une tempête dans un verre d’eau. « L’État peut toujours renégocier les contrats mais il ne peut pas le faire en mettant le couteau sous la gorge de ces entreprises qui sont dans leurs droits. Il aurait mieux fallut entamer une négociation dans la discrétion avant de pourvoir proposer un bras de fer ». 

Gaz de schiste: le rapport de Montebourg enterré

Gaz de schiste:  le rapport de Montebourg enterré

Enterré le rapport commandé par Montebourg sur le gaz de schiste. Un rapport qui ne sera même pas mis en discussion pour cause d’élection en 2017. Pour Hollande en effet pas question d’agiter le chiffon rouge devant les yeux des écolos dont il faut obtenir le ralliement pour rendre crédible une candidature de actuelle président de la république en 2017. L’exploitation du gaz de schiste n’est pas sans danger avec la technique  de la fracturation  hydraulique.  Trois chercheurs américains ont passé  au crible l’ensemble des travaux publiés ces dernières années sur le sujet. Le résultat de cette synthèse, publiée mercredi 16 avril dans Environmental Health Perspectives (EHP), la revue éditée par l’Institut national américain des sciences de la santé environnementale (NIEHS), dresse un état des lieux paradoxal : « Il y a des preuves de risques potentiels pour la santé publique dus au développement du gaz de schiste », écrivent Seth Shonkoff (université de Californie à Berkeley) et ses coauteurs, tout en notant un manque criant d’études épidémiologiques qui permettraient de sortir du doute sur leur réalité et l’ampleur de ces risques potentiels.  L’une des premières causes d’inquiétude soulevées est celle des adjuvants utilisés dans les fluides de fracturation : réducteurs de frictions, inhibiteurs de corrosion, biocides, etc. « Une accumulation grandissante d’études suggère que les risques de pollution existent par le biais d’une variété de voies de contamination, en particulier durant le transport des eaux de fracturation usées ou de leur entreposage, ou par le biais de confinement défaillant des gaz et des fluides, dues à une mauvaise cimentation des puits », écrivent les chercheurs. Plusieurs études rassemblées montrent qu’un grand nombre des substances utilisées pour le fracking peuvent avoir des effets sanitaires. « A certaines concentrations, plus de 75 % des produits identifiés sont connus pour affecter négativement les yeux, la peau et d’autres organes sensoriels, le système respiratoire, le système gastro-intestinal et le foie, écrivent les auteurs. Et 52 % ont le potentiel d’affecter négativement le système nerveux, tandis que 37% sont de possibles perturbateurs endocriniens [PE]. » Cette catégorie spécifique est la plus problématique. En effet, notent les chercheurs, les PE sont susceptibles – au contraire de la majorité des substances chimiques – d’agir en perturbant le système hormonal, action possible à très faibles doses au cours de certaines périodes-clés du développement, en particulier la période périnatale. Mais  le rapport « commandé par Montebourg  étudiait  la faisabilité d’exploiter des gaz de schiste sans recourir à la fracturation hydraulique cas interdite en France depuis la loi Jacob de 2011. Il souligne, en détail, combien la France pourrait en tirer parti, en termes de croissance, d’emplois, de compétitivité industrielle, d’indépendance énergétique. Et préconise une première phase d’expérimentation, par micro-forages en Ile-de-France et dans le Sud-Est. «Huit trous. Huit petits trous… c’est tout ce qu’on demandait!», se lamente un participant à ces travaux. «C’était le premier rapport officiel qui validait la technologie de stimulation au fluoropropane», explique un proche du dossier. Le document conclut qu’elle «présente une réelle alternative permettant de répondre aux problèmes environnementaux posés par la fracturation hydraulique. Il est clair qu’avant de s’engager dans une nouvelle piste technologique il convient de procéder à des expertises approfondies. De ce point de vue l’exploitation du gaz de schiste n’est pas sans danger. Au moins aurait-on pu rendre public le rapport et ouvrir le débat.

Immobilier : les primo-accédants de retour sur le marché !!

Immobilier : les  primo-accédants de retour sur le marché !!

 

On ne peut pas dire que les lobbies ne se donnent pas de mal pour faire croire à la reprise de l’immobilier. Témoins ce titre d’uen grand média : »les primo accédants sont de retour sur le marché. ! » On se demande où ils ont pris les chiffres., les jeunes couples reviendraient pour acheter leur premier appartement ou leur première maison. Avec la légère baisse des prix constatée depuis 2011 et la chute des taux d’intérêts, ils ont gagné 25% de pouvoir d’achat immobilier. Entre le moment où les jeunes couples décident de devenir propriétaires et la signature chez le notaire, il s’écoule en moyenne sept mois. D’après ce média «  Les primo-accédants ont un pouvoir d’achat supérieur à la moyenne nationale, autour de 3.000 euros. Mais lorsqu’ils achètent, leur premier choix est raisonnable : un bien de moins de 250.000 euros. Ils privilégient un achat qui ne leur coûtera pas plus cher que le loyer qu’ils versent actuellement. Pour devenir propriétaires, ils acceptent la moitié du temps de s’éloigner des grands centres urbains. Un premier achat sur deux se fait aujourd’hui dans des villes de moins de 20.000 habitants. Si le rêve de devenir propriétaire est de nouveau possible pour les jeunes couples, c’est aussi parce que les banques jouent le jeu. Dans un cas sur trois, elles acceptent de financer l’intégralité de l’achat. Un couple dont les deux parents travaillent, peut désormais acheter un premier bien sans le moindre apport et à des taux historiquement bas. ».  En faiat pour un prêt de 250 000 euros il faudra rembourser sur 20 ans près de  environ 1400 euros soit nettement plus que le taux d’endettement maxi autour de 1000 euros. Contrairement  ce qui set affirmé les banques ne jouent pas le jeu et pour un emprunt de 25000 euros , elles vont exiger un revenu de l’ordre de 5000 euros ( et encore avec un revenu aux caractère très sûr). C’est bien le drame de la crise de l’immobilier car ces promo accédants aux revenus suffisants sosnt de moins en moins nombreux. Seule solution attendre la biaise des prix, ce qui est en cours puisqu’on prévoit uen baisse de 50% d’ici 10 ans.

Fleur Pellerin dérape à propos RTL et Europe1

Fleur Pellerin dérape à propos  RTL et Europe1

Comme Sarko, Hollande aime s’entourer de jeunes et jolies femmes au gouvernement  mais politiquement ce n’est pas nécessairement très efficace. La preuve une   bourde de plus  pour la charmante et  jeune énarque qui a hérité de la culture où elle montre autant d’incompétence que dans ses attribution précédentes. Invitée ce lundi de la matinale de Patrick Cohen, sur France Inter, la ministre de la Culture et de la Communication est revenue sur le conflit social qui touche Radio France depuis plus de quinze jours, rappelant son «attachement viscéral à la singularité et l’identité» du service public.  Tout allait bien jusqu’au moment où Fleur Pellerin s’est mise à comparer les radios publiques et privées. «Quand on écoute France Inter, on n’écoute pas RTL, a-t-elle lâché. Malgré tout le respect que j’ai pour RTL ou Europe 1. Il y a une mission spécifique de décryptage de l’information, d’accès à la culture.». C’est vrai que France inter diffuse des émissions qui méritent intérêt mais sa particularité est d’être marquée à gauche et même souvenait très à gauche. En outre la rédaction revendique ce positionnement de gauche. Ce qui pose évidemment un problème de démocratie dans le service public. En outre on ne peut pas dire que les programmes de France inter soient d’uen exceptionnelle qualité comme d’ ailleurs les radios en général dont l’audience ne cesse de diminuer. Il faut en effet noter  le recul de la radio dans sa globalité. Les Français sont  moins nombreux à l’écouter avec 42 690 millions d’auditeurs de plus de 13 ans. En audience cumulée, la radio enregistre son plus mauvais résultat depuis 2002 (– 0,8 point) – une tendance baissière qui se répète depuis plusieurs vagues et devient significative. En cause précisément la qualité des programme et la concurrence des nouveaux médias ,internet en particulier.la déclaration de Fluer Pellerin est donc assez inopportune.   Les réactions ne se sont pas fait attendre. Chez les journalistes des stations concernés. Comme chez leurs auditeurs.

 

« Chrétiens d’Orient »… la RATP obéit enfin !

« Chrétiens d’Orient »… la RATP obéit enfin !

 

Il aura fallu que nombre de responsables politiques ( y compris le ministre de tutelle)  interviennent  pour faire plier la RATP à propos de le censure concernant une affiche pour soutenir les Chrétiens d’Orient. Une entreprise publique qui a un curieuse conception de la laïcité qui pourtant  n’exclut pas le droit de croire ( ou de ne pas croire) . Valls a dû forcer la main au patron de la RATP qui est  revenue lundi sur son refus de la mention « au bénéfice des chrétiens d’Orient » au bas d’une affiche publicitaire d’un concert du groupe Les Prêtres, cédant aux multiples pressions de responsables politiques et religieux. Dans un court communiqué, le président de la RATP, Pierre Mongin, déclare que « les nouvelles affiches concernant le concert du chœur des prêtres du 14 juin prochain comporteront bien évidemment la mention ‘En faveur des chrétiens d’Orient’ ». Il a annoncé lui-même sa décision par téléphone à des responsables politiques comme le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé ou religieux comme Mgr Jean-Michel di Falco, qui en ont fait état sur les réseaux sociaux. Le Premier ministre, Manuel Valls, est intervenu lui-même dans le débat via un message sur son compte Twitter : « Stop aux débats stériles ! Soutenons les chrétiens d’Orient, victimes de la terreur obscurantiste. La RATP doit assumer ses responsabilités. »La Coordination chrétiens d’Orient en danger (CHREDO) a décidé néanmoins de maintenir sa plainte contre la RATP pour son refus initial de la mention « au bénéfice des chrétiens d’Orient » sur l’affiche au nom du « principe de neutralité du service public » dans « le contexte d’un conflit armé à l’étranger ». Samedi, elle avait proposé sans succès un compromis portant sur la seule mention du nom de l’association bénéficiaire, « L’Œuvre d’Orient ». La société de transports franciliens avait justifié ce geste par une volonté « d’apaisement » et par la « situation humanitaire dramatique vécue par les minorités chrétiennes d’Orient ».

 

Fleur Pellerin impuissante face à la grève de Radio France

Fleur Pellerin impuissante face à la grève de Radio France

La ministre de la culture ne brille pas par sa capacité à gérer son ministère ( pas plus qu’elle ne brille par sa grande culture). Dans le conflit à Radio France, elle se montre bien impuissante se contentant de formuler des vœux. La ministre de la Culture Fleur Pellerin a en effet appelé de ses voeux lundi la fin de la grève à Radio France, qui en est à son 19e jour, tout en soulignant qu’elle n’avait pas à intervenir dans la gestion du dialogue social. « Il faut maintenant trouver une issue à ce conflit qui dure depuis trop longtemps », a-t-elle dit sur France Inter, qui a pu diffuser lundi une partie de ses programmes. Alors que les grévistes réclament une intervention de l’Etat, elle a indiqué que son rôle était de « travailler avec la direction sur un projet stratégique pour Radio France ». « Je n’ai pas à intervenir dans la gestion du dialogue social, a-t-elle ajouté, je suis là pour définir ce qu’est ma vision du service public radiophonique, définir ce que sont mes lignes rouges, j’en ai exprimées plusieurs la semaine dernière, définir aussi ce que je crois être les besoins de modernisation. »  Mais la préparation d’un projet d’entreprise revient selon elle au président de l’établissement public, Mathieu Gallet, qui dévoilera un plan stratégique mercredi lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire. Il devrait annoncer à cette occasion un train d’économies qui s’accompagnera d’un plan de départ volontaires. Pour Fleur Pellerin, « l’emploi ne peut pas être la seule variable d’ajustement » des efforts nécessaires pour redresser la situation financière de Radio France. Un double discours finalement assez ambigu.  Si elle a exclu la suppression d’un des deux orchestres symphoniques du groupe, elle a estimé qu’il était possible de faire des économies sur leur « dimensionnement » et l’organisation de leur travail. La ministre a réclamé en outre le lancement d’ »un grand chantier de modernisation sociale parce que je considère qu’il y a aujourd’hui beaucoup de situations anormales.  Radio France constitue uen des exemples des gâchis financiers des entreprises publiques.  Il y a évidemment la réfection du bureau du PDG à 100 000 euros environ, aussi son contrat d’un million avec une société de communication dédiée à la gestion de son  » image personnelle », enfin le dérapage de la rénovation de l’immeuble de Radio France qui passe de 250 millions à 500. Il ya surtout des sureffectifs et des salaires de cadres démentiels : en moyenne autour de 5000 euros. En outre le déficit serait de l’ordre de 50 millions sur un budget de 6000 millions financé à 90% par le contribuable  y ceux nombreux qui n’écoute jamais radios France. D’un certain point de vue, la grève actuelle de radio France est à la fois suicidaire et complètement irresponsable. D’abord personne ou presque ne parle de cette grève qui ne gène pas grand monde compte tenu de innombrables autres sources d’information, ensuite cette grève permet de mettre en lumière les gaspillages de fonds publics. Dernier scandale pendant cette grève Radio France est presque muette alors qu’il n’y a que 10% de grévistes à Paris ! Un curieuse conception d’un service public dont par ailleurs on pourraiat se passer.  La Cour des comptes préconise la fusion des rédactions de Radio France et invite le groupe public à corriger des « défaillances » de gestion qui ne sont « pas acceptables » face à une situation financière critique. L’institution rend public mercredi un rapport sévère sur Radio France, pressé de « réviser en profondeur ses modes de fonctionnement », alors que l’avenir du groupe est au cœur d’une grève qui entrera dans son 14e jour consécutif. Le quotidien Les Echos ayant dévoilé une partie de ses préconisations, la Cour des comptes livre mardi dans un communiqué ses 18 pistes de réforme, notamment « la mutualisation dans le domaine de l’information et la création d’une rédaction unique », ainsi que la fusion des deux orchestres symphoniques du groupe..  En février, Les Echos rapportaient qu’un document de travail interne au groupe tablait sur un déficit de 50 millions d’euros en 2019 si rien n’était fait d’ici là pour rétablir les comptes de la Maison Ronde, dont le budget de rénovation a dérapé. Selon la Cour des Comptes, le chantier engagé en 2004 pour 262 millions d’euros devrait coûter plus du double (575 millions). « Radio France devra en tout état de cause réaliser un effort très significatif d’économies structurelles, impliquant d’importantes mesures de réorganisation », souligne l’instance. Sa gestion « souffre de défaillances qui ne sont pas acceptables pour une entreprise de cette taille et doivent donc être corrigées », ajoute-t-elle. Elle invite Radio France à s’inspirer de la mutation de la BBC en Grande-Bretagne ou de la RTBF en Belgique .

 

 

Grèce : Syriza dans le doute

Grèce : Syriza dans le doute

 

C’est le doute qui s’installe au sein même de Syriza, certains commence sérieusement à s’inquiéter des capacité du Premier Ministre Alexis Tsipras à tenir ses promesses. La Grèce veut rembourser 450 millions le 9 avril mais c ‘est pour justifier un nouveau plan de soutien de la part de l’Europe . Elle remboursera en fait avec l’argent de ce nouveau plan.  En fait la Grèce est coincée ;  mais l’Europe aussi car si la Grèce fait défaut les prêts consentis ( par l’Europe et les Etats notamment) ne seront pas remboursés. Bref un cercle vicieux. Surtout depuis la nouvelle dégradation par l’agence de notation Fitch.  Cette note de CCC identifie pour les agences de notation une situation potentielle de défaut ( non remboursement des dettes). Elle prend en compte les incertitudes quant au nouveau soutien à la Grèce  de la communauté internationale et notamment de l’Europe. Si cette note devait être maintenue ( en cas d’échec lors des négociations avec l’Europe), la Grèce serait alors contraintes d’emprunter à des taux prohibitifs de 20 ou 25%. ( aujourd’hui elle emprunte autour de 11%) . dans tous les cas Syriza devra mettre de l’eau dans son vin. En ca de défaut , les coûts d’emprunt plomberont le financement des promesses anti-austérité, en cas d’accord avec l’Europe il faudra accepter les efforts que demande l’Europe.  le Premier ministre Alexis Tsipras peine encore à convaincre de sa détermination à réformer, condition pourtant indispensable à l’octroi de nouvelles aides. Le chef du gouvernement demande un « compromis honnête » et il a multiplié ces dernières semaines les tête-à-tête avec des dirigeants européens, ce qui a au moins permis d’apaiser les discussions.  Mais il reste handicapé par les dissonances au sein de son propre parti, Syriza, et ne dispose que d’une très faible marge de manœuvre pour faire des concessions sans remettre en cause le soutien de l’opinion publique grecque, de la gauche de son parti et du petit parti de droite dont dépend sa majorité parlementaire. Panagiotis Lafazanis, le chef de file de l’aile gauche de Syriza, a averti ce week-end que toute remise en cause des promesses anti-austérité de la campagne électorale serait suicidaire. « Le gouvernement défendra avec fermeté ses engagements face au vil chantage et aux dilemmes dérangeants, pas seulement sous la pression du parti mais parce qu’une telle retraite équivaudrait à un véritable ‘Waterloo’ pour le gouvernement », a dit Lafazanis, le ministre de l’Energie du cabinet Tsipras, au quotidien Agora. Une trentaine des 149 députés Syriza ont exprimé des doutes lors d’une réunion à huis clos sur l’accord provisoire conclu le 20 février avec le reste de la zone euro, même si une poignée seulement a maintenu son opposition jusqu’au bout, ont rapporté des responsables du parti.

 

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La Grèce va rembourser 450 millions… avec quel argent ?

La Grèce va rembourser 450 millions… avec quel argent ?

 

La Grèce veut rembourser 450 millions le 9 avril mais c ‘est pour justifier un nouveau plan de soutien de la part de l’Europe . Elle remboursera en fait avec l’argent de ce nouveau plan.  En fait la Grèce est coincée ;  mais l’Europe aussi car si la Grèce faiat défaut les prêts consentis ( par l’Europe et les Etats notamment) ne seront pas remboursés. Bref un cercle vicieux. Surtout depuis la nouvelle dégradation par l’agence de notation Fitch.  Cette note de CCC identifie pour les agences de notation une situation potentielle de défaut ( non remboursement des dettes). Elle prend en compte les incertitudes quant au nouveau soutien à la Grèce  de la communauté internationale et notamment de l’Europe. Si cette note devait être maintenue ( en cas d’échec lors des négociations avec l’Europe), la Grèce serait alors contraintes d’emprunter à des taux prohibitifs de 20 ou 25%. ( aujourd’hui elle emprunte autour de 11%)   Fitch Ratings a annoncé vendredi avoir abaissé de « B » à « CCC » la note %. souveraine de la Grèce, estimant que l’accès fermé aux marchés des capitaux, les liquidités tendues du pays et les incertitudes concernant la date de l’octroi de l’aide de ses créanciers mettaient sous pression les finances de l’Etat. L’agence de notation, à l’instar de Moody’s et de Standard & Poor’s avait relevé la note de la Grèce après des signes d’un retour sur les rails d’une économie après six années de récession. Mais, depuis, l’arrivée au pouvoir en janvier du parti anti-austérité Syriza a tendu les relations entre la Grèce et ses créanciers, à savoir l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). La Grèce a soumis dans la journée à ses créanciers réunis au sein du « Groupe de Bruxelles » une liste détaillée de réformes censées assurer un petit excédent budgétaire primaire cette année, dans l’espoir de débloquer une nouvelle aide financière, ont déclaré des responsables gouvernementaux grecs. Cette note de CCC correspond pour les agences de notation à une situation de défaut, D la dernière note représentant la faillite. Le rôle des agences de notation est de mesurer le risque de non remboursement des dettes que présente l’emprunteur. Chaque agence possède son système de notation. Schématiquement, les notes s’établissent de A à D avec des échelons intermédiaires. Les notes peuvent être ainsi accompagnées d’un « + » ou « - » ou encore d’un « 1 » ou « 2 ». De manière générale, plus la note est élevée, plus le risque est faible. Les notes AAA correspondent à une bonne solvabilité, les notes BBB définissent une solvabilité moyenne, les CCCindiquent un risque très important de non remboursement. Enfin, la note D traduit une situation de faillite de l’emprunteur. Si les agences de notation n’ont pas vocation à donner une appréciation sur le cours des titres financiers, leur « influence » indirecte est bien réelle. La révision d’une note à la baisse ou à la hausse peut modifier le comportement des investisseurs et leur capacité à prendre (ou non) des risques. Le ministre des finances grec Yanis Varoufakis a déclaré hier que le pays « avait l’intention d’honorer tous ses obligations vis à vis de ses créancier et ce « ad infinitum », cherchant ainsi à apaiser les craintes d’un défaut avant une importante échéance de remboursement cette semaine.S’exprimant à la suite d’une rencontre avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, Yanis Varoufakis a ajouté que le gouvernement prévoyait de « réformer la Grèce en profondeur » et qu’il s’efforcerait à améliorer « l’efficacité des négociations » avec ses créanciers. Athènes est en passe de manquer de liquidités et ses créanciers internationaux maintiennent le gel de leur aide financière en reprochant au nouveau gouvernement grec issu du parti de la gauche radicale Syriza l’absence d’engagements clairs en matière de réformes. Vendredi, après une série de déclarations contradictoires, le secrétaire d’Etat aux Finances a dit que la Grèce allait rembourser le 9 avril une tranche d’un prêt du Fonds monétaire international (FMI) d’un montant de 450 millions d’euros. Christine Lagarde a salué la confirmation par Yannis Varoufakis que la Grèce allait bien procéder à un remboursement du FMI le 9 avril. Elle a également a dit que le FMI était prêt à continuer de coopérer avec la Grèce pour l’aider à retrouver une croissance durable, ajoutant que les discussions au sujet d’une nouvelle aide au pays allaient reprendre à Bruxelles.

Croissance mondiale : inquiétudes

Croissance mondiale : incertitudes

 

 

Il n’est pas encore très certain que la crise internationale soit terminée car même aux Etats Unis la croissance se tasse. En chine le tassement est net, en Europe la reprise c’est encore bien timide. Au japon c’est la déprime, en Russie la récession.  Pourtant Hollande clame depuis des semaines, «  la reprise est là » oui,  mais pas en France, en zone euro. L’industrie est toujours dans le rouge comme en Chine et au japon ( ce qui preuve bien que  la crise mondiale est encore loin d’être soldée). L’activité dans l’industrie manufacturière était à la peine en mars en Chine et au Japon, ce qui plaide pour un nouvel assouplissement des politiques monétaires dans la région au moment où les entreprises de la zone euro commencent à bénéficier des dernières initiatives de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a commencé le 9 mars à acheter sur les marchés des obligations d’Etat dans le cadre de son nouveau programme d’assouplissement quantitatif (« quantitative easing », QE) afin de soutenir le crédit et de faire remonter l’inflation. L’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier de la zone euro a atteint le mois dernier son plus haut niveau depuis 10 mois à 52,2 selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle Markit, après 51,0 en février.  Ce baromètre très suivi de l’activité manufacturière est ainsi pour le 21e mois consécutif au-dessus de la barre de 50 qui sépare expansion et contraction. La demande à l’export a soutenu la composante de l’activité manufacturière, au plus haut depuis 10 mois, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite attendu mardi prochain. Le secteur industriel de la zone euro profite entre autres de la dépréciation de l’euro, favorisée par le QE de la BCE et qui atteint environ 12% depuis le 1er janvier face au dollar. En Grande-Bretagne, le PMI manufacturier, soutenu lui aussi par la hausse des commandes étrangères et la vigueur de la demande intérieure, a atteint son plus haut niveau en huit mois.  Le retard français est net pour le secteur manufacturier, toujours en contraction en France avec un PMI « flash » à 48,2 alors qu’en Allemagne, il est en croissance avec un chiffre de 52,4. ( 50 indique la limite  entre croissance et régression). Même pour l’ensemble de l’économie, l’écart est encore significatif le PMI composite allemand ressort à 55,3 contre 51,7 seulement pour le français.  Pour l’ensemble de la zone euro, L’indice des services, lui aussi au plus haut depuis mai 2011, ressort à 54,3 contre 53,7 alors que le consensus le donnait à 53,9 et celui du secteur manufacturier a progressé à 51,9, un plus haut de 10 mois, contre 51,0 le mois dernier et 51,5 attendu. Ces chiffres suggèrent une croissance de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au premier trimestre, précise Markit, soit un chiffre similaire à celui enregistré sur les trois derniers mois de l’an dernier mais inférieur à celui de 0,4% attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters au début du mois. Comme la France, la Chine et le Japon sont dans le rouge.  L’indice PMI chinois officiel est certes remonté à 50,1 contre 49,9 en février mais celui calculé par Markit-HSBC, qui prend davantage en compte les petites et moyennes entreprises, traduit une contraction pour le deuxième mois d’affilée. Les deux enquêtes suggèrent que le climat économique en Chine reste morose, ce qui pourrait peser sur les chiffres du produit intérieur brut (PIB) du premier trimestre attendus le 15 avril.   »Une nouvelle confirmation du fait que l’économie réelle évolue désormais sur un rythme inférieur à l’objectif officiel aboutira probablement à de nouvelles mesures d’assouplissement de la part de PBoC », estime Qu Hongbin, chef économiste de HSBC pour la Chine.  Un débat similaire est en cours au Japon, y compris dans les rangs du Parti libéral démocrate (PLD) du Premier ministre Shinzo Abe, où certains réclament de nouvelles mesures de soutien à la Banque du Japon (BoJ).   »L’économie est au point mort et les prix devraient continuer de baisser. L’inaction n’est pas envisageable pour la BoJ », a ainsi déclaré à Reuters Kozo Yamamoto, spécialiste de la politique monétaire au PLD.  Le PMI manufacturier japonais a reculé en mars à 50,3, les commandes du marché intérieur diminuant pour la première fois depuis près d’un an. Le taux de croissance se tasse aux Etats Unis et témoigne des grandes incertitudes concernant l’économie mondiale. Les créations d’emploi aux Etats-Unis sont tombées en mars à leur plus bas niveau depuis décembre 2013, ce qui renforce l’impression de fragilité de la reprise économique américaine dans un contexte marqué par la vigueur du dollar et pourrait inciter la Réserve fédérale à ne pas précipiter une hausse des taux d’intérêt. Le nombre de créations d’emploi dans le secteur non-agricole s’est élevé à 126.000 le mois dernier, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.  La croissance aux Etats Unis a été moins dynamique au 4ème trimestre et au début 2015. En cause la hausse du dollar , aussi une activité qui s’est réduite au plan mondial. Du coup la FED va sans doute décider de reculer la date de remontée des taux, vraisemblablement fin 2015 voire en 2016.D’autant que l’inflation est largement sous contrôle.  Une bonne nouvelle pour le reste du monde car le relèvement des taux américains entraineraient mécanique la hausse ailleurs en particulier en Europe.   - La croissance économique s’est essoufflée aux Etats-Unis au quatrième trimestre 2014, la moindre reconstitution des stocks et le ralentissement des investissements des entreprises ayant constitué des freins à l’activité, seulement partiellement desserrés par la vigueur des dépenses des ménages. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 2,2% en rythme annualisé, chiffre conforme à l’estimation donnée le mois dernier, a annoncé vendredi le département du Commerce. La croissance avait été de 5% au troisième trimestre. L’administration américaine a aussi fait état d’une baisse de 1,6% des bénéfices après impôt des entreprises, soit le recul le plus prononcé depuis le premier trimestre 2011, les profits des grandes entreprises étant grevés par le dollar fort. Les bénéfices réalisés à l’étranger ont ainsi diminué de 36,1 milliards de dollars alors qu’ils avaient progressé de 16,5 milliards au troisième trimestre. Sur l’ensemble de 2014, les bénéfices après impôt ont reculé de 8,3%, la plus forte baisse annuelle depuis 2008. Un ralentissement prolongé de la croissance conjugué à une faible inflation pourrait inciter la Réserve fédérale à retarder le relèvement de ses taux d’intérêt. Elle maintient ses taux directeurs à un niveau proche de zéro depuis décembre 2008. Les responsables de la Fed ont abaissé la semaine dernière leurs prévisions de croissance pour les trois années allant de 2015 à 2017. Le rythme modéré de la croissance semble s’être prolongé durant le premier trimestre 2015. L’activité au cours des deux premiers mois a notamment été ralentie par la vigueur du dollar, la morosité économique persistante en Europe et en Asie, la rigueur de l’hiver aux Etats-Unis et le conflit social, désormais réglé, dans les ports de la côte Ouest. Le dollar en particulier, qui a pris 7,8% entre juin et décembre face aux devises des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, devrait continuer à poser des difficultés aux entreprises américaines. Les estimations pour la croissance du PIB au premier trimestre varient dans une fourchette de 0,9% à 1,4%. Au cours du quatrième trimestre 2014, les entreprises américaines ont accumulé l’équivalent de 80 milliards de dollars de stocks, soit un montant inférieur aux 88,4 milliards estimés par les autorités fédérales le mois dernier. En conséquence, les stocks ont contribué négativement pour 0,1 point à la croissance du PIB, alors qu’ils étaient censés apporter 0,1 point selon les précédentes estimations. La progression des dépenses d’équipement des entreprises a été moindre que prévu, de 0,6% au lieu de 0,9%. Ce résultat est probablement lié à la hausse du dollar et à l’effondrement des cours du pétrole, qui a fait chuter les activités d’exploration et de forage. La consommation des ménages, qui représente plus des deux tiers de l’activité économique aux Etats-Unis, a en revanche progressé de 4,4% au quatrième trimestre et non de 4,2% comme cela avait été estimé auparavant. Il s’agit de la hausse la plus rapide depuis le premier trimestre 2006. Hors alimentation et énergie, les prix n’ont pourtant augmenté que de 1,1%, soit le rythme le plus faible depuis le deuxième trimestre 2013. La consommation des ménages semble néanmoins avoir décéléré au premier trimestre 2015, le froid et la neige ayant dissuadé les Américains de se rendre dans les magasins. Malgré une demande mondiale en berne, la croissance des exportations a été revue à la hausse. En raison de la forte consommation des ménages, les importations ont elles aussi été plus fournies que prévu, ce qui a entraîné un déficit commercial pénalisant pour la croissance du PIB. « Il ne fait aucun doute que l’économie reflète les effets négatifs du raffermissement du dollar et de l’effondrement des cours du pétrole. Les bénéfices des entreprises sont sous pression et les embauches sont ajustées en conséquence », a expliqué Jim Baird, responsable de l’investissement chez Plante Moran Financial Advisors.

 

 

 

 

EELV : Vite un ministère pour Placé

EELV :  Vite un ministère pour Placé

Vite un ministère pour Placé qui sent bien qu’il va finir au chômage. Entré en politique à une vingtaine d ‘années comme assistant parlementaire , cet oligarque n’a pratiquement jamais travaillé. Il a d’abord été  chez les radicaux de gauche avant d’aller chez les verts et se prépare à rejoindre le gouvernement contre l’avis d’EELV ( et il rejoindra le  PS ensuite). Bref le parcours habituels des apparatchiks qui slaloment entre les sensibilités politiques.. Placé connaît bien les arcanes de la politique, il sait qu’EELV c’est pratiquement fini, que la gauche n’en a plus pour longtemps, alors devenir ministre pour lui, c’est maintenant. Très critique avant sur ceux qui courraient pour devenir ministres, il a pris cette fois son permis de chasse aux maroquins. «Effectivement, nous nous sommes un peu cornerisés en donnant une image de chasse aux maroquins.» Mais ça c’était avant –(Vincent Placé en mai 2012), au lendemain de l’élection de François Hollande à la présidence de la République.sa nomination  avec tous le avantages y afférent) est effectivement un enjeu central, il deviendrait sans doute alors sécrétoire d’Etat aux anciens combattants. De quoi influencer de manière significative une politique économique et environnementale du gouvernement très défaillante.  Raillé pour avoir montré son envie d’entrer au gouvernement avec un peu trop d’empressement, le chef de file des sénateurs écologistes avait concédé ce «mea culpa». Trois ans ont passé et Placé veut toujours en être. Il le redit, ce vendredi, dans une interview à liberation.fr. Mais à la différence du printemps 2012, lorsque les cadres d’EELV s’accordaient sur la participation gouvernementale, cette question divise le parti comme jamais. D’un côté, Cécile Duflot, qui a claqué la porte après l’arrivée de Manuel Valls à Matignon, ne retient plus ses coups contre le duo exécutif, et se tourne vers le Front de gauche et les frondeurs PS. De l’autre, les présidents des groupes EELV à l’Assemblée et au Sénat, Barbara Pompili, François de Rugy et Jean-Vincent Placé, partisans d’un retour dans ce gouvernement comme… 92% des sympathisants écologistes, selon un récent sondage Odoxa pour l’émission CQFD d’i-Télé et «Le Parisien» – «Aujourd’hui en France». Placé  a franchi  un pas supplémentaire : «Ceux qui souhaitent participer au gouvernement sont majoritaires parmi les parlementaires (EELV). Si les dirigeants d’EELV décident l’inverse de ce que souhaitent nos électeurs et leurs élus, c’est de leur responsabilité. Nous prendrons les nôtres.» Il va plus loin encore, lorsqu’on lui demande s’il «pourrait passer outre une décision du parti». Le chef de file des sénateurs écolos lâche alors : «Face aux enjeux actuels et compte tenu de la morale et l’éthique de responsabilité qui sont les nôtres, ce n’est pas une contrainte qui s’impose.» Quant à la députée Cécile Duflot, très critique envers l’exécutif, le sénateur «note chez elle une inflexion : Cécile se recentre sur une posture classique d’écologie autonome». «Elle est dans un ni-ni: ni gouvernement, ni opposition de gauche. A équidistance entre Hollande et Mélenchon. Notre débat se recentre sur la ligne politique et la participation au gouvernement», jure-t-il.
 

« Hollande est trop entouré de technocrates» (Cuvillier, ancien ministre PS)

« Hollande est trop entouré de technocrates» (Cuvillier, ancien ministre PS)

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le député socialiste Frédéric Cuvillier, soutien historique du président de la République, analyse finalement avec assez de pertinence certains  facteurs explicatifs de la perte de crédibilité de l’exécutif.

JDD-La gauche a-t-elle perdu le peuple?
La gauche doit rassurer le peuple. Une partie du peuple « espère désespérément ». L’autre n’y croit plus, ne nous croit plus. Tout le monde comprend qu’on doit lutter contre les déficits, mais notre politique ne peut se limiter à cela. Le fossé se creuse entre les territoires, entre deux France. Une France se sent reléguée, ignorée. La France pauvre se réfugie dans les bras de l’extrême droite même si, heureusement, il y a des endroits, comme dans le Pas-de-Calais, où l’on résiste. Les ­municipales étaient un premier avertissement, les départementales en sont un nouveau. Le pouvoir semble s’éloigner de la réalité des Français.

Cuvillier- Pierre Mauroy, en 2002, disait que « le mot « ouvrier » n’était pas un gros mot », et s’alarmait que la gauche ne l’emploie plus. François Hollande parle rarement des ouvriers….
Ouvrier, c’est une fierté, un très beau mot de la langue française. Je l’utilisais quand j’étais au gouvernement. D’origine populaire, je sais ce qu’il veut dire. L’ouvrier aime son métier, son instrument de travail, son entreprise. Mais la tradition ouvrière ne se retrouve plus dans le langage du pouvoir. On ne parle plus assez au cœur des gens. Parlons de l’emploi plutôt que de la compétitivité. Défendons nos actions, le compte pénibilité, le tiers payant, la couverture sociale complémentaire. Accompagnons notre politique de mesures pour gommer les inégalités. C’est à cela que doit servir la gauche au pouvoir.

«Le monde des palais est un monde qui isole et éloigne de la réalité»

Vous êtes en colère?
Je suis en colère de voir que l’extrême droite prospère. Je suis dépité quand je vois les résultats électoraux. Je suis inquiet quand le message que je porte est insuffisamment entendu ou repris.

Pourquoi cette surdité?
Le monde des palais est un monde qui isole et éloigne de la réalité. J’en étais témoin, et j’ai lutté contre cette tendance. Pour échapper à ce travers, il faut des gens de terrain, des ministres élus. Il faut éviter de ne s’entourer que de technocrates éloignés de la ­société, des coteries parisiennes qui ne comprennent pas la souffrance de la France.

François Hollande n’était pas de ce monde-là…
Il ne l’est toujours pas. Mais il en est trop entouré. J’espère en sa réussite. La légitimité politique doit reprendre le pas sur la gestion technocratique. Il faut repartir à la base, s’inspirer des endroits qui résistent, car on ne perd pas partout! Il faut redonner de la dignité aux gens par le travail, il faut aider les territoires qui en ont le plus besoin, où le chômage est très fort, où les fondamentaux du savoir et de la connaissance sont à assurer. Mais le temps presse. Si les résultats sont indispensables, il ne reste que deux ans pour adresser les bons messages et prendre les bonnes mesures.  «Il faut éviter de ne s’entourer que de technocrates éloignés de la société, des coteries parisiennes qui ne comprennent pas la souffrance de la France», préconise le maire de Boulogne-sur-Mer. «Le monde des palais est un monde qui isole et éloigne de la réalité», assure celui qui a occupé les bureaux du ministère des Transports de 2012 à 2014.

François Hollande est-il lui même un technocrate éloigné de la société?

«Il ne l’est toujours pas», souligne Frédéric Cuvillier. Avant d’accuser son cercle proche: «Il en est trop entouré». «La légitimité politique doit reprendre le pas sur la gestion technocratique», continue le député socialiste.  En août 2014, profitant du départ de Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg du gouvernement, Frédéric Cuvillier avait refusé d’être reconduit comme secrétaire d’État aux transports. «Quand vous avez une forme d’idéal et que le projet qu’on vous propose est insuffisant, c’est dur», s’était-il justifié dans Le Monde. Celui qui lorgnait sur un grand ministère s’était retrouvé avec un secrétariat d’État sous la tutelle de Ségolène Royal. En janvier 2012 déjà, alors que François Hollande n’était pas encore président de la République, c’est le député socialiste Henri Emmanuelli qui l’avait mis en garde sur ses proches. «Il faut qu’il fasse attention aux gens qui parlent autour de lui», avait-il considéré. Il avait moqué, sur LCP, «ceux qui se promènent comme s’ils portaient le Saint Sacrement». «Les Français n’aiment pas ça», avait-il déjà averti. Plus récemment, en juin 2014, c’est le député Carlos Da Silva, proche de Manuel Valls, qui avait émis des réserves quant au recrutement par François Hollande de Laurence Boone, conseillère économique et chef économiste de Bank of America Merril Lynch. Elle était venue remplacer Emmanuel Macron, réclamé à Bercy, et avait du se justifier sur ses opinions, accusée de ne pas être assez de gauche.

 

 

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