Grèce : pas d’accord avec l’Europe
L’Europe avait demandé à la Grèce des mesures beaucoup plus sérieuses et plus significatives pour a gestion financière du pays mais la Grèce s’était contentée jusque là d’un plan très vague. Il semble cependant que la Grèce accepte désormais certaines mesures sociales plus contraignantes et plus ciblées. Le gouvernement grec a proposé vendredi une série de concessions sur des réformes réclamées par ses créanciers internationaux en échange de nouveaux financements. Cependant La Commission européenne a écarté la possibilité de parvenir vendredi à un accord lors de la réunion de l’Eurogroupe à Riga sur la Grèce, estimant que le pays n’avait pas fait assez de progrès dans le cadre de ses négociations avec ses créanciers. « Les progrès dans les négociations techniques ne sont pas suffisants pour parvenir à un accord durant cet Eurogroupe à Riga », a déclaré Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission chargé de l’euro, à son arrivée à la réunion. Dans une note de blog publiée à quelques heures de la tenue, à Riga, d’une nouvelle réunion avec ses collègues de l’Eurogroupe, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, se dit d’accord avec certaines conditions demandées par les créanciers d’Athènes. « Les désaccords actuels avec nos partenaires ne sont pas insurmontables », écrit-il. « Notre gouvernement a hâte de rationaliser le système de retraite (en limitant par exemple les départs anticipés à la retraite), poursuivre la privatisation partielle d’actifs publics, s’attaquer aux prêts douteux qui obstruent les circuits du crédit de l’économie, créer une commission des impôts pleinement indépendante et pousser l’entreprenariat », poursuit Varoufakis. « Les différences qui demeurent concernent notre compréhension des relations entre ces réformes diverses et l’environnement macro-économique). »
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