Renault : l’Etat se mêle de ce qui ne le regarde pas
Il est clair que si Renault s’est aussi bien redresse, on le doit à son patron Carlos Ghosn et à l’alliance avec Nissan. Renault aujourd’hui est uen entreprise compétitive qui n’ap as besoin de l’intervention de l’Etat. Or l’Etat veut modifier le fonctionnement interne de Renault à travers le nombre d’actions. D’abord on se demande bien ce que fait l’Etat dans le capital de Renault, ensuite cette intrusion risque de déséquilibre l’accord avec Nissan. Interrogé ce matin, le président de Total septime à juste titre que l’économie c’est l’affaire des entreprise, l’Etat devant se concentrer sur ses tâches régaliennes. »L’économie c’est l’affaire des entreprises, l’État est là pour poser des cadres ». Le numéro 1 de Total réagissait donc à la volonté de l’État d’augmenter sa participation dans le capital de Renault à 20%, une décision qui aurait mis Carlos Ghosn, le PDG du constructeur automobile, hors de lui. »Je comprends Carlos Ghosn, a affirmé Patrick Pouyanné. Il doit veiller aussi à son alliance avec les Japonais, qui est à la base du renouveau de Renault. » « Il y a une différence entre avoir des actions depuis longtemps – ce qui récompense la fidélité des actionnaires – là en l’occurrence l’État a décidé d’imposer le vote double (dispositif de la loi Florange qui permet aux actionnaires qui conservent leurs titres pendant deux ans d’obtenir deux voix par action, NDLR) – ce qui pose question à un certains nombre d’actionnaires qui préfèrent qu’une action soit égale à une voix. » « Si, la transition avec Christophe de Margerie s’est aussi bien passée, poursuit Patrick Pouyanné, dans des situations dramatiques c’est parce que le conseil d’administration de Total a pu prendre des décisions rapides et sans doute parce que l’État n’est pas intervenu. L’économie c’est l’affaire des entreprises, l’État est là pour poser des cadres« .
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