Le marathon business
Un sport qui ne devrait pas tomber dans les griffes du business et pourtant qui utilisent les athlètes amateurs pour faire du fric. D’abord les organisateurs qui se gavent, comme si un marathon avait besoin d’une société privée pour être organisée. Ensuite les équipementiers, les fournisseurs d’autres matériels etc. Il serait grand temps que les marathoniens prennent en main l’organisation l’organisation de leur sport qui tourne à la foire commerciale. D’autant que les fédérations d’athlétisme tolèrent de telles praitques; Derrière le mythique rendez-vous de New York, Paris talonne l’autre grande manifestation américaine, Chicago. La capitale française est au coude-à-coude avec Berlin. La compétition se joue aussi entre organisateurs. Ils se disputent à la fois les appels d’offres lancés par les municipalités et les dizaines de sponsors prêts à débourser des millions pour associer leur nom à un événement au public très ciblé. Avec un taux de participation d’étrangers qui avoisine les 40%, comme à Paris, la vitrine est internationale. Le coureur, d’un âge moyen de 41 ans, appartient aussi à une catégorie sociale supérieure. Enfin, la féminisation des pratiquants est galopante. « C’est la caractéristique marquante des dernières années, précise Édouard Cassignol, directeur des épreuves grand public d’Amaury Sport Organisation, qui gère 26 courses dans le monde. Les femmes représentent aujourd’hui 35% des inscrits, et même 50% sur les compétitions américaines. » Pour les équipementiers, le marathon est un show-room de leurs produits sans équivalent. A Paris, un salon du running s’est même greffé sur la manifestation. Dès jeudi, les coureurs y récupéreront leur dossard, payé 100 euros, et dépenseront en moyenne 73 euros auprès des 215 exposants. Parmi eux, des spécialistes de chaussures et vêtements de course à pied, de produits diététiques, de matériel cardio, mais aussi d’autres organisateurs de marathon : on compte déjà près de 80 courses de ce format en France
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