« Non au bonapartisme de Valls » (Taubira)
Elle a raison Taubira de critiquer Valls( même si elle même n’est pas dune particulière souplesse quand il s’agit de la politique judicaire) Valls, ce Clémenceau d’opérette qui se prend aussi pour Bonaparte. Après sa critique du contenu de la politique qui ne faiat plus rêver les Français, Taubira attaque Valls sur ses méthodes . Il est vrai que son autoritarisme passe de plus en plus mal auprès d’uen grande partie de la majorité. La tonalité colérique de ses propos devient d’ailleurs de plus en plus ridicule. Ou alors le Premier Ministre est très fatigué et ne contrôle plus ses nerfs et sa déception. Encore hier à l’assemblée nationale il a piqué uen nouvelle colère , ses mains tremblaient comme s’il était agité par l’inquiétude de la descente aux enfers vers impopularité. Les sondages ne cessent en effet de lui être défavorable et il paye fort logiquement la débâcle du PS aux départementales. Normal il a voulu nationaliser un scrutin à enjeu local et du coup se trouve en première ligne pour assumer la responsabilité de la défaite. Au-delà des résultats catastrophiques de sa politique ce qui est en cause c’est aussi la posture quasi hystérique qu’il prend pour tout et pour rien. « je ne changerai pas de politique, je ne reculerai pas, je resterai » Autant de déclarations qui commencent à être usées jusqu’à la corde. Son attitude de mépris (d’insulte même, voir se déclarations vis à vis des écolos d’EELV au congrès de la FNSEA) vis-à-vis de certains de sa majorité n’est évidemment pas très compatible avec un débat démocratique serein. C’est clair Valls joue et surjoue pour laisser dans l’opinion une image d’autorité. En creux pour monter que lui à la différence de Hollande, le mollasson, il sait décider, il sait tenir uen ligne. Tout cela évidemment dans la perspective de 2022 voire même de 217 si Hollande ne parvient pas à redresser sa popularité. Valls est dans uen stratégie de posture. Une posture qui d’ailleurs ne tardera pas à créer un conflit avec Hollande qui au contraire tente d’arrondir les angles avec sa majorité en adoucissant nombre de réformes prévues ( pacte de responsabilité, code du travail, budget). C’est l’opposition entre l’homme qui se veut celui de la réforme et celui qui se veut l’homme de la synthèse et du consensus mou.
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