Taubira après d’autres se lâche contre la politique du gouvernement et les méthodes autoritaires de Valls. Il y a évidemment des contradictions dans les propos de Taubira qui estime que la gauche est trop pragmatique alors qu’elle même en matière de justice développe une politique très empirique pour ne pas dire laxiste. Mais la critique est cependant globalement fondée : la gauche ne faiat plus rêver. Hollande voulait « ré-enchanter la France ». Pari manqué pour l’utopie mais malheureusement pari également manque en matière de réalités économiques et sociales. Du coup le PS perd sur les deux tableaux. En gros il n’a plus d’idéal et se montre uen mauvais gestionnaire. Après la défaite de la gauche aux élections départementales, Christiane Taubira a donc critiqué la gauche trop « pragmatique » prônée par Manuel Valls, dans « L’Obs ». La gauche, ce n’est ni le césarisme, ni le bonapartisme, c’est le débat et la diversité« , a-t-elle lancé dans une attaque implicite envers son Premier ministre, Manuel Valls. La garde des Sceaux a lancé différentes attaques. Elle dénonce notamment la faute commise par la gauche en adoptant « les mots de la droite » et regrette que la gauche ne soit que « pragmatique » et « gestionnaire ». Malgré les critiques, Christiane Taubira rejette l’idée que « la gauche puisse mourir », comme l’avait annoncé Manuel Valls, le 14 juin, lors d’un conseil national du Parti socialiste. »Les partis politiques tels qu’ils fonctionnent, avec leurs règles, leurs cultures, ont une part d’obsolescence », a-t-elle toutefois concédé à l’hebdomadaire alors que les injustices, les inégalités et la justice sociale sont des préoccupations qui ne peuvent être supprimées. Si « l’idéal de la gauche ne peut pas disparaître », ce dernier reste mis à mal ces dernières années. »La gauche a subi depuis une dizaine d’années des défaites culturelles et sémantiques terribles. La gauche a adopté les mots de la droite – c’est une faute – parce qu’elle a cru qu’elle devait constamment démontrer ses capacités gestionnaires. Elle a renoncé à l’idéal, aux utopies », a-t-elle avancé comme explication à la montée du Front national dans le paysage politique français. Explication de Taubira est cependant réductrice typique des bobos du PS. Si les Français ont sanctionné le gouvernement aux départementales ( surtout en s’abstenant davantage à gauche), ce n’est pas prioritairement pour des motifs idéologiques mais surtout compte tenu des résultats catastrophiques en matière de croissance, de chômage et même d’inégalités.
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