Immobilier : toujours la baisse des prix et c’est pas fini
C’est une nouvelle la baisse des prix en région parisienne mais encore davantage en province. A Paris c’est la quasi absence de foncier disponible qui ralentit la baisse. Mais la tendance baissière se manifeste partout, moins dans les grandes agglomérations que dans les petites villes et surtout moins que dans le rural éloigné des grandes métropoles. Là les prix s’écoulent complètement : moins 50% en quelques années. La question centrale est celle de la solvabilité des primo accédants à la propriété. Pour un bien d’une valeur de 220 000 euros ( valeur moyenne des biens), il faut un revenus de près de 5000 euros pour obtenir un prêt des banques. Donc pour Paris il faudra 2 ou 3 fois plus Autant dire que le créneau de marché des primo accédants ne cessent de se réduire notamment du fait du chômage et du blocage des revenus. En fait après avoir doublé au cours de la période passée, les prix de l’immobilier vont baisser de l’ordre de 50% d’ici 10 à 20 ans. . Selon le baromètre de l’immobilier francilien de MeilleursAgents.com, les prix dans la capitale subissent un nouvelle baisse en mars. Dans l’ancien, ils reculent encore de 0,4 %, portant la baisse à – 0,9 % depuis le début de l’année et à – 9,7 % depuis le plus haut du marché atteint en juin 2011. Comme toujours, on observe des distorsions en fonction du type de biens observé. Selon MeilleursAgents, ce sont les petites surfaces qui marquent le pas. Alors que selon les chiffres des notaires (arrêtés à fin janvier 2015), elles résistaient à l’érosion, ce sont celles qui souffrent le plus en mars, les 1 et 2 pièces voyant leurs prix baisser de 0,5 % le mois dernier. « Le marché souffre toujours de l’absence des investisseurs qui se sont détournés des petites surfaces pour les raisons d’incertitude que l’on connaît (encadrement des loyers, fiscalité, traitement des plus-values…) », explique Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com. Pour Sébastien de Lafond, la tendance reste baissière. Si beaucoup d’éléments se cumulent permettant d’espérer une amélioration de la conjoncture et donc du moral des acheteurs (amélioration de la balance commerciale grâce à la baisse de l’euro et des prix de l’énergie, relance de la croissance et de l’investissement via la politique très volontariste de la BCE), le chômage a un effet direct sur le nombre d’acheteurs actifs. « Les banques ne prêtent pas aux chômeurs ni à ceux qui risquent de perdre leur emploi. Or la baisse du chômage risque de se faire attendre, pour n’intervenir au mieux qu’à la fin 2015. La tendance restera donc durablement à une baisse progressive des prix, avant une éventuelle embellie que nous ne voyons pas arriver avant l’année prochaine, voire en 2017 », conclut -il.
0 Réponses à “Immobilier : toujours la baisse des prix et c’est pas fini”