L’eau bientôt au prix du pinard ?

L’eau bientôt au prix du pinard ?

On savait que le prix de  l’eau minérale était déjà proche du prix d’un litre de piquette, en plus parfois plus dangereux en fonction des agents minéraux qui la composent. En plus c’est cher.

 

D’après le site « dangersalimentaires » Le coût par rapport à l’eau du robinet est beaucoup plus élevé Les eaux minérales sont officiellement des eaux qui possèdent des caractéristiques chimiques stables « de nature à apporter ses propriétés favorables à la santé ». En réalité, ce sont surtout de belles opérations de marketing. En effet, astreintes à aucune norme réglementaire (elles ne sont pas visées par les normes EDCH régissant les Eaux Destinées à la Consommation Humaine), elles sont généralement beaucoup trop minéralisées pour être consommées à longueur de journée ou même obtenir l’appellation de « potable ».  si les eaux thermales sont très strictement contrôlées et sont vivantes , les eaux embouteillées sont mortes. Cette différence de nature aura une incidence très importante vis-à-vis de l’assimilation des minéraux par l’organisme: disponibles dans le premier cas, très peu assimilables car anorganiques dans le second. Une eau minérale en bouteille n’apporte rien de ce qui faisait la valeur originelle de la source mais au contraire entartre l’organisme au niveau des articulations et des muscles. L’organisme n’a en effet besoin de minéraux et d’oligoéléments qu’en très petites quantités et une consommation d’eau minérale toute la journée l’obligera à puiser dans ses réserves énergétiques pour éliminer le surplus, avec un risque d’épuisement des organes filtres (reins notamment). « Utilisées à dose journalière comme eaux de table, [les eaux minérales] conduisent à des sulfatages des milieux intérieurs et préparent le terrain d’affections lourdes » précise Patrice Stegmann. « Boire ces eaux là, c’est aller dans le sens contraire de la vie, se laisser glisser sur les terrains des maladies et de dégénérescence [...] c’est l’abaissement insidieux et silencieux des énergies cellulaires micro-vibratoires » renchérit Jacques Collin.

En plus  boire de l’eau en bouteille coûte entre 200 et 300 fois plus cher que de boire l’eau du robinet (ce calcul est approximatif car le prix de l’eau du réseau et le prix de l’eau en bouteille peut grandement varier en fonction, respectivement, de la région et de la marque). Nous voyons tout de suite que l’écart de prix est énorme et que consommer de l’eau en bouteille est un luxe ! Selon l’étude Suisse « Ecobilan eau potable – eau minérale » réalisée par ESU-Services (bureau expert en analyse de cycle de vie), l’eau du robinet est 1000 fois plus écologique que l’eau minérale (en bouteille ou en bonbonne) ! « En 2004, la France a produit 11 milliards de litres d’eau minérale naturelle dont 6,6 milliards pour le marché français et 4,4 milliards pour l’exportation. Leur production a environ doublé en dix ans. » affirme l’ANSES.  Toute cette production se fait avec du pétrole, une énergie non renouvelable. D’énormes quantités de pétrole servent à la fabrication des bouteilles plastiques, matière première qu’il faut importer à l’usine d’embouteillage, qui va également consommer de l’énergie pour la confection des contenants. Une fois conditionnée l’eau est acheminée sur de nombreux kilomètres par train, bateau ou camion. Il est totalement aberrant d’un point de vue écologique de retrouver des bouteilles de Perrier ou d’Evian à Los Angeles aux Etats-Unis, par exemple, alors que l’eau coule des robinets ! En conclusion, la quantité de déchets occasionnée et de CO² rejeté est phénoménale ! Une bouteille d’eau, une fois dans les mains du consommateur, a une durée de vie extrêmement faible ! En effet, le contenu est rapidement bu et la bouteille finit aussitôt à la poubelle avec les ordures ménagères dans 88% des cas selon SDWF (Safe Drinking Water Foundation au Canada) et parfois dans les collectes de tri sélectif pour être recyclé ou incinéré (libérant des gaz très toxiques comme le chlore pour le PVC). Une bouteille en plastique n’est pas ou n’est que très peu dégradable naturellement. Il est estimé qu’une bouteille mets 1000 ans pour se dégrader dans la nature !  quant à l’eau du robinet ce n’est pas gratuit non plus.  D’après  60  Millions de consommateurs et la fondation France Libertés,   Dans 85% des 130 villes examinées dans l’étude, les prix ont augmenté en moyenne de 6,3% depuis 2011, pour une inflation de 4%. En moyenne, il est passé de 3,34 à 3,55 euros le mètre cube, pour une consommation de 120 mètres cube par an. « Certaines hausses importantes s’expliquent par des rattrapages dans les investissements », notamment dans les canalisations et les systèmes d’assainissement, avance Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs. Dans les régions agricoles ou fortement industrielles, l’eau doit par exemple subir des traitements de dépollution plus complexes. Il faut aussi moderniser des installations parfois anciennes. C’est le cas d’Evreux, qui détient le record du prix du mètre cube le plus élevé à 5,17 euros. Antibes, qui détient le record de la ville qui propose le prix le plus faible (1,50 euro) a ainsi pu obtenir une baisse de 43%, simplement en renégociant son contrat avec son délégataire. Par ailleurs, l’enquête pointe le fait qu’à cause d’une tarification sur la base d’une part fixe (l’abonnement) et une part variable (l’eau effectivement consommée), les petits consommateurs sont parfois très pénalisés, avec un prix du mètre cube qui peut être un euro plus cher.

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