Valls au bord de la crise de nerfs

Valls au bord de la crise de nerfs

C’est vrai que Valls paraît au bord de la crise de nerfs et il y a des raisons. D’abord il y a chez Valls les dérapages sémantiques ( « apartheid » dans les banlieues, , l « angoisse » pour 2017, la « guerre » pour le terrorisme, la « ghettoïsation » pour les banlieues autant d’expressions  qui ne sont pas totalement fausses mais quand même approximatives voire inappropriées. Au-delà des mots il y a la tonalité : cris, vociférations, colère. Aussi la posture d’un agité qui ne se contrôle plus, qui hurle, qui tremble, qui postillonne ( à l’assemblée). Il a besoin de se calmer le Clemenceau d’opérette. Sa recherche  effrénée de posture d’homme de l’autorité, de défenseur de la république tourne au ridicule. En creux, il tente évidemment de sa tailler uen image totalement opposée à Hollande  le mollasson et ainsi de se positionner pour 2022 voire pour 2017 si Hollande était toujours aussi impopulaire.    Évidemment ses fidèles  le défendent servilement.  Anxieux Manuel Valls? La question fait sourire le député Carlos da Silva, fidèle du Premier ministre. « S’il y a bien une chose qui ne caractérise pas Manuel Valls, c’est l’angoisse et l’anxiété », balaye l’élu de l’Essonne. « Je me permets de rassurer celles et ceux qui pensent qu’il est énervé. Manuel Valls, que je connais depuis 15 ans, est égal de chez égal à lui-même : il est serein, zen, déterminé, capable de faire des blagues… », énumère-t-il. Un ministre abonde : « Il a son caractère, c’est sûr. Mais il n’est pas énervé. » En choisissant d’employer le terme de « peur » pour parler du FN, Manuel Valls a utilisé un registre qu’on ne lui connaissait pas. Mais son vocabulaire est choisi et cette sortie n’est en rien d’impulsive. « Il utilise ce mot pour réveiller les consciences. Quatre jours après, on en parle encore donc c’est parfait », commente Carlos da Silva. Le Premier ministre s’est montré parfois à cran ces derniers temps, notamment lors de son déplacement à Marseille, le 9 février dernier. Il était venu annoncer de bon chiffres en matière de sécurité sauf que le matin-même, des policiers avaient été la cible de tirs à la kalachnikov dans une cité. « Ça l’a agacé et le mot est faible », considère Carlos Da Silva. Qui tempère : « C’est un être humain comme les autres. » Comme les autres ou presque. Le Premier ministre a un rythme effréné. Après avoir enchaîné les courtes nuits au moment des attentats de Paris début janvier, Manuel Valls n’a pas pris de pause. En Chine, fin janvier, il était apparu les traits tirés. Depuis plusieurs jours, il sillonne la France pour la campagne des départementales.

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