Hôpitaux : implosion sociale ?
C’est une note confidentielle qui décrit la situation dramatique dans laquelle se trouvent nombre d’hôpitaux submergés notamment du faiat de l’épidémie de grippe. Dans nombre de services d’urgence , il faut attendre des heures parfois 12 heures avant d’être pris en charge. En cause l’afflux exceptionnel de malades, aussi l’insuffisance de lits dans les services. Du coup nombre de malades voient leur opération décalée dans le temps. La crise es particulièrement sensible dans les services d’urgence devenu le réceptacle de tous les pathologies même aussi de toute la misère du monde. Une situation qui ne s’arrange pas avec l’insuffisance de généralistes la nuit et les week-ends. Conclusion on rabat tout sur les urgences ( et les autres services ensuite quand il y a de la place). De toute évidence une réorganisation des services d’urgence s’imposerait pour la sécurité des malades mais aussi pour les conséquences financières. Car à l’hôpital nombre de malades subissent uen série d’examens très coûteux qui ne seraient pas forcément indiqués ( et nécessaires) si les soins étaient prodigués par un généraliste. Une note confidentielle du 5 mars dernier du service central du renseignement territorial du ministère de l’Intérieur dresse l’état des lieux des services des urgences dans les hôpitaux français, révèle Le Parisien. A diffusion « restreinte », la note aurait été adressée au président de la République, au premier ministre, au ministre de l’Intérieur et à la ministre de la Santé. « Les hôpitaux sont confrontés à la saturation du service des urgences », constate la note, au point que « selon les syndicats, ce secteur semble au bord de l’implosion », cite Le Parisien. « Compte tenu de la fragilité économique des établissements hospitaliers et des annonces de restrictions budgétaires, quelques mouvements de protestation pourraient pendre corps », prévient le document. Interrogée sur ce sujet, la ministre de la santé Marisol Touraine a expliqué avoir identifié « des situations de crise localement . « Nous les suivons de près avec les agences régionales de santé », a-t-elle précisé.
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