FN : affolement improductif de Valls d’après la presse
La presse n’est pas tendre pour Valls et son cri d’alarme un peu à coté de la plaque et tardif concernant le FN. Et toute évidence le PS va prendre uen déculottée historique aux départementales et Valls sera largement impacté ( d’autant que sa cote de popularité plonge déjà actuellement ). Valls se trompe de discours. Il va même jusqu’craindre élection de Marine Lepen en 2017. Or les Français sont peu mobilisés par ce genre de dialectique politicienne. Ce qui leur importe ce ne sont pas les départementales, ni 2017 mais la question du chômage, de la croissance, du pouvoir d’achat, de la fiscalité et autres inégalités. Bref ce sont les résultats du gouvernement . »Le Premier ministre veut mobiliser l’électorat de gauche. Sauf qu’on convainc moyennement les abstentionnistes de gauche en martelant que la ligne du gouvernement ne changera pas », prévient d’emblée, Laure Bretton, dans Libération. Même constat pour Maud Vergnol, de L’Humanité : « on comprend que le locataire de Matignon soit angoissé par la déculottée électorale qui guette le PS. Comment pourrait-il en être autrement quand il s’acharne à trahir les intérêts populaires ? ». « A pousser des incantations et à crier au loup, on ne règle rien », signale Philippe Palat, du Midi Libre. « Ce n’est pas en brandissant la menace d’un raz-de-marée bleu marine que les socialistes empêcheront les électeurs de leur tourner le dos », assure pour sa part, Yves Thréard du Figaro. Rémy Godeau, pour L’Opinion, enfonce le clou : « comment ne pas voir que cette dramatisation tardive est vouée à l’échec ? Le choc des mots n’opère plus. Les incantations sonnent creux. » « Cette dramatisation est sans effets », confirme Denis Daumin, de la Nouvelle République du Centre, « les Français se sont lassés des airs de pipeaux qu’on leur joue depuis trop longtemps. » « C’est l’absence de résultats du gouvernement, à laquelle on ajoutera le délitement de l’opposition, qui trace la voie à Marine Le Pen », dénonce Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne. Et donc pour Stéphane Siret, dans Paris-Normandie, « placer le FN au centre du débat ne règle rien. La preuve : jamais le parti n’a été si haut ». Et préconise-t-il : « plutôt que de parier, sur la peur, la vraie solution serait d’emprunter le chemin du retour de la confiance avec des solutions durables au chômage. » « Car Les discours à fort relent idéologique n’y suffiront pas », juge Yves Thréard (Le Figaro). D’autant que le Premier ministre « ressort une recette usée en désignant le FN comme le mal absolu », relève Dominique Garraud, de la Charente Libre. Si « Manuel Valls « a raison de sonner le tocsin », estime Michel Urvoy, dans Ouest-France, « avec un simple chiffon rouge, il risque de le conforter », prévient-il. « La peur n’évite pas le danger. Et le danger, il est réel », s’inquiète Mickaël Tassart, dans le Courrier Picard. « Manuel Valls sait bien qu’il ne remédiera pas d’ici une semaine aux divers motifs de cette désaffection, du moins veut-il tenter de placer chacun devant ses responsabilités », conclut Jean-Michel Helvig, dans La République des Pyrénées.
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