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Archive mensuelle de février 2015

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Les énarques managers du changement ! au secours

Les énarques managers du changement ! au secours

Le changement c’est maintenant avait promis Hollande. Désormais les énarques ne seront pas seulement de hauts fonctionnaires mais eux aussi des managers du changement. Comme Hollande ? c’est en tout cas la énième reforme de l’ENA voulue par  le gouvernement. Avec des grandes révolutions, stage dans les PME au lieu des grandes entreprises, 15 jours au guichet pour prendre le pouls des usagers, épreuve de débat interactif pour tester les qualités relationnelles des candidats. Bref un coup de peinture sur la vieille institution dont normalement l’objet est de former des hauts fonctionnaires et qui en fait est devenu le réservoir  du haut de oligarchie qui bien entendu trustent les postes de l’ administration mais aussi de la politique et de l’économie par le jeu des renvois d’ascenseurs. La vraie rénovation serait sans doute de supprimer cette école et de lui substituer uen école de gestion prenant en compte les problématiques financières économiques, sociales, sociétales et environnementales. Et non de former   des perroquets adeptes  de la langue de bois qui tuent la compétitivité et l’initiative. Dès cet été, le concours d’entrée va donc  changer. Une « épreuve collective d’interaction », va être organisée. « L’objectif de cette épreuve est de tester les qualités relationnelles des candidats: capacité de dialogue, d’écoute, de conviction », lit-on sur le site de l’ENA. Mais la direction de l’école ne dit pas comment ces qualités pourtant essentielles étaient prises en compte auparavant.  Autre nouveauté en 2015, le fameux grand oral, c’est à dire l’entretien avec le jury si redouté des candidats, va désormais « s’inscrire résolument dans une démarche de recrutement », dixit le site de l’ENA. « Il vise à estimer la personnalité, la motivation et le parcours des candidats ainsi que leur compréhension des enjeux et des valeurs du service public ».  En revanche, l’épreuve d’anglais ne sera obligatoire qu’en…. 2018,  » afin de laisser aux futurs candidats le temps nécessaire pour se mettre à niveau » En attendant on pourra continuer de lui substituer la langue de bois.   Pas question en revanche pour le gouvernement de remettre en cause le fameux classement de sortie qui permet aux dix meilleurs élèves de choisir quasi-automatiquement les trois « grands corps », Conseil d’Etat, Inspection des finances et Cour des comptes. En 2008, le président -non-énarque- Nicolas Sarkozy et son premier ministre François Fillon, également non-énarque- avaient bien tenté de faire supprimer cette épreuve pour la remplacer par des entretiens d’embauche classiques avec les responsables des administrations qui recrutent.  Devant la bronca des anciens élèves et de nombre de parlementaires, en particulier socialistes, le classement a été maintenu après trois tentatives infructueuses de suppression.

 

Immobilier : baisse des prix de 30% ?

Immobilier  :baisse des prix de 30% ?

Alors que la plupart de professionnels ne cessent de s’accrocher à une défense obsolète du marché, l’économiste Jean-Luc Buchalet, patron de la société Pythagore Consult, annonce l’explosion de la bulle immobilière. En fait deux raisons à cela, les prix de l’immobilier dans l’ancien ont pratiquement doublé en 15 ans et surtout la hausse des prix de l’immobilier a été  deux fois supérieure à celle des revenus. Du coup le marché est bloqué du fait du manque de solvabilité des accédants  ( notamment des primo accédants) aussi du manque de rentabilité de ces investissements. Sans parler de l’attentisme. Si la bulle n’éclate pas brutalement, il faut sans doute attendre à une  baisse régulière des prix d’au moins 30% sur 10 ans ( voire davantage en fonction de l’évolution la croissance et des revenus)°

 

Inteview le Figaro

Vous prévoyez une forte baisse des prix de l’immobilier en France. Pour quelles raisons?

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. La hausse des prix a duré tellement longtemps que l’on a oublié qu’il s’agit d’un marché comme les autres, soumis à des cycles de hausse et de baisse. Il faut se souvenir que, entre 1990 et 1997, les prix de l’immobilier ont reculé partout en France – de 39 à 49% -, y compris à Paris.

 

Mais pourquoi parler de bulle?

Pendant des années, les prix de l’immobilier et les revenus ont progressé en parallèle. Mais, depuis 1997, cette corrélation est cassée. Entre ce moment et le sommet de la bulle, à l’été 2011, les prix de l’immobilier ont progressé à un rythme près de deux fois plus rapide que les revenus. C’est bien la preuve que les prix sont déconnectés de la réalité du marché.

Comment l’expliquer?

Principalement par la financiarisation de l’économie, qui a permis aux banques d’utiliser toutes sortes de techniques pour solvabiliser artificiellement les ménages : prêts à taux variables, augmentation de la durée du crédit… Par ailleurs, le crédit immobilier est devenu pour les établissements financiers un produit d’appel pour vendre d’autres produits, si bien qu’ils ont exigé moins de rentabilité, et ainsi pu baisser les taux d’intérêt.

Mais pourquoi cette bulle exploserait-elle aujourd’hui?

Aucun des facteurs à l’origine de la hausse n’opère plus aujourd’hui : les taux sont au plancher et, depuis la crise, les banques sont devenues plus prudentes en matière de conditions d’octroi de crédit et de durée. Par ailleurs, les aides d’Etat se sont en grande partie taries parce qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses. Et puis l’effet moutonnier est aussi en train de disparaître : les gens ont compris que les prix allaient baisser, ils préfèrent donc attendre pour acheter.

Vous évoquez aussi un facteur démographique…

Oui, le papy-boom entraîne un retournement du rapport de forces entre acheteurs et vendeurs. Entre 20 et 59 ans, SDP vous êtes plutôt acheteur, vous fondez une famille, vous vous agrandissez…

En revanche, à partir de 60 ans, vous êtes plutôt vendeur, en particulier dans les grandes agglo mérations, car beaucoup de gens partent prendre leur retraite à la campagne… Ainsi, on a eu ces dernières années 50 000 vendeurs de plus que d’acheteurs par an, alors que, avant 2005, on avait, au contraire, 80000 acheteurs annuels de plus que de vendeurs. Cela renforce évidemment la position des acheteurs pour négocier.

Quelle sera, selon vous, l’ampleur de la baisse?

Elle pourrait être d’au moins 30% par rapport au pic de 2011, dans cinq à dix ans. A Paris, on pourrait avoir une baisse de 5 à 6% en 2014, de 10% en 2015, puis de 4% dans les années qui suivent.

Vous conseillez même de louer, au lieu d’acheter…

Oui. L’immobilier est un bon investissement pour se protéger contre l’inflation, mais, en période de déflation, c’est loin d’être le cas. Si l’on suit notre scénario central (stagnation économique et baisse des prix de 30%), il faudrait à un primo-accédant trente-quatre ans avant que son achat ne soit plus rentable que la location – autrement dit, pour qu’il possède un patrimoine équivalent à l’épargne d’un locataire – et vingt-neuf ans pour un secundo-accédant. Selon nos calculs, il vaut mieux louer dans presque tous les cas, sauf dans quelques régions bien précises.

 

 

L’agriculture française : un secteur d’avenir !!

L’agriculture française : un secteur d’avenir !!

( Phil Hogna, Irlandais commissaire à l’Agriculture)

 

Secteur d’avenir, oui mais pour quoi et pour qui ; Florilèges de banalités prononcées par le nouveau commissaire européen à l’agriculture. Arrivé à l’agriculture par hasard des jeux de chaises musicales, le nouveau commissaire ne connait pas grand-chose à l’agriculture mais li sait répéter ce que disent les technocrates. Enfin on est rassure l’agriculture française a un avenir ; exemple avec la  suppression des quotas laitiers qui va faire baisser le prix du lait pour le grand bonheur des industriels et conduire à un élevage encore plus intensif. . Les quotas laitiers européens avaient été mis en place en 1984 pour maîtriser les excédents. Depuis 2008, ils ont été augmentés de 1% tous les ans pour préparer le secteur à l’après-quotas.  Mais les éleveurs estiment qu’on ne peut pas passer d’un système totalement régulé au robinet ouvert, sans aucun garde-fou.  La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), branche de la puissante FNSEA, réclame à Bruxelles la mise en place d’un mécanisme de gestion de crise ( ?).  La Confédération paysanne va plus loin et souhaite « un outil de prévention, de gestion dynamique de la production (…)« . « Quand un industriel annonce une baisse de prix, il faut inciter les producteurs à produire moins par un système de pénalités« , explique Yves Sauvaget, de la commission lait du syndicat agricole minoritaire et éleveur dans la Manche.  Car le syndicat craint une crise « pire » que celle de 2009, surtout si le prix du lait passe sous la barre des 300 euros/l.000 litres (contre 365 euros en moyenne en 2014), « une barre psychologique et économique » pour les éleveurs, craint Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. Et comme mesure de régulation, on propose un observatoire des volumes !!!

 

Florilège de banalités du commissaire européen dans le figaro.

 

 

 Le Figaro -. La politique agricole de l’Union Européenne est-elle adaptée aux préoccupations des exploitants?

Phil Hogan -. Sous la présidence de Jean-Claude Juncker, cette Commission a mis l’investissement, la croissance et les emplois au cœur de nos priorités et je reste absolument convaincu que l’agriculture et le secteur agroalimentaire peuvent être en première ligne de la reprise économique. 25 millions de personnes travaillent dans l’agriculture dans l’Union Européenne et 46 millions dans le secteur agroalimentaire. Nous avons en Europe des conditions de production excellentes, des agriculteurs avec un savoir-faire reconnu, et un secteur agroalimentaire de qualité, à la fois respectueux des traditions mais également porteur d’idées innovantes. Les prédictions des marchés montrent que la demande des consommateurs augmentera ces prochaines années, en particulier pour les produits à valeur ajoutée. L’union Européenne est en mesure de répondre à cette demande croissante – entre autres dans le secteur laitier comme je l’ai déjà mentionné. Étant donné le patrimoine culinaire et gastronomique de la France et sa réputation à travers le monde, je ne qualifierai certainement pas l’agriculture et les produits alimentaires français comme étant en déclin mais comme un secteur d’avenir!

L’Europe met fin à des instruments de régulation comme les quotas laitiers, n’est-ce pas dangereux?

La décision de mettre fin au régime des quotas laitiers a été prise au niveau politique en 2003. Cela a été entamé dès 2008 avec l’augmentation graduelle des quotas. Les producteurs français devraient donc certainement être préparés à gérer la fin de ce régime. Par ailleurs, dans la plupart des États Membres, dont la France, la production est inférieure aux quotas de manière significative. Nous pouvons donc conclure que le régime des quotas n’a plus d’influence sur les niveaux de productions nationaux.

Mais j’aimerais aussi souligner que la fin des quotas ne devrait pas juste être perçue comme une menace. C’est aussi une opportunité. Les marchés prédisent une hausse significative de la consommation à moyen et long terme, notamment pour les produits à valeur ajoutée dans des régions comme l’Asie. L’industrie laitière européenne vend avec succès ses produits sur ces marchés émergents. Je pense que pour de nombreux producteurs européens, limités auparavant par les quotas, il y a de quoi être optimiste pour l’avenir post quota.

Quels mécanismes d’intervention prévoyez-vous: allez-vous par exemple augmenter le prix d’intervention – lorsque ce prix plancher est atteint, l’Europe décide de retirer des marchandises – comme la France l’a demandé?

Il est étrange que la France ainsi que d’autres aient demandé une augmentation du prix d’intervention moins de deux ans après que les États Membres et le Parlement Européen aient conclu qu’il n’était pas nécessaire de changer ces références. De mon point de vue, l’augmentation du prix d’intervention ne ferait que nous faire revenir à l’ancienne Politique Agricole Commune (PAC) avec des prix élevés artificiellement et déconnectés des réalités du marché. Cela aboutirait à un secteur laitier européen non compétitif donc je ne pense pas que j’augmenterai le prix d’intervention. Comme je l’ai déjà dit, nous avons plusieurs mécanismes à disposition.

Sanofi :petite prime d’arrivée de 4 millions pour le directeur

Sanofi :petite prime d’arrivée de 4 millions pour le directeur

Il y avait déjà les salaires indécents, les stock-options ;  les golden parachutes  aussi pour le départs des dirigeants maintenant il y a les primes d’arrivée, c’est chez Sanofi. Un nouveau concept pour se gaver ( déjà pratiqué chez Sanofi) mais en plus  renouveler l l’année suivante . On peut se permettre car en faiat ceste la sécu qui paye ( en France) , en plus on a supprimé 5000 emplois en France.   Brandicourt prendra la tête du groupe français en avril et touchera pour cela quatre millions d’euros. Un « golden hello » indécent aux yeux des syndicats.  Une prime de bienvenue de quatre millions d’euros qui dérange. Le futur directeur général de Sanofi, l’un des géants français de la chimie et de la pharmacie, devrait empocher ce bonus, sorte de « golden hello », lors de sa prise de fonction en avril. Olivier Brandicourt touchera ainsi d’abord deux millions puis encore la même somme en janvier 2016. A cela s’ajoute un salaire annuel de trois à quatre millions d’euros et 220.000 stock options. Selon Sanofi, cette prime se justifie « en contrepartie des avantages auxquels il a renoncé en quittant son précédent employeur », le groupe allemand Bayer. De quoi faire réagir les syndicats, d’autant que la société a supprimé des milliers d’emplois ces dernières années, comme l’a souligné Thierry Bodin, délégué central CGT à Sanofi : « Le golden hello était déjà pratiqué avec le dernier directeur mais là ce qui est étonnant c’est qu’il double la mise au bout d’un an. Quatre millions d’euros au total : on voit que le conseil d’administration soigne bien ses dirigeants, plutôt que ses salariés. » « Sanofi se porte très bien financièrement, par contre ces cinq dernières années la direction a supprimé plus de 5.000 CDI en France », a ajouté le délégué syndical.

Spéculation des banques françaises sur les matières premières

 

 

 

A quoi servent les fonds déposée dans les banques :  :spéculer. Une activité toujours  permise notamment depuis que la France a refusé de séparer activités de dépôt et activités d’investissement ( comprendre spéculation).l’énorme masse de trésorerie dont elles disposent leur permet de répondre aux critères de solvabilité ( fonds propres) ainsi d’investir dans tout et n’importe quoi pour spéculer. Une activité bien plus rentable que le prêt aux entreprises ou aux particuliers.  Exemple , l’organisation Oxfam publie ce lundi un rapport sur la spéculation des banques françaises sur les matières premières agricoles. Elles s’étaient engagées à arrêter. Certaines continuent pourtant de le faire.  Les banques françaises spéculent-elles toujours sur les matières premières agricoles ? Il y a deux ans, l’organisation Oxfam, qui lutte contre la pauvreté dans le monde, avait mis en cause quatre groupes bancaires tricolores. Dans un nouveau rapport publié ce lundi, elle estime que BNP-Paribas, Société Générale et le groupe BPCE proposent toujours à leurs clients des fonds spéculatifs, susceptibles d’aggraver la hausse des prix alimentaires. Un vrai problème alors que 800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Dans le viseur d’Oxfam, il y a d’abord BNP-Paribas. Début 2013, la banque possédait dix fonds indexés sur les matières premières agricoles. Elle s’était alors engagée à en fermer deux. Non seulement elle n’a pas tenu ses promesses, dit Oxfam, mais en plus elle a ouvert un nouveau fonds. Le tout, pour un montant total de 1,3 milliards d’euros. Une présentation jugée inexacte par BNP-Paribas qui affirme que ses huit fonds ne sont pas fait pour spéculer et que le montant réel n’est que de 200 millions. Epinglé aussi, le groupe BPCE. Il possède « toujours un fonds« , reconnait-il, mais il est géré dit-il par « une sous filiale américaine » de sa filiale Natixis. Et cette dernière affirme ne pas pouvoir le fermer. Quant à la Société Générale, bien que particulièrement exposée, elle a respecté ses engagements « en fermant deux fonds » indique Oxfam. Le seul bon élève, finalement, c’est le Crédit Agricole qui ne spéculerait plus du tout sur les prix des matières premières agricoles.

 

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Pourquoi Hollande et Valls plongent à nouveau

Pourquoi Hollande et Valls plongent  à nouveau

 

Nombre de commentateurs attribuent  la nouvelle baisse de popularité de Hollande et allas à la disparition  progressive de l’esprit du 11 janvier mais sans trop expliquer pourquoi ( Hollande perd 7 points et retombe à 24%, Valls perd 5 point sous la barre des 50%). °° En fait  c’est précisément la trahison de cet esprit du 11 janvier qui est à l’origine de ce nouveau plongeon. ‘L’opinion attendait un  sursaut de la classe politique uen sorte d’union sur des réformes structurelles touchant non seulement au terrorisme mais aussi à l’économie. Au lieu de cela  on a eu droit à des mesures anecdotiques en matière d’insécurité et à une micro loi Macron sur l’économie. Et le verbiage martial de Valls n’a pu dissimuler ‘insignifiance des mesure.. Le gouvernement, le PS, la droite ont fusillé l’esprit du 11 janvier. Résultat c’est le FN qui ramasse la mise, sans rien faire,  en ajoutant des contradictions aux contradictions grâce au vote protestataire qui considère que certes le FN n’est pas compétent pour gouverner mais que c’est un bon moyen de manifester son ralbol. . Compte tenu de l’état du pays , du danger du communautarisme, de la croissance et du chômage, il  aurait fallu que la classe  politique se mette accord sur quelques réformes majeures, des réformes structurelles ‘ la méfiance et l’attentisme. Quelques voix à droite comme à gauche  plaident pour cette stratégie commune de redressement mais elles sont vite étouffées par les querelles d’appareils qui reprennent leurs veilles habitudes politiciennes.  Querelle, s divisions, contradictions affectent aussi bien la droite que la gauche qui ni l’une ni l’autre ne peuvent appuyer sur le moindre corpus idéologique. Au PS les marxistes, le gauchistes  cohabitent ( encore pour l’instant) avec les sociaux libéraux et les libéraux. A droite les humanistes cohabitent avec les nationalistes, les libéraux et les fachos. Au FN tout le monde cohabite avec tout le monde. Pas étonnant que les français soient peu enthousiastes pour aller voter aux départementales où le taux d’ abstention pourrait atteindre 60% nombre de cas. Et nombre d’élus ne représenteront pas grand-chose, ce qui ne les gênera pas pour revendiquer leur légitimité

Grèce: un accord qui ne règle rien mais un bon compromis pour Hollande

Grèce: un accord qui ne règle  rien mais un bon compromis pour Hollande

 

L’accord obtenu à l ‘arrache  vendredi n’a pas encore donné lieu à beaucoup d’analyser de la part des médias ( normal c’est le week-end ! ). Pourtant cet accord ne règle rien. C’est simplement uen prolongation de 4 mois de l’aide européenne. En échange la Grèce s’est engagée à maintenir l’austérité .Elle doit faire des propositions qui seront examinées par l’Eurogroupe et la commission. Des propositions conciliables avec les exigences de Bruxelles et les résultats électoraux de Grèce. Autant dire l’impossible. En fait c’est l’ambigüité la plus totale puisque d’un coté Bruxelles considère que la Grèce doit appliquer ce qui a été décidés précédemment que la Grève , elle,  estime que le diktat de l’Europe est remis en cause. Bref rien n’est réglé. On a seulement sauvé la face et gagné du temps. Farce à cette  l’ambigüité,  Hollande, lui considère que c’est un bon accord ! ; Et pour cause, c’est à peu près la même ambigüité qui va permettre à la France d’obtenir en délai supplémentaire pour la réduction de ses déficits , en échange de réformes structurelles …à définir !  Après trois réunions des ministres des Finances de la zone euro en moins de 10 jours, les grands argentiers de l’Europe sont parvenus à un accord sur le sauvetage financier de la Grèce. Dès ce matin, le président François Hollande et le premier ministre grec, Alexis Tsipras, ont salué l’accord arraché lors de cet Eurogroupe.  Samedi matin, en marge d’une visite au salon de l’Agriculture, François Hollande a qualifié de «bon compromis» l’accord visant à prolonger de quatre mois, sous conditions, le financement européen de la Grèce, en évitant un risque de sortie de l’euro. «Sur le dossier de la Grèce, nous avons cherché la bonne solution», a-t-il expliqué.  «La bonne solution, c’était de prolonger le financement permettant à la Grèce d’assurer sa transition et de pouvoir honorer ses engagements». «La bonne solution, c’était aussi de lui laisser le temps pour que ses réformes soient engagées et que le respect des électeurs grecs soit aussi préservé», a-t-il encore précisé. L’Europe s’est engagée à prolonger le financement de la Grèce de quatre mois, mais sous de strictes conditions, soumises à examen dès la semaine prochaine. «L’Europe, elle doit montrer de la crédibilité, elle doit montrer aussi de la solidarité. De la crédibilité parce que nous devons montrer que nous avons des règles et qu’elles valent pour tous les pays (…) De la solidarité, parce que quand il y a des pays qui souffrent, il est légitime que nous puissions les accompagner tout en leur demandant de respecter leurs engagements», a expliqué François Hollande. «La Grèce a fait beaucoup d’efforts ces dernières années. Il y a eu beaucoup de sacrifices qui ont été demandés», a-t-il affirmé. «Maintenant il faut donner du temps, mais en même temps toujours respecter les engagements, car ce sont les contribuables français, allemands et européens qui ont permis que la Grèce puisse s’en sortir».

Sondage agriculture :87% pour les petites exploitations et contre la malbouffe

Sondage agriculture :87% pour les petites exploitations et contre la malbouffe

 

 

Pesticides, engrais , additifs chimiques viennent assaisonnerez la nourriture quotidienne grâce ‘uen part à l’agriculture intensive et à ‘industrie alimentaire. Au point de mettre en danger la santé. Une écrasante majorité de Français (87%) souhaitent donc que la politique agricole favorise les « petites exploitations qui privilégient la qualité des produits » tandis que 52% jugent les agriculteurs « pollueurs », selon un sondage Odoxa publié aujourd’hui dans Le Parisien. Selon cette enquête d’opinion publiée au lendemain de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, 70% des sondés estiment que l’agriculture est un secteur dont le développement doit être prioritaire pour la France, et 76% pensent qu’il faut « continuer à la subventionner pour maintenir une France rurale ». Mais 87% veulent donc que l’agriculture française donne la priorité aux « petites exploitations qui privilégient la qualité des produits », contre 12% qui sont plutôt favorable aux « grandes exploitations qui privilégient la quantité pour rester compétitives ». Les Français expriment par ailleurs de sérieuses réserves sur le respect de l’environnement par les agriculteurs : 52% les jugeant « pollueurs », 64% estimant que la profession n’est pas suffisamment attentive à l’environnement et 51% pensant qu’elle n’accorde pas assez d’attention à la sécurité sanitaire. Enfin 82% des Français ont une bonne opinion globale de la profession, jugée « utile » à 96%. Une prise de conscience aussi contre la malbouffe dénoncée dans un article du Point Chaque année en France, la malbouffe provoque trois fois plus de morts que le tabac et cinquante fois plus que les accidents de la route. Elle est en partie responsable de 30 % de nos cancers, de nos 500 000 insuffisants cardiaques, de 2 millions de diabétiques et de 8 millions d’obèses. Effarant. En un demi-siècle, le contenu de notre assiette s’est radicalement transformé. Aujourd’hui, 80 % des aliments que nous avalons sont industriels. Souvent trop gras, trop sucrés, trop salés et bourrés de chimie. Un constat dénoncé dans un livre du docteur Laurent Chevallier qui  met les pieds dans le plat. « Plus personne ne peut nier le lien entre les dérives d’une certaine forme d’alimentation industrielle et l’augmentation significative de certains cancers et maladies cardiovasculaires, explique ce consultant en nutrition attaché au CHU de Montpellier. Je tire la sonnette d’alarme parce que, lors de mes consultations, je suis confronté tous les jours aux victimes de la malbouffe. »  Comment en est-on arrivé là ? Pour produire en quantité, le plus vite possible, au plus bas coût, les ingénieurs agronomes ont créé des variétés de légumes, de fruits et de céréales qui poussent plus vite, « boostées » à coups d’engrais et de pesticides dont on retrouve les résidus sous notre fourchette. De la même façon, on a sélectionné des races d’animaux à gros rendements. Des « usines sur pattes » qui fonctionnent avec des granulés hautement énergétiques. Un supercarburant qui a altéré la composition de la viande, du lait ou des œufs. Une matière première bas de gamme, qui est ensuite transformée au point de perdre une partie de ses nutriments, vitamines et arômes. Au milieu des années 80 la chimie s’est invitée en cuisine. Pour ressusciter le goût perdu dans le processus industriel, on a réinjecté en bout de chaîne des arômes artificiels, mais aussi des conservateurs pour allonger la durée de vie des produits, des colorants pour les rendre plus tape-à-l’oeil, des correcteurs d’acidité, sans oublier les émulsifiants, antiagglomérants, gélifiants et autres agents d’enrobage… Aujourd’hui, l’industrie agroalimentaire dispose de 357 additifs autorisés qui remplissent 24 fonctions différentes. « Un cocktail chimique dont on évalue mal tous les effets sur notre organisme », avertit Laurent Chevallier. Ajoutez-y des emballages en plastique dont certains composants ont une fâcheuse tendance à migrer vers les aliments…  « Notre nourriture n’est plus adaptée à nos gènes. Non seulement on y a ajouté des substances chimiques mais on l’a bourrée de mauvais gras pas cher à produire, hypercalorique comme l’huile de palme. Et surtout de sucre et de sel. » Trois ingrédients que l’on trouvait rarement au menu de l’omnivore tendance frugivore qu’était l’homme préhistorique et vers lesquels nous sommes naturellement attirés. Des appâts gustatifs désormais utilisés à tout-va par l’industrie agroalimentaire. Nous consommons ainsi chaque jour 8,5 grammes de sel, quatre fois plus que nos besoins physiologiques. Quant au sucre-une « calorie vide » dans le jargon des nutritionnistes, c’est-à-dire qui ne contient rien d’autre que de l’énergie-, nous en avalons 35 kilos par an. 75 % de ce sucre étant directement incorporé dans les aliments par les industriels. Avec certains produits, l’addition grimpe vite : un pain au chocolat représente l’équivalent de sept morceaux de sucre, un soda six. « C’est d’autant plus grave, dans le cas du soda, que notre cerveau ne comptabilise pas les calories sous une forme liquide. » Ce qui explique pourquoi, après avoir vidé une canette, on ne ressent pas la sensation de satiété. Notre cerveau se fait aussi berner par certains aliments industriels quasi prémâchés. « Le meilleur exemple, c’est la portion de céréales du petit déjeuner qui se transforme, avec le lait, en une bouillie vite gobée, plus ou moins grasse, salée et sucrée, indique le nutritionniste. C’est la mastication qui permet d’envoyer le signal de satiété au cerveau. Et le fait de mâcher imprègne de salive les aliments, ce qui facilite la digestion et dope l’immunité. »  Un désastre nutritionnel longtemps masqué par les progrès réalisés sur le plan de l’hygiène. En aseptisant notre alimentation, les industriels ont fait chuter le nombre de morts par intoxications alimentaires, et l’invention du réfrigérateur ajouté à l’usage des antibiotiques a fortement diminué l’incidence des cancers de l’estomac provoqués par des bactéries. Mais, dans le même temps, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité ont explosé. Pour la première fois, malgré les progrès continuels de la médecine, l’espérance de vie d’un Américain naissant aujourd’hui ne dépassera pas celle de ses parents. Elle sera même plus faible dans les classes défavorisées. Si l’on commence à se préoccuper de qualité nutritionnelle, le risque que fait peser la présence de molécules chimiques dans nos aliments n’est pas suffisamment pris en compte. Ce que dénonce Laurent Chevallier. « N’ayons plus la naïveté de croire que si des ingrédients étaient nocifs on ne les trouverait pas dans les magasins. Régulièrement, des produits que nous avons consommés pendant des années sont retirés du marché. » La preuve, selon lui, que l’on nous met sur la table des aliments mal évalués. « On a mis trente ans à s’apercevoir que le E128, un colorant pour saucisses industrielles, attaquait les cellules du côlon chez le rat et la souris. » On a pourtant multiplié les instances de contrôle. « Pour évaluer la dangerosité d’une substance chimique, les agences se contentent la plupart du temps des études fournies par les industriels à partir de cahiers des charges inadaptés. Sans compter qu’un certain nombre de leurs experts travaillent avec ces mêmes industriels. » Bref, les mailles du filet seraient trop lâches. « Je suis sidéré que l’on n’avertisse pas les femmes enceintes des risques liés aux substances chimiques de notre alimentation. » Le cas du BHA fait bondir le nutritionniste. Cet additif, présent dans certains chewing-gums, est considéré comme cancérogène. Mais, au lieu de l’interdire, on a demandé aux industriels d’en diminuer la teneur, sans même les obliger à en indiquer la concentration sur l’étiquette.

 

 

EELV : les Verts dans le rouge (Placé)

EELV : les Verts glissent vers le rouge (Placé)

Placé ne peut que constater les dégâts , les verts s’enfoncent dans le rouge ; Non pas le gros  rouge qui tâche , le rouge révolutionnaire. E ça n’arrange ses affaires. Placé sait bien que la gauche n’est pas prête de revenir au pouvoir après 2017 , surtout les verts qui risquent de disparaitre. Lui qui rêve de devenir ministre au moins une  fois dans sa vie n’a pas de mots trop dur pour stigmatiser le changement de couleur des verts. Il n’est pas vieux Placé mais c’est déjà un vieux routiers des manouvres politiciennes ( c’est un peu grâce à lui s’il y a eu des députés verts). Il emploie uen dialectique très sénatoriale et finira  au PS au parti radical socialiste.  Le président du groupe écologiste au Sénat Jean-Vincent Placé, favorable à un retour d’EELV au gouvernement, a dénoncé ce dimanche 15 février un « déplacement vers l’extrême gauche des Verts » et a prôné l’union avec les socialistes pour les élections départementales face au danger FN. Je suis inquiet de cette orientation que je combat.  « Il y a tout à la fois un déplacement vers l’extrême gauche des Verts et, de facto, une marginalisation des questions d’écologie ( il aurait pu sen apercevoir plus tôt !NDLR). Je suis inquiet de cette orientation que je combat », a-t-il déclaré lors du Forum Radio J.  « Je note qu’un porte-parole du mouvement, Julien Bayou, a indiqué qu’il était pour la primaire de l’autre gauche à l’exclusive du PS. (…) Je ne sais pas si ce jeune homme comprend bien dans quel état est le pays », a poursuivi le député de l’Essonne, qui a vu dans cette démarche un « repli identitaire ». Pour celles et ceux qui pensent que la priorité de l’année à venir est de casser du socialiste et de fracturer la majorité, je dis que cela n’a aucun sens.   »Pour celles et ceux qui pensent que la priorité de l’année à venir est de casser du socialiste et de fracturer la majorité, je dis que cela n’a aucun sens. Les Français rejettent ces comportements politiciens, et de plus en plus », a insisté Jean-Vincent Placé. Après le départ « tout simplement incompréhensible » des Verts du gouvernement, orchestré par Cécile Duflot, Placé veut les voir revenir.  »Les trois sondages que nous avons faits depuis sur les sympathisants, pas seulement les 5.000 militants qui restent dans le parti », ont indiqué qu’ »entre 85 et 90% pensent que nous devrions être aux responsabilités gouvernementales pour peser pour plus d’écologie », a-t-il justifié. Il n’y aura pas de Podemos, pas de Syriza en France, En revanche, il peut y avoir le Front National Jean-Vincent Placé Facebook Twitter Linkedin  Cécile Duflot « dit ce qu’elle veut, c’est une écologiste sincère, je n’ai pas de leçon à lui donner ». Mais sa présence au meeting de soutien à Syriza aux cotés de Jean-Luc Mélenchon fut « une erreur ». « Il n’y aura pas de Podemos, pas de Syriza en France, En revanche, il peut y avoir le Front National » dont il craint la présence massive au second tour des élections départementales. « Je recommande à mes amis très clairement, comme on l’a fait trop peu, dans une vingtaine de départements comme le mien dans l’Essonne (…), un accord de premier tour » avec le PS. « On est rationnel et on s’allie avec celles et ceux qui sont les plus efficaces pour battre la droite et l’extrême droite », a-t-il prôné.

 

Hollande gronde les députés

Hollande gronde  les députés

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Pas aussi bête que ça Hollande, il a lu les sondages de samedi et a pu constater que les Français avaient peu apprécié les manœuvres politiciennes à l’assemblée. Du coup il s’appuie sur ces sondages pour gronder majorité et opposition ; un manière de tenter de récupérer ( mais  avec retard)  ce que pensent les Français. Ce qu’on appelle la prospective  dans le rétroviseur; En attendant Hoolnde plonge encore. Pas étonnant li aurait pu éviter la comédie du 49-3.  Ainsi, Hollande  a rappelé quelques banales évidences que la majorité gouvernementale a une « responsabilité » et doit disposer de « lucidité ». Après la semaine chargée du gouvernement qui a fait passer de force la loi Macron, le Président met en garde contre un risque de « défiance », « si les parlementaires ne font pas ce que veut le pays ». François Hollande se justifie sur le projet poussé par le ministre de l’Économie : « On n’allait pas encore passer trois mois ou quatre mois avant qu’il ne commence à produire ses effets. Je crois que ce message-là, il faut que certains l’entendent, qu’ils soient dans la majorité ou qu’ils soient dans l’opposition », a-t-il affirmé, à l’adresse notamment des députés frondeurs du groupe socialiste à l’Assemblée. Ces « frondeurs » de l’aile gauche du parti ont contraint mardi le gouvernement, en raison de leur opposition résolue à la loi Macron, à avoir recours à la dernière minute à l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer de force le projet de loi. Plusieurs avaient annoncé leur intention de voter contre le texte. Et ce alors qu’une large majorité des Français (62%) seraient favorables aux mesures les plus connues de la loi Macron, selon un sondage IFOP pour Paris Match publié mardi.

49-3 : Valls toujours prêt !

49-3 : Valls toujours prêt !

 

 

Avant on avait un mou comme chef de gouvernement maintenant on a un faux dur, c’est pas mieux. Le faux dur lui se saoule de mots : » je ne recule jamais, autorité, responsabilité énergie etc. » Des mots qui claquent au vent de la démagogie car en matière d’action là c’est plutôt le genre guimauve. Vendredi  Valls a répété qu’il réemploierait le 49-3. Mais ça c’était avant ! car  samedi des sondages ont révélé  que les Français n’avaient guère apprécié la petite manœuvre politicienne.    »S’il faut de nouveau utiliser cette arme que me donne la Constitution, nous le ferons, bien évidemment, parce que nous ne pouvons pas perdre de temps, et qu’il faut réformer notre pays et lever les blocages » alors que « la croissance est en train de revenir », a déclaré le Premier ministre en marge de l’inauguration d’une grande ligne électrique France-Espagne à Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales). Quant à ceux qui pensent que « nous ne pouvons pas continuer l’œuvre des réformes » du fait de cette fragilité parlementaire, ils se trompent « totalement », a-t-il affirmé. Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, l’article 49-3 permettant de faire adopter un texte sans vote ne peut être utilisé, hors textes budgétaires, qu’une seule fois par session à l’Assemblée (la session actuelle s’achevant fin juin). Il peut toutefois être utilisé à plusieurs reprises pour le même texte, ce qui permettra notamment au gouvernement de s’en resservir pour la deuxième lecture de la loi Macron. « La loi croissance activité, portée avec beaucoup de talent par Emmanuel Macron, va poursuivre son cheminement parlementaire, d’abord au Sénat, je ne doute pas qu’elle sera enrichie, et puis après à l’Assemblée nationale », a souligné Manuel Valls. « Et nous verrons dans quelles conditions nous aurons à opérer. Je suis convaincu que la responsabilité l’emportera, y compris chez ceux qui parmi les socialistes voulaient s’opposer à cette loi », a-t-il poursuivi. « Mais que chacun soit bien convaincu, que chacun ait bien en tête ma détermination absolue à utiliser tous les moyens que me donne la Constitution », a ajouté le Premier ministre. Répétant sa conviction qu’ »il n’y a pas de majorité alternative » et dénonçant « le vide sidéral et l’absence de toute proposition alternative », Manuel Valls a répété sa « détermination » à réformer « jusqu’en 2017″.

 

Sondage popularité Hollande et Valls : baisse confirmée

Sondage  popularité Hollande et Valls :  baisse confirmée

Un sondage qui confirme qu’après le sabotage de l’esprit du 11 janvier, Valls et Hollande replonge. François Hollande et Manuel Valls perdent respectivement 5 et 7 points de popularité en février, marquant un recul de leur bond de popularité observé en janvier après les attentats survenus en France, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche et Hémisphère Public. Le président de la République est crédité de 24% de satisfaits (en baisse de 5 points par rapport à janvier) et le Premier ministre de 46% (-7 points). Chez les sympathisants du Parti socialiste, où il recueille 66% de satisfaits, François Hollande est en recul de 7 points par rapport à janvier. Sa baisse est sensible aussi auprès des sympathisants du Front de gauche (de 39 à 27%). Il progresse en revanche de 9 points chez les sympathisants d’Europe Ecologie/Les Verts (passant de 32 à 41% de satisfaits) et reste toujours très faible chez ceux de l’UDI (de 15 à 6%) et de l’UMP (de 12 à 4%). La côte de popularité du président de la République a été au plus haut le mois de son élection, en mai 2012 (61% de satisfaits. Elle est passée sous la barre de 50% en septembre 2012 (43% de satisfaits), seuil qu’elle n’a plus refranchi depuis. Manuel Valls de son côté bénéficie d’un indice de satisfaction le plus élevé chez les sympathisants du Parti socialiste (83% en février, contre 88 en janvier). Il demeure pratiquement stable chez ceux de Europe Ecologie/Les Verts (58% en février, 60% en janvier). Il obtient un indice de satisfaction de 40 points chez les sympathisants de l’UDI (65% en janvier) et passe de 47% de satisfaits chez les sympathisants de l’UMP à 34%.   Il enregistrait un taux de satisfaction de 58% en avril 2014, lors de sa nomination au poste de Premier ministre. Il n’a cessé de reculer depuis, à l’exception de janvier 2015 où, après les attentats, sa popularité est passée à nouveau au dessus de 50% de satisfaits (53%, contre 35% en décembre 2014). L’enquête a été menée par questionnaire auto-administré en ligne et par téléphone du 12 au 21 février auprès d’un échantillon de 1.972 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

ptimisation fiscale :une commission européenne pour enterrer la question

optimisation fiscale :une commission européenne pour enterrer la question

Grosse bataille au parlement européen après les scandales d’optimisation fiscale,, les uns étaient pour une  commission d’enquête mais le prudent président Schultz ( qui ne veut pas déstabiliser le président luxembourgeois  de la commission européenne mouillé jusqu’au cou) a dit non, ce sera une  commission spéciale , plus discrète. on tremble évidemment !

Le co-président du groupe des Verts a rassemblé 191 signatures, soit plus que le minimum requis, pour demander la création d’une commission d’enquête sur l’affaire Luxleaks. Mais le président du Parlement européen, Martin Schulz, s’appuyant sur un avis négatif de ses services juridiques, a refusé qu’elle soit mise aux voix. Elle a été remplacée par une « commission spéciale sur les rescrits fiscaux (tax ruling en anglais) et autres mesures similaires par leur nature ou par leur effet « , approuvée à une très large majorité (par 612 voix contre 19 et 23 abstentions). Constituée de 45 députés européens, elle reprendra le mandat de la commission d’enquête, l’élargira à l’ensemble des pays de l’Union, mais n’aura pas les mêmes pouvoirs, notamment en matière d’accès aux documents détenus par les pays. Ni les Sociaux-Démocrates, ni le Parti populaire européen, ni les Libéraux-Démocrates n’étaient favorables à une initiative susceptible de déstabiliser l’ancien Premier ministre luxembourgeois, dont ils avaient soutenu la nomination à la présidence de la Commission européenne. Interpellé au Parlement européen, Jean-Claude Juncker avait plaidé le caractère légal des pratiques d’optimisation fiscales et le fait que 22 Etats membres de l’Union disposaient de dispositifs similaires. »Ce n’est le cas ni de la France ni de l’Allemagne« , souligne l’ancien ministre du Budget, le révolutionnaire  Alain Lamassoure, membre de la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen et président de la délégation française du Parti populaire européen. C’est lui qui présidera la nouvelle commission spéciale, constituée de 45  membres, et qui a 6 mois désormais pour faire la lumière sur des pratiques qu’il qualifie de « scandale auquel il faut mettre fin« . « Mon rôle de législateur n’est pas de savoir quel est le fonctionnaire ou le ministre qui a pris telle décision ou quel montant a payé telle entreprise: c’est le rôle des Etats et de leurs services fiscaux. En revanche j’ai besoin de savoir quelles infractions à la loi européenne ont été commises et à quelles anomalies,  inégalités et injustices conduisent les lois nationales. Mon objectif n’est pas de blâmer les gens, mais de condamner un système et surtout de le remplacer par un système qui soit acceptable par tout le monde« . Ouf on est quand même rassuré !

La semaine de François de Tulle

La semaine de François de Tulle

 

Encore uen semaine catastrophique  pour le Roy François de Tulle. D’abord cette chute dans les sondages qui se confirme. Du coup,  il saute sur tout ce qui bouge : Hollande saute sur l’occasion de la profanation du cimetière juif D’alsace et  prononce un laïus sur place. Le Chambellan Valls de Vienne privé de visite déclare à Paris ;: » la république sera intraitable » : on tremble. Il n’a pas assez de mots durs le Clemenceau d’opérette et il ose même dans l’ingénierie sémantique : « l’Islamo-fascisme »., un truc aussi pertinent que l’apartheid dans les banlieues, c’est du Marine Lepen de » gôche », même tonalité de camelot, même approximation. . Par contre,  il  n’a plus de mots et reste sans voix ( suffisantes) quand il s’aperçoit qu’il n’a plus la majorité à l’assemblée. L’homme qui ne recule jamais contre-attaque, il sort l’artillerie lourde, un marteau pilon pour écraser une mouche et les frondeurs avec   le 49-3 Et de proclamer encore et encore les vertus de l’autorité et des responsabilités. Bref, le refrain habituel. Pas de chance les Français ne goûtent pas cette manœuvre politicienne, pas plus qu’ils  n’apprécient le chahut à l’assemblée transformée en cour d’école. Cela vaut aussi pour la noblesse de droite qui aurait pu et du voter les dispositions Macron même si ce n’était pas la réforme du siècle. Cette fois la presse, qui ne veut pas être accusée de docilité comme après la conférence de presse de François de Hollande, se réveille et considère que c’e t un camouflet pour le Roy et son Chambellan. Pour amuser le peuple, il faudrait des distractions, malheureusement on ne peut même plus compter sur les histoires de fesses de DSK puisque comme c’était prévu l’accusation tombe à l’eau . Une bonne nouvelle quand même : après 20 ans de réflexion la justice impartiale annule l’arbitrage Tapie. Nanar toujours optimiste déclare que du coup il pourra réclamer encore davantage que les 400 millions accordés par Lagarde ( dont 50 pour préjudice moral, record du monde), Finalement avec le retour Possible de Sarko rien n’est impossible puisque la justice royale est « pratiquement » indépendante. Encore 20 ans de procédures et tout va s’éclaircir. Même indépendance et même caractère intraitable de cette justice puisque Banier qui a simplement détourné 400 millions à Bettencourt  sera condamné à une  peine de 3 ans de prison ( il en fera la moitié). Finalement la filouterie mondaine est quand même plus rentable que les petits crimes minables du bas peuple. Pour François, les bonnes nouvelles se font rares, même Poutine su lequel François comptait pour redorer son image s’assoit sur l’accord historique de paix en Ukraine. Du coup le Roy faiat l’impasse sur la médiatisation de cet accord. Le Chambellan a beau s’agiter tempêter, menacer, vociférer ‘ « autorité, autorité  mais rien n’y fait le peuple ingrat continue de manifester son mépris à l’égard de la cour. Et d’invoquer «  l’esprit du 11 janvier » mais l’esprit ne répond pas. 60% des français pensent même que le PS va éclater. Et les sondages annoncent que le PS ne déteindra qu’une  poignée de départements là où il régnait sur 60. Du coup François de Tulle se résout a employer les mêmes méthodes princières que Jacques de Corrèze, il ira s’empiffrer et caresser le cul des vaches au salon de l’agriculture. Pas le genre du Chambellan:  démagogie !  .Lui  il assurera se responsabilités, bien sûr avec autorité, au moins jusqu’à la débâcle  des départementales. Et sil part ce sera aussi avec autorité.  Ce Valls quel bel homme .. et quelle autorité

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