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Archive mensuelle de février 2015

Page 3 sur 20

Le PS c’est la SFIO ( Hamon)

le PS c’est la  SFIO ( Hamon)

De  ce point de vue Hamon a raison de comparer le PS à la SFIO. Un PS, comme la SFIO,  écartelé entre des marxistes et des libéraux.  La SFIO qui pratiquait le double langage ( discours de droite, politique de droite) et qui en est mort. Le PS « veut concilier des pratiques à droite avec des discours à gauche », estime le frondeur Benoît Hamon, ex-ministre qui compare le parti à son défunt ancêtre, la SFIO.  Il tape sur son propre parti, sur son chef et sur le gouvernement auquel il a appartenu il n’y a pas si longtemps. Les nouvelles déclarations de Benoît Hamon, dans un entretien à Mediapart, montrent que le chemin de l’union sera long et tortueux à gauche. L’ancien ministre de l’Education compare d’abord le PS à son ancêtre, la SFIO. Le PS est fragile et il ressemble beaucoup à la défunte SFIO quand il veut concilier des pratiques à droite avec des discours à gauche.  Il se montre ensuite caustique sur l’action gouvernementale: « Ça me paraît difficile de pouvoir rester longtemps dans le récit de l’épopée du socialisme triomphant, et de faire passer dans le même temps une remise en cause des seuils sociaux, la facilitation des licenciements, la fin des CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), permettre davantage de privatisations, défiscaliser la possibilité d’actions gratuites sans donner de coup de pouce au Smic ». Hamon n’épargne pas non plus Jean-Christophe Cambadélistrop effacé à son goût. Dans la perspective du congrès du PS à Poitiers, en juin, Benoît Hamon considère qu’il appartient à Jean-Christophe Cambadélis d’ »organiser le rassemblement et la victoire, mais aussi peser sur le cours des politiques. Comme avant lui, Lionel Jospin sous les gouvernements Mauroy puis Fabius, et François Hollande sous le gouvernement Jospin avaient pesé ». Mais ses mots les plus durs sont pour Manuel Valls et son entourage. Selon lui, le premier secrétaire  »gère les initiatives d’un gouvernement qui doit lui-même le désarçonner autant que moi… Il doit quand même composer avec les proches du Premier ministre qui lui demandent d’exclure un tiers du PS… Je vois bien la difficulté de la tâche ».

 

Drones: trois journalistes d’Al-Jazeera impliqués

Drones: trois journalistes d’Al-Jazeera impliqués

La chaine  qui relate avec complaisance les actes de terrorisme   est à l’origine d’uen nouvel « exploit » avec cette arrestation de trois de ses journalistes en possession d’un drone dans le bois de Boulogne à Paris.  Trois journalistes de la chaîne de télévision Al-Jazeera ont été arrêtés et placés en garde à vue mercredi, après avoir fait voler un drone dans le bois de Boulogne à Paris. Pour l’instant, aucun rapprochement n’est fait avec le survol, les deux dernières nuits, de plusieurs lieux emblématiques de la capitale par plusieurs de ces engins volants.  Ils ont fait voler un drone, ce mercredi après-midi, dans le bois de Boulogne à Paris. Voici la raison pour laquelle trois journalistes de la chaîne de télévision Al-Jazeera ont été interpellés et placés en garde à vue. Les trois hommes sont âgés de 34, 52 et 68 ans, selon une source proche de l’enquête. Et leur initiative trouve un écho particulier, alors que la polémique ne désenfle pas après le survol, les deux nuits précédentes, de plusieurs lieux emblématiques de la capitale par des drones, sans que les pilotes ne soient arrêtés. Pour autant, aucun rapprochement n’est pour l’heure effectué par les enquêteurs entre ces trois journalistes et les vols de drones dans le viseur des autorités. Des survols qui ont fait l’objet de l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris. Sans vouloir effrayer qui que ce soit, actuellement certains drones sur le marché peuvent emporter jusqu’à 2 kg. Il faut 5 litres de Sarin pour empoisonner tout ce qui vit sur 1 hectare. 3 drones à 1,7 de sarin chacun ! je vous laisse imaginer sur Paris. et du Sarin, l’état islamique en a utiliser contre les soldats syriens , à l’époque il était plus facile et politiquement correct d’accuser seulement Assad.

Chômage : baisse de 0,5% ?

Chômage : baisse de 0,5% ?

Baisse du chômage , c’est le titre des unes. En fait il y a baisse de 0.5% pour la catégorie A‘ (chômeurs sans activité) mais une hausse équivalente pour ceux ayant un activité réduite. Par ailleurs l’analyse sur un mois n’a pas beaucoup de signification, il faut évaluer la tendance sur plusieurs mois. E de point de vue rien n’indique une baisse en 2015.. Malgré cette baisse surprise de début d’année de la catégorie A , le nombre de chômeurs a explosé de 587 700 depuis l’élection de François Hollande, dont 193 400 sur la seule année 2014 (un total en hausse par rapport à celui affiché le mois dernier, suite à la révision intervenue sur l’ensemble des séries de l’année dernière). Par ailleurs, si on intègre les demandeurs d’emploi en activité réduite, inscrits dans les catégories B et C, le nombre de chômeurs a encore progressé en janvier. Et à un niveau quasiment symétrique à celui de la baisse de catégorie A: 16.100. Portant ainsi à 5,232 millions le nombre total d’inscrits en métropole sur les trois principales catégories de Pôle emploi. La baisse du chômage relevée en janvier a concerné 19.100 personnes. Par tranche d’âge, la plus forte baisse, à -1,4 % dans la catégorie A, a été enregistrée chez les moins de 25 ans. Elle se situe à -0,6% pour les 25-49 ans. En revanche, le nombre de seniors à la recherche d’un travail a continué d’augmenter. Sa progression sur un an atteint  9,6%. La hausse des chômeurs de longue durée, c’est à dire inscrits depuis plus d’un an, s’est aussi poursuivie avec une croissance de 0,7% en janvier et de 9,3% sur douze mois.

 

 

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Epargne : nouvelle baisse du livret A, pourquoi ?

Epargne : Nouvelle baisse du livret A pourquoi

Encore 850 millions d’euros en moins sur les dépôts en janvier et  une baisse nette de 6,13 milliards d’euros en 2014 . Et ce, alors que le gouverneur de la Banque de France ne cesse de réclamer uen baisse des taux ( actuellement de 1%°. ) l n’a pas honte Christian Noyer de considérer que le taux de 1% du livret A est irresponsable.. C’est évidemment faire l’impasse sur la sociologie des épargnants de  la caisse d’épargne et sur l’évolution réelle de inflation. Il est clair que les épargnants de la caisse d’épargne  en général ne sont ni riches ni des spéculateurs. Plutôt des français moyens qui mettent un peu d’argent de coté pour faire face aux échéances. Ce n’est pas avec un taux de1% qu’on fait fortune ? d’autant que l’ inflation est sous estimée ; en effet il y une  déformation de la structure de consommation dans les couches moyennes et modestes car les dépenses contraintes ne cessent de croitre alors que les dépenses ajustables stagnent ou diminuent. En théorie l’inflation stagne voire recule mais en pratique ,elle augmente pour les budgets qui consacrent la plus grande partie de leurs revenus aux dépenses contraintes. C’est le cas de nombre de petits épargnants. Du coup  la rémunération de la caisse d’épargne est assez fictive témoin le fait que la collecte ne cesse de régresser. Pour deux raisons, la première parce qu’il est de plus en plus difficile d’épargner, la seconde c’est qu’actuellement les rémunérations sont tellement faibles qu’il vaut mieux laisser l’argent sur les comptes courants. . Contrairement à ce que pense Monsieur Noyer la politique monétaire ne suffira à relancer la croissance il faut l’accompagner de politiques économiques, de réforme structurelles , de soutien à la consommation et aux investissements. Exemple dans l’immobilier où les taux sont historiquement bas mais ce qui ne permet pas de solvabiliser les candidats à l’accession.   Le gouverneur de la Banque de France en remet une couche. Christian Noyer a estimé, ce mardi 17 février, que le niveau actuel de la rémunération du Livret A empêchait la baisse des taux « de toute une série de crédits ».  Le taux de ce produit d’épargne a été maintenu par le gouvernement à son plus bas historique de 1% début février, alors que sa formule de calcul aurait dû le faire mécaniquement tomber à 0,25%. Christian Noyer avait lui proposé de le ramener à 0,75%.   »On peut discuter pour savoir si c’est 0,75% ou 0,5% l’idéal mais j’ai regretté la décision qui a été prise et qui me paraît empêcher toute évolution à la baisse des taux de toute une série de crédits et par conséquent être un obstacle à la transmission de la politique monétaire de la Banque centrale européenne », a souligné le gouverneur de la Banque de France devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale.  Ce n’est pas la première fois que Christian Noyer hausse le ton sur le sujet. Il avait déjà, mi-janvier, déclaré qu’un taux de 1% serait « irresponsable« . Début février, lors des Matins HEC-Challenges, il avait souligné que « maintenir la rémunération à 1% » constituait, selon lui, « une erreur grave, compte tenu de la faiblesse actuelle de l’inflation ». Et il avait ajouté: « cette décision va aussi, ce qui me semble très grave, à l’encontre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, qui fait justement son maximum pour ramener les taux d’intérêt à leur niveau le plus bas possible dans la zone euro, afin de relancer la croissance. »   Les sommes déposées sur le Livret A servent à financer divers secteurs dont le logement social. Un taux plus bas permet donc à la Caisse des dépôts, qui centralise 65% de l’épargne de ce livret, d’octroyer des prêts moins onéreux, aux organismes HLM par exemple.  En matière de fixation du taux du Livret A, le gouverneur de la Banque de France a le premier la parole. Soit il applique la formule -qui repose pour l’essentiel sur le niveau de l’inflation- et le taux théorique entre automatiquement en vigueur. Soit il choisit d’y déroger et, dans ce cas, sa recommandation peut ou non être suivie par le ministre des Finances, qui a le dernier mot. « Économiquement, le bon niveau, ce serait de laisser jouer la formule qui le mettrait à 0,25% », a expliqué le gouverneur de la Banque de France. A noter aussi la concurrence de l’assurance-vie qui a rapporté  2,5% en moyenne en 2014. En décembre 2014, la collecte nette de l’assurance-vie s’établissait à 21,3 milliards d’euros, selon les chiffres provisoires de l’Association française de l’assurance (AFA). L’assurance-vie continue de profiter de son niveau de rémunération plus attractif que le livret A et le Livret de développement durable(LDD).  les épargnants ont continué à plébisciter en janvier le Plan épargne logement (PEL), avec un « coup d’accélérateur » lié à l’évolution de sa rémunération annoncée par le ministère des Finances mi-janvier, selon une source bancaire interrogée par l’AFP. En effet, tout PEL ouvert avant le 1er février était assorti d’un taux garanti de 2,5%, taux qui reculait à 2% pour ceux ouverts à partir de cette date. En ce qui concerne le Livret de développement durable (LDD), lui aussi rémunéré à 1%, les retraits ont également été supérieurs aux dépôts en janvier, à hauteur de 200 millions d’euros.

 

 

 

Chômage : avec Hollande 800.000 chômeurs de plus » (Montebourg)

Chômage :  Avec  Hollande 800.000 chômeurs de plus » (Montebourg)

Certes Montebourg ne s’est  pas manifesté par une  grande compétence économique mais au moins  il  a parfois denoncé avec justesse certaines derives de  la politique de Hollande. Il  rappelle  à l’ordre le chef de l’Etat en indiquant que  le bilan du chomage sera castastrophique en matière d’emloi à ‘lissue du mandat de Hollande.

Arnaud Montebourg L’ancien ministre « s’inquiète »  pour la fin du quinquennat et critique la « politique suicidaire » du gouvernement, estimant que « les Français et les Européens sont sur la mauvaise pente ».  « Si on continue sur cette politique suicidaire -et je lance un appel solennel aux dirigeants politiques européens, au président de la République, au Premier ministre, de cesser ces erreurs de politique économique-, nous finirons le quinquennat avec 800.000 chômeurs de plus. Donc, c’est le Front National au bout du chemin. » « Voilà ce qui se prépare », a déclaré l’ancien ministre PS Arnaud Montebourg à la presse depuis l’université américaine de Princeton (New Jersey). C’est en effet dans cette université, qui a accueilli quatre prix Nobel d’économie, que celui qui a effectué sa reconversion en tant que chef d’entreprise enseigne la macroéconomie jusqu’au 26 février. « Les Français et les Européens doivent savoir qu’ils sont sur la mauvaise pente, que nous risquons de finir en France le quinquennat de François Hollande avec 800.000 chômeurs de plus », a insisté l’ancien ministre de l’Economie au micro de France 2.  Pour rappel, Arnaud Montebourg, qui avait recueilli environ 17% des voix à la primaire socialiste en 2011, a quitté le gouvernement fin août, avec Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, après une sévère critique de la ligne économique du gouvernement de Manuel Valls.

 

Sondage moral des ménages : un tout petit poil mieux en février

Sondage moral  des ménages : un tout petit poil mieux  en février

Deux points de mieux en février, c’est toujours bon à prendre mais c’est quand même à un niveau de 92 toujours nettement inférieur à sa moyenne de longue période (100). Les 19 économistes interrogés par Reuters anticipaient ainsi en moyenne un indicateur de février à 91. En février, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée et celle sur leur situation financière personnelle future s’améliorent chacune de 2 points, les deux soldes restant sous leur moyenne de longue période. Davantage de ménages considèrent comme opportun de faire des achats importants (+3 points). Ce solde est à son niveau le plus élevé depuis octobre 2007 et proche de sa moyenne. La proportion de ménages estimant qu’il est opportun d’épargner diminue à nouveau en février, en baisse de 2 points. Un peu moins de ménages considèrent que le chômage va augmenter (-2 points, après une baisse de 4 points en janvier). Ce solde reste cependant très au-dessus de sa moyenne de long terme. Les ménages sont quasiment aussi nombreux à anticiper une augmentation des prix, le solde augmentant d’un point, après une baisse de 15 points depuis octobre. ( avec Reuters)

 

Grèce :un compromis très vague

Grèce :un compromis très vague

Comme il fallait s’y attendre c’est un compromis très boiteux conclu entre Bruxelles et la Grèce. Un accord  qui sauve la face des deux parties  mais qui ne règle rien au-delà du délai de quatre mois. C’est quand même un ballon d’oxygène pour la Grèce qui cependant n’a pas renoncé à lutter contre les effets particulièrement négatif de l’austérité qu’a voulu imposer l’Europe . Les engagements de la Grèce sont en donc contient peu de chiffres mais promet des mesures d’amélioration de la collecte de l’impôt, de lutte contre la corruption et « un examen et un contrôle des dépenses dans tous les domaines de la dépense publique ». Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, chantre de la ligne dure lors des négociations, a écrit au président du Bundestag pour solliciter un vote dès cette semaine sur la prolongation du programme grec.  La Grèce s’est assurée mardi une prolongation de quatre mois de son programme de renflouement financier, ses partenaires de la zone euro ayant approuvé un plan de réformes édulcoré par rapport aux promesses électorales et qui s’engage à ce que les dépenses sociales ne laissent pas filer le déficit budgétaire. Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a jugé que l’accord avait permis d’éviter une crise imminente. « La liste… est une première étape très importante. Cela ne veut pas dire que nous approuvons ces réformes, cela veut dire que la démarche est suffisamment sérieuse pour poursuivre la discussion », a-t-il dit. Dans son communiqué, l’Eurogroupe exhorte la Grèce à développer et élargir la liste des réformes sur la base de « l’arrangement actuel », euphémisme pour désigner l’accord de renflouement que le Premier ministre Alexis Tsipras s’était promis de jeter aux orties. Toutefois, donnant un avant-goût des difficiles négociations à venir, la directrice générale du FMI Christine Lagarde observe que le projet de réforme n’est « pas très précis » et qu’il faudra des assurances bien plus nettes sur les réformes cruciales des retraites, de la fiscalité et des privatisations. Le document grec mentionne la promesse de ne pas revenir sur les privatisations en cours ou achevées et de s’assurer que la lutte contre ce que le gouvernement qualifie de crise humanitaire causée par l’austérité « n’a pas d’effets budgétaires négatifs ».

 

PS : les frondeurs grondés !

PS : les frondeurs grondés !

 

Les  frondeurs ont été grondés sans ménagement lors de la réunion du beau national du PS.  Cela ne va pas changer grand-chose d’autant que Valls ne dispose pratiquement plus de majorité. Une sorte de résolution de synthèse à la Hollande. De toute manière les frondeurs font l’ hypothèse que le PS  va connaître la débâcle électorale et se prépare donc à reprendre le PS en main. De son coté, Valls qui avait sermonné «  avec autorité » les frondeurs s’en moque aussi . Pour Valls  l’essentiel il cherche à est de renforcer sa posture de Clémenceau d’opérette.  Il en a déjà tiré les conclusions en prévoyant seulement une mini reforme du dialogue social pour ne pas connaître les mêmes aventures qu’avec la loi Macron. Finalement tout le monde est contente, ça ne ange rien.  Le Bureau national (BN) du Parti socialiste a rappelé mardi à l’ordre les « frondeurs » hostiles à la politique du gouvernement sans pour autant sanctionner ceux qui projetaient de rejeter la loi « Macron », adoptée en force la semaine dernière. Une résolution « un peu fourre-tout, comme la loi Macron » selon une formule de l’élu Jérôme Guedj, a été adoptée par le BN, qui donnera désormais des consignes de vote sur les textes de loi importants, après audition du gouvernement.  Les élus devront respecter ces consignes sous peine de se voir soumis aux sanctions prévues par les règles du parti, qui vont du blâme à l’exclusion.  « L’idée était de sortir par le haut des difficultés que nous avons rencontrées la semaine dernière », a dit devant la presse le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.  Cette mise au point effectuée, « il n’y aura plus de vote contre » au Parlement, a-t-il espéré, même si rien ne peut le garantir formellement.  Cette clarification sera mise à l’épreuve lors de l’examen des futurs projets de loi, à commencer par celui sur le dialogue social que le ministre du Travail François Rebsamen, présent au BN, espère faire adopter avant l’été.  Le Bureau national, instance dirigeante du parti majoritaire, s’est réuni dans un contexte de forte tension entre l’aile gauche du PS et le gouvernement de Manuel Valls, à un mois des élections départementales et quatre mois du congrès du PS prévu début juin à Poitiers. Jean-Christophe Cambadélis a demandé à ses troupes « se ressaisir » au sein d’une gauche « plus divisée que jamais ».  Votée une semaine après l’adoption sans vote de la loi sur la croissance et l’activité, dite « loi Macron », la résolution du BN souligne que « le manque de respect, de fraternité ou tout simplement de camaraderie a atteint un niveau intolérable. » « Aucun responsable ne peut s’émanciper des statuts et des règles collectives », ajoute-t-on.  Jean-Christophe Cambadélis a dit espérer une « discussion loyale » sur la « loi Macron » avant son passage en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Manuel Valls a eu des mots durs contre les frondeurs qu’il a jugés « irresponsables » et « immatures » de menacer un texte considéré comme crucial pour réformer l’économie française, notamment en augmentant le nombre de dimanches travaillés. François Hollande a quant à lui appelé samedi la majorité socialiste à la « responsabilité » et à la « lucidité » en vue des prochaines réformes qu’elle sera appelée à voter. Pour le sénateur socialiste Luc Carvounas, proche du Premier ministre, les frondeurs ont « franchi le Rubicon ». Pour autant, « n’attendez pas nous une scission », a-t-il dit à la presse devant le siège du PS.  Six Français sur dix estiment que le PS est menacé d’implosion, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien et iTELE. Le député européen Emmanuel Maurel, tenant de l’aile gauche du PS, a déploré les comportements de « maître d’école » du Premier ministre. « On ne dirige pas un pays à coup de menton ou un parti à coups de martinet », a-t-il dit aux journalistes. « On n’arrive pas à être d’accord car on s’est éloigné considérablement de ce sur quoi on s’était engagés en 2012″.  Les « frondeurs » dénoncent des mesures comme l’extension du travail dominical et la politique de réduction du déficit qui, selon eux, aggravent le chômage. Lundi soir, ils ont reçu le soutien d’Arnaud Montebourg, qui a jugé « suicidaire » la politique de François Hollande.  L’ancien ministre du Redressement productif, discret depuis son départ du gouvernement en août dernier, est sorti de son silence en marge d’une conférence donnée à l’université américaine de Princeton (New Jersey). « Si on continue sur cette politique suicidaire — et je lance un appel solennel aux dirigeants politiques européens, au président de la République, au Premier ministre, de cesser ces erreurs de politique économique –, nous finirons le quinquennat avec 800.000 chômeurs de plus », a-t-il dit à la presse, dans des déclarations transmises par les médias. « Donc, c’est le Front national au bout du chemin. Voilà ce qui se prépare. »

Tapie invité à rembourser :il rigole !

Tapie invité à rembourser :il rigole !

 

C’est officiel, Tapie a été invité à rembourser. Bien sûr il rigole car il va solliciter toutes les procédures pour faire durer encore ce dossier. Cela fait 20 ans que l’affaire est en cours d’examen. D’ici là un président de droite sera élu et l’affaire sera enterrée définitivement. Surtout si c’est Sarko qui avait facilité l’arbitrage bidon ( avec la complicité de Lagarde, elle même récompensée par une nomination comme directrice du FMI)° ; Un renvoi d’ascenseur de Sarko puisque Tapie l’avait soutenu pour les élections. Le Consortium de réalisation (CDR), structure publique créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit Lyonnais après sa quasi faillite, a demandé au liquidateur judiciaire de Bernard Tapie le remboursement des sommes versées à l’issue de l’arbitrage de 2008, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.  Une lettre recommandée lui réclamant 392 millions d’euros lui a été adressée, a-t-on précisé, confirmant une information du Canard enchaîné à paraître mercredi.  Mercredi dernier, une source proche du dossier avait déclaré à Reuters que le CDR disposait de tous les éléments nécessaires pour obtenir ce remboursement après l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui avait annulé la veille l’arbitrage et les sentences. Mais l’avocat de Bernard Tapie, Me Jean-Georges Betto, soutenait que cette décision de justice n’imposait pas à son client de rembourser les sommes perçues. Il est donc probable que l’homme d’affaires utilisera toutes les voies de recours. En 2008, à l’issue d’un arbitrage controversé, il s’était vu accorder 404 millions d’euros avec les intérêts. La somme finalement demandée par le CDR correspond à l’intégralité moins 12 millions que le Crédit lyonnais devait verser lui-même en cas de condamnation du CDR, indique une source proche du dossier.  Sur les 404 millions, 305 ont été payés par chèque et le reste correspond à des compensations de créances. Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, le ministre des Finances Michel Sapin rappelait que l’Etat avait « pris toutes les précautions utiles pour assurer le remboursement du trop-perçu, notamment en sollicitant des saisies conservatoires sur les biens de M. Tapie et de plusieurs autres protagonistes du dossier. »Des juges d’instruction qui enquêtent sur un présumé « simulacre d’arbitrage » ont effectué ces saisies, qui représentent plusieurs centaines de millions d’euros, selon une source proche du dossier. Parmi les biens saisis : trois contrats d’assurance-vie, une villa à Saint-Tropez et un hôtel particulier rue des Saints-Pères à Paris. Ils ont saisi près des deux tiers de ses biens, pour 230 millions d’euros, écrit Le Canard enchaîné. Un ordre de grandeur que confirme une source proche du dossier.

 

Dialogue social : une mini loi !

Dialogue social :  une mini loi !

 

Après s’être planté sur la loi Macron et après l’échec des négociations des partenaires sociaux sur la dialogue social, ce sera donc une  mini réforme  qui sera proposée ce matin par Valls. Le gouvernement risque de ne pas avoir de majorité s’il bouscule le droit social, du coup l’ambition est réduite à pas grand-chose. D’autant que le MEDEF lui veut tout bousculer et que les syndicats sont globalement pour le statu quo (CFDT  exceptée). On va donc se limiter à proposer l’extension d’un mécanisme existant, la « Délégation unique du personnel » (DUP), qui permet déjà à l’employeur de regrouper deux instances (délégués du personnel, comité d’entreprise). Prévu pour les entreprises de 50 à 200 salariés, il sera étendu jusqu’à 300. Cette délégation unique aurait aussi les attributions des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). « Les prérogatives d’expertise et de recours en justice des CHCST seront garanties », précise-t-on de source gouvernementale pour rassurer les syndicats, inquiets de la dilution de cette instance de défense des conditions de travail des salariés. Aucune modification n’est prévue pour les entreprises de 11 à 50 salariés alors que le gouvernement avait reconnu que la situation n’était pas satisfaisante dans ces déserts syndicaux. Pour les sociétés de plus de 300 salariés, la possibilité sera donnée aux entreprises de regrouper les instances avec l’accord des syndicats. Par ailleurs, le Premier ministre pourrait se saisir de cette rencontre pour évoquer le marché de l’emploi et le temps de travail, en évaluant l’impact de la dernière réforme de 2013. Mais en fixant leur agenda lundi, patronat et syndicats ont décidé de procéder eux-mêmes à cette évaluation, signifiant leur volonté de rester maîtres de ce sujet. En réalité il  n’y aura pas de loi sur le dialogue social jute uen petite disposition relative à la représentation , une loi encore plus insipide que la loi Macron.

 

Islam radical : encore un plan du gouvernement à l’eau de rose

Islam radical : encore un plan du gouvernement à l’eau de rose

 

Un plan d’uen nullité effrayante de la part du gouvernement , le cul entre deux chaises entre sa volonté de réguler certains propos radicaux  irresponsables d’imams et le principe de séparation de l’église et de l’Etat de 1905. Pour résumer en ce qui concerne les imams, c’est comme le service civique, il y aura une formation des imams mais pas obligatoire et pas sur les questions théologiques. Autrement dit :  rien. On comprend bien que l’Etat n’ait pas vocation à former les Imams sur le plan théologique, ce n’est pas son rôle dans une république laïque, on se demande d’ailleurs pourquoi il aborde cette question. . Par  contre l’Etat doit se montrer intraitable vis-à-vis des propos radicaux  qui incitent à la violence au racisme et au terrorisme. Er ne pas hésiter à renvoyer chez eux les imams étrangers qui sen rendent coupables. De la même manière qu’il conviendrait de retirer la nationalité aux imams qui disposent de la double nationalité coupables des mêmes crimes terroristes (81% des Français dans un sondage de l’IFOP pour le  JDD soutiennent  cette proposition).   . Le plan- qui ne n’est pas un- devrait s’articuler autour de trois priorités. Il s’agit d’abord de mettre en place de nouveaux outils pour la formation civique des imams de France, en première ligne contre la radicalisation. Avec une limite : il n’est pas question de toucher à la loi de 1905 qui sépare l’État et la religion. Cette formation sera donc facultative, sur la base du volontariat, et n’abordera pas les questions théologiques. Le choix des imams reste la stricte liberté des communautés musulmanes et aucun diplôme n’est requis. Le deuxième axe s’articule autour d’un dialogue renforcé avec l’islam de France. Le Conseil français du culte musulman – dont le représentant Dalil Boubakeur était ces derniers jours au cœur d’une polémique avec Roger Cukierman, son homologue du Conseil représentatif des institutions juives de France – est miné par les divisions internes depuis sa création. Le gouvernement envisage donc de faire émerger de nouvelles voix musulmanes en parallèle au CFCM. Alors qu’une recrudescence des actes anti-musulmans a été observée depuis les attentats contre Charlie Hebdo, de nouveaux moyens en faveur de la sécurité des mosquées devraient être annoncés. Autre mesure enfin, la trentaine d’écoles confessionnelles musulmanes hors contrats verront leurs contrôles renforcés. Avec une ambition affichée, aider l’islam à mieux s’insérer dans la République sans empiéter la liberté de culte.

Terrorisme-Obama : un sommet pour rien

Terrorisme-Obama : un sommet pour rien

 

Obama fidèle à lui –même surtout de politique en matière de politique étrangère :  beaucoup de mots mais peu d’action. La sommet décidé par Obama n’aboutit en fait à rien de concret et démontre une nouvelle fois à l’évidence le peu d’intérêt d’Obama pur la politique étrangère surtout quand il s’agit de l’Afrique ou du proche et  moyen orient. . Le président Barack Obama et son secrétaire d’Etat John Kerry ont bouclé à Washington une gigantesque réunion de trois jours « contre l’extrémisme violent », en présence de représentants de plus de 60 gouvernements et organisations, dont le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, celui de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, le ministre de l’Intérieur français Bernard Cazeneuve ou encore le chef du renseignement russe Alexandre Bortnikov. M. Obama, comme le fait toute son administration depuis des mois, a bien pris soin de ne jamais parler de « lutte contre l’islamisme radical »: une précaution de langage destinée à ne pas stigmatiser l’islam mais que l’opposition américaine républicaine lui reproche. Washington estime que plus de 20.000 combattants étrangers de plus de 100 pays ont rejoint l’EI en quelques mois, dont 4.000 venus d’Europe. C’est « sans précédent », a relevé John Kerry et c’est autant que le nombre de jihadistes partis « se battre en Afghanistan dans les années 1980 (…) au cours d’une décennie ». Bernard Cazeneuve a réaffirmé que « plus de 400 jeunes Français sont aujourd’hui présents dans la zone irako-syrienne » et que « près de 1.400 Français sont impliqués, d’une façon ou d’une autre, dans les filières combattantes ». Mais au-delà des appels au « rassemblement » de la communauté internationale, la réunion n’a produit aucune mesure concrète. Un « sommet sans contenu », a tonné le représentant républicain Michael McCaul. D’autres, anonymes, ont moqué un « colloque sans intérêt ».

 

La crise en Ukraine planifiée par Poutine

La crise en Ukraine planifiée par Poutine

D’après un de rares journaux russes d’opposition, la crise en Ukraine aurait été planifiée par Poutine y compris dans ses derniers développement. En clair t il ‘s’agit d’un volonté expansionniste de Poutine. Si ces révélations sont exactes autant dire que les régions de l’est de l’Ukraine, comme le Crimée, sont en voie d’annexion, d’autant que pour préserver la paix en Europe  l’union européenne est sans doute prête à faire toutes les concessions. De ce point de vue l’accord de Minsk n’impose réellement qu’un cessez le feu ( par ailleurs peu respecté).  Reste que cet expansionnisme pourrait ensuite atteindre d’autres régions comme par exemples les pays baltes. Le journal russe Novaya Gazeta publie ce mercredi un document confidentiel du Kremlin daté de février 2014 : le scénario en sept points de la crise ukrainienne. Selon ce document, Moscou a tout planifié depuis le début.   Le document publié date de février 2014. Nous sommes en plein Maïdan, Viktor Ianoukovitch  est encore au pouvoir. Mais plus pour longtemps. Cette feuille de route de Moscou révélée par le quotidien d’opposition Novaya Gazeta prouve l’ingérence russe dans les affaires ukrainiennes. Ianoukovitch peut maintenant être éjecté à tout moment peut-on lire en guise d’introduction. Pour le reste tout y est : fuite du président ukrainien, annexion de la Crimée, référendum, soulèvement du Donbass… Rien ne semble avoir été laissé au hasard avec ce scénario de la désintégration de l’Ukraine en sept points. Ni même la crise économique qui frappe actuellement la Russie. Selon ce document, ce projet russe qualifié « d’intégrationniste » devait « affecter la stabilité économique de la Russie ». Oui mais « l’intégration de la Crimée et de l’est-ukrainien apporteront de nouvelles ressources démographiques, un important potentiel industriel et un renouveau de l’armée russe ». Conclusion du texte : « La Russie va enfin jouer un rôle majeur ».

 

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