Syrie-Visite à Assad : les réactions des faux culs de la classe politique
Hollande, Valls, Sarko se sont étonnés de la visite de 4 parlementaires à Assad le dictateur Syrien, et ils n’ont pas hésité à condamné cette initiative en termes très durs. En fait de réactions de vrais faux culs car étaient au courant de cette initiative voire l’avait encouragée. En matière diplomatique c’est presque toujours comme cela que se passe les choses, on envoie d’abord un émissaire non mandaté pour tâter le terrain puis en fonction des réactions des médias notamment on n’hésite pas à condamner ensuite, quitte quelques mois ( ou quelques années) plus tard à suivre les préconisations de ceux qu’on a affligés de tous les noms d’oiseaux. L’Elysée, Matignon, le quai d’Orsay, Sarko étaient évidemment au courant. Certes Assad n’est pas un enfant de chœur c’est même un assassin et un dictateur mais on ne se prive pas de recevoir des dirigeants qui sont aussi des assassins et des dictateurs ( pas seulement Kadhafi , lui reçu en grande pompe par Sarko),mais d’autres , les chinois, les russes, les émirs arabes surtout ceux avec lesquels on peut faire du commerce. Après Manuel Valls, qui a dénoncé une « faute morale », François Hollande a condamné jeudi le déplacement de quatre parlementaires en Syrie, pour rencontrer Bachar al-Assad. Le député UMP Jacques Myard, le sénateur UMP Jean-Pierre Vial, le sénateur UDI François Zocchetto et le député socialiste Gérard Bapt se sont en effet rendus mardi à Damas, où trois d’entre eux ont parlé avec le président syrien. »On ne peut pas travailler sur Daesh et contre Daesh sans passer par la Syrie, donc une nécessaire reprise de dialogue est obligatoire », a ainsi estimé l’ex-patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, sur BFMTV. Bachar al-Assad n’est « pas le poussin du jour, je vous accorde qu’il a du sang sur les mains, mais il est une partie qui va intervenir dans le règlement politique de la guerre civile », a argumenté pour sa part Jacques Myard, l’un des parlementaires qui ont rencontré Bachar al-Assad. Pour Jean-François Daguzan, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), il est aujourd’hui » nécessaire » de « renouer une forme de dialogue, qui doit passer par les canaux officiels-officieux ». « Le minimum de dialogue doit être ré-établi avec le gouvernement syrien actuel, ce qui ne veut pas dire embrasser Bachar al-Assad sur la bouche. Aujourd’hui, la rupture complète des communications telle qu’elle s’est faite depuis début 2012 pose un vrai problème, et évidemment, la question de Daesh est au cœur de tout cela », estime ce spécialiste du Moyen-Orient
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