Terrorisme-Obama : un sommet pour rien
Obama fidèle à lui –même surtout de politique en matière de politique étrangère : beaucoup de mots mais peu d’action. La sommet décidé par Obama n’aboutit en fait à rien de concret et démontre une nouvelle fois à l’évidence le peu d’intérêt d’Obama pur la politique étrangère surtout quand il s’agit de l’Afrique ou du proche et moyen orient. . Le président Barack Obama et son secrétaire d’Etat John Kerry ont bouclé à Washington une gigantesque réunion de trois jours « contre l’extrémisme violent », en présence de représentants de plus de 60 gouvernements et organisations, dont le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, celui de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, le ministre de l’Intérieur français Bernard Cazeneuve ou encore le chef du renseignement russe Alexandre Bortnikov. M. Obama, comme le fait toute son administration depuis des mois, a bien pris soin de ne jamais parler de « lutte contre l’islamisme radical »: une précaution de langage destinée à ne pas stigmatiser l’islam mais que l’opposition américaine républicaine lui reproche. Washington estime que plus de 20.000 combattants étrangers de plus de 100 pays ont rejoint l’EI en quelques mois, dont 4.000 venus d’Europe. C’est « sans précédent », a relevé John Kerry et c’est autant que le nombre de jihadistes partis « se battre en Afghanistan dans les années 1980 (…) au cours d’une décennie ». Bernard Cazeneuve a réaffirmé que « plus de 400 jeunes Français sont aujourd’hui présents dans la zone irako-syrienne » et que « près de 1.400 Français sont impliqués, d’une façon ou d’une autre, dans les filières combattantes ». Mais au-delà des appels au « rassemblement » de la communauté internationale, la réunion n’a produit aucune mesure concrète. Un « sommet sans contenu », a tonné le représentant républicain Michael McCaul. D’autres, anonymes, ont moqué un « colloque sans intérêt ».
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