Islam radical : encore un plan du gouvernement à l’eau de rose
Un plan d’uen nullité effrayante de la part du gouvernement , le cul entre deux chaises entre sa volonté de réguler certains propos radicaux irresponsables d’imams et le principe de séparation de l’église et de l’Etat de 1905. Pour résumer en ce qui concerne les imams, c’est comme le service civique, il y aura une formation des imams mais pas obligatoire et pas sur les questions théologiques. Autrement dit : rien. On comprend bien que l’Etat n’ait pas vocation à former les Imams sur le plan théologique, ce n’est pas son rôle dans une république laïque, on se demande d’ailleurs pourquoi il aborde cette question. . Par contre l’Etat doit se montrer intraitable vis-à-vis des propos radicaux qui incitent à la violence au racisme et au terrorisme. Er ne pas hésiter à renvoyer chez eux les imams étrangers qui sen rendent coupables. De la même manière qu’il conviendrait de retirer la nationalité aux imams qui disposent de la double nationalité coupables des mêmes crimes terroristes (81% des Français dans un sondage de l’IFOP pour le JDD soutiennent cette proposition). . Le plan- qui ne n’est pas un- devrait s’articuler autour de trois priorités. Il s’agit d’abord de mettre en place de nouveaux outils pour la formation civique des imams de France, en première ligne contre la radicalisation. Avec une limite : il n’est pas question de toucher à la loi de 1905 qui sépare l’État et la religion. Cette formation sera donc facultative, sur la base du volontariat, et n’abordera pas les questions théologiques. Le choix des imams reste la stricte liberté des communautés musulmanes et aucun diplôme n’est requis. Le deuxième axe s’articule autour d’un dialogue renforcé avec l’islam de France. Le Conseil français du culte musulman – dont le représentant Dalil Boubakeur était ces derniers jours au cœur d’une polémique avec Roger Cukierman, son homologue du Conseil représentatif des institutions juives de France – est miné par les divisions internes depuis sa création. Le gouvernement envisage donc de faire émerger de nouvelles voix musulmanes en parallèle au CFCM. Alors qu’une recrudescence des actes anti-musulmans a été observée depuis les attentats contre Charlie Hebdo, de nouveaux moyens en faveur de la sécurité des mosquées devraient être annoncés. Autre mesure enfin, la trentaine d’écoles confessionnelles musulmanes hors contrats verront leurs contrôles renforcés. Avec une ambition affichée, aider l’islam à mieux s’insérer dans la République sans empiéter la liberté de culte.
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