Epargne : nouvelle baisse du livret A, pourquoi ?

Epargne : Nouvelle baisse du livret A pourquoi

Encore 850 millions d’euros en moins sur les dépôts en janvier et  une baisse nette de 6,13 milliards d’euros en 2014 . Et ce, alors que le gouverneur de la Banque de France ne cesse de réclamer uen baisse des taux ( actuellement de 1%°. ) l n’a pas honte Christian Noyer de considérer que le taux de 1% du livret A est irresponsable.. C’est évidemment faire l’impasse sur la sociologie des épargnants de  la caisse d’épargne et sur l’évolution réelle de inflation. Il est clair que les épargnants de la caisse d’épargne  en général ne sont ni riches ni des spéculateurs. Plutôt des français moyens qui mettent un peu d’argent de coté pour faire face aux échéances. Ce n’est pas avec un taux de1% qu’on fait fortune ? d’autant que l’ inflation est sous estimée ; en effet il y une  déformation de la structure de consommation dans les couches moyennes et modestes car les dépenses contraintes ne cessent de croitre alors que les dépenses ajustables stagnent ou diminuent. En théorie l’inflation stagne voire recule mais en pratique ,elle augmente pour les budgets qui consacrent la plus grande partie de leurs revenus aux dépenses contraintes. C’est le cas de nombre de petits épargnants. Du coup  la rémunération de la caisse d’épargne est assez fictive témoin le fait que la collecte ne cesse de régresser. Pour deux raisons, la première parce qu’il est de plus en plus difficile d’épargner, la seconde c’est qu’actuellement les rémunérations sont tellement faibles qu’il vaut mieux laisser l’argent sur les comptes courants. . Contrairement à ce que pense Monsieur Noyer la politique monétaire ne suffira à relancer la croissance il faut l’accompagner de politiques économiques, de réforme structurelles , de soutien à la consommation et aux investissements. Exemple dans l’immobilier où les taux sont historiquement bas mais ce qui ne permet pas de solvabiliser les candidats à l’accession.   Le gouverneur de la Banque de France en remet une couche. Christian Noyer a estimé, ce mardi 17 février, que le niveau actuel de la rémunération du Livret A empêchait la baisse des taux « de toute une série de crédits ».  Le taux de ce produit d’épargne a été maintenu par le gouvernement à son plus bas historique de 1% début février, alors que sa formule de calcul aurait dû le faire mécaniquement tomber à 0,25%. Christian Noyer avait lui proposé de le ramener à 0,75%.   »On peut discuter pour savoir si c’est 0,75% ou 0,5% l’idéal mais j’ai regretté la décision qui a été prise et qui me paraît empêcher toute évolution à la baisse des taux de toute une série de crédits et par conséquent être un obstacle à la transmission de la politique monétaire de la Banque centrale européenne », a souligné le gouverneur de la Banque de France devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale.  Ce n’est pas la première fois que Christian Noyer hausse le ton sur le sujet. Il avait déjà, mi-janvier, déclaré qu’un taux de 1% serait « irresponsable« . Début février, lors des Matins HEC-Challenges, il avait souligné que « maintenir la rémunération à 1% » constituait, selon lui, « une erreur grave, compte tenu de la faiblesse actuelle de l’inflation ». Et il avait ajouté: « cette décision va aussi, ce qui me semble très grave, à l’encontre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, qui fait justement son maximum pour ramener les taux d’intérêt à leur niveau le plus bas possible dans la zone euro, afin de relancer la croissance. »   Les sommes déposées sur le Livret A servent à financer divers secteurs dont le logement social. Un taux plus bas permet donc à la Caisse des dépôts, qui centralise 65% de l’épargne de ce livret, d’octroyer des prêts moins onéreux, aux organismes HLM par exemple.  En matière de fixation du taux du Livret A, le gouverneur de la Banque de France a le premier la parole. Soit il applique la formule -qui repose pour l’essentiel sur le niveau de l’inflation- et le taux théorique entre automatiquement en vigueur. Soit il choisit d’y déroger et, dans ce cas, sa recommandation peut ou non être suivie par le ministre des Finances, qui a le dernier mot. « Économiquement, le bon niveau, ce serait de laisser jouer la formule qui le mettrait à 0,25% », a expliqué le gouverneur de la Banque de France. A noter aussi la concurrence de l’assurance-vie qui a rapporté  2,5% en moyenne en 2014. En décembre 2014, la collecte nette de l’assurance-vie s’établissait à 21,3 milliards d’euros, selon les chiffres provisoires de l’Association française de l’assurance (AFA). L’assurance-vie continue de profiter de son niveau de rémunération plus attractif que le livret A et le Livret de développement durable(LDD).  les épargnants ont continué à plébisciter en janvier le Plan épargne logement (PEL), avec un « coup d’accélérateur » lié à l’évolution de sa rémunération annoncée par le ministère des Finances mi-janvier, selon une source bancaire interrogée par l’AFP. En effet, tout PEL ouvert avant le 1er février était assorti d’un taux garanti de 2,5%, taux qui reculait à 2% pour ceux ouverts à partir de cette date. En ce qui concerne le Livret de développement durable (LDD), lui aussi rémunéré à 1%, les retraits ont également été supérieurs aux dépôts en janvier, à hauteur de 200 millions d’euros.

 

 

 

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