Marseille – Valls : vive la langue de bois
Rafalés à la Kalach lors de son arrivée à Marseille, Valls s’est évidemment ridiculisé. Du coup il a fallu changer de discours et passer à la menace de fessée pour les délinquant qui ont gâché la fête ; d’habitude évidemment les mots sont pesés au gramme près par les services de com. ; Là il fallu improviser dans l’autoritarisme de façade ; « Ces tirs sont inacceptables » a dit avec la lus grande fermeté Valls, un peu désappointé bien sûr ; On ne pouvait en dire moins ! Et on va « casser les ghettos », là il en dit trop ; c’est comme quand il parle « d’apartheid », l’outrance du verbe cache mal l’angélisme de l’action. En dépit du déploiement de forces dans le quartier qui a accueilli joyeusement à la Kalach Valls, on a du retrouvé 20 grammes de canna bis et quelques kalachs là où une centaine voire davantage sont planquées ; aune arrestation, on suppose quand même qu’on a du gronder quelques voleurs de scooters pour avoir franchi un feu au jaune, qu’une enquête judicaire sera menée et que des sanctions exemplaires seront prise d’ici deux ou trois ans contre ces fauteurs de troubles : par exemple condamnation à une demi journée dans le futur service civique universel volontaire . Des policiers ont donc été visés par des tirs de kalachnikov, qui n’ont pas fait de blessés, lundi à la mi-journée dans la cité de la Castellane à Marseille, juste avant une visite de Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Najat Vallaud-Belkacem destinée à vanter « d’excellents » résultats contre la délinquance. Selon un photographe de l’AFP, des hommes du GIPN sont entrés vers midi à bord d’un véhicule blindé dans cette cité sensible du nord de la ville, haut lieu du trafic de stupéfiants: des riverains avaient signalé plus tôt dans la matinée « des tirs de kalachnikov en l’air ». Ayant pour auteurs « cinq à dix individus », ces tirs n’auraient fait « aucune victime », a indiqué à l’AFP une source proche de l’enquête. « Nous avons été ‘rafalés’ à notre arrivée sur place », a par ailleurs précisé à l’AFP le directeur de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel, qui était dans une des trois voitures prises pour cible. Il n’y a pas de blessé, selon la même source. Dans le cadre des opérations de police qui ont suivi les tirs, une cache d’armes a été découverte dans un appartement en rez-de-chaussée de cette cité, a indiqué la police, confirmant une information de La Provence. Sept kalachnikovs ont été retrouvées, dans ce local alors inoccupé, ainsi que des chargeurs et une petite quantité de cannabis, a-t-on précisé, ajoutant que l’enquête sur cette affaire a été confiée à la PJ. Les délinquants tremblent !
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