Pas de chance pour Valls dont le meeting politique dans le Doubs (élection du remplaçant de Moscovici comme député) a été perturbé par une panne de courant d’une heure et ensuite chahuté par les notaires. Une élection qui si elle est perdu pourrait par ailleurs – ce qui est probable- priver le PS d’une majorité à l’assemblée. ‘ Manuel Valls venait d’engager un point de presse quand la salle a été plongée dans le noir. Le Premier ministre participait mardi soir à Audincourt à un meeting de soutien au candidat socialiste à la législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs, Frédéric Barbier. Un scrutin, dont le premier tour a lieu dimanche, à fort enjeu puisque le siège laissé par Pierre Moscovici pourrait être gagné par l’opposition. Mais le rendez-vous a été perturbé par une panne de secteur revendiquée par la CGT-Mines-énergie. Sans son, Manuel Valls a pris son mal en patience, échangeant avec Frédéric Barbier et le sénateur-maire PS de Montbéliard, Martial Bourquin. Les centaines de personnes présentes, elles, ont attendu dans une vaste salle. Ce n’est qu’au bout d’une heure environ que le courant a été rétabli. Dans un communiqué, la CGT a indiqué que la « Fédération Nationale des Mines Energie (FNME) CGT et ses syndicats (présents à Audincourt) soutiennent la coupure d’électricité réalisée par les électriciens et gaziers ». « Cette action vise à rappeler que cette loi de transition énergétique est une bonne idée, mais avec de très mauvaises solutions », ajoute le communiqué. Cette loi, poursuit notamment le document, « achèverait le processus de casse du service public de l’électricité». Après le rétablissement du courant, les ennuis n’ont pas été terminés pour Manuel Valls puisque quelques perturbateurs, identifiés selon les journalistes sur place par des défenseurs des notaires hostiles à la loi Macron, ont à leur tour perturbé le discours du Premier ministre en brandissant des pancartes. Ces personnes ont alors été fermement invitées à quitter la salle. « Jamais je ne me laisserai impressionner par des manifestations », a alors lancé le Premier ministre, ajoutant que « rien n’empêchera la tenue d’un meeting ».
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