6 millions : le coût des anciens présidents de la république

6 millions : le coût des anciens présidents de la république

Officiellement la France est en démocratie en fait notre pays vit sous le régime bâtard de la monarchie républicaine qui tente de combiner démocratie et privilèges. Exemple le coût des anciens présidents de la république : 6 millions par an ! Certes ce n’est la une somme susceptible de peser lourdement sur le budget de l’Etat mais le coût de ce privilège ajouté aux autres- retraites des parlementaires, indemnités et autres petits avantages des élus en général- prouve que la noblesse républicaine sévit encore dans le pays. Dès lors, une telle situation discrédite  d’entrée ceux qui sont censés représenter l’intérêt général et c’est tout le drame du système politique. Un système politique fondé qui produit des oligarques qui toute leur vie durant vivent de la politique et qui comme les anciens présidents de la république en vivent encore largement lorsqu’ils sont en retraite ou même lorsqu’ils ne sont nullement en retraite comme Sarkozy (demain sans doute Hollande).Giscard  est  le plus cher au budget de l’État, avec 2,5 millions d’euros par an, devant Nicolas Sarkozy (2,2 millions) et Jacques Chirac (1,5 million), selon une nouvelle évaluation du député PS René Dosière établie à partir de données des ministères. «Plus de six millions d’euros par an, c’est le coût global à la charge de l’État des anciens présidents», écrit sur son blog René Dosière, spécialiste de longue date du budget de l’Elysée. Le député de l’Aisne rappelle que le statut d’ancien président est réglé «sur la seule base d’une lettre personnelle» en 1985 de Laurent Fabius, alors premier ministre, à Giscard. Les anciens présidents bénéficient d’un appartement de fonction meublé au service duquel sont affectés deux personnes. Ils ont droit à deux policiers pour leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et sept collaborateurs permanents. Selon une réponse de Matignon du 13 janvier à une question écrite de René Dosière, les dépenses de fonctionnement (principalement les baux des appartements) représentaient en 2014 une dépense de 343.307 euros pour Valéry Giscard d’Estaing, 309.342 euros pour Nicolas Sarkozy et 242.816 euros pour Jacques Chirac.  Les dépenses de personnel sont supportées par les ministères mettant à disposition ces collaborateurs. Ainsi le 6 janvier, le ministre de la Défense précisait à René Dosière «que 2 sous-officiers de l’armée de terre et 3 sous-officiers de la marine sont mis à la disposition de Valéry Giscard d’Estaing pour un coût global annuel de respectivement 109.130 euros et 177.566 euros». De son côté, le ministère des Finances écrit qu’il «met à la disposition de Nicolas Sarkozy un agent, auprès de Jacques Chirac deux agents et auprès de Valéry Giscard d’Estaing trois agents pour un coût global en 2013 de 511.605 euros». Les «indemnités de sujétion particulière» (qui compensent les heures supplémentaires) sont versées par Matignon et s’élevaient en 2014 à 124.600 euros pour le personnel de Jacques Chirac, 155.198 euros pour Valéry Giscard d’Estaing et 299.574 euros pour Nicolas Sarkozy. En outre, René Dosière attend encore une réponse du ministère de l’Intérieur sur le coût de la sécurisation des domiciles des anciens chefs de l’État. Dans l’attente de cette réponse, René Dosière fait notamment son évaluation sur la base d’un rapport du Sénat qui indiquait que 15 gendarmes étaient mobilisés en 2010 à temps plein pour garder la résidence privée de Valéry Giscard d’Estaing à Authon (Loir-et-Cher) et 6 pour celle de Jacques Chirac à Bity (Corrèze), soit un coût respectif annuel de 1,1 et 0,4 million d’euros selon le député (70.000 euros par gendarme). Le coût de la sécurité de Nicolas Sarkozy s’élèverait lui à environ 700.000 euros.

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