Pollution : les particules fines tuent
D’après l’Institut de veille sanitaire dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, une étude montre qu’une exposition, même d’intensité relativement faible, à cette pollution provoque un surcroit de mortalité, y compris à court terme. Cette étude, qui n’est pas la première du genre, est une des plus larges réalisées en France : elle porte sur 17 villes. Neuf d’entre elles ont déjà été scrutées en 2012 : Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, Toulouse, Strasbourg, Rouen, Le Havre. Cette fois, l’InVS s’est aussi penchée sur les statistiques de Nice, Grenoble, Nancy, Dijon, Nantes, Rennes, Montpellier et Lens-Douai. Il en ressort que Marseille est la ville la plus polluée, suivie de Lille, Lyon, Nice, Grenoble et Lens-Douai.. La palme de l’air le plus sain revient à Dijon, seule à respecter le seuil de pollution défini par l’OMS. Ces expositions augmentent la mortalité de 0,5%. Elles provoquent 250 décès et un millier d’hospitalisations chaque année. Les particules viennent aggraver les fragilités préexistantes des victimes, qui meurent d’accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques, d’embolies pulmonaires, d’angines de poitrine ou de ruptures d’anévrisme. Les risques sont plus significatifs l’hiver et concernent plus particulièrement les personnes de 75 ans et plus. Sont accusés, une fois de plus, le trafic routier et les véhicules diesel (aussi les industries et les systèmes de chauffage).
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