• Accueil
  • > Archives pour décembre 2014

Archive mensuelle de décembre 2014

Page 9 sur 27

Lepaon-CGT- : une défense pathétique

 Lepaon-CGT- : une défense pathétique

L’attitude de Lepaon est pathétique parce qu’elle est puérile mais surtout parce qu’elle porte une très grave atteinte à limage de la CGT et du syndicalisme en général. On peut évidemment reprocher de nombreuses choses aux responsables des  syndicats mais certainement pas de faire fortune ou de vivre dans un luxe relatif. Cette affaire  Lepaon va se payer très cher lors des différentes élections professionnelles. Au delà des affaires (appartement, bureau, prime de départ), se pose surtout la question de la compétence de Lepaon qui a l’évidence n’a pas la compétence pour diriger une confédération. C’est tout juste s’il sait prononcer une phrase à peu près construite.  Invité de France Info, Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT s’est enferré dans sa défense suicidaire, il  a regretté l’envoi de documents à la presse par une personne ou un groupe à la CGT. Il affirme que son « départ ne règlerait pas les problèmes politiques » du syndicat.  Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, était l’invité de France Info, vendredi matin. Interrogé sur une éventuelle démission, le numéro un du syndicat, a reconnu « se poser la question tous les jours« . Mais le successeur de Bernard Thibault fait aussi très vite remarquer, qu’aucune des instances dirigeantes n’a à ce jour réclamé son départ. Reconnaissant « traverser une situation difficile« , Thierry Lepaon, à la tête de la CGT depuis le 22 mars 2013, a regretté qu’un certain nombre d’affaires soient rattachées à son nom. « Le train de vie, le bling-bling » a-t-il déclaré « ça c’est l’image qu’on a collée à Nicolas Sarkozy« . Et l’ancien salarié de Moulinex précise qu’il vit « modestement. »  Voulant se montrer combatif, le numéro de la CGT a dit son intention de mener à bien la  mission de « rassemblement » qu’il s’est fixée à la Confédération. Les dysfonctionnements révélés ces derniers mois dans la presse vont-ils perturber, voire stopper son objectif ? Thierry Lepaon balaie les obstacles et affirme : Sur la prime négociée à 26.000 euros, lors de son départ de Normandie, pour rejoindre Paris, Thierry Lepaon en rappelant le contexte de trois ans de chômage, a précisé qu’il ne s’agissait pas de « mercato, de prime de transfert« .  Les révélations récentes sur la rénovation du logement qu’il occupe, sur les travaux dans son bureau professionnel et la prime reçue lors de son départ de Normandie sont à nouveau justifiées point par point par le patron de la CGT, qui se défend parallèlement de vouloir mener « une chasse aux sorcières« . « Il y a quelqu’un dans notre maison confédérale ou un groupe de personnes qui a ou qui ont décidé de transmettre à la presse des documents comptables. Si leur volonté était la transparence à la CGT, ils pouvaient faire autrement. Saisir la commission financière et de contrôle ou la commission exécutive confédérale. Ils pouvaient en parler au secrétaire général de la CGT(…) Le choix qui a été fait c’est de porter atteinte à l’honnêteté de Thierry Lepaon et à la démarche syndicale qu’entreprend la CGT. » 

 

Sony piratée par la Corée du Nord

Sony piratée par  la Corée du Nord

 

Obama a raison de condamner Sony qui s’est couché devant le pathétique dictateur de la Corée du Nord après que le BBI ait  annoncé que la Corée du Nord était à l’origine du piratage informatique. « Le FBI a suffisamment de preuves pour conclure que le gouvernement nord-coréen est responsable de ces actions », écrit Obama  dans un communiqué, estimant qu’il s’agissait d’un « comportement inacceptable pour un Etat ». Le conseiller politique de la Corée du Nord à l’ONU, Kim Song, a lui rapidement réagi pour nier toute implication de Pyongyang. « Notre pays n’a aucun lien avec ce hacker », a-t-il déclaré. Obama a  aussi critiqué le studio Sony pour avoir fait « une erreur » en annulant la sortie du film L’interview qui tue, après les révélations choc sur le piratage informatique derrière lequel Washington voit la main de la Corée du Nord.  « Nous ne pouvons pas avoir une société dans laquelle un dictateur quelque part peut commencer à imposer une censure ici aux Etats-Unis », a martelé le président américain.  »J’aurais aimé que Sony me parle » avant de décider d’annuler la sortie du film, a ajouté Barack Obama.   »Nous ne nous sommes pas couchés, nous n’avons pas capitulé » devant les pirates informatiques », a pourtant affirmé sur CNN Michael Lynton, le directeur général de Sony Pictures. Cet entretien a été diffusé peu après l’intervention de Barack Obama.   »Nous avons toujours souhaité que le public américain voie ce film », a insisté le dirigeant de Sony, qui a qualifié ce piratage de « pire attaque informatique jamais vécue aux Etats-Unis ». Interrogé sur sa réaction aux déclarations du président, le patron de Sony a jugé « dommage que dans ce cas précis, le président, la presse et le public se trompent sur ce qui s’est réellement passé ». Les pirates informatiques ont contraint Sony à annuler la diffusion de The Interview, comédie satirique sur le régime de Pyongyang avec James Franco et Seth Rogen. Le studio hollywoodien a préféré renoncer par craintes de nouvelles attaques.  Dans cette production, les deux acteurs campent les rôles de journalistes recrutés par la CIA afin d’assassiner le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong Un. En juin dernier, la Corée du Nord avait prévenu que la diffusion de ce film serait interprété comme « un acte de guerre ».

 

Sondage économie : 2015 pire que 2014

Sondage économie : 2015 pire que 2014

 

Hormis les sympathisants socialistes (au fait ils sont combien ? 15% ?) qui vivent sans doute dans le virtuel, les  Français pensent à  juste titre que la situation économique va encore se dégrader en 2015. estiment que la situation économique française sera moins bonne à la fin de l’année 2015. Près des deux tiers des Français pensent que la situation économique de l’Hexagone sera moins bonne à la fin de l’année prochaine et à la fin du mandat de François Hollande qu’actuellement, selon un sondage BVA-Orange. Ils sont ainsi 68% à penser que la situation économique française sera moins bonne à la fin de l’année 2015, alors que 30% pensent qu’elle sera meilleure. Les sympathisants socialistes sont les plus optimistes, avec 77% d’opinions positives. En revanche, 68% des sympathisants des partis situés à gauche du PS pensent qu’elle sera moins bonne fin 2015 qu’actuellement. Les sympathisants de la droite sont les plus pessimistes: 89% des partisans de l’UMP pensent que l’économie va se dégrader d’ici un an et 98% des proches du Front national. Par catégorie socio-professionnelle, les couches les plus défavorisées sont les plus pessimistes, avec 81% d’opinions négatives contre 66% pour les catégories les plus favorisées. Malgré les promesses faites par François Hollande, 64% des Français pensent que l’état de l’économie sera moins bon à l’issue de son mandat en mai 2017, contre 31% qui pensent qu’il sera meilleur. Là encore les sympathisants socialistes sont 76% à penser qu’elle sera meilleure, alors que 58% des partisans des partis à gauche du PS pensent qu’elle sera moins bonne. A droite, 89% des sympathisants de l’UMP et 92% de ceux du Front national pensent aussi qu’elle sera moins bonne.   »Échaudés par les nombreuses promesses d’améliorations économiques non tenues, les Français n’y croient plus », commente Eric Bonnet, directeur des études politiques à BVA Opinion. « Seule une baisse visible et durable du taux de chômage pourrait sans doute changer leur vision sombre de l’avenir. Mais pour le moment, rien ne semble encore l’annoncer ».

 

Sondage Hollande : + 5 point, pourquoi ?

Sondage  Hollande : + 5 point, pourquoi ?

 5 points de plus pour Hollande, un événement qui explique par le fait que plus le président de république éloigne de l’économie plus il diminue son impopularité. Hollande s’est re centré sur le terrain des valeurs qui plaisent à la gauche et laisse à Valls la gestion. En cause auusi la proximité de fêtes qui rendent les Français plus magnanimes (attention au retour de bâton en Janvier !°)  Enfin on ne peut pas dire que l’opposition fasse œuvre d’une grande originalité et de grande combativité. Elle est même relativement silencieuse comme sur la loi Macron où seules les tendances de la gauche s’affrontent. A la question « quelle opinion avez-vous de François Hollande en tant que président de la République? », 25% des Français répondent avoir une « bonne » opinion, contre 20% en novembre dernier. Une progression de cinq points que le président réalise chez les sympathisants de gauche (+8 points à 57% de bonnes opinions). A droite, seuls 2% des sympathisants ont une bonne opinion du chef de l’Etat dans cette enquête réalisée les 17 et 18 décembre par téléphone et internet auprès de 1230 personnes pour le JDD. François Hollande réalise ainsi son moins mauvais score du sondage BVA depuis mars 2014 – tout en restant à un niveau d’impopularité historiquement faible. Manuel Valls recueille, lui, 38% d’opinions favorables, soit deux points supplémentaires.  Dans le baromètre du JDD, qui pose chaque mois la question « Avez-vous une bonne ou une mauvaise opinion de François Hollande en tant que président de la République? », les Français interrogés n’étaient que 13% à se dire « satisfaits » en novembre, contre 85% de mécontents (+1) et même 43% de « très mécontents », un niveau record qui ramène le président à sa cote de septembre 2014.

 

Actualités économie: articles les plus lus

 

 

Croissance- climat des affaires : toujours morose

 

 

Actualités, infos: articles les plus lus

Taxis : manif lundi à Paris

Climat : un accord vraiment au minimum

UberPOP : covoiturage ou business ?

Sondage Merkel : le oui mais des Français 

Airbus 350: retard ou caprices du Qatar

Travail le dimanche : « triple erreur » (Hamon)

Parti socialiste : 500.000 pour quoi faire ?

Loi Macron : « Du bruit pour pas grand-chose » (Juppé)

Rachida Dati : « Non à une campagne avec les cantines halal ou la burqa»,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croissance- climat des affaires : toujours morose

Croissance- climat des affaires : toujours morose

 

Paradoxe, pour l’INSEE la situation va s’ améliorer en 2015 mais le climat des affaires demeure particulièrement morose en décembre. En fait aucun signe d’amélioration tangible n’apparait. Une sorte de stabilité dans la médiocrité. Rien ne repart réellement. Les réformes du quinquennat de Hollande sont terminées, elles vont se clore avec l’épiphénomène de la loi fourre-tout de Macron et surtout le débat surréaliste pour savoir sil faut autoriser le travail 7 ou 12 dimanches. Hollande a d’ailleurs déserté le terrain économique pour se recentrer sur celui des valeurs.  A cet égard c’est plus confortable. D’autant que le chômage ne baissera pas en 2015, bien au contraire surtout avec une petite croissance de 1% prévue. Pour la croissance,  Hollande s’en remet désormais à hypothétique plan Junker sur les investissements. En fait 20 milliards d’argent public  ( sur 3 ans et pas avant fin 2015)  mais au moins 300 milliards du privé qui restent à trouver. C’est le énième micro plan de relance de l’Europe. Quelques centaine de millions en plus par an en France  ne changeront pas grand-chose aux investissements dans le pays. Le gouvernement englué dans une fiscalité record compte sur la baisse du prix du pétrole et sur celle de l’euro ; des éléments certes favorables mais pour vendre à qui puisque les pays acteurs potentiels (Etats Unis exceptés) sont menacés de déflation.  Le climat des affaires est en effet resté stable en France au mois de décembre, et ce dans la quasi totalité des secteurs de l’économie, selon les données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur global, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprises des principaux secteurs d’activité, est ressorti à 94 comme le mois précédent. Il se maintient à son plus haut niveau depuis le mois de juin mais reste nettement en deçà de sa moyenne de long terme, qui se situe à 100. Par secteurs, celui de l’industrie est resté stable, à 99, un niveau conforme à la prévision moyenne des 20 économistes interrogés par Reuters. Celui des services est lui aussi resté stable à 93, le chiffre de novembre ayant été abaissé d’un point par rapport à l’estimation publiée le mois dernier. L’indicateur du bâtiment est lui aussi resté stable à 89, le chiffre de novembre ayant été là encore abaissé d’un point. Dans les autres secteurs, l’indicateur du commerce de détail a reculé d’un point à 95, seul secteur en repli. Dans l’industrie manufacturière, les industriels interrogés font état d’une stabilité de leurs carnets de commandes globales et d’une amélioration de leurs carnets de commandes étrangers, les deux étant toujours considérés comme inférieurs à la normale.

 

Gouvernement: « ces gens sont des menteurs » (E. Leclerc)

Gouvernement: « ces gens sont des menteurs » (E.  Leclerc)

 

E. Leclerc a mal digéré la taxe sur les surfaces commerciales pour la grande distribution, « la Tascom ». Notamment car le gouvernement avait promis qu’aucune hausse d’impôts n’interviendrait en 2015. « Le président l’a dit, Valls l’a dit, Macron l’a dit, Sapin l’a dit. Et, de manière cumulée, on se tape 800 millions de hausse d’impôts en 2015. Ces gens sont des menteurs », s’est-il emporté. « Le pire, c’est qu’Amazon ne paye pas d’impôts, bénéficie du CICE et ne paiera pas cette taxe ». D’autant qu’au final, « c’est le consommateur qui va payer, c’est comme une TVA ».  L’amende record infligée jeudi à 13 entreprises – dont L’Oreal, Colgate ou Unilever – a visiblement satisfait Michel-Edouard Leclerc. Invité de BFMTV et RMC, le dirigeant en a même rajouté une couche: Ce qui m’étonne, c’est que ça vous étonne, a-t-il ironisé face à Jean-Jacques Bourdin, qui l’interrogeait sur la question. Selon lui, il s’agit même d’une « tendance naturelle des grandes entreprises ».   »Ca existe encore, et parfois sous l’autorité de l’Etat », a-t-il poursuivi. « Sur les produits agroalimentaires, sur les produits agricoles, qu’est-ce que vous croyez qu’il se passe? Il y a des agriculteurs qui n’ont pas beaucoup de revenus, leurs syndicats font le siège du ministère. On vient me demander de pratiquer un prix un peu plus cher, décidé par les syndicats, pour que les agriculteurs traversent la crise. J’ai ça sur la fraise, le lait, etc. Ce n’est pas de l’entente illicite car c’est le ministre qui l’a organisée! ». Et même s’il salue le travail de l’Autorité de la concurrence, Michel-Edouard Leclerc souligne que cette amende « médiatico-pédagogique, ce sont aussi les consommateurs qui vont la payer », puisque les entreprises concernées la répercuteront sur leurs prix.   Michel-Edouard Leclerc a également maintenu sa position sur le travail dominical: « Je ne suis pas fermé à ce que les grands magasins parisiens ouvrent. Mais en province ça ne va pas être un succès considérable. Nos salariés y sont majoritairement défavorables et moi aussi », a-t-il fait savoir. « C’est bien quand on est consommateur de trouver tout. Mais quand on est travailleur, c’est quand même vachement bien d’avoir un temps de pause et d’avoir la famille avec soi »

 

Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé Alstom énergie

Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé Alstom énergie

 

La vente aux américains de Alstom énergie vaut bien une petite prime de 4 millions d’autant qu’il risque d’y avoir un plan de licenciement notamment à Belfort avec la baisse des commandes dans le ferroviaire. Selon un document publié début novembre sur le site internet du groupe, le conseil d’administration a décidé à l’unanimité d’allouer à Patrick Kron «une rémunération conditionnelle exceptionnelle» d’un montant équivalent à «la contre-valeur de 150.000 actions». Celle-ci sera appréciée au vu «du cours de Bourse au jour de la réalisation de la transaction avec General Electric». Au cours du titre jeudi, cela reviendrait à près de 4,1 millions d’euros. «Conditionnée au succès de la transaction», elle sera soumise au vote consultatif des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, en juillet 2015, a précisé à l’AFP une porte-parole d’Alstom. Sauf surprise, l’assemblée générale extraordinaire devrait aujourd’hui valider la cession pour 12,35 milliards d’euros des activités énergétiques d’Alstom, qui représentent 70% du chiffre d’affaires du groupe français et emploient dans le monde environ 65.000 personnes sur 93.000 (9.000 sur 18.000 en France). «Je sais bien que l’on a encore du mal à débattre sereinement des rémunérations des dirigeants en France» Patrick Kron; PDG d’Alstom  «Les actionnaires vont sceller le sort de l’avenir de l’industrie de l’énergie et ferroviaire. Notre colère est grande contre le gouvernement qui ne joue pas son rôle et a validé ce démantèlement, et contre l’entreprise et son actionnariat qui s’apprêtent à liquider l’entreprise pour leur profit à court terme», a déclaré Christian Garnier. «Ils n’ont que faire de l’avenir de nos emplois», a ajouté le représentant cégétiste en pointant le risque «de voir démantelé le savoir-faire français pour aller construire ailleurs». A Belfort, où les syndicats redoutent l’annonce en janvier d’un plan social, «on ne nous donne plus de travail», s’est inquiété Pascal Novelin, délégué CGT de l’usine, alors que dit-il, des commandes sont envoyées «au Kazakhstan ou en Azerbaïdjan». Interrogée, la direction reconnait une «sous-charge» d’activité sur le site, du fait de «la baisse de l’activité de locomotives fret» mais «aucun plan de restructuration n’a fait l’objet d’une annonce», précise-t-elle.  Dans un entretien au Figaro, le PDG d’Alstom réaffirme avec la même vigueur qu’il y a six mois la logique qui l’a conduit à réaliser cette cession. «Je suis pour ma part plus convaincu que jamais que nous avions raison, à la fois sur le diagnostic et sur la solution», déclare-t-il. Concernant sa rémunération, Patrick Kron tient à préciser qu’ «elle est conditionnelle et qu’elle a été décidée à l’unanimité du conseil, approuvée par le haut comité de gouvernance d’entreprise et a fait l’objet d’une information selon les voies habituelles».

 

Vente d’Alstom : résultat du chantage américain (Éric Denécé)

Vente d’Alstom : résultat du chantage américain  (Éric Denécé)

 

Alors que refait surface l’affaire de la venet d’Alstom à GE, il est intéressant de relire l’interview donnée en juillet à L’humanité par  Éric Denécé, ancien militaire,  consultant en risk management et intelligence économique (interview à l’Humanité)

 

« La récente vente d’Alstom à General Electric (GE) pose un problème fondamental de souveraineté à notre pays, tant en matière militaire qu’énergétique. En matière de turbines pour les bâtiments de surface et les sous-marins de la marine nationale, GE se trouve désormais être un fournisseur en situation de quasi-monopole, ce qui rendra notre flotte de guerre très largement dépendante de ses livraisons. En matière de surveillance de l’espace, nous cédons également la filiale d’Alstom Satellite Tracking Systems, qui fournit nos armées, en particulier la direction du renseignement militaire (DRM), et qui contribue à l’efficacité de notre dissuasion nucléaire par la surveillance constante des satellites alliés ou adverses. Sur le plan du nucléaire civil, nous tombons, par cette vente, totalement entre les mains de GE pour l’approvisionnement de nos centrales en turbines et en pièces de rechange. Le rachat de cette filiale critique remet directement en cause notre maîtrise intégrée de la construction d’une centrale et nous prive de débouchés à l’export, car Alstom est l’un des leaders mondiaux en la matière. Nous venons donc d’abandonner à la fois notre souveraineté, des savoir-faire technologiques essentiels que peu de pays au monde maîtrisent et que nous avons mis des années à construire, et une entreprise rentable qui dispose de débouchés commerciaux indéniables. En l’espèce, la loi du marché ne justifiait nullement cette vente. Outre son rejet du pouvoir socialiste, l’une des raisons qui ont conduit Patrick Kron à vendre Alstom à GE est la menace de poursuites pour corruption qui pèse sur les dirigeants du groupe français, sans qu’il soit possible d’en mesurer le bien-fondé. Il s’agit bien là d’un chantage américain. En effet, nous sous-estimons toujours les pratiques déloyales et illégales américaines dans la compétition économique mondiale. Rappelons qu’au nom de la « guerre contre le terrorisme », la NSA écoute la planète entière, en particulier les entreprises étrangères qui concurrencent les firmes américaines. Ainsi, depuis la fin de la guerre froide, les Américains ont développé une véritable stratégie planétaire de domination politique, juridique et économique : la mondialisation n’est finalement que l’imposition au reste du monde du droit et des lois américains. C’est là la définition même de l’impérialisme. L’affaire Alstom est à rapprocher d’autres offensives que les États-Unis ont déclenchées contre nous, profitant de notre faiblesse politique du moment à cause d’un président impopulaire et passif : remise en cause par Washington de la vente de navires Mistral à la Russie et véritable racket dont a été victime BNP Paribas. C’est pourquoi il est temps de sortir de l’aveuglement dans lequel nous baignons : nous ne sommes plus amis depuis longtemps avec les États-Unis, tout au plus alliés. La guerre économique est depuis longtemps déclarée et il est affligeant que nous ne rendions pas les coups ! Ainsi, contrairement aux allégations du gouvernement, le dossier Alstom n’est en aucun cas une victoire française. C’est uniquement une victoire de GE qui a eu tout ce qu’il voulait. Ce qui est incroyable, c’est que l’entreprise américaine a pu dérouler toute sa stratégie sans la moindre opposition de la part de notre pays. L’affaire Alstom révèle donc l’incompréhension de la compétition économique des dirigeants politiques français. Le gouvernement n’a pas été à la hauteur des enjeux. Mis à part les rodomontades d’Arnaud Montebourg, rien n’a été fait. Pire, certains, dans la haute administration, ont torpillé dès le départ l’option d’un rachat d’Alstom par la France

 

Les dessous du rachat d’Alstom par General Electric (France inter)

Les dessous du rachat d’Alstom par General Electric (France inter)

Au moment où la société Alstom négociait avec Général Electric la vente de sa branche énergie, le groupe français faisait l’objet de poursuites judiciaires dans une affaire de corruption aux Etats Unis. Plusieurs responsables politiques et industriels sont aujourd’hui convaincus que ce contentieux a pesé dans la négociation.  Depuis plusieurs années, les autorités américaines enquêtent sur le groupe Alstom. Grâce à une fuite, le département américain de la Justice a appris que des pots de vins auraient été très certainement versés par Alstom en 2003 en Indonésie pour obtenir un contrat de 118 millions dans le cadre de la construction d’une centrale à charbon.  Le 15 avril 2013, Frederic Pierucci, le vice-président monde de la division chaudière d’Alstom est interpellé aux États Unis. Il va effectuer 14 mois de détention dans une prison de haute sécurité. Trois autres cadres (dont un ancien très haut dirigeant du groupe) sont également poursuivis. Au siège d’Alstom en France, l’état-major est inquiet. Le FBI a débloqué des moyens considérables pour mener à terme ces investigations. Une vingtaine d’enquêteurs est mobilisée. Un infiltré chez Alstom a réussi à siphonner l’intégralité des échanges mails.  Jusqu’à quel niveau de la hiérarchie va remonter la justice américaine ? C’est dans ce contexte tendu qu’arrive la proposition d’achat de la société américaine Général Electric. Même si, officiellement, la direction dément le moindre lien entre les négociations avec l’un des géants de l’énergie et cette affaire de corruption, en interne, certains cadres de très haut niveau ne partagent pas le même avis. Nous avons pu en rencontrer deux qui ont accepté de nous faire part de leur sentiment de manière confidentielle.  Au sein de l’état-major d’Alstom, je peux vous dire que tout le monde sait parfaitement que les poursuites américaines ont joué un rôle déterminant dans le choix de vendre la branche énergie. (…) Lors des négociations secrètes, curieusement, une personne a été associée tout de suite à la discussion.  Il s’agit de Keith Carr, le directeur des affaires juridiques. C’est étrange car normalement sa principale mission c’est de traiter le règlement des affaires de corruption. Des cadres ne sont pas les seuls à avoir eu des doutes. Au sein du cabinet d’Arnaud Montebourg, on s’est également interrogé sur ces poursuites américaines. Un petit commando de trois conseillers techniques a été mobilisé trois semaines. Les conseillers ont même demandé à leur ministre d’activer les grandes oreilles françaises, les services secrets, pour vérifier si Alstom n’était pas victime d’une déstabilisation. Mais Arnaud Montebourg, pour des raisons politiques, n’a pas donné suite.  D’autres responsables politiques ont encore aujourd’hui de gros doutes, comme Daniel Fasquelle, député UMP, vice-président de la commission des affaires économiques de l’assemblée nationale : Le dossier Alstom est une incroyable mystification. On a trompé les Français. En aucun cas on a sauvé Alstom et il faut quand même s’interroger sur les difficultés d’Alstom aux Etats Unis et les procès en cours. Le rachat par Général Electric, c’était aussi une façon commode pour Alstom de se sortir du piège judiciaire dans lequel la société est tombée aux Etats Unis.  L’accord passé avec le groupe américain prévoit que Général Electric reprend la totalité du passif (y compris pénal) d’Alstom, donc les conséquences des poursuites judiciaires. Un passif que ne souhaitait pas récupérer en revanche l’autre repreneur possible, l’Allemand Siemens.  À combien vont se monter en définitive les amendes qu’Alstom va devoir verser à la justice américaine ? Selon l’agence Bloomberg, une transaction pourrait être finalisée dans les prochains jours. Alstom se verrait infliger une amende d’un montant de 700 millions de dollars. Si ce chiffre est confirmé, il s’agirait de la plus grosse pénalité jamais infligée à une entreprise par la justice américaine dans une affaire de corruption internationale. 

Lu dans France inter.

Croissance : L’Insee optimiste, pourquoi ?

Croissance : L’Insee optimiste, pourquoi ?

 

Franchement on ne voit ce qui permet à l’INSEE d’être optimiste car en faiat il pronostique une croissance de l’ordre de 1% (et encore) pour 2015.  D’ailleurs rien ne changera sur le front du chômage, ce qui peut se comprendre puisqu’il faudrait une croissance d’au moins 1.5% pour recréer un solde positif d’emplois. En fait l’INSEE n’sts pas un organisme d’études indépendant, c’est une administration qui en tant que telle relaie les messages du gouvernement.  Pour l’Institut national de la statistique, les « freins à l’activité se desserreraient t un peu ». L’Insee voit ce jeudi 0,3% de croissance en France au 1er et 2e trimestre 2015. En revanche, les prévisions de chômage ne sont pas bonnes.  Cela faisait longtemps que l’Insee n’avait pas été optimiste. Dans sa note de conjoncture, l’Institut prédit ce jeudi une petite accélération de la croissance française l’année prochaine. « Les freins se desserrent un peu », écrit l’INSEE. Après une progression de 0,1% du PIB au quatrième trimestre, la croissance devrait augmenter de 0,3% au 1er et 2eme trimestre 2015. Sur ces bases, au 30 juin prochain, qui constitue l’horizon de prévision de l’Insee, l’acquis de croissance pour l’ensemble de 2015, à savoir l’évolution du PIB en cas de stagnation sur le reste de l’année, s’élèverait à 0,7%. Pour François Hollande, cette note montre que la France est « en ligne » avec ses prévisions mais insuffisant pour réduire le chômage. « Nous sommes en ligne par rapport à notre prévision de croissance pour l’année 2015« , a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles, reconnaissant toutefois que cela ne serait pas « suffisant » pour entraîner une baisse du chômage. Est-ce le début de la reprise enfin ? Pour Laurent Clavel de l’Insee, on sent une amélioration du climat des affaires selon des chefs d’entreprises dont les réponses aux enquêtes de conjoncture « se sont améliorées en novembre, ce qui efface la baisse qu’on avait vu cet été« , a-t-il expliqué à nos confrères de France Inter. « La dépréciation récente de l’euro permet d’être un peu plus optimiste sur les perspectives d’exportations« , ajoute-t-il. Autre point positif : la baisse du cours du pétrole « qui fournit du pouvoir d’achat et qui permet un peu plus de consommation« . Autre enseignement de cette note de l’Insee, le taux de chômage qui devrait progresser pour s’établir mi-2015 à 10,6% de la population active. Au quatrième trimestre, le taux devrait atteindre 10,0% en métropole, selon l’Institut national de la statistique, qui revoit ses prévisions à la hausse de 0,1 point par rapport aux précédentes. Ces projections contredisent l’objectif de « stabilisation » en 2014 sous le seuil des 10%, exprimé par le ministre du Travail François Rebsamen en juin dernier. 

 

Notre Dame des landes : encore un coup de menton de Valls

Notre Dame des landes : encore un coup de menton de Valls

 

Valls à choisi sa posture, celle d’un Clemenceau d’opérette. Il ne manque jamais de montrer que lui, il a de l’autorité ; ce qu’il a fait encore pour Notre dame des landes. Profitant sans doute du relatif désamour des français vis-à-vis des écolos politisés, il marqué sa différence. Par rapport notamment à Ségolène Royal beaucoup plus prudente sur un dossier symbolique qui pourrait bien empoisonner les rapports entre le verts et le PS, voire au delà être le catalyseur dune révolte. Jusque là en effet les français ont fait le dos rond préférant le renoncement y compris aux urnes à la colère et à la réplique collective.  Certes  ici ou là on constate bien quelques manifestations de protestation mais ce sont le plus souvent des manifestations de nature corpo. Ce qui caractérise actuellement la société française c’est apathie générale et la perte de confiance dans toutes les institutions. Vals lui veut incarner la volonté, le redressement, l’autorité. En fait il confond come souvent autorité et autoritarisme car rien ne le sépare de Hollande hormis sa posture. Posture de coups de menton successifs  donnés de manière tellement théâtrale qu’ils en deviennent ridicules. Face au mou (Hollande) il veut incarner le dur, alors qu’il n’est qu’un  politicien de métier qui surjoue le rôle d’homme d’Etat.

CGT : Thierry Lepaon s’accroche

CGT : Thierry Lepaon s’accroche

 

 

Comme Lepaon s’accroche, l’affaire s’enlise et l’image de la CGT et du syndicalisme en général n’en sort pas grandie. Il y a  les faits qui lui sont reprochés mais L paon est surtout  victime d’une erreur de casting. Il a d’ailleurs bien du mal à prononcer  une phrase un peu construite. Il n’a jamais réussi à s’imposer  sur le plan médiatique.  Il a été élu par défaut et de toute évidence n’a pas l’étoffe pour conduire une organisation comme la CGT. Le numéro un Thierry Lepaon a exprimé jeudi sa détermination à garder son fauteuil et à « faire front », quitte à rendre responsable de la crise une partie de la direction confédérale. Épinglé pour des dérives financières liées à son train de vie, le secrétaire général n’a pas présenté sa démission mardi devant la Commission exécutive (direction élargie de 56 membres). « Ma décision est de faire front » et « je ne serai pas le rat qui quitte le navire », a-t-il martelé jeudi soir sur France 3 Basse-Normandie, une de ses rares interventions depuis la crise. Mais, a-t-il assuré, « notre navire est aujourd’hui en difficulté » et « si les équipes décident qu’il est temps de changer de secrétaire général j’écouterai et je pendrai mes responsabilités ». Le numéro un de la CGT, élu en mars 2013, a redit que sa « seule ambition est de rassembler la CGT. C’est mon obsession, si demain je sens que je ne suis plus celui qui peut rassembler les organisations de la CGT je partirai ». M. Lepaon a un délai de « réflexion » jusqu’à la prochaine réunion de la commission exécutive les 6 et 7 janvier.  Sa réflexion semble s’orienter vers des initiatives lui permettant de préserver son fauteuil en incriminant d’autres membres du bureau confédéral qu’il verrait bien prendre la porte. Ainsi, une note adressée à toute la CGT mercredi relève « un problème de cohésion au sein du bureau confédéral qui nécessite des modifications » et estime nécessaire « des propositions d’évolution totale ou partielle de la composition » de ce bureau. Au sein de ce bureau de dix membres (dont le secrétaire général et le trésorier qui a déjà rendu son tablier) plusieurs, notamment Eric Aubin -ancien candidat à la succession en 2012- se sont opposés à la gestion de la crise depuis septembre par le numéro un. Au départ larvée, la bataille est désormais ouverte, dans une ambiance délétère. Thierry Lepaon dénonce ceux qui à l’intérieur de la CGT l’ont « jeté en pâture aux médias » et pour « faire mal au secrétaire général de la CGT ». Allusion aux révélations de presse sur les dépenses coûteuses dans son appartement de fonction et son bureau et le montant de ses indemnités, à l’origine de la crise. Selon Les Échos, cette tactique de « table rase » ne sera pas d’un grand secours à M. Lepaon et finira par préparer le terrain pour Philippe Martinez, numéro un de la fédération de la métallurgie.  Mais le métallurgiste -à supposer qu’il soit intéressé- devra encore recueillir une majorité, ce qui tient de la gageure. Le dernier mot revient le 13 janvier au Comité confédéral national (CCN, « parlement » de la CGT), seule instance habilitée à révoquer le numéro un et le bureau et à nommer une nouvelle direction.

 

Travail le dimanche: Hollande recadre Aubry

Hollande recadre Aubry

 

Finalement la loi Macron risque de se réduire (médiatiquement) à la question de savoir  s’il faut autoriser à travailler 7 ou 12 dimanches ; un peu court en vérité pour une loi qui se voulait celle de la modernisation économique et de la relance. Hollande patauge auusi dans cette mini mare. Après ses vives critiques émises sur l’extension du travail le dimanche du projet de loi Macron la semaine dernière, François Hollande a répondu jeudi 18 décembre à Martine Aubry. « Si on travaille un peu plus le dimanche pour certains, ceux qui le veulent, dans les zones touristiques par exemple, ça prend des droits à qui? », s’est interrogé le président français à l’issue du sommet européen.   »A personne, puisque ça va permettre même de mieux compenser les salaires de ceux qui travaillent à ces heures-là ». « Ca n’enlève rien à personne et je trouve que c’est un bon exemple de ce qu’il convient de faire », a-t-il insisté. Martine Aubry, la maire PS de Lille, a jugé que l’ouverture accrue des commerces le dimanche, prévue par le projet de loi Macron, était une « régression ». « Qu’il y ait des débats sur travail le dimanche, j’en ai toujours connu », a observé François Hollande. « Ce qui m’intéresserait, ce serait d’avoir la position de l’opposition« , a-t-il poursuivi. « Je ne l’entends pas là-dessus, sur les professions réglementées, sur l’épargne salariale, sur la concurrence pour les transports », a-t-il attaqué. Pour le président, « les meilleurs lois » sont celles qui « accordent des droits supplémentaires sans en enlever d’autres ». Une belle maxime en tout cas pout perpétuer les inégalités et les avantages corpos !

Europe Juncker : un Plan d’investissement laborieux

Europe Juncker : un Plan d’investissement laborieux

 

Un plan finalemenet très laborieux de Juncker qui a quand même obtenu le feu vert du sommet européen. Laborieux parce qu’il mobilise seulement  20 milliards (sur 3 ans) et que les 300 ou 400 milliards du privé sont à trouver. Laborieux parce que même sur ces 20 milliards certains pays ne paraissent pas très enthousiastes apporter leur contribution à ce Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS). Pour faire avaler la pilule à certain -notamment à l’Allemagne- on a réaffirmé la nécessité des reformes structurelles et du sérieux budgétaire. Les dirigeants européens ont donc validé jeudi à Bruxelles le plan d’investissement présenté par la Commission au cours d’un sommet raccourci d’une demi-journée et dont la situation en Ukraine et en Russie devait être la seule autre invitée. Les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Huit ont comme prévu donné leur feu vert au plan élaboré pour financer quelque 315 milliards d’euros d’investissements entre 2015 et 2017, essentiellement privés, grâce à une garantie de départ de 21 milliards d’euros. Ce plan est le troisième pilier, avec le sérieux budgétaire et les réformes structurelles, de la politique de la Commission dirigée par Jean-Claude Juncker, qui se veut davantage portée sur le soutien à la croissance que l’équipe précédente et dont le président du Conseil, Donald Tusk, s’est fait l’écho. « Nous sommes convenus de trois choses: un, nous appelons à la mise en place urgente d’un Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS); deux, un engagement renouvelé à intensifier les réformes structurelles; trois, des efforts soutenus pour assurer des finances publiques saines », a dit le dirigeant polonais dans une déclaration vidéo. « Les trois combinés forment notre stratégie pour accélérer le redressement », a ajouté Tusk, qui préside son premier sommet. Le Conseil a demandé à la Commission de soumettre une version définitive du plan en janvier, pour une validation parlementaire d’ici juin. Et ce, « afin que les nouveaux investissements puissent être mis en oeuvre dès la mi-2015″, dit le texte. « Le FEIS sera ouvert aux contributions des Etats membres, directement ou par l’intermédiaire de banques de soutien nationales. »

1...7891011...27



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol