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Archive mensuelle de décembre 2014

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Sondage Popularité : Hollande remonte … quand il ne fait rien !

Sondage Popularité : Hollande remonte … quand il ne fait rien !
Paradoxe  moins Hollande s’occupe des problèmes concrets plus il remonte en popularité même s’il demeure à un niveau historiquement bas. La stratégie de com. « Inauguration des chrysanthèmes » de l’Elysée semble fonctionner. A Valls les questions majeures, ce qui le fait descendre dans les sondages,  à Hollande les allocutions ésotériques sur les valeurs ou pire les rencontres et/ou déplacements futiles. Dernier exemple en date la réception de « Français du terrain » pour prendre connaissance des problèmes de la France  ou cette visite aux « archives nationales » ; bref Hollande est mieux dans la peau d’un conseiller  cantonal que dans cella d’un président de la république. Les instituts Ipsos, OpinionWay, LH2 et Odoxa ont auusi  montré récemment un léger regain de popularité pour François Hollande ; idem pour   le dernier baromètre IFO du JDD ; 35 % des sondés sont «satisfaits de Manuel Valls comme Premier ministre» (3 % très satisfaits et 32 % plutôt satisfaits) contre 62 % qui s’en disent mécontents (41 % plutôt mécontents et 21 % très mécontents) et 3 % qui ne se prononcent pas.

baisse des prix en 2015 d’après la BCE

baisse des prix en 2015 d’après la BCE

La BCE prévoit que inflation sera négative en 2015 mais affirme cependant que ce ne sera pas une déflation. Curieux raisonnement en vérité car cette baisse des prix avec une croissance complètement atone va engendrer un processus de baisse des prix notamment dans les appels d’offre. Du coup les marges des entreprises vont se trouver un peu plus affectées et nombre d’investissements portraient être gelés. Exemple dans le logement où la baisse des prix provoque un attentisme des candidats à l’occasion qui attendent encore de nouvelles baisse de prix. Ce qui pèse négativement sur le niveau de la demande. Ce n’est pas tant l’inflation négative qui est inquiétante que ses conséquences sur la croissance (accessoirement sur les budgets des Etats car les recettes fiscales sont mécaniquement en diminution).  Dans une interview accordée au magazine allemand Wirtschaftswoche à paraître lundi, le vice-président de la BCE, le Portugais Vitor Constancio, a reconnu que le taux d’inflation annuel de la zone euro pourrait, dans les prochains mois, passer en territoire négatif.  « Nos experts prévoient seulement 0,7 % d’inflation pour 2015, mais, depuis que cette projection a été effectuée, les prix du pétrole ont encore reculé de 15 %. Nous nous attendons à présent à une inflation négative dans les mois qui viennent », a indiqué Vitor Constancio.  En novembre, les prix de la zone euro avaient progressé de 0,3 % en un an, un niveau très faible dû en grande partie à la baisse des prix de l’énergie. Le vice-président de la BCE ne voit cependant pas de risque de « déflation » au sens où l’entend la BCE, c’est-à-dire, une baisse autoentretenue des prix. La baisse ne devrait être que temporaire. Pourtant, la situation n’est peut-être pas si rassurante que veut bien le dire Vitor Constancio. En novembre, l’inflation sous-jacente, calculée sans inclure les prix de l’énergie, de l’alimentation et du tabac, plus volatils, n’était que de 0,7 %, soit un record en zone euro. Or, Mario Draghi lui-même a toujours mis en garde contre une « période longue d’inflation faible. » Elle mettrait les marges des entreprises à rude épreuve et empêcherait toute vraie reprise des investissements. A terme, l’inflation faible pourrait se muer en vraie déflation si la baisse des prix était perçue comme la seule façon de redresser les marges. Du reste, il existe un impact du prix du pétrole sur l’inflation sous-jacente. Certes, la zone euro n’en est pas encore là, mais le risque existe bel et bien et c’est précisément pour cette raison que la BCE réfléchit à l’introduction de nouvelles mesures, notamment d’un assouplissement quantitatif (QE), que la plupart des observateurs attendent pour sa réunion du 22 janvier prochain. Mais les dissensions à ce sujet au sein de la BCE demeurent fortes et l’efficacité du « QE » pour contrer le risque de déflation reste incertaine

 

Economie ; les intellos français ne comprennent rien (Maurice Taylor)

Economie ; les intellos français ne comprennent rien (Maurice Taylor)

 

Taylor n’est certes pas un modèle de patron social pour autant il n’a pas tort de constater que les intellectuels français ne comprennent rien à l’économie. Il est clair que le libéralisme proclamé et souvent provocateur  de Taylor s’accommode mal avec le centralisme étatique de la France. – Le PDG de Titan considère en effet que le gouvernement français est rempli « d’intellectuels qui n’y comprennent rien ». Le projet de loi pour l’activité et la croissance doit être présenté ce mercredi 10 décembre en Conseil des ministres. Ce texte, porté par Emmanuel Macron et Manuel Valls, doit permettre de libérer l’économie française. Outre les polémiques concernant certaines de ses mesures (travail dominical, professions réglementées), le texte ne convient pas à tout le monde. « Votre gouvernement s’est agrandi mais ce n’est qu’un tas d’intellectuels qui n’y comprennent rien. Ce n’est pas parce que vous faites 1 kilomètre sur les 1.000 que vous devez parcourir que les choses vont changer », tacle Maurice Taylor, le PDG de Titan.  Il poursuit : « Je ne suis qu’un vieux gars qui sait ce qu’il faut faire pour créer des emplois (…) Il n’y a pas grand-chose de fait en France pour régler le problème. Au moins, en Allemagne, ils savent se retourner et bosser pour qu’il se passe quelque chose ».

 

Régionales 2015 : élections avancées pour cause de déroute annoncée du PS

Régionales 2015 : élections avancées pour cause de déroute annoncée du PS

 

Hollande veut éviter que la déroute annoncée aux régionales vienne polluer la conférence mondiale sur le climat. Il est évident qu’un score de 6à 8% des inscrits ne donnerait pas une image très reluisante du gouvernement français. Du coup, il faut les avancer car Hollande qui s’est recentré sur les questions de société veut tirer profit de cette conférence environnementale pour redorer son blason.  D’après « Le Journal du Dimanche », le président de la République ne veut pas que les élections régionales tombent pendant la conférence sur le climat, en décembre. Les électeurs français vont être sollicités à plusieurs reprises en 2015. D’abord pour les élections départementales (ex-cantonales) puis pour les régionales. Les premières se dérouleront au mois de mars, tandis que les secondes sont annoncées  pour le mois de décembre.  Comme lors des récents scrutins, la gauche s’attend à une sévère défaite. Or, François Hollande ne souhaite pas que ces revers électoraux parasitent la conférence sur le climat, qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 13 décembre. Pour cette raison, il souhaiterait avancer la date des élections, croit savoir Le Journal du Dimanche. « Elles pourraient avoir lieu en octobre », aurait confié à nos confrères un proche du chef de l’État.

 

Ile de France ! Marie-Pierre de La Gontrie à la place de Huchon ou la sociologie du PS

Ile de France ! Marie-Pierre de La Gontrie à la place de Huchon ou la sociologie du PS

 

Elle veut remplacer Huchon pour apporter du « renouveau ». En faiat le concept de renouveau vécu par le PS, une bourgeoise qui remplace un bourgeois.  Marie-Pierre de La Gontrie  est la fille de Pierre Mossion de la Gontrie, avocat, adhérent du Parti radical, qui fut président du conseil général de la Savoie, fondateur et maire de Courchevel, président du groupe de la gauche démocratie au Sénat. Elle est mariée à Jean-Philippe Denis Verret, énarque, ancien directeur général d’Aérospatial Matra, ancien conseiller technique de Laurent Fabius au ministère de l’Industrie et de la Recherche (1984-1986). Bref, toute la problématique du PS qui fait représenter la gauche par la bourgeoisie et/ou  la mafia des carriéristes politiques. Le PS sans doute le seul parti socialiste en Europe qui ne comprend aucun ouvrier, aucun employé du privé, aucun petit patron, aucun agriculteur. Bref la gauche comme on la conçoit depuis l’origine du PS. Pas étonnant que les électeurs de gauche soit auusi décontenancé.  Le numéro deux PS de la région IDF estime donc qu’Huchon ne doit pas briguer un quatrième mandat et se dit prête à le remplacer. Le numéro deux du conseil régional d’Ile-de-France, la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie, a appelé samedi 20 décembre sur France 3 Paris Ile-de-France le président de la région Jean-Paul Huchon (PS) à ne pas briguer de quatrième mandat, lors des élections régionales de décembre 2015. « Je pense qu’il faut écrire une nouvelle page (…) Je souhaite que le président actuel soit dans cet état d’esprit, et que nous fassions comme l’a fait Bertrand Delanoë à Paris avec Anne Hidalgo, comme Pierre Mauroy (…) avec Martine Aubry, que nous écrivions une nouvelle page, et que nous proposions une nouvelle étape à la région », a déclaré la première vice-présidente de la région, en charge des Finances. « Demain, avec l’arrivée de la Métropole du Grand Paris, une nouvelle page de l’histoire de cette région va être écrite. J’ai aussi regardé le résultat des élections municipales (…) J’ai vu certains de nos maires socialistes sortants, des hommes formidables (…) être balayés parce qu’à un moment il faut une nouvelle étape« , a dit de La Gontrie, citant Bernard Poignant à Quimper et Michel Delebarre à Dunkerque. Interrogée sur le fait se savoir si elle briguerait l’investiture des militants PS, l’élue a éludé. « Je suis prête à débattre« , a-t-elle répondu, tout en soulignant que ce débat se passerait quoi qu’il arrive « dans de bonnes conditions ». Les candidats aux élections régionales pourront se déclarer à partir du 15 janvier, pour une investiture des têtes de liste du 5 au 7 janvier. Jean-Paul Huchon devrait être candidat à sa réélection, selon son entourage. Huchon aurait d’ores et déjà le soutien de la grande majorité des fédérations (socialistes franciliennes), un point d’interrogation demeurant sur le positionnement du Val-de-Marne et de Paris. Le maire de Paris, Anne Hidalgo, avait apporté début juillet son soutien à l’hypothèse d’une candidature de Marie-Pierre de la Gontrie à la région, notant qu’elle ferait une « bonne candidate » face à l’UMP Valérie Pécresse. Mais cette dernière reste favorite selon un récent sondage. Interrogée sur ce qui différencierait sa candidature de celle de Huchon, au côté duquel elle est élue depuis 1998, de La Gontrie a une nouvelle fois évoqué la Métropole du Grand Paris.  »Je souhaite que soient instaurées des relations très apaisées, les plus constructives possibles, mais très fermes, sur la question de la Métropole du Grand Paris, avec l’ensemble des départements qui vont avoir besoin que la région soit forte à leurs côtés, et qui sont inquiets », pas de quoi justifier que Huchon soit viré, il pourra l’être cependant car c’est Valerie Pécresse la favorite.

 

Hollande aux archives nationales… sa vraie place !

Hollande aux archives nationales… sa vraie place !

Une visite non prévue et discret de Hollande aux archives nationales ; là où devrait être sa vraie  place. Il serait temps de tourner la page Hollande qui aura contribué largement à mettre le pays à genoux, sans perspective, sans ressort avec une économie atone et un chômage record. La visite de Hollande se voulait discrète mais la com. de l’Elysée n’a pas manque de prévenir quand même les journalistes de Radio -France pour prendre des photos. Peut-être être auusi une tentative pour faire penser que Hollande est un intello, lui comme certains  de ses prédécesseurs ne lit jamais un livre. François Hollande s’est donc rendu, hors caméras ce samedi, au Musée des archives nationales, à Paris. Pendant un peu plus d’une heure, le chef de l’Etat a notamment visité l’exposition La Collaboration (1940-1945). France info y était. Bizarre pour une visite qui se voulait presque incognito ! C’était une visite discrète, sans caméras. François Hollande s’est rendu ce samedi au Musée des archives nationales, à Paris. Pendant un peu plus d’une heure, il a visité l’exposition La Collaboration (1940-1945).  Organisée dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire de la libération de la France et de la victoire contre le nazisme, l’exposition propose « une relecture de ce complexe héritage à travers de nombreux documents, pour la plupart inédits, provenant d’institutions patrimoniales françaises et étrangères prestigieuses ainsi que de collections privées », précise ses organisateurs. Le chef de l’Etat a ensuite poursuivi sa visite par les archives nationales jusqu’au coffre fort de la Révolution française qui renferme les originaux du nouveau régime et premier exemplaire de la déclaration des Droits de l’homme. Comme sur l’économie ou sur le chômage Hollande se recherche  sur le terrain des valeurs !

Foot-PSG : encore un match complètement nul…. comme Blanc

Foot-PSG : encore un match complètement nul…. comme Blanc

 

Comment peut-on produire un match aussi nul avec de tels joueurs ? En conservant Blanc, complètement perdu,  incapable de définir la moindre stratégie, de motiver ses joueurs et de faire des choix tactiques intelligents et productifs. A cet égard les analyse de Blancs d’après -matchs sont à la fois affligeantes et pathétiques. Pas étonnant c’est à peine s’il sait prononcer une phrase à peu près construite sur la forme et pertinente sur le fond  On attend quoi pour le virer ? Que la saison soit complètement gâchée ? Avec ce style de jeu le PSG est certain de perdre toutes les compétitions. Aucun jeu collectif, aucun engagement, maladresse récurrente en attaque (avec un Cavani spécialiste des tirs hors cadre) et maintenant une fébrilité en défense (même du gardien).Un seul joueur s’est mis en évidence à Paris : Lucas.  Bref une honte de produire u, tel jeu avec des individualités  auusi fortes. Au début Paris s’est emparée  de la possession mais de manière stérile ;  les Franciliens font face à Montpelliérains déterminés et qui pressent très haut sur le porteur du ballon. Le PSG se procure tout de même la première occasion de la partie après un une-deux remarquable entre Ibrahimovic et Maxwell (10e). Le centre du Brésilien ne trouve toutefois pas Cavani. Le rythme s’accélère et le MHSC croit ouvrir le score mais le but de Sanson est refusé pour une position de hors-jeu (15e). Ibrahimovic tente sa chance sur coup franc (22e), Lucas fait la différence sur des raids solitaires, Cavani manque presque tout ce qu’il entreprend et le jeu parisien s’embourbe. A la pause, c’est un PSG sans agressivité qui est tenu en échec face à son public. Au retour des vestiaires, les joueurs du PSG reviennent avec de meilleures intentions mais la défense du MHSC, menée par un Hilton intraitable ce soir, veille toujours au grain. David Luiz tente sa chance de très loin (53e) mais Ligali repousse au sol tandis que Cavani ne peut reprendre… Paris pousse avec Lucas, intenable, mais le Brésilien se heurte à son tour sur la défense compacte de l’adversaire. Les minutes s’égrènent et Blanc décide de remplacer  Cavani et Matuidi, qui laissent leur place à Bahebeck et Rabiot. Montpellier reste très discret offensivement et se contente d’attendre les joueurs du PSG. Score final 0-0, le PSG a sans doute laissé passer sa chance de terminer champion d’automne. Le club de la capitale a surtout manqué une opportunité de rassurer ses supporters.  Bref le PSG a une nouvelle fois tout raté.

Joué-lès-Tours : le terrorisme refuge des tarés

Joué-lès-Tours : le terrorisme refuge des tarés

 

 

L’acte de terrorisme commis à Joué les tours- et beaucoup d’autres- démontre à l’évidence que la philosophie terroriste est devenu le refuge des asociaux et des tarés,  certains étant par surcroit des délinquants. Cette philosophie du terrorisme convient bien aux primaires et aux marginaux. Certes on trouvera ici ou là des individus un peu évolués mais la plupart sont des attardés mentaux incapables de insérer dans une société moderne, bien entendu  qui n’est pas sans défaut,   mais qui vaut mieux que la dictature d’un pays sous-développé.  L’agresseur des policiers de Joué les tours, un Français né au Burundi en 1994, était connu des services de police pour des faits de droit commun, mais n’était pas fiché par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon cette source. En revanche, son frère serait connu des services pour ses positions radicales et aurait un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer, a-t-elle ajouté. Les pronostics vitaux des deux policiers blessés ne sont pas engagés. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui a « condamné l’agression brutale » s’est rendu sur place à 19h30, accompagné du directeur général de la Police nationale. Le ministre a salué « le sang-froid et le professionnalisme des policiers présents, qui ont fait usage de leur arme administrative » et a confirmé que l’agresseur avait crié Allah Akbar. Les motivations de l’agresseur ne sont pas encore connues. Pour l’heure, la section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie du dossier et a ouvert une enquête préliminaire pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs, le tout en relation avec une entreprise terroriste. L’enquête a été confiée à la sous-direction anti-terroriste (SDAT), à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ainsi qu’à la PJ d’Orléans.

 

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Départementales-régionales : Le séisme électoral, le PS à 8%

Départementales-régionales : Le séisme électoral, le PS à  8%

 

Dans les récents sondages pour les départementales, le FN arrive en tête autour de 30%, l’UMP à 25% et le PS à 16%. En fait ces sondages n’intègrent pas les abstentionnites traditionnellement très nombreux lors de ces élections et dont le taux pourrait dépasser 50% ; Du coup par rapport aux inscrits le PS pourrait ne représenter que de l’ordre de 8% des électeurs. Autant dire pas grand chose. Il est à peu près certain que ce sont les électeurs de gauche qui se déplaceront le moins comme en témoignent les élections partielles toutes perdues par le PS. L’abstention se nourrit surtout du discrédit des institutions politiques et de la résignation des Français quant à l’avenir du pays. Un sondage  BVA orange vient de montrer que pour environ 70% des Français l’année 2015sera encore pire que 2014. La parole politique est  discréditée et pour longtemps tant que le chômage actuel persistera  Le reste est considéré à juste titre comme bavardage électoraliste ou gadget. Certes il y aura des élus mais leur légitimité pourra être sérieusement mise en question comme la légitimité du gouvernement actuel et celle de Hollande. Pour dire vrai, les grands médias ont peur d’un tsunami politique qui viendrait remettre en cause la pérennité du système politique ;  ils sont globalement légitimistes parce que pour la plupart partie intégrante du système. Pas étonnant que la presse en général et la presse écrite en particulier soit elle auusi suspectée d’incompétence et de partialité par les Français. La parole publique n’est guère décryptée, comment pourrait-t-elle l’être par des journalistes eux mêmes incapable analyser les facteurs explicatifs d’une crise à caractère systémique. . On se contente le plus souvent de reprendre, sans commentaire, les dépêches d’agences, des institutions ou de entreprises. Avec quelques petites fenêtres de débats pour compenser cette allégeance globale à la pensée dominante. Un seul exemple, le bradage du pôle énergie d’Alstom à General Electric pour satisfaire les actionnaires à court terme et étouffer l’affaire de corruption. Pire le PDG est récompensé par une prime de Noel de 4 millions. Pourquoi si peu d’analyse, si peu de critiques parce que la presse, en proie à une crise structurelle menacée en particulier par internet,  ne peut se permettre de mécontenter les grands annonceurs (comme l’Oréal et autres récemment coupables d’entente illicite sur les prix). Autant d’éléments (et bien d’autres) qui nourrissent le discrédit global de cette parole publique et de leurs observateurs. Mais le séisme électoral tant des départementales que des régionales ne pourra être étouffé.

Toujours de plus en plus de fonctionnaires

Toujours de plus en plus de fonctionnaires

La France championne du monde en matière de fiscalité et championne du monde pour le nombre de fonctionnaires qui continue d’augmenter. Une corrélation incontournable responsable du déclin du pays. En cause, l’armée d’énarques (et autres diplômés) qui justifie la création de postes de directeur, directeur adjoint, sous directeur, chef de service, chef de bureau etc. Une question quasi existentielle. Pour exister,  cette armée a besoin de structures,  de bureaux, d’effectifs, de budget et de procédures. Même dans les hôpitaux où les effectifs de soin sont souvent  insuffisants (auusi mal organisés) se cachent auusi une armée d’administratifs et d’agents d’entretien. Parfois  davantage de directeurs, sous directeurs que de chirurgiens !   C’est évidemment le drame du pays, cela vaut à l’échelle de l’Etat t comme des collectivités locales. Dans ces collectivités aussi, la décentralisation a abouti à des gaspillages monstrueux (bureaux, effectifs, fonctionnement, investissements, bureaucratie). En 2013 Les  effectifs ont progressé dans les trois versants de la fonction publique, avec une hausse de 0,1% dans la fonction publique d’Etat (2,3 millions de personnes), de 0,9% dans la Territoriale (1,8 million) et de 1,4% dans l’Hospitalière (1,1 million), selon la note provisoire de l’Institut national de la statistique. Ainsi, le secteur public embauchait plus de 5,4 millions de personnes au 31 décembre 2013, d’après les chiffres de l’Insee publiés jeudi 18 décembre. Cela représente une augmentation globale de 0,7%. En tenant compte des quelque 180.000 contrats aidés, dont le nombre a augmenté de 36% (soit +48.000), la progression grimpe à 1,5% entre 2012 et 2013. En 2012, les effectifs (hors contrats aidés) avaient augmenté plus modérément de 0,3% (avec une baisse de 1,1% du nombre d’agents à l’Etat et une hausse dans les deux autres versants). En hausse continue depuis les années 1980, les effectifs de la fonction publique, soit environ 20% de l’emploi total en France, s’étaient stabilisés pour la première fois en 2008. Après une hausse de 0,4% en 2009, les chiffres pour 2010 et 2011 en légère baisse, avaient également confirmé cette tendance, aujourd’hui légèrement inversée. Pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, quelque 150.000 postes ont été supprimés, notamment via la Révision générale des politiques publiques (RGPP) lancée en 2007, et dont la mesure phare était le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique d’Etat. Depuis l’arrivée de François Hollande, le gouvernement a mis fin à la RGPP et entend maintenir les effectifs stables au cours du quinquennat, les créations de postes dans les ministères « prioritaires ».

 

Bradage d’Alstom énérgie : résultat du chantage américain (Éric Denécé)

 

Bradage d’Alstom énérgie  : résultat du chantage américain  (Éric Denécé)

 

Alors que refait surface l’affaire de la venet d’Alstom à GE, il est intéressant de relire l’interview donnée en juillet à L’humanité par  Éric Denécé, ancien militaire,  consultant en risk management et intelligence économique (interview à l’Humanité)

 

« La récente vente d’Alstom à General Electric (GE) pose un problème fondamental de souveraineté à notre pays, tant en matière militaire qu’énergétique. En matière de turbines pour les bâtiments de surface et les sous-marins de la marine nationale, GE se trouve désormais être un fournisseur en situation de quasi-monopole, ce qui rendra notre flotte de guerre très largement dépendante de ses livraisons. En matière de surveillance de l’espace, nous cédons également la filiale d’Alstom Satellite Tracking Systems, qui fournit nos armées, en particulier la direction du renseignement militaire (DRM), et qui contribue à l’efficacité de notre dissuasion nucléaire par la surveillance constante des satellites alliés ou adverses. Sur le plan du nucléaire civil, nous tombons, par cette vente, totalement entre les mains de GE pour l’approvisionnement de nos centrales en turbines et en pièces de rechange. Le rachat de cette filiale critique remet directement en cause notre maîtrise intégrée de la construction d’une centrale et nous prive de débouchés à l’export, car Alstom est l’un des leaders mondiaux en la matière. Nous venons donc d’abandonner à la fois notre souveraineté, des savoir-faire technologiques essentiels que peu de pays au monde maîtrisent et que nous avons mis des années à construire, et une entreprise rentable qui dispose de débouchés commerciaux indéniables. En l’espèce, la loi du marché ne justifiait nullement cette vente. Outre son rejet du pouvoir socialiste, l’une des raisons qui ont conduit Patrick Kron à vendre Alstom à GE est la menace de poursuites pour corruption qui pèse sur les dirigeants du groupe français, sans qu’il soit possible d’en mesurer le bien-fondé. Il s’agit bien là d’un chantage américain. En effet, nous sous-estimons toujours les pratiques déloyales et illégales américaines dans la compétition économique mondiale. Rappelons qu’au nom de la « guerre contre le terrorisme », la NSA écoute la planète entière, en particulier les entreprises étrangères qui concurrencent les firmes américaines. Ainsi, depuis la fin de la guerre froide, les Américains ont développé une véritable stratégie planétaire de domination politique, juridique et économique : la mondialisation n’est finalement que l’imposition au reste du monde du droit et des lois américains. C’est là la définition même de l’impérialisme. L’affaire Alstom est à rapprocher d’autres offensives que les États-Unis ont déclenchées contre nous, profitant de notre faiblesse politique du moment à cause d’un président impopulaire et passif : remise en cause par Washington de la vente de navires Mistral à la Russie et véritable racket dont a été victime BNP Paribas. C’est pourquoi il est temps de sortir de l’aveuglement dans lequel nous baignons : nous ne sommes plus amis depuis longtemps avec les États-Unis, tout au plus alliés. La guerre économique est depuis longtemps déclarée et il est affligeant que nous ne rendions pas les coups ! Ainsi, contrairement aux allégations du gouvernement, le dossier Alstom n’est en aucun cas une victoire française. C’est uniquement une victoire de GE qui a eu tout ce qu’il voulait. Ce qui est incroyable, c’est que l’entreprise américaine a pu dérouler toute sa stratégie sans la moindre opposition de la part de notre pays. L’affaire Alstom révèle donc l’incompréhension de la compétition économique des dirigeants politiques français. Le gouvernement n’a pas été à la hauteur des enjeux. Mis à part les rodomontades d’Arnaud Montebourg, rien n’a été fait. Pire, certains, dans la haute administration, ont torpillé dès le départ l’option d’un rachat d’Alstom par la France

 

Alstom -Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé l’énergie

 

 

Alstom -Patrick Kron : une petite prime de 4 millions pour avoir liquidé l’énergie

 

La vente aux américains de Alstom énergie vaut bien une petite prime de 4 millions d’autant qu’il risque d’y avoir un plan de licenciement notamment à Belfort avec la baisse des commandes dans le ferroviaire. Selon un document publié début novembre sur le site internet du groupe, le conseil d’administration a décidé à l’unanimité d’allouer à Patrick Kron «une rémunération conditionnelle exceptionnelle» d’un montant équivalent à «la contre-valeur de 150.000 actions». Celle-ci sera appréciée au vu «du cours de Bourse au jour de la réalisation de la transaction avec General Electric». Au cours du titre jeudi, cela reviendrait à près de 4,1 millions d’euros. «Conditionnée au succès de la transaction», elle sera soumise au vote consultatif des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires, en juillet 2015, a précisé à l’AFP une porte-parole d’Alstom. Sauf surprise, l’assemblée générale extraordinaire devrait aujourd’hui valider la cession pour 12,35 milliards d’euros des activités énergétiques d’Alstom, qui représentent 70% du chiffre d’affaires du groupe français et emploient dans le monde environ 65.000 personnes sur 93.000 (9.000 sur 18.000 en France). «Je sais bien que l’on a encore du mal à débattre sereinement des rémunérations des dirigeants en France» Patrick Kron; PDG d’Alstom  «Les actionnaires vont sceller le sort de l’avenir de l’industrie de l’énergie et ferroviaire. Notre colère est grande contre le gouvernement qui ne joue pas son rôle et a validé ce démantèlement, et contre l’entreprise et son actionnariat qui s’apprêtent à liquider l’entreprise pour leur profit à court terme», a déclaré Christian Garnier. «Ils n’ont que faire de l’avenir de nos emplois», a ajouté le représentant cégétiste en pointant le risque «de voir démantelé le savoir-faire français pour aller construire ailleurs». A Belfort, où les syndicats redoutent l’annonce en janvier d’un plan social, «on ne nous donne plus de travail», s’est inquiété Pascal Novelin, délégué CGT de l’usine, alors que dit-il, des commandes sont envoyées «au Kazakhstan ou en Azerbaïdjan». Interrogée, la direction reconnait une «sous-charge» d’activité sur le site, du fait de «la baisse de l’activité de locomotives fret» mais «aucun plan de restructuration n’a fait l’objet d’une annonce», précise-t-elle.  Dans un entretien au Figaro, le PDG d’Alstom réaffirme avec la même vigueur qu’il y a six mois la logique qui l’a conduit à réaliser cette cession. «Je suis pour ma part plus convaincu que jamais que nous avions raison, à la fois sur le diagnostic et sur la solution», déclare-t-il. Concernant sa rémunération, Patrick Kron tient à préciser qu’ «elle est conditionnelle et qu’elle a été décidée à l’unanimité du conseil, approuvée par le haut comité de gouvernance d’entreprise et a fait l’objet d’une information selon les voies habituelles».

 

Alstom- Kron : 4 millions, la prime au bradage de l’entreprise

Alstom- Kron : 4 millions,  la prime au bradage de l’entreprise

 

A la veille de fêtes de Noel,  l’information économique se fait rare, la majorité des journalistes et experts sont déjà en mode vacances. Du coup la prime de 4 millions accoré à Patrick Kron est  passée presque inaperçue ; une prime évidemment scandaleuse pour un  chef d’entreprises qui gagne déjà autour de 3 millions de salaires par an. Une prime en fait pour avoir bradé l’entreprise aux américains de General Electric. Pas un responsable ne politique pour s’étonner de cette situation ; Dans le même temps les smicards verront augmenter leurs salaires de 12 euros au premier janvier (et nombre de petits patrons parviennent difficilement à se verser un salaire). On peut se demander si le patronat n’est pas devenu fou. On objectera qu’il faut payer les patrons qui dirigent de grandes entreprises sinon   ils risquent de partir à étranger. Pourtant pour Alstom comme pour les autres entreprises  ce ne sont pas les candidats compétents qui manquent, pour même pas la moitié du salaire de Kron (et même beaucoup moins). Un exemple typique du pillage d’une entreprise par la mafia qui dirige l’économie française ? Une entreprise sauvée par l’Etat il y a dix ans et qui s’est engraissée des commandes de cet Etat avant de se vendre à l’étranger notamment pour éviter une colossale amende américaine pour corruption. Un scandale a peine évoquée car favorisée par la pensée légitimiste des élites et la résignation de Français.

Sondage moral des Français : baisse

Sondage moral des Français : baisse

 

 

Le moral, comme l’économie, dans les chaussettes. Après deux mois consécutifs de hausse, le moral des Français repart à la baisse. 27% des Français se déclarent « confiants » pour l’avenir de la société, soit trois points de moins que le mois dernier contre 72% qui se sentent pessimistes, révèle un sondage CSA pour BFMTV.  La baisse de moral concerne l’ensemble des catégories socioprofessionnelles : – 7 points chez les cadres, -7 points chez les ouvriers, -6 points chez les retraités. Les principales raisons d’inquiétude relèvent avant tout d’un certain fatalisme quant à la situation économique et sociale du pays. Le moral des Français pour leur avenir personnel poursuit lui aussi sa chute pour s’établir à 47% (-3) de Français se déclarant optimistes. Une majorité de Français (49%) est ainsi aujourd’hui pessimiste pour son avenir. Cette baisse de moral touche particulièrement les ouvriers et les sympathisants socialistes (-10 points en un mois). En tête des préoccupations figurent le pouvoir d’achat à l’approche des fêtes de fin d’année et la situation sur le marché de l’emploi.

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