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Archive mensuelle de décembre 2014

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Livret A : encore en baisse, pourquoi ?

Livret A : encore en baisse, pourquoi ?

Crise, rémunération ridicule, craintes pour l’avenir autant de raisons qui font encore diminuer la collecte du livret A. La tendance se confirme. En novembre, les détenteurs d’un Livret A ont effectué davantage de retraits que de dépôts, à hauteur de 1,25 milliard d’euros, selon des données publiées mardi par la Caisse des dépôts. Et ce pour le septième mois consécutif.  Sur les 11 premiers mois de l’année, la décollecte (la différence entre les retraits et les dépôts) s’est creusée pour s’établir en cumulé à 5,84 milliards d’euros. A moins d’un improbable retournement de situation, ce produit d’épargne – le plus répandu en France – va donc terminer l’année dans le rouge. Pareille situation s’était déjà présentée au cours de la dernière décennie, par exemple en 2005 où la décollecte avait atteint 3,43 milliards d’euros.  Comment s’étonner de la baisse de la collecte du livret A ? Inutile d’avoir fait l’ENA pour la comprendre. Il s’agit simplement d’une conséquence de l’augmentation des dépenses contraintes. Certes d’après l’INSEE,  l’inflation serait sur un rythme annuel  de 0.4 à 0.5% mais c’est faire l’impasse sur l’évolution de la structure des dépenses depuis la crise. Un part de plus en plus importantes est consacrée aux dépenses contraintes (impôts, électricité, gaz, eau, assurances, loyers,  rentrées scolaires etc.). La preuve c’est que les dépenses dans la grande distribution ont plutôt tendance à diminuer et que les investissements de ménages diminuent. Seconde raison évidente comme l’inflation réelle est sous évaluée, les épargnants ne voient plus l’intérêt de placer leurs économie sur un livret qui ne rapporte plus.). Un mouvement sans doute lié à la baisse de la rémunération du livret A, qui est tombée en août à 1%, soit un plus bas historique.  Mais les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations, qui se charge de centraliser les sommes déposées par les épargnants, et d’en prêter une bonne part, notamment en faveur du logement social, ne s’en inquiètent pas outre mesure de cette désaffection croissante. A destination des épargnants, ils signalent que le rendement réel (une fois la hausse des prix défalquée) du livret A n’est pas si faible. L’inflation étant proche de zéro, cette épargne rapporte près de 1% en termes réels, ce qui n’est pas si négligeable Un raisonnement évidemment faussé par la mesure de l’inflation (notons que les impôts n’entrent pas de l’indice des prix) °.

Macron : un ministre vraiment socialiste à plus d’un million par an

Macron : un ministre vraiment socialiste à plus d’un million par an

On ne peut sans doute pas reprocher à Macron, ancien banquier d’avoir gagné plus d’un million par an mais on peut s’étonner qu’il ait été choisi comme ministre d’un gouvernement socialiste. Un choix qui en dit long sur la sociologie des dirigeants du PS. A cet égard le rapport entre le PS et l’argent a toujours été ambigu. Officiellement le PS n’aime pas les riches (Hollande  » l’ennemi c’est la finances »!) d’où la fameuse et  fumeuse taxe de 75% (mais détournée de son objet puisque payée par les entreprises et non par le contribuable concerné°). Pour d’ailleurs pourquoi se priver puisque Hollande lui-même qui n’a pratiquement jamais mis les pieds à la Cour des comptes touchera quand sa retraite de haut fonctionnaire. Il n’y a pas de petits profits ! C’est toute le drame de ce parti censé représenter les couches populaire et qui ne compte dans les rangs de ses dirigeants que des bourgeois et-ou-ou  des apparatchiks professionnels de la politique. D’après , la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp) a ainsi publié ses déclarations de patrimoine et d’intérêts.  A seulement 37 ans, Emmanuel Macron apparaît comme l’un des ministres les plus fortunés du gouvernement. En 2011, il a ainsi déclaré 403.600 euros correspondant à son salaire chez Rothschild, mais aussi 706.300 euros issus de « bénéfices industriels et commerciaux » et 291.300 euros provenant de « parts de dividendes dans les sociétés du groupe Rothschild ». Au total, sa rémunération a donc atteint 1,4 million d’euros pour cette seule année.  Au cours des 5 mois suivants, le ministre a touché près d’un million d’euros pour ses activités au sein de l’établissement bancaire, qu’il a quitté en mai pour rejoindre l’Elysée. Nommé secrétaire général adjoint, il y a gagné 100.811 euros, ce qui porte sa rémunération totale à 1,09 million d’euros en 2012.  Côté patrimoine, Emmanuel Macron déclare un appartement de 83 m² dans le 15e arrondissement de Paris, acheté 820.000 euros et dont la valeur est maintenant estimée à 935.000 euros.  Possédant une voiture de marque allemande achetée 40.000 euros en 2005, il fait également état d’un patrimoine financier d’environ 1,2 million d’euros, si l’on additionne ses différents placements, comptes bancaires, etc.  Une situation confortable qui suscite déjà certaines interrogations, puisque L’Express avait révélé en septembre dernier que le patron de Bercy n’était pas assujetti à l’impôt sur la fortune (ISF). Or, Emmanuel Macron a déclaré 2,5 millions d’euros au total sur les années 2011 et 2012. Une situation qui est excusable Macron n’est même pas au PS !

Pétrole : la guerre des bas prix avant la remontée

Pétrole : la guerre des bas prix avant la remontée

 

 

 

La guerre des prix est confirmée de la part de l’Arabie saoudite, une guerre pour faire écrouler les prix pour les remonter plus tard quand les concurrents seront à genoux «Ce n’est pas dans l’intérêt des producteurs de l’OPEP de réduire leur production, quel que soit le prix», a-t-il déclaré dans une interview à l’Agence de presse officielle saoudienne, «qu’il soit de 20 dollars, 40 dollars, 50 dollars ou 60 dollars, cela n’a pas de sens». Jamais non plus le puissant ministre n’avait aussi clairement désigné les adversaires des pays de l’OPEP dans ce qui s’apparente à une véritable guerre des prix du baril: les États-Unis. Pourquoi le pétrole baisse ?  Dans une intreview à Paris Match Thomas   Porcher, expert,  explique.

 

Paris Match. Le prix du baril de référence vient de passer sous les 60 dollars. A quoi est dû l’effondrement des cours du pétrole?
Thomas Porcher. C’est dû d’abord au développement des pétroles non conventionnels, et notamment les pétroles de schiste. Il y a eu des forages tellement intensifs que la production a fortement augmenté aux Etats-Unis : aujourd’hui on est environ à 10 millions de barils. C’est une montée en puissance extrêmement forte. Il y a aussi une baisse de la croissance mondiale, à laquelle la demande de pétrole est directement liée. La demande est extrêmement morose. Entre 1990 et 2000, la demande mondiale de pétrole augmentait chaque année d’un million de baril par jour. En 2011 et 2012, la demande augmentait de 3 millions de barils par jour tous les ans. Et aujourd’hui, elle n’augmentera cette année que de 900 000 barils. L’offre est supérieure à la demande d’un peu plus de 1,5 million de barils.  

 

Quel est le rôle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans cet effondrement des cours?
C’est un élément nouveau, ça a été une surprise pour moi : l’OPEP n’est pas intervenue alors que le prix baissait. C’est très surprenant. Quand les prix baissent trop, l’OPEP intervient toujours : après le 11 septembre 2001, en 2006 lorsque la consommation de pétrole se stabilisait et en 2008, alors que le prix est passé de 148 dollars à moins de 40 dollars, l’OPEP a retiré plus de 3,5 millions de barils par jour pour faire remonter les prix. On s’attendait à ce que l’OPEP intervienne, elle ne l’a pas fait et c’est la vraie surprise.

Quel intérêt aurait l’OPEP à ne pas intervenir?
Le scénario le plus probable c’est que l’OPEP a décidé de ne plus ajuster sa production, en laissant les autres le faire. Quand vous avez des prix qui baissent, les investissements dans les pétroles non conventionnels diminuent naturellement. On n’aurait jamais fait à ces prix-là les forages qu’on a faits en Guyane. Il y a un autre scénario : il y aurait un axe Washington-Riyad pour laisser filer les prix et étouffer les économies russe, vénézuélienne et iranienne. La réalité, c’est qu’on ne peut pas savoir.

Serait-ce un moyen pour les pays producteurs d’étouffer la dynamique des pétroles non conventionnels, qui ont explosé notamment en Amérique du Nord ces dernières années?
La production de pétrole de schiste va continuer, on ne ferme pas les robinets comme ça. Mais les investissements futurs dans le pétrole de schiste, les sables bitumineux ou en mer très profonde, vont être remis en question. Le prix du baril est beaucoup trop faible et la rentabilité n’est pas assez élevée. Les investisseurs vont y réfléchir à deux fois. Sans investissement, vous avez une contraction de l’offre et de nouveaux des tensions sur les prix. Les prix pourraient donc remonter.  

A quel niveau de prix les pétroles non conventionnels deviennent-ils rentables?
Globalement, sur les sables bitumineux et les pétroles de schiste, le seuil est de 75 dollars le baril. Ça veut dire en fait un prix de 90 dollars, pour que la marge soit suffisante. Pour des pétroles en mer très profonde, il faut un baril autour de 100 dollars. Aujourd’hui, le prix bas du baril met à mal ceux qui exploitent ces pétroles : tous les prêts engagés pour financer les investissements ont été basés sur un prix du baril à 100 dollars. Demain, quand ils devront emprunter pour investir, ce ne sera pas aux mêmes conditions. Les investissements futurs sont mis en danger. Or, si on ne continue pas à investir sans cesse dans ces pétroles non conventionnels, la production chute rapidement, car pour les pétroles de schistes, la durée de vie des forages est beaucoup plus courte que pour les puits traditionnels.    

Qui souffre le plus de cette baisse des prix?
Elle gêne tous les pays producteurs mais plus particulièrement ceux qui sont très dépendants de leurs recettes pétrolières. Ce sont les pays de l’OPEP, mais aussi de petits producteurs comme la République du Congo ou le Gabon, qui vont prendre de plein fouet la chute des cours. L’Arabie Saoudite a plus de marges financières que le Venezuela, la Russie ou le Congo. Il risque d’y avoir des retards dans le paiement des fonctionnaires. Tous ces pays avaient planifié leurs budgets sur un baril à 100 dollars. La marge de manœuvre de l’Arabie Saoudite, qui est le vrai patron à l’intérieur de l’OPEP, est extrêmement faible : ils peuvent jouer la baisse pendant quelques temps, mais à la prochaine réunion de l’OPEP en juin, il va y avoir une pression des autres pays de l’OPEP et peut-être même des troubles sociaux internes en Arabie Saoudite, si le rythme actuel d’augmentation des salaires des fonctionnaires n’est pas tenu.

Les cours du pétrole plongent, mais ceux du gazole baissent beaucoup plus lentement. Comment cela s’explique-t-il?
Il ne faut pas penser que les prix du carburant vont baisser aussi rapidement que les prix du pétrole. Il y a une part importante qui est fixe dans les prix du carburant : c’est la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). La partie qui dépend uniquement des prix du brut est beaucoup plus faible. Il faut aussi prendre en compte le fait que le dollar s’est renchéri par rapport à l’euro. On achète le pétrole en dollar et consomme l’essence en euro. Si on avait eu un euro fort, il y aurait eu une amplification de la baisse. Enfin, le marché est un peu différent : le marché des carburants, qui est à Rotterdam, dépend plus de la fluctuation des fondamentaux saisonniers : départs en vacances ou climat. Il peut donc y avoir des décalages

 

Marseille : mis en examen du député PS Henri Jibrayel soignait trop les petits vieux !

Marseille : mis en examen  du député PS Henri Jibrayel soignait trop les petits vieux !

 

 

Une pratique courant d’après l’ancien patron de la SNCM, des mini croisières offertes par les politiques aux petits vieux. Cette fois c’est Henri Jibrayel, député PS des Bouches-du Rhône qui  a été mis en examen pour prise illégale d’intérêt et abus de confiance. Une injustice d’après lui d’autant que la somme e 30 000 euros est dérisoire (toujours  d’après lui). Il a sans doute raison puisqu’il s’agit de l’argent du contribuable et à Marseille en plus. Vraiment une affaire dérisoire !  Imprimer Henri Jibrayel, député socialiste des quartiers nord de Marseille, a été mis en examen pour abus de confiance et prise illégale d’intérêts. A en croire Le Monde et France 3, le juge d’instruction veut connaître les conditions de financement de quatre mini croisières organisées à l’initiative du député et payées par des associations présidées par des proches de l’élu.  Le juge d’instruction marseillais n’a pas sollicité de levée d’immunité parlementaire, explique le quotidien, et aucune mesure coercitive n’étant envisagée. L’enquête aurait débuté en 2011 sur la base de lettres anonymes adressées au procureur de la République dénonçant les pratiques clientélistes du député de la 7e circonscription. Plusieurs associations étaient ainsi décrites dans ces missives comme « le poumon des détournements ». La justice soupçonne le député d’avoir offert, en mai 2011 puis en juin 2012, quatre mini-croisières d’une journée à bord d’un ferry de la SNCM à quelque 2 400 personnes âgées de sa circonscription.  »Il s’agissait simplement de son activisme local », a expliqué Marc Dufour, ex-président du directoire de la SNCM. « J’ai vu ce genre de choses avec des petits vieux à de multiples reprises. C’est un vote important à caresser pour les politiques de tous bords ». A en croire Le Monde, les factures de mai 2011, d’un montant de 31.650 euros, ont été réglées trois mois plus tard par deux associations, les Femmes de Seon et la Maison de la solidarité, présidées par l’assistante parlementaire de Jibrayel, considéré comme le gestionnaire de ces associations, et subventionnées par le conseil général des Bouches-du-Rhône. Henri Jibrayel a fait savoir à France 3  »qu’il a été mis en examen dans le seul but de déterminer son rôle dans l’octroi d’une subvention de 30.000 euros dont il est démontré qu’elle n’a servi qu’à l’organisation d’une sortie en mer dans la rade de Marseille au bénéfice exclusif de personnes du troisième âge pour un montant dérisoire. Une mise en examen quasi automatique du fait du statut de parlementaire. »

 

UMP : Dati privée de téléphone

UMP : Dati privée de téléphone

 

C’est l’austérité et Dati sera privée de téléphone. Une manière de faire des économie aussi de couper le sifflet à l’intrigante bavarde qui facturait 10 000 euros de frais téléphonique alors qu’elle ne payait même pas ses cotisations. L’UMP n’échappe donc  pas à la crise. « La situation est grave mais pas désespérée ». Voici comment le nouveau trésorier, Daniel Fasquelle, a jugé la situation économique du parti dans Le Monde. Nicolas Sarkozy s’est lancé un nouveau défi : redresser les comptes de l’Union et surtout assainir les finances en sabrant les dépenses superflues. Téléphone, fil AFP, voiture… Toutes les économies sont bonnes à prendre rue de Vaugirard. Une renégociation qui a permis à l’UMP d’abaisser sa facture de téléphone de 300.000 euros à « seulement » 70.000 euros par an.  Nadine Morano devra elle aussi se passer de son petit plaisir. Son abonnement aux dépêches AFP, qui lui permettent de suivre l’actualité, sera résilié. Les relations ne semblent plus au beau fixe entre elle et Nicolas Sarkozy alors qu’elle est montée au créneau ces dernières semaines pour dénoncer le nouvel organigramme de l’UMP. Personne n’échappe à la règle. Marc-Philippe Daubresse, ex-secrétaire général adjoint, a lui perdu son véhicule alors que le parc automobile pourrait être considérablement amoindri. Les salaires devraient aussi être coupés puisque l’UMP souhaite réduire le nombre de permanents et limiter les revenus à 6.000 euros par mois. L’UMP et Nicolas Sarkozy ont donc un but précis. Donner des gages aux quatre banques qui ont accepté de maintenir le parti à flot durant les trois prochaines années alors qu’il croulait sous les dettes après de nombreuses années de dépenses à tout va, après l’affaire Bygmalion et le système des fausses factures pour financer la campagne présidentielle de 2012.

 

Terrorisme Nantes : un mort

Terrorisme Nantes : un mort

 

 

Il y a un mort victime de l’acte terroriste à Nantes. C’est une victime du terrorisme et de la propagande de l’Etat islamique   même si l’auteur est un déséquilibré (comme la plupart des islamistes radicaux). Ce que conteste le gouvernement qui a pourtant annoncé le renforcement du plan Vigipirate, précisément un plan destiné à lutter contre le terrorisme. Au lendemain de l’attaque du marché de Noël place Royale à Nantes, l’une des personnes blessées par la voiture folle est décédée ce 23 décembre, a annoncé le président de la République François Hollande pendant son déplacement à Saint-Pierre et Miquelon. La victime est un jeune homme de 25 ans, dont le pronostic vital était engagé depuis hier soir.  « Je viens d’apprendre qu’il y a eu un décès à Nantes », a déclaré le chef de l’État. Son entourage a ensuite indiqué qu’il s’agissait de la « mort clinique » d’une de ces victimes, déjà annoncée par le procureur de Nantes. Au total, 9 piétons ainsi que le conducteur de la camionnette avaient été touchés. Six d’entre eux sont sortis de l’hôpital.  Ce 22 décembre, un homme de 37 ans, prénommé Sébastien, avait foncé en camionnette sur le marché de Noël de la ville. Il avait ensuite tenté de se suicider en se poignardant de 9 coups de couteau. Il est toujours dans un état grave, mais ses jours ne sont plus en danger. La procureure de la République de Nantes a annoncé qu’il ne s’agissait pas d’un acte terroriste. Le conducteur n’a aussi aucun rapport avec la mouvance islamique. Le premier ministre Manuel Valls a annoncé le renforcement du plan Vigipirate pendant les fêtes dans les zones à forte fréquentation. 200 à 300 militaires de plus seront déployés à travers la France.

 

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« L’Alzheimer spirituel » menace les cardinaux (le pape François)

« L’Alzheimer spirituel » menace les cardinaux (le pape François)

D’après le pape François «L’Alzheimer spirituel », « la fossilisation mentale et spirituelle », « le cœur de pierre », « le terrorisme des bavardages », « la schizophrénie existentielle » menacent les cardinaux. Mais aussi « l’exhibitionnisme mondain », « la planification d’expert-comptable », « les cercles fermés », « les têtes d’enterrement »… « La guérison est le fruit de la prise de conscience de la maladie », a plaidé le pape en appelant les cardinaux à laisser « l’Esprit saint » inspirer leurs actions, sans se reposer sur leurs dons intellectuels ou d’organisation. Depuis son élection en mars 2013, François avait déjà souvent tempêté contre des attitudes mondaines, carriéristes voire dissolues, mais jamais en des termes aussi virulents. Il a appelé chacun à ne pas tomber dans les différents pièges que tend le pouvoir clérical. « Facétieux, le pape argentin a évoqué la tentation de « se sentir immortel » et a invité les prélats à se rendre dans les cimetières où reposent « tant de gens qui se considéraient comme indispensables ». La double vie est un des fléaux les plus graves dénoncés : certains « créent leur monde parallèle, dans lequel ils mettent de côté ce qu’ils enseignent avec sévérité aux autres et mènent une vie cachée et souvent dissolue ». Certains prélats « sont totalement prisonniers de leurs passions, leurs caprices et leurs manies », a insisté Jorge Bergoglio. Fustigeant la calomnie, il a fait état du cas d’un prêtre du Vatican « qui appelait les journalistes pour raconter et inventer des choses sur la vie privée de ses confrères » afin d’être « à la une des journaux ».  Il a aussi dénoncé implicitement la lutte de pouvoirs qui se poursuit aujourd’hui dans le petit Etat, parfois entre pro et anti-Bergoglio: « Certains sont capables de calomnier, diffamer et discréditer les autres, jusque dans les journaux ». Des cardinaux se sont ainsi querellés par médias interposés autour du synode d’octobre sur la famille, en particulier sur la question des divorcés remariés et des homosexuels. Le « pape de l’autre bout du monde », qui a expliqué qu’il se sentait parfois « anticlérical », a engagé une profonde réforme de la curie, qui devrait se traduire par des fusions de « ministères » et une ouverture aux laïcs, mais pas avant 2016.

 

Conjoncture maussade (INSEE)

Conjoncture maussade (INSEE)

 

Pour résumer les chiffres de l’Insee qui vient d’être republiés, une croissance atone, une dette de plus de 2000 milliards des investissements en recul, une consommation faiblarde  mais un pouvoir d’achat qui aurait progressé au troisième trimestre (surtout en raison de la sous estimation des dépenses contraintes -NDLR)

  • L’Insee confirme son estimation d’une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% en France au troisième trimestre, faisant suite à un recul de 0,1% au deuxième trimestre. Les premiers résultats avaient été publiés le 14 novembre.
  • La dette publique de la France s’est établie à 2.031,5 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre, en légère hausse par rapport au trimestre précédent. Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 95,2% du produit intérieur brut, contre 95,1% à la fin du deuxième trimestre. La hausse du troisième trimestre est imputable aux administrations de sécurité sociale.
    Cependant, au cours du troisième trimestre, la dette publique brute a augmenté de 7,8 milliards d’euros, soit nettement moins qu’au cours du trimestre précédent, où elle avait grimpé de 28,7 milliards d’euros, en franchissant pour la première fois la barre des 2.000 milliards d’euros.
  • L’investissement total en France a baissé de 0,6% au troisième trimestre après avoir reculé de 0,8% au deuxième trimestre.
  • L’investissement des entreprises non financières, notamment, a stagné au 3e trimestre par rapport au trimestre précédent, après une baisse de 0,5% au deuxième trimestre et de 0,6% au premier. Il avait augmenté de 0,7% au cours des trois derniers mois de 2013. Le taux de marge des entreprises non financières s’améliore de 0,1 point à 29,5%.
  • Les prix à la production de l’industrie française ont de nouveau diminué en novembre (-0,2%), après une baisse de 0,2% en octobre. Ce nouveau recul suit la chute continue des prix des produits pétroliers raffinés, qui se sont contractés de 5,1% en novembre, après un repli de 6,7% en octobre.
  • Les dépenses de consommation des ménages ont rebondi de 0,4% en volume au mois de novembre sur un mois après une baisse de 0,8% en octobre. Cette hausse est principalement imputable aux dépenses en habillement, qui augmentent de 2,4% (après +3% en octobre), ainsi qu’aux dépenses en énergie, qui ont légèrement rebondi (+0,8%) après une forte baisse en octobre (-6%). La reprise de la consommation des ménages en énergie résulte notamment d’une hausse des dépenses en gaz et en électricité. Les dépenses de consommation en produits manufacturés sont en revanche quasi stables, en hausse de 0,1% après +0,2% en octobre.
  • Le pouvoir d’achat des ménages a progressé de 0,5% au troisième trimestre, a par ailleurs indiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques.
  • « La consommation des ménages en volume progressant moins que le pouvoir d’achat, le taux d’épargne augmente: il passe de 15,6% à 15,8% (des revenus) au troisième trimestre », ajoute l’Insee.

 

Pôle emploi : inefficace d’après un rapport

Pôle emploi : inefficace d’après un rapport

 

Ce n’est pas vraiment une découverte (plutôt une confirmation),  Pôle emploi ne sert pas à grand chose. En termes administratifs donc plus nuancés,  c’est que constate un rapport. . l’IGAS  et de l’IGF  qui pointe du doigt deux points noirs, «avec des résultats particulièrement préoccupants»: l’accompagnement des chômeurs et le retour à l’emploi. Autant dire la mission principale de Pôle emploi.  La précédente convention avait fixé une quinzaine d’objectifs à Pôle emploi, en matière d’accueil, d’indemnisation, d’accompagnement des chômeurs ou encore de services aux entreprises. «Même si les tendances affichées sont parfois positives, aucune des cibles assignées en matière d’accompagnement des demandeurs d’emploi et de retour à l’emploi n’est atteinte». Les objectifs ont pourtant été revus en cours de route du fait de l’envolée du chômage avec la crise. L’insuffisance de résultats en matière de suivi des chômeurs de longue durée est aussi mis en avant par le rapport.  Pôle emploi a réorganisé en 2013 le suivi des demandeurs, avec trois niveaux de prise en charge: «renforcé» pour les plus en difficulté, «guidé» pour la catégorie intermédiaire et «suivi» pour les plus indépendants. Des moyens supplémentaires ont par ailleurs été alloués par l’Etat, avec notamment le renfort de 4000 agents non prévus dans la convention.

 

Auto-entrepreneurs : des revenus très modestes

Auto-entrepreneurs : des revenus très modestes

 

Près d’un millions d’inscrits comme tels  un chiffre en hausse mais pas le Pérou car la moyenne des bénéfices est de 4400 euros et  près de 300 000 entrepreneurs n’ont déclaré aucun chiffre d’affaires en 2013.  . Selon les statistiques publiées ce lundi par l’Acoss, on comptait fin décembre 2013 quelque 911.000 autoentrepreneurs dans l’hexagone, soit 11,3% de plus qu’en 2012. Ils représentent la moitié des travailleurs indépendants enregistrés depuis la création de ce dispositif (le régime de l’auto-entrepreneur est entré en vigueur le 1er janvier 2009). D’une année sur l’autre, il y a ainsi eu 92.000 comptes supplémentaires nets (en 2012, le rythme de création nette était de 90.000 comptes). Par rapport aux premières d’existence du statut, le rythme a bien sûr fortement chuté (on comptait 312.000 créations nettes en 2012). Ce ralentissement s’explique par la croissance des radiations, qui touche tous les autoentrepreneurs n’ayant généré aucun chiffre d’affaires durant huit trimestres consécutifs. En 2013, les radiations ont concerné 227.000 autoentrepreneurs, un chiffre en baisse de 7% par rapport à 2012.  Tous les comptes enregistrés ne sont pas pour autant actifs: sur les 911.000 autoentrepreneurs immatriculés, seuls 657.000 (soit 72%) ont déclaré un chiffre d’affaires au cours de l’année 2013. Cette part est toutefois en constante progression, constate l’Acoss, puisque la proportion était de 58% en 2010, 65% en 2011 et 70% en 2012. Une évolution qui trouve son explication dans l’ancienneté moyenne des autoentrepreneurs, qui s’établit fin 2013 à 9,6 trimestres, soit près de 20% de plus que l’année précédente.  Au total, le chiffre d’affaires déclaré par l’ensemble des autoentrepreneurs s’est établi à 6,5 milliards d’euros, en hausse de 10,4% par rapport à 2012. Le rythme de progression tend toutefois à s’essouffler, puisqu’il atteignait 46% en 2011 et 20,5% en 2012. Et moins de quatre autoentrepreneurs sur dix ont déclaré un chiffre d’affaires sur chacun des quatre trimestres.  Autre constat qui montre la fragilité du système, le montant moyen du chiffre d’affaires déclaré marque un repli de 2,8%, à 9064 euros par an. C’est une première depuis le début du dispositif: en 2012, l’évolution était encore légèrement positive (+0,3%) et les années précédentes, les montants avaient fortement augmenté (+31,5% en 2010 et +10,1% en 2011).  Les auto-entrepreneurs enregistrent-ils des bénéfices et combien? Selon l’Acoss, seul un tiers d’entre eux ont eu un bénéfice supérieur à 4500 euros en 2013. Le bénéfice annuel moyen des autoentrepreneurs se situe à 4409 euros, en baisse de 2,8% par rapport à 2012. Par type d’activité, l’Acoss relève que les professions libérales enregistrent des bénéfices plus élevés: 28% ont ainsi un bénéfice supérieur à 7500 euros.

 

Chômage novembre : « Chiffres pas bons » (Valls)

Chômage novembre : « Chiffres pas bons » (Valls)

 

Sur Europe 1 Valls « craint que les chiffres  ne soit pas bons  en novembre ». Un euphémisme ; ils seront même très mauvais. et dans la tendance de mois précédents. Les explications de l’  »économiste» en chef de Matignon » ne manquent pas de sel. « Parce que nous avons connu encore au mois de novembre des destructions d’emplois » ; on s’en serait douter ! Pour l »avenir Valls lit dans le marc de café  «  je suis convaincu que progressivement, grâce à un certain nombre d’indicateurs internationaux mais aussi grâce au fait que nous soutenons tout particulièrement l’investissement des entreprises, que cet investissement permettra progressivement à la croissance de revenir, et donc la création de richesses et l’emploi ». Pas de chance, tous les instituts de prévision ne prévoient pas amélioration au moins avant 2016.  Les chiffres publiés le mois dernier, sur le nombre de demandeurs d’emploi en octobre, n’étaient déjà pas fameux: le taux de chômage a continué d’augmenter, de 0,8% par rapport à septembre, pour s’établir à 3,46 millions, un nouveau record. Au total, la France comptait 28.400 chômeurs de plus qu’à fin septembre.  Les spécialistes des prévisions sont également peu optimistes, et à plus long terme que le chef du gouvernement: l’Insee s’attend à ce que la situation de l’emploi continue à empirer au premier semestre 2015. Selon l’institut de la statistique et des études économiques, le chômage devrait continuer à augmenter d’ici mi-2015, pour s’établir à 10,2% de la population active en métropole, soit 0,3 point de plus par rapport au 3ème trimestre 2014. Il culminerait en outre à 10,6% en outre-mer, supérieur de 0,2 point à son niveau entre juillet et septembre 2014. L’OCDE, pour sa part, n’entrevoit pas d’amélioration avant 2016. 

 

Nantes et Dijon « Pas de lien » ? (Valls)

Nantes et Dijon « Pas de lien » ?  (Valls)

 

Valls le champion des coups de mentons, cette fois  ne sait pas quoi dire alors il affirme qu’il n’y  pas de lien entre les affaires de Dijon et de Nantes. Un avis pour le moins précipité puisque les enquêtes judicaires commencent à peine. On pourrait au moins attendre plusieurs jours avant des conclusions auusi hâtives qui mettent en jeu la vie des victimes (notons qu’il faut des mois voire des années pour que la justice se prononce dans les affaires politico-financières ! ).  Des conclusions bien relayées par les procureurs – aux ordres- eux auusi très pressés de déclarer que ces agressions étaient dus à des actes isolés de déséquilibrés. Et que penser du nouveau concept  d’  »individus hybrides » de Valls Manuel qui se transforme en psychologue du café du commerce ! Valls a estimé mardi 23 décembre sur Europe 1 qu’il n’y avait « aucun lien » entre les drames de Nantes, Dijon ou Joué-lès-Tours mais a dit « comprendre les inquiétudes vives et légitimes » après cette succession d’évènements. Le Premier ministre français a également appelé « à la vigilance, à l’unité et au rassemblement » après les trois attaques sanglantes survenues en France au cours des trois derniers jours, qu’il a démenti vouloir minimiser. Les forces de l’ordre font face à des « individus hybrides qui peuvent agir seuls », compliquant le travail des services de renseignement. « Nous ne voulons pas uniquement commenter, nous agiter sur les ondes (…) mais rassurer, comprendre ce qui s’est passé, apporter la bonne réponse, la réponse la plus efficace possible, chaque fois qu’il y a eu cet événement », a-t-il détaillé.  Un automobiliste a foncé lundi sur un marché de Noël bondé dans le centre de Nantes, blessant 10 personnes, avant de se porter plusieurs coups de couteau, au lendemain d’un incident similaire survenu à Dijon. Les autorités évoquent dans les deux cas des agissements de déséquilibrés. « La meilleure réponse face aux menaces, aux peurs, aux événements que nous venons de connaître, c’est le sang-froid’ ( sous entendu » moi » j’ai le sang froid nécessaire !). « Dans une grande démocratie comme la nôtre, avec un peuple qui est mûr, la meilleure réponse est de continuer à vivre tranquillement avec bien sûr la nécessaire vigilance », a-t-il expliqué.

 

Allianz : 50 millions d’euros d’amende

Allianz : 50 millions d’euros d’amende

 

Finalemene une petite amende; Tout bénéfice pour les compagnies d’assurances, on encaisse les cotisations mais on oublie de rechercher  les bénéficiaires de l’assurance vie. Un encours de l’ordre de 4 milliards estimés par la cour des comptes (assurances et comptes non réclamés). Le groupe Allianz a écopé d’une amende de 50 millions d’euros pour ne pas avoir produit assez d’efforts pour retrouver les ayants droit de contrats d’assurance-vie non réclamés, selon un avis mis en ligne lundi sur son site. C’est la sanction la plus lourde jamais infligée par le régulateur des assurances. Allianz Vie, filiale française de l’assureur allemand, se voit aussi infliger un blâme, selon le texte de la décision de la Commission des sanctions de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France. « Cette décision ne reflète pas l’engagement fort d’Allianz depuis la loi de décembre 2007 en termes de moyens financiers et humains dédiés à l’identification des décès et à la recherche des bénéficiaires, ni les résultats significatifs obtenus », a réagi Allianz dans un communiqué. L’assureur confirme qu’il « continuera à s’investir avec détermination dans la recherche des bénéficiaires de contrats non réclamés » et souligne que « le montant de 50 millions d’euros décidé par l’ACPR n’aura aucun impact pour ses clients et ses partenaires ». L’ACPR reproche à Allianz Vie de ne pas avoir réglé suffisamment rapidement certains capitaux dus dans le cas de décès antérieurs à 2007. Dans une affaire analogue, le régulateur a prononcé le 3 novembre une sanction pécuniaire de 40 millions d’euros assortie d’un blâme à l’encontre de l’assureur français CNP Assurances. Il s’agissait jusque-là de la sanction la plus lourde jamais infligée par l’ACPR.

Agressions Nantes et Dijon : actes isolés ou terrorisme ?

Agressions Nantes et Dijon : actes isolés ou terrorisme ?

 

 

 

Curieux cette précipitation des procureurs tant de Dijon que de Nantes pour déclarer que les agressions ne relevaient pas du terrorisme mais d’actes isolés de « déséquilibrés ». Question de sémantique ou de politique ? En fait tous les terroristes ou presque sont des déséquilibrés notoires. Comment le considérer autrement puisque les intéressés n’ hésitent pas à tuer des innocents , à mettre en esclavage femmes et enfants, à les tuer  aussi quand il ne partagent pas les mêmes convictions religieuses que l’Etat Islamique. Toute la  mouvance islamique radicale est en faiat un ramassis de déséquilibrés  qui veulent soumettre le monde entier à leur vision folle de la société. Des déséquilibrés assez souvent auusi d’anciens délinquants, des asociaux, des individus qui comble par la violence leur vide affectif, psychologique et donner une justification politique à leur dérèglement mental. La réalité c’est que le gouvernement français (et bien d’autres) font une grave erreur d’analyse en attribuant seulement à la seule marginalité des criminels la responsabilité de leurs actes. Certes, ces types paumés sont un terreau favorable à la diffusion des idées de l’Etat islamique mais le passage à l’acte n’est permis que grâce à une stratégie bien élaborée qui utilise la médiatisation comme vecteur de propagande, d’action et de recrutement. Comme à Dijon Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré à la presse que cet acte était sans doute celui d’un « déséquilibré », selon les premiers éléments d’enquête communiqués par la police judiciaire à son arrivée sur place, peu avant 23h00. « Il s’agit vraisemblablement, mais l’enquête le confirmera, de l’acte d’un déséquilibré », a dit Bernard Cazeneuve à la presse. « L’acte de ce soir n’est pas un acte qui a un fondement politique, qui résulte d’une visée terroriste, qui aurait une inspiration de radicalité religieuse. » L’homme est connu des services de police pour des délits mineurs, a encore précisé le procureur Brigitte Lamy, qui a parlé d’un « acte isolé » et n’a pas donné davantage d’informations sur ses motivations dans l’immédiat. Le scénario rappelle celui des agressions de Dijon, où un homme ayant de lourds antécédents psychiatriques a blessé 13 personnes dimanche soir dans le centre de la ville en les percutant avec sa voiture. Le parquet a déclaré lundi avoir écarté la piste terroriste en présentant ses premières conclusions sur « le geste d’un déséquilibré ».

 

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