• Accueil
  • > Archives pour décembre 2014

Archive mensuelle de décembre 2014

Page 26 sur 27

Compte Pénibilité : coût annuel du compte de 500 à 600 euros

Compte Pénibilité : coût annuel du compte de 500 à 600 euros

 

 Ce qui est en cause dans le compte pénibilité c’est non seulement son coût pas la paperasserie administrative qui va encore complexifier des procédures déjà étouffantes. Un compte difficile à tenir eu égard à la mobilité et à la mixité d’autres tâches ; En fait on transfère sur l’entreprise la gestion d’une sorte de dossier médical qui devrait être assumé par l’Etat par exemple la sécu. Le coût du compte pénibilité « s’élèvera à un montant compris entre 500 et 600 euros par an et par salarié », selon une tribune du délégué général du patronat de la métallurgie UIMM, Jean-François Pilliard, publiée par le Journal du Dimanche. « L’opération sera coûteuse pour les entreprises », affirme le responsable patronal, précisant que « selon une enquête réalisée par l’UIMM auprès d’entreprises métallurgiques de toute taille, le financement et la mise en œuvre du compte personnel de pénibilité s’élèvera à un montant compris entre 500 et 600 euros par an et par salarié, qu’il soit ou non concerné par le dispositif. » A la veille d’une semaine de mobilisation patronale, le responsable du Medef a repris les critiques de son organisation sur le compte pénibilité, jugé « contreproductif », « improvisé » et « mal conçu ». Selon lui, il s’agit d’un « dispositif antinomique avec l’objectif d’amélioration de la compétitivité industrielle expressément affiché par les pouvoirs publics. »

 

Grèce : non à la nouvelle austérité de la « troïka »

Grèce : non à la nouvelle austérité de la « troïka »

Pas question d’un nouveau plan d’austérité imposé par la Troïka. Un plan qui serait suicidaire économiquement, socialement et politiquement. Surtout à un moment où certaines institutions internationales considèrent que la Grèce a déjà été traitée avec trop de brutalité.  La Grèce a donc rejeté les demandes d’alourdissement de sa fiscalité et de baisse de revenus demandés par ses bailleurs de fonds internationaux, a annoncé mardi le Premier ministre Antonis Samaras mardi. Le gouvernement grec est engagé dans des négociations difficiles avec les inspecteurs de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) qui ont décidé de ne pas envoyer à Athènes au début du mois une mission d’inspection initialement prévue. Des divergences persistantes font douter que les deux parties puissent se mettre d’accord d’ici la date limite du 8 décembre et permettre ainsi à la Grèce une sortie anticipée, avant la fin de l’année, de son programme d’aide international. « Alors que nous négocions notre dernière évaluation, nos créanciers ont fixé des conditions comprenant des hausses d’impôts et des baisses de revenus mais nous les avons rejetées », a déclaré Antonis Samaras lors d’une conférence économique. Il a ajouté que le gouvernement avait accepté en contrepartie quelques autres mesures, sans plus de détails. Le gouvernement grec joue sa survie sur la sortie du plan d’aide international. Il espère qu’une sortie anticipée l’aidera à passer l’obstacle de l’élection présidentielle de février et lui épargnera des législatives anticipées.

 

Le Maire : « Il finira en slip kangourou » (Sarkozy)

Le Maire : « Il finira en slip kangourou » (Sarkozy)

A l’UMP c’est le rassemblement mais dans la diversité vestimentaire ! « Il finira en slip kangourou. » C’est, d’après Le Canard Enchaîné daté du mercredi 3 décembre, ce qu’aurait lancé dimanche Nicolas Sarkozy à propos du député UMP Bruno Le Maire, le lendemain de son élection à la tête de l’UMP. Bien que ce soit l’ex chef de l’Etat qui ait remporté le scrutin, celui-ci a « le triomphe amer », écrit l’hebdomadaire. Commentant sa victoire devant ses proches, Nicolas Sarkozy se serait lâché sur son rival à la présidence du parti : « Dans un parti, quand il y a un grand favori, n’importe quel couillon peut faire un score de 30%. Mais les voix de Le Maire ne lui appartiennent pas : elles viennent des juppéistes, des fillonistes, des copéistes. Bruno, c’est du pipeau ! Il finira en slip kangourou. »  La citation, digne du Gorafi et repérée par le Lab, n’est à vrai dire qu’une illustration de plus de la tentative de l’ex président de la République de minimiser les 29,2% obtenus par Bruno Le Maire samedi (contre 64,5% pour Nicolas Sarkozy). Car le nouveau chef de l’UMP s’était déjà emporté contre lui le soir de sa victoire, d’après Le Canard Enchaîné : « Dans quel pays vivons-nous ? Les radios et les télévisions font de Le Maire un héros et prétendent que j’ai perdu avec 65% des voix. […] Un ami anglais m’a téléphoné pour me consoler. Il croyait que j’avais perdu. Mais qui a déjà fait 65% à une élection ? Ce n’est pas Fillon, ni Juppé, ni Hollande. »  Comme le rappelle Le Lab, c’est le même Nicolas Sarkozy qui, lundi, s’affichait tout sourire aux côtés de celui qu’il incendiait la veille.

 

Infos, actualité, économie, politique, société: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

UMP: un comité des vieux cons

UMP: un comité des vieux cons

 Non au comité des vieux cons d’après les proches de Fillon. Un comité des anciens refusé par Raffarin, par Larcher, bien sûr par Fillon et sans doute par Juppé qui ne veut pas d’un comité « des chapeaux à plumes ». La manouvre de Sarkozy n’a pas l’air de prendre : transformer les concurrents internes à l’UMP en potiches. Sarkozy veut rassembler mais en neutralisant d’abord ses concurrents de l’UMP mais auusi certains centristes comme ceux du Modem sous prétexte que Bayrou soutenait Hollande. Un mauvais argument car ils ont été nombreux ceux qui ont soutenu Hollande (responsables politiques et électeurs) et nombreux auusi à être cruellement  déçus par ce président normal qui s’est transformé en monarque méprisant et incompétent.  Or ce sont eux qu’il faut rassembler (de la gauche au centre). En fait seul de Villepin serait partant, une manière pour lui de sortir de sa marginalisation(  il n’a jamais été élu!).  Selon L’Express, Jean-Pierre Raffarin aurait d’ores et déjà repoussé l’offre. Et de leur côté, François Fillon et Alain Juppé devraient en faire de même. L’ancien chef de gouvernement et l’actuel maire de Bordeaux semblent en effet avoir flairé dans cette proposition « un piège ». Car en rassemblant les ex-Premiers ministres dans un comité utilisant l’appellation « anciens », le président de l’UMP chercherait, selon eux, à ringardiser ceux qui se positionnent comme ses adversaires directs pour 2017.  Si le principal intéressé n’a pas encore réagi, l’entourage d’Alain Juppé a d’ores et déjà écarté l’idée d’une participation de celui qui sera le probable rival de Nicolas Sarkozy en vue d’une primaire. « Le Bureau Politique élu, dont les anciens Premiers ministres sont membres de droit, est la seule instance de gouvernance légitime », a ainsi tweeté le bras droit d’Alain Juppé, Gilles Boyer, juste après l’annonce de Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux devrait clarifier sa position dans la semaine « dès lors que Nicolas Sarkozy lui aura fait part de ses intentions », selon Gilles Boyer.   Même son de cloche du côté de François Fillon. Selon RTL, l’entourage du député de Paris n’y va pas de main morte, dénonçant un « comité des vieux cons » dissimulé sous ce que Nicolas Sarkozy présente comme un « comité des vieux sages ». Et un filloniste d’ironiser: « Il décroche Dominique de Villepin de son croc de boucher pour nous tendre un piège. On n’est pas obligé de foncer dedans ». Certes Sarkozy veut diriger l’UMP de manière collégiale voire participative mais dans l’entourage de l’ancien président de la république, on sait bien que Sarkozy va s’occuper de tout,  ses ennemis comme de ses amis et du reste

vVntes automobiles : petites voitures, un achat sur deux

Automobiles : petites voitures, un achat sur deux

 

 La voiture est devenue un véritable gouffre financier, 3300 euros en moyenne par an. Du coup avec la crise les Français se rabattent sur les petites voitures, les véhicules pas cher et sur l’occasion. Ce sont surtout les frais d’entretien qui ont augmenté. En France, la part des toutes petites voitures représente désormais plus d’un achat sur deux. 84% des ventes concernent non seulement des citadines, mais également des berlines bas de gamme. Selon les chiffres divulgués lundi 1er décembre par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 2,3% le mois dernier, à 135.070 unités contre 138.279 en novembre 2013. La part des toutes petites voitures a encore augmenté dans notre pays. Elles représentent désormais plus d’une voiture sur deux vendues dans l’hexagone. Au final, 84% des ventes concernent non seulement des citadines, mais également des berlines pas très chères, contre 70% il y a encore sept ans. Pour preuve : le succès phénoménal de Dacia dans notre pays, désormais cinquième marque en France. Le constructeur à bas coûts était à l’origine prévu pour d’autres pays moins riches. Tout cela fait dire aux professionnels que le marché français se paupérise et possède désormais toutes les caractéristiques d’un pays en voie de développement. On peut aussi le mesurer avec l’âge moyen de notre parc, qui ne cesse de vieillir et qui dépasse allègrement les huit ans. On note aussi le succès du marché de l’occasion, avec 5 millions d’exemplaires échangés par an (c’est deux fois et demi celui du neuf). Cette situation s’explique par une baisse du pouvoir d’achat, ou plus précisément par une multiplication des dépenses.  Selon des chiffres cités par le site Auto-Actu, sur trente ans les sommes des ménages consacrées à l’automobile ont augmenté de 160%, soit deux fois et demi plus vite que l’achat de véhicules neufs. Comment l’expliquer ? Ce sont les autres composantes de la dépense automobile qui ont gagné. Exemple : le carburant a grimpé de 140% : l’entretien et la réparation, de 235% ; les péages, parking et assurances, de presque  400%.

 

Russie : le rouble s’écroule

Russie : le rouble s’écroule

 

Poutine va payer cher la facture de l’Ukraine, son aveuglement contribue en tout cas largement à l’écroulement du rouble. Non seulement le rouble a perdu le quart de sa valeur en un mois mais, depuis le début de l’année, la monnaie russe a chuté de plus de 40% face à l’euro et de plus de 60% face au dollar. Alors que l’économie russe est frappée de plein fouet par les sanctions de l’UE et Washington, qui accusent Moscou de soutenir militairement les séparatistes en Ukraine, la chute des prix du pétrole accélérée par la décision de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) de maintenir son objectif de production, est devenue fatale au rouble.   La Russie se trouve donc dans une situation économique de plus en plus délicate. D’abord parce que la demande intérieure s’essouffle nettement, la croissance n’était déjà pas brillante avant les événements en Ukraine. Aujourd’hui la Russie flirte avec la récession ; En cause les cours de matières premières qui faiblissent nettement du fait de la baisse de la demande mondiale. Auusi du fait des sanctions qui commencent à produire leurs effets. A cet égard l‘entêtement de Poutine à soutenir les rebelles d’Ukraine qui ne favorise la normalisation de ses relations avec l’occident. Voir à cet égard la mise à l’écart de Poutine lors du récent G20. D’une certaine manière c’est une bonne et une mauvaise nouvelle. Une bonne car le lobby économique russe pourrait  peser pour infléchir la politique russe. Il faut cependant compter avec l’entêtement un peu borné de Poutine qui pourrait au contraire radicaliser encore davantage sa politique étrangère en s’appuyant sur le sentiment nationaliste. . Rien n’est joué et un développement du conflit ukrainien serait certes catastrophique sur le plan économique pour la Russie mais aussi pour l’Europe. D’où la position très prudente de l’Allemagne qui freine pour ne pas handicaper davantage l’économie russe. La Russie perdrait environ 32 milliards d’euros par an à cause des mesures occidentales prises à son encontre, a estimé lundi le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Ces sanctions interviennent pour protester contre le rôle joué par la Russie dans la crise en Ukraine.  « Nous perdons de l’ordre de 40 milliards de dollars (32 milliards d’euros) par an à cause des sanctions géopolitiques et nous pouvons perdre de 90 à 100 milliards de dollars (72 à 80 milliards d’euros) par an à cause de la baisse de 30% du cours du pétrole », a indiqué le ministre russe, cité par l’agence de presse TASS. « En Russie, plus de la moitié des recettes du budget sont liées à l’exportation du pétrole », rappelle pour sa part l’experte Christina Chpilevskaïa du centre d’analyse indépendant Investcafe, en estimant que le rouble « comme hypnotisé, suit l’or noir » dans sa chute.

 

 

Internet : enfin des pubs qui respectent l’utilisateur ?

Internet : enfin des pubs qui respectent l’utilisateur ?

 

 

La publicité se développant sur internet au détriment d’autres supports  (la presse écrite  par exemple), les supports de pub deviennent de plus en plus agressifs en masquant par exemple les sites avec des écrans  pub qui contraignent les internautes attendre avant d’accéder aux infirmations qui les intéressent. Pas étonnant que certains internautes ne supportent plus cet affichage sauvage.  Certains se sont donc équipés de logiciels antipub.  Le plus célèbre, Adblock Plus, qui permet d’équiper son navigateur internet en quelques clics.  Dès lors, presque plus de bannières publicitaires qui clignotent, ni de notifications « pop up » qui masquent l’écran ou de préroll (court spot diffusé avant une vidéo). Mais ce rêve d’internaute vire de plus en plus au cauchemar pour les éditeurs de sites web. Car cette pratique, d’abord confidentielle et limitée aux publics jeunes ou fondus de high-tech, se répand: à l’échelle mondiale, ils sont 144 millions d’utilisateurs actifs à bloquer la publicité (+69% en un an), selon le rapport de septembre 2014 de PageFair et Adobe, qui évaluent chaque année le phénomène. En fonction des sites, le pourcentage de visiteurs équipés d’un logiciel de ce type va de 10% à 60%. « Ce n’est plus un détail, ça concerne tous les éditeurs. Il y a une perte de ressources publicitaires de nos membres qui est évaluée de 20 à 40% », explique à l’AFP Laure de Lataillade, directrice générale du GESTE, organisme qui fédère les créateurs de sites français. L’essor des logiciels antipub intervient alors que les investissements publicitaires dans le numérique ne cessent de croître : pour la première fois, ils représenteront en 2014 25% du total des dépenses publicitaires dans le monde (545 milliards de dollars), soit 140 milliards de dollars (+16,7% par rapport à 2013), selon le cabinet eMarketer.b en réaction certains site ont décidé d’interdire l’accès à leurs informations aux internautes équipés de logiciels anti pub. Cependant pour certains professionnels du secteur, le problème des Adblockers doit aussi conduire à une réflexion sur des formats de publicités moins intrusifs. En fait c’est moins la pub qui este en cause que son caractère sauvage et son agressivité.

 

Sondage Epargne : les Français les plus pessimistes d’Europe

Sondage Epargne : les Français les plus pessimistes d’Europe

 

 

Les Français les plus pessimistes du monde (62%), juste derrière les japonais, selon l’étude Investor Pulse réalisée par le gérant de la gestion d’actifs, BlackRock . Un patrimoine en majorité en liquidités soit sur des comptes rémunérés (type livret d’épargne)  ou même souvent qui restent sur les comptes courants tellement la rémunération est insignifiante. Des résultats qui expliquent de deux manières d’une par la baisse du pouvoir d’achat que l’inflation officia de l’INSEE minore sur les dépenses contraintes mais tout autant par la manque général de confiance en l’avenir. . Dans l’Hexagone, 30% des ménages se fixent pour seul objectif de préserver leur capital. Le chiffre a doublé depuis l’an dernier. Seuls 16% d’entre eux osent vouloir le faire croître, alors que c’est l’ambition de 32% des épargnants dans le reste du monde. Sans surprise, donc, le patrimoine des Français reste surtout placé en liquidités (56%), même si elles sont de plus en plus mal rémunérées. Ils sont bien conscients que ce chiffre est excessif, puisqu’ils estiment que la proportion idéale serait de 25%. Pourtant, si 19% d’entre eux envisagent d’en réduire l’importance, 34% sont prêts à épargner plus encore en cash dans les prochains mois. Cet engouement pour les placements de trésorerie (livrets…) s’explique par une volonté de flexibilité et par un grand désir de sécurité. Pour plus d’un tiers des Français, on ne peut pas en effet perdre d’argent en investissant sur les liquidités. Un pourcentage bien supérieur à la moyenne européenne (14%), ce qui, selon BlackRock, laisse penser à une incompréhension de l’impact de l’inflation sur le capital. Sans surprise, les épargnants en France restent fâchés avec la Bourse. Ils ne sont que 23% à envisager d’investir en actions. Et même si les marchés baissaient de 20%, seuls 22% saisiraient l’occasion d’investir à bon compte. Ils sont même 17% à avouer franchement «avoir peur des marchés financiers», tandis que 8% «ont déjà été échaudés».

 

Etats –Unis : croissance maintenue

Etats –Unis : croissance maintenue

 

Pas de grand changement, pour L’instant la croissance se maintient aux Etats Unis si l’on se fie aux indices manufacturiers et aux exportations.  Sur ensemble de l’année la croissance devrait être de l’ordre de 2.3%, l’inflation à 1.7% et le chômage autour de 6%. L’indice ISM manufacturier publié lundi par l’Institute for Supply Management est ressorti en baisse à 58.7 pour le mois de novembre contre 59.0 le mois précédent. Cette baisse de l’activité manufacturière est moins importante que celle anticipée par les économistes qui attendaient en moyenne un indice à seulement 57.9. Le sous-indice des exportations a pris 3.5 points à 55.0 tandis que le sous-indice des prix manufacturiers a chuté de 9.0 points à 44.5. Juste avant l’ISM, Markit a dévoilé les données finales de l’indice PMI Manufacturier du mois de novembre, qui mesure la santé économique du secteur manufacturier aux Etats-Unis. L’indice est ressorti en hausse de 0.1 point à 54.8 contre 55.0 attendu en moyenne. Une valeur supérieure à 50 indique une expansion du secteur tandis qu’une valeur inférieure à 50 indique une contraction.

 

Chute du pétrole : bonne et mauvaise nouvelle

Chute du pétrole : bonne et mauvaise  nouvelle

D’après  le FMI la chute actuelle du pétrole pourrait apporter un surplus de croissance d’environ  1% à l’économie mondiale. Une chute de 30% depuis l’été avec un cours qui se situe aux environs de 70 dollars.  Une évaluation par ailleurs assez approximative car surtout fondée sur de comportements antérieurs. Or les agents économiques ont profondément changé leurs comportements depuis les chocs  pétroliers ; Il est clair dépanadant que la basse actuelle du pétrole va alléger un certain nombre de coûts de production et encourager la consommation (en tout car ralentir le freinage). D’une manière générale cette baisse est dans le court et moyen terme profitable aux pays importateurs  en tant que soutien à, la croissance. Par contre les perdants sont les pays exportateurs. Dans immédiat tous les pays importateurs  sont perdants  en particulier la Russie, le Venezuela ou encore l’Algérie dont les couts d’extraction sont plus élevés que dans les pays du Golfe par exemple . Des pays du Golfe pas mécontents de freiner les investissements de leurs autres concurrents (qui n’auront plus les moyens d’investir).  Et qui protègent ainsi leurs marges futures. Autre victime de ce pétrole bon marché, la politique énergétique. Il est clair qu’avec un pétrole à 70 dollars les autres sources d’énergie auront du mal à être compétitives ; l’occasion auusi de  de relâcher les efforts de recherches sur les énergiques alternatives. Enfin la chute du pétrole n’est pas forcément une bonne nouvelle pour le climat dont on se préoccupe par ailleurs mais sans grande liaison avec la problématique économique. La chute des prix du pétrole est une « bonne nouvelle » pour l’économie mondiale, a estimé lundi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde. « Il y aura des gagnants et des perdants mais, sur une base nette, c’est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale », a déclaré la dirigeante lors d’une table-ronde à Washington. Les prix du brut ont baissé de manière spectaculaire et perdu environ 30% depuis juin, pour s’établir actuellement aux alentours de 70 dollars le baril, leur plus bas niveau en cinq ans.  Christine Lagarde indique que cette dégringolade va profiter aux principales économies de la planète et porter la croissance sur le globe.  »Quand vous avez un déclin de 30% (…), cela devrait se traduire par un surplus (de croissance, ndlr) de 0,8% dans la plupart des économies avancées qui sont toutes des importatrices de pétrole », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle aurait sans doute un autre point de vue si elle s’exprimait en Arabie saoudite, au Qatar ou Koweït. Christine Lagarde a ainsi reconnu que les pays exportateurs de brut avaient subi « l’impact » de la chute des cours mais que cet impact avait été, pour certains Etats, calculé. Malgré la chute des cours, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont maintenu leur plafond de production de pétrole lors de leur réunion du 27 novembre.

 

Amendes de 60 milliards pour les banques en 2014

Amendes de 60 milliards pour les banques en 2014

180 milliards entre 209 et 2014 dont 80 pour 2014, c’est le Les coûts liés aux litiges  (la plupart liés aux tricheries), un coût qui a nettement augmenté depuis le début de la crise financière, les banques américaines ayant réglé à elles seules 65% de la facture totale.  Une disproportion qui s’explique par des régulateurs américains particulièrement actifs: la quasi-totalité (98%) des 115 milliards de dollars payés par les banques américaines viennent de demandes de leur régulateur, tout comme près de la moitié (45%) des 63 milliards versés par les banques européennes.  Pour les banques américaines, c’est à partir de 2011 que les coûts se sont envolés, avec les litiges liés aux crédits « subprimes » (crédits hypothécaires à risques), alors que c’est à partir de 2012 que la facture s’est alourdie côté banques européennes, avec notamment les scandales de manipulation des taux interbancaires (Libor, Euribor), des affaires de blanchiment d’évasion fiscale, ou de violation d’embargos aux Etats-Unis.   »Il est inutile d’essayer de contourner les régulations. Au contraire, les banques doivent se montrer de bonne volonté, aller plus loin encore que les exigences du régulateur », explique l’une des responsables de l’étude citée dans le communiqué, Gwenhaël Le Boulay, directeur associé au BCG Paris. Le rapport, intitulé « Risques globaux: vers des banques transparentes », souligne la pression croissante exercée par la régulation sur le secteur: « chaque région, chaque produit, chaque entité légale est, ou sera prochainement, soumis à une régulation spécifique ».   »Pour assurer la transition réglementaire, il est essentiel que les banques établissent un plan précis de gestion des risques réglementaires et mettent en place une structure de contrôle », estiment les auteurs. Reste à savoir si les bénéfices des tricheries (qui ne sont pas toutes décelées loin s’en faut notamment dans les pardis fiscaux)) ne sont pas plus profitable que les amendes !

plan d’investissements en Allemagne : 3 milliards, 8 milliards ou 75 milliards ?

Investissements en Allemagne : 3 milliards, 8 milliards  ou 75 milliards ?

 

Il est clair que le fameux plan d’investissement allemand  est une illusion uniquement pour répondre à la demande française de relance européenne. En fait un plan de 10 milliards et sur trois ans, soit environ 3 milliards par an. Une goutte d’eau considèrent certains experts allemands qui vont jusqu’à chiffrer à 75 milliards par an effort que peut fournir l’Allemagne pour soutenir la croissance qui en a bien besoin en Europe mais en Allemagne aussi.  Le gouvernement français n’est, en effet, plus le seul à le dire: de plus en plus d’Allemands considèrent que leur pays n’investit pas assez. C’est même l’un des économistes les plus réputés, le responsable de l’un des quatre instituts de conjoncture allemands, qui a levé le tabou. Pour lui, Berlin devrait investir 75 milliards d’euros supplémentaires par an plutôt que de se raccrocher à tout prix à l’équilibre budgétaire, « un objectif de prestige ».  Depuis, beaucoup d’autres institutions se sont engouffrées dans la brèche. L’investissement doit être un combat prioritaire, affirme ainsi la plus grosse organisation syndicale du pays. Même discours enfin du côté de la fédération allemande du bâtiment qui exhorte, elle aussi, le gouvernement à relancer la croissance par l’investissement. En clair, la polémique est en train d’enfler au sein même de l’Allemagne. Une polémique sur laquelle le gouvernement français compte bien s’appuyer pour faire bouger les lignes.  La semaine dernière, le rapport très commenté de deux économistes, le Français Jean Pisany-Ferry et l’Allemand Henrik Enderlein enjoignait déjà l’Allemagne à éviter le « contentement excessif », et de cesser de « procrastiner » face à de « sérieux défis de long terme ». « L’Allemagne ne prépare pas du tout son avenir« , déclarait même Jean Pisany-Ferry sur BFM Business. Pour y remédier, le rapport préconise que la première puissance économique européenne investisse 24 milliards d’euros supplémentaires dans les trois ans qui viennent.  Le 6 novembre dernier, Wolfgang Schaüble, le ministre des Finances allemand, avait pourtant annoncé une rallonge de 10 milliards d’euros d’investissements publics jusqu’en 2018, espérant ainsi favoriser un effet de levier permettant quelque 50 milliards d’investissements privés. Paris, de son côté, ne l’entend pas de cette oreille, et plaide pour un vrai geste de son principal partenaire.

 

Sondage Impôts : de l’argent gaspillé pour 84%

Sondage Impôts : de l’argent gaspillé pour 84%

Selon un sondage 84% des personnes interrogées pensent que les pouvoirs publics gaspillent l’argent des impôts, et 73% préféreraient choisir elles-mêmes comment est affecté l’argent des impôts. Une majorité (56%) se dit même prête à aider financièrement les entreprises qui se trouvent près de chez eux, en prenant des parts dans leur capital (40%), en leur prêtant de l’argent (20%) et même en leur faisant des dons (2%).   Un sondage révèle que le principe même de participer à l’effort national en payant ses impôts semble remis en cause par une partie de la population. Surtout, la manière dont est gérée la manne issue des prélèvements obligatoires irrite.  Seule une petite majorité de Français considère ainsi que payer l’impôt est un « devoir citoyen », et une grande partie d’entre eux juge que l’argent public est mal utilisé, selon une étude d’Opinion Way pour la plateforme de prêts participatifs Finsquare, publiée lundi 1er décembre.   »La majorité des Français interrogés dans le cadre de cette étude ne remettent pas fondamentalement en cause le principe de l’impôt: pour 56% d’entre eux, payer l’impôt est un devoir citoyen, c’est-à-dire une obligation morale de contribuer financièrement à ce qui fonde le vivre ensemble et garantit la cohésion de la société », souligne Finsquare dans un communiqué.  Mais une « forte minorité » (37%) perçoit l’impôt comme une « extorsion de fonds », affirme la société. De façon paradoxale, cette proportion atteint 50% chez ceux qui ne paient pas d’impôt sur le revenu, et monte à 56% chez ceux qui gagnent moins de 1.000 euros par mois.   »Depuis 2008, les pouvoirs publics n’ont cessé d’en appeler à l’effort collectif pour redresser la situation économique du pays. Mais, concrètement, pour les gens, cela s’est traduit par une pression fiscale accrue et non par une amélioration de la situation », analyse Polexandre Joly, co-fondateur et directeur général de Finsquare.

 

Infos, actualités, économie, politique, société: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

1...2324252627



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol