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Archive mensuelle de décembre 2014

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Vatican : des centaines de millions « miraculeusement » retrouvés.

Vatican : des centaines de  millions  « miraculeusement » retrouvés.

 

Un miracle : de centaines de millions d’euros retrouvés au Vatican mais ignorés de la hiérarchie !Le cardinal australien George Pell, qui dirige le nouveau secrétariat à l’Economie du pape François, a annoncé qu’il allait déposer un cièrge devant St Antonoine;  dans une tribune parue vendredi dans le magazine britannique Catholic Herald le cardinal dévoile que plusieurs centaines de millions d’euros non déclarés dormaient dans les caisses de différents ministères au Vatican. De l’argent dont la hiérarchie ignorait l’existence. «Nous avons découvert que la situation était bien plus saine que ce qu’il semblait. Parce que quelques centaines de millions d’euros étaient cachés dans divers comptes sectoriels et n’apparaissaient pas dans les bilans», a déclaré le cardinal australien, qui a assuré que le Vatican n’était «pas en faillite»: «À part le fonds de pensions, qui doit être renforcé pour faire face aux demandes d’ici 15 à 20 ans, le Saint-Siège se finance grâce à la possession de biens substantiels et d’investissements». Le cardinal explique ainsi que les réformateurs de la Curie ont dû se battre contre le sentiment d’indépendance fortement ancré au sein des départements du Saint-Siège.  «Lorsque le pape François a réalisé que les systèmes financiers du Vatican avaient évolué de telle manière qu’il était impossible pour quiconque de savoir précisément ce qui se passait globalement, il a nommé un organisme international d’experts laïcs pour examiner la situation et proposer un programme de réformes», indique le «ministre» de l’Economie du Vatican. Lui-même a reçu la lourde tâche de réformer les finances du petit Etat pour qu’elles deviennent «ennuyantes de prospérité» et de transparence, afin de mettre fin aux scandales qui ont entaché ces services ces dernières années. Selon lui, le Saint Siège doit désormais adopter des normes financières internationales contemporaines, comme le fait le reste du monde:

FN : information judicaire pour escroquerie

FN : information judicaire pour escroquerie  

Curieux cette manie des paris politiques de créer des structures parallèles  notamment via des micros partis qui permettent de contourner la loi . Cela essentiellement  pour ramasser de l’argent ;  cette fois ces le FN qui est pris la main dans le sac. « L’affaire » remonte à plus d’un an. Octobre 2013, le site Mediapart révèle que le micro-parti lié à Marine Le Pen et au FN, « Jeanne », a encaissé 9,3 millions d’euros en 2012. D’où vient une telle somme? La structure, qui ne compte presque pas d’adhérents et reçoit assez peu de dons, a surtout bénéficié de la vente obligatoire de « kits de campagne » aux candidats du Front national aux législatives. Ces « kits » proposaient différents services tels que la personnalisation de la profession de foi, la conception et l’impression d’un journal de campagne ou la réalisation d’un site Internet. Leur coût, pouvant aller jusqu’à 16.000 euros, entrait ensuite dans les dépenses « remboursables » par l’Etat. Jeanne a également accordé à certains des prêts, dont le taux d’intérêt s’élevait entre 6 et 7%. Saisi le mois suivant par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire. La justice s’intéresse aussi aux « kits » proposés lors des cantonales de 2011, mais qui n’étaient cette année-là que facultatifs. A partir d’avril dernier, l’enquête s’est transformée en information judiciaire pour « escroquerie en bande organisée » et « faux et usage de faux », et a été confiée aux juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi. L’instruction a été élargie en septembre au « blanchiment en bande organisée » et « abus de biens sociaux ». Selon l’AFP cette semaine, elle se penche désormais aussi sur la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Pour l’heure, aucune responsabilité n’est déterminée dans ce dossier et aucune mise en examen n’a été prononcée. Les juges s’intéressent à la fois au micro-parti Jeanne et à son prestataire, Riwal, qui fournissait « au moins une partie » des kits de campagne au micro-parti, selon Mediapart. C’est cette société de communication qui aurait réalisé les plus grosses marges, précisait le site d’informations. Celle-ci appartient à Frédéric Chatillon, « conseiller de l’ombre de Marine Le Pen » mais qui n’apparait pas sur l’organigramme du FN – la présidente répétant pour sa part que leur relation est simplement contractuelle. Il est surtout connu pour avoir présidé le GUD, syndicat d’extrême droite. Son épouse Marie d’Herbais de Thun a été candidate aux législatives de 2012 et donne la réplique à Jean-Marie Le Pen sur son blog vidéo. Un système de surfacturations a-t-il été mis en place? Selon Mediapart, plusieurs éléments feraient tiquer les enquêteurs, qui ont déjà mené des perquisitions dans les locaux de Jeanne et de Riwal. Sur le système de prêts, « au moins un candidat frontiste » aurait déclaré ne rien avoir signé et découvert l’existence d’un contrat établi à son nom après le scrutin. Cela expliquerait les soupçons « de faux et usage de faux » et « d’escroquerie en bande organisée ». D’autres contrats auraient également été « antidatés » à l’issue des élections pour que des prêts soient enregistrés pendant la campagne. Le niveau des sommes des prestations comprises dans les kits de campagne pose lui aussi question. S’agissant de la présidentielle, l’agence de Frédéric Chatillon a également facturé ses services, à hauteur de 1,6 million d’euros d’après Mediapart.

 

CGT : sursis pour Lepaon ?

CGT : sursis  pour Lepaon ?

Visiblement Thierry Lepaon n’a pas envie de démissionner, du coup la CGT est en train de s’enfoncer dans les affaires de son secrétaire général : une rénovation d’un appartement de fonction à 100 000 euros, une réfection de son bureau à 60 000 et une petite indemnité de départ de son poste de permanent de Normandie à 30 000 euros (alors qu’il a bénéficié d’une promotion). Bref des broutilles en ces temps de crise ! Le bureau national de la CGT n’a pas voulu trancher mais il ne se rend sans doute pas compte qu’il porte ainsi un coup fatal au syndicalisme en général et à la CGT en particulier. Le phénomène oligarchique n’affecte pas seulement la politique ou le monde de affaires mais aussi la CGT où nombre de responsables nationaux font auusi carrière ;  La CGT donc va proposer une réunion de son « parlement » (CCN) « avant le 16 décembre » pour discuter de la situation interne, après les révélations concernant son numéro un Thierry Lepaon, selon un communiqué de la centrale publié après une réunion vendredi de son bureau confédéral. Le syndicat affirme que, « contrairement à ce qui circule dans certains médias, aucun membre du bureau confédéral n’a demandé la démission de Thierry Lepaon » lors de cette réunion. Il ajoute avoir, « en toutes responsabilités, débattu de toutes les questions soulevées par la situation interne vécue » par le syndicat et « préparé la réunion de la Commission exécutive confédérale du 9 décembre ». La CGT propose aussi une réunion, « avant le 16 décembre », des secrétaires généraux des organisations, c’est-à-dire le Comité confédéral national (CCN), « pour permettre le débat le plus large dans la CGT ». Formellement, c’est la commission exécutive de mardi qui peut le faire. Et, selon les statuts, seul le CCN peut démettre le secrétaire général de ses fonctions. Évoquant sans les citer les révélations successives concernant les travaux coûteux sur son appartement de fonction et son bureau, puis sur les indemnités reçues à son départ de la CGT Normandie, le syndicat promet « la transparence complète ». Un rapport d’étape de la Commission financière de contrôle sera remis et le Bureau confédéral « fera des propositions pour améliorer les procédures financières dans la CGT ».

Loi Taubira : Sarkozy ne reviendra pas dessus pour 73% des Français

Loi Taubira : Sarkozy ne reviendra pas dessus pour 73% des Français

 

« L’abrogation si ça vous fait plaisir » ce qu’avait déclaré Sarkozy mais les Français n’y croient ( d’autant que juridiquement c’set impossible). Après avoir assuré pendant l’été qu’il « se foutait » du mariage homosexuel, qu’il avait toujours plaidé pour une union civile entre les personnes de même sexe, Nicolas Sarkozy est resté flou sur cette question lorsqu’il a fait son retour dans l’arène politique. Jusqu’au 15 novembre dernier, lors un meeting de Sens commun, l’association qui fait le pont entre la Manif pour tous et l’UMP. L’ancien président de la République s’est prononcé en faveur de l’abrogation de la loi Taubira. Mais d’après un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien 73% des Français ne pensent pas que « Nicolas Sarkozy abrogera la loi sur le mariage pour tous comme il l’a affirmé », s’il est président de la République. Un chiffre en légère baisse chez les sympathisants UMP, qui sont tout même 63% à penser qu’il ne tiendra pas son engagement. Auprès de l’ensemble des Français, Bruno Le Maire dépasse largement  Nicolas Sarkozy : 48% contre 34%, tandis que 12% préfèrent Hervé Mariton (6% sans opinion).

 

Hollande : une retraite de 36.000 euros par mois

Hollande : une retraite de 36.000 euros par mois

 

C’est le scandale da la politique française : des fonctionnaires qui confisquent la démocratie et cumulent  les avantages sociaux de la fonction publique et ceux de leur mandat politique. Ainsi Hollande touchera 36.000 euros par mois. C’est le fruit d’une longue carrière dans la fonction publique et dans la politique. Le montant peut choquer, mais il n’a rien d’illégal, sauf que le chef de l’État aurait pu renoncer à une partie de ce pactole. En effet, François Hollande garde un pied à la Cour des comptes. Il ne s’est pas mis en disponibilité, mais juste en détachement. C’est une nuance cruciale. D’un côté, il quitte la maison, mais de l’autre, il continue à cotiser tout en travaillant ailleurs. François Hollande a opté pour cette solution. Résultat : chaque mois, sa future pension augmente et cela dure depuis 32 ans. Elle représente 5.000 euros bruts par mois, selon Marianne. Cependant, cette pratique est devenue illégale depuis la loi sur la transparence de la vie publique, sauf pour le président de la République. Les ministres, eux, sont contraints de se mettre en disponibilité. Récemment, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a dû le faire. Aux 5.000 euros de la Cour des comptes, s’ajoutent 6.000 euros de la présidence de la République, 6.000 euros grâce à ses mandats de députés, ainsi que la retraite en tant qu’élu de Corrèze et ancien maire de Tulle. Il ne faut pas oublier le pactole de 12.000 euros bruts, comme membre de droit du Conseil constitutionnel, pour atteindre la somme globale de 36.000 par mois. Cette retraite est largement au-dessus de ses deux prédécesseurs : 31.000€ pour Jacques Chirac et 30.000€ pour Valéry Giscard d’Estaing. L’Élysée précise de son côté que « tout est en règle ».

 

Sondage entreprises : trop de fiscalité pour 80% des Français

Sondage entreprises : trop de fiscalité pour 80% des Français

 

Sous l’effet de la crise les connaissances économiques des français progressent et ils soutiennent maintenant massivement les entreprises (même s’ils sont par ailleurs réticents à revenir sur certains avantages, 35 heures par exemple). 89% des Français les soutiennent et souhaitent un allégement de la fiscalité et de la bureaucratie.  C’est la prise en compte par l’opinion des grandes mutations économiques, technologiques et géopolitiques, qui explique ce mouvement.  Les Français tirent aussi les leçons de l’impuissance des pouvoirs publics à enrayer depuis vingt ans notre chômage massif. Quand l’État montre ses limites, les entreprises retrouvent du crédit. Sans surprise, nous estimons que la sphère publique n’est pas une bonne gestionnaire. Ses moteurs consomment 57% de la richesse nationale pour des rendements très faibles. Considérer que ce sont les sociétés, petites ou grandes, qui créent la richesse, l’investissement et l’emploi, est devenu une évidence. Du coup, les sondés attendent de la part de nos responsables politiques, patronaux et syndicaux, plus de maturité et moins de conservatisme dans le traitement de ces dossiers. Aussi surprenant que cela puisse paraître, toutes les familles politiques adhèrent à cette évolution. Il n’y a globalement plus de fracture profonde entre la droite et la gauche sur ces sujets. À l’exception – et encore, car elle assez peu virulente – du PC et du Front de Gauche, on note que 82% des Français (dont 74% des sympathisants socialistes) considèrent que l’État doit faire confiance aux entreprises et leur donner plus de liberté. Les Français, bien plus lucides que leurs dirigeants de tous bords, estiment à plus de 80% que l’environnement fiscal, juridique et administratif, décourage la création d’entreprises en France.

 

Sondage PS : en crise durable pour 68% des Français

Sondage PS : en crise durable pour 68% des Français

Une crise forcément durable puisque les sympathisants souhaitent un virage à gauche mais préfère quand même  Valls; une contradiction difficile à surmonter. pour un PS en plein désarroi idéologique.  Une majorité de sympathisants socialistes estiment que le PS, divisé sur la politique à conduire pour sortir la France du marasme, doit donner un coup de barre à gauche mais Manuel Valls reste quand même leur dirigeant favori, selon deux sondages. Il devance notamment de très loin l’actuel chef de l’Etat, François Hollande, pour représenter le PS à la présidentielle de 2017, selon une enquête effectuée pour iTÉLÉ et Le Parisien par l’institut Odoxa. Ce qui fait dire au président d’Odoxa, Gaël Sliman, que si la situation économique et sa cote de popularité ne s’améliorent pas, il sera « très difficile » au vainqueur de 2012 de se représenter en 2017. Sur 1.002 personnes interrogées jeudi et vendredi par OpinionWay pour Le Figaro, 40% disent souhaiter que le PS fasse des propositions plus à gauche qu’actuellement. Cette proportion passe à 53% parmi les sympathisants du Parti socialiste. Par ailleurs 87% des Français interrogés (94% des sympathisants du PS) disent ne pas souhaiter que ce parti change de nom, alors que Manuel Valls s’y est montré favorable. Pour 23% des Français interrogés (40% des sympathisants socialistes), c’est pourtant le Premier ministre qui incarne le mieux l’avenir du PS, loin devant l’ex-ministre de l’Economie Arnaud Montebourg (9% et 11%) ou la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem (8% et 17%).  Pour 68% des Français interrogés (48% des sympathisants socialistes), le PS vit aujourd’hui une crise durable. L’enquête effectuée par Odoxa jeudi et vendredi auprès de 999 personnes parvient à des conclusions similaires. Ainsi, pour 54% des sympathisants socialistes interrogés, le PS n’est pas assez à gauche et 52% estiment que le rôle du principal parti de la majorité actuelle est avant tout de rappeler à François Hollande, les engagements qu’il a pris pendant la campagne présidentielle de 2012. Pourtant, Manuel Valls, qui incarne l’aile droite du PS est le préféré des sympathisants socialistes pour représenter le PS à la présidentielle de 2017, avec 37% d’avis favorables contre 31% pour la maire de Lille Martine Aubry, 14% pour la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, 10% pour Arnaud Montebourg et seulement 7% pour François Hollande. Le jugement des Français toutes tendances confondues est encore plus tranché : 43% des sondés disent préférer le Premier ministre pour représenter le PS en 2017, loin devant Martine Aubry (24%), Arnaud Montebourg (14%), Ségolène Royal (11%) et François Hollande (5%). Ce n’est qu’auprès des sympathisants de gauche dans leur ensemble, extrême-gauche et Verts compris, que Manuel Valls est devancé par Martine Aubry (32% contre 38%). Ce qui ne change rien pour François Hollande, là encore crédité de seulement 5% d’avis favorables.

 

Elections fonction publique : CGT en tête mais ….

Elections fonction publique : CGT en tête mais ….

, le taux de participation était de 52,3% dans la fonction publique d’Etat, 51,2% dans la fonction publique hospitalière et 54,5% dans la fonction publique territoriale. La participation globale estimée (52,9%) est inférieure de 1,7 point à celle des élections de 2011 (54,6%). Un enjeu du scrutin est l’évolution du poids respectif des principaux syndicats dans la fonction publique. La CGT, arrivée en tête avec 25,4% des voix dans l’ensemble des trois fonctions publiques en 2011, risque fort de souffrir de la crise interne suscitée par les révélations sur les dépenses dont a profité son secrétaire général. Dans une vidéo diffusée vendredi sur le site de la CGT, Thierry Lepaon n’en a pas moins déclaré que son organisation restait « la première force syndicale dans la fonction publique », avant même que les résultats définitifs ne soient connus. A La Poste, où la direction fait état d’un taux de participation de 75,63% et où le vote s’est entièrement effectué par la voie électronique, la CGT a effectivement réussi à garder sa première place, avec 26,54% des suffrages, mais recule de près de trois points par rapport à 2011 (29,33%). Suit la CFDT (22,51%), qui fait une percée par rapport à 2011 (18,14%) et devance désormais Sud (20,17%), FO (19,97%), l’alliance CFTC-CGC-Unsa (9,71%) et la CNT (1,10%). Des résultats dont Sud a aussitôt contesté la « fiabilité ». La CFDT a pour sa part expliqué dans un communiqué sa percée par le fait que « le langage de vérité » avait été « entendu par les postiers » et a salué le recul des « organisations porteuses de messages démagogiques ». Dans l’éducation, le SNUipp-FSU reste largement en tête chez les enseignants des écoles avec 44,28%, devant l’Unsa (25,06%), Force ouvrière (13,40%) et le Sgen CFDT (6,20%). Il recule toutefois de quatre points par rapport à 2011. Dans le second degré, c’est le Snes, qui a revendiqué la victoire, avec 44% des suffrages exprimés. Les syndicats Alliance ont fait de même dans la police nationale et au ministère de l’Intérieur.  Les résultats définitifs seront annoncés mardi par la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu.

 

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Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

BCE-Draghi : Super Mario « en attendant Godot ! »

BCE-Draghi : Super Mario « en attendant Godot ! »

Finalement Draghi aura surtout dit de grandes banalités lors de sa conférence de presse. Il constate la baisse du taux de croissance à 0.8% en 2014 et à pas plus de 1% en 2015. Il constate auusi les risques de déflation. Il constate la baisse du pétrole, des matières premières en général et se donne encore du temps pour décider un jour mais quand ? début 2015, courant 2015, plus tard d. ?  En fait Draghi est coincé entre les positions divergentes des gouverneurs qui siègent à la BCE. Ce n’est plus de la prudence vis à vis d’un  assouplissement monétaire c’est de l’attentisme. Les indicateurs économiques de novembre sont plutôt clairs, on se dirige vers le rouge. Sans parler des risques géopolitiques. Du coup Draghi a déçu marchés et experts Lors de sa conférence de presse mensuelle, Mario Draghi a donc clairement déçu le marché en reconnaissant que l’option d’un ‘QE’ devait encore être débattue au sein de la BCE. Si la mise en œuvre d’un ‘QE’ semble toujours recueillie une vaste majorité, il n’y a plus unanimité des gouverneurs en faveur du recours à la planche à billet. Le patron de la BCE relativise par ailleurs le danger déflationniste sous-jacent du fait de la chute spectaculaire des prix du pétrole et des matières premières. Le président de la BCE a néanmoins indiqué que l’institution réévaluerait en début d’année prochaine ses outils de politique monétaire face au ralentissement anticipé de l’inflation. La question est quand ? Draghi depuis un moment c’est un peu «  en attendant Godot », « super Mario » donne du temps au temps pour éviter l’affrontement entre notamment la France et l’Allemagne. Mais ce temps supplémentaire est défavorable à la croissance. D’autant qu’aux Etats Unis la création d’emplois n’est pas aussi dynamique qu’attendu. En clair l’Europe n’est toujours pas décidé à relancer une dynamique de croissance.

BCE : rachats d’actifs si !

BCE : rachats d’actifs  si !

Draghi a toujours le cul entre deux chaises (l’une allemande, l’autre française  aussi multiplie (t- il  les déclarations  d’éventuels  rachats d’actifs (sous entendu dettes d’Etat).  Rachats que ne veut pas l’Allemagne et que souhaite la France. En attendant il ne peut que constater la forte dégradation de la croissance en dessous de 1% en 2014 et à peine supérieure en 2015. La faute en incomberait auusi au pétrole (mais on pourrait affirmer le contraire), du coup le rachat de dette souveraine n’est encore pas pour demain et la croissance attendra … sans doute 2016. Les marchés s’y attendaient : jeudi, la Banque centrale européenne (BCE) a revu à la baisse ses prévisions de croissance et d’inflation. L’institution n’a toutefois pas écarté le scénario d’une « reprise économique modeste ». Son président Mario Draghi a une fois de plus nourri les espoirs d’achat de dette souveraine en affirmant que cela était « compatible » avec le mandat. Mais il s’est refusé à annoncer de nouvelles mesures avant de pouvoir observer les effets de la récente dégringolade des cours du pétrole .  La BCE a prévu une croissance de 0,8 % en 2014, 1 % en 2015 et 1,5 % en 2016. Elle a également revu à la baisse son taux d’inflation sur l’année 2015 à 0,7 % contre 1,1 % prévu initialement. En 2016, la BCE prévoit tout de même une augmentation de ce taux à 1,3 %, lui aussi abaissé par rapport aux précédentes prévisions (1,4 %).  « Les risques entourant les perspectives économiques pour la zone euro sont orientés à la baisse, a expliqué Mario Draghi. En particulier, la faible dynamique de croissance au sein de la zone euro, couplée à des risques géopolitiques élevés, peut affaiblir la confiance et en particulier l’investissement privé. » Le président du régulateur européen a tout de même insisté sur le fait que ces prévisions confirment la « perspective de reprise économique modeste» bien que « les dernières données et enquêtes disponibles jusqu’à la fin novembre confirment le scénario d’un profil de croissance plus faible dans la période à venir ». D’après les analystes, la chute du pétrole a également assombri les perspectives économiques de la zone euro. « Le point bas d’inflation sera selon nous atteint en février – mars. Si le prix du pétrole se maintient autour de 70 dollars le baril, l’indice des prix devrait être à -0,1 ou -0,2% à ce moment là », estimait l’équipe de Natixis juste avant la conférence. A ce sujet, Mario Draghi a indiqué que c’est justement à cause des fortes variations récentes des cours du pétrole que de nouvelles décisions n’ont pas été prises jeudi. L’institution souhaite attendre d’observer l’effet de la chute des cours et surtout de constater d’éventuels «effets de second tour ». En réponse aux espoirs des marchés que la BCE achètera de la dette souveraine pour soutenir la reprise, Mario Draghi a répondu que « plusieurs options d’assouplissement quantitatif» avaient été étudiées par le conseil des gouverneurs. « Mais il y a encore du travail à faire », a-t-il modéré. Le Conseil des gouverneurs devrait procéder à une nouvelle évaluation générale du « soutien monétaire, de l’expansion du bilan et des perspectives de stabilité et d’évolution des prix» au début de l’an prochain.

 

Logement : un micro plan ridicule du gouvernement

Logement :  un micro plan ridicule du gouvernement

 

Difficile de faire plus minuscule alors que le secteur du logement est en crise profonde le gouvernement vient de décider une micro plan de 70 millions et en plus sur trois ans. Le précédent plan n’était déjà pas à la hauteur de l’enjeu mais celui là est d’une indigence à pleurer. Sans parler de la suppression d’une place de parking par appartement !  Le ministère du Logement a prévu de répartir 70 millions d’euros d’investissements sur trois ans et à travers trois chantiers : la transition numérique, le désamiantage et la transition énergétique. De nouvelles mesures de simplification ont également été annoncées.  70 millions d’euros sur trois ans. La ministre du Logement Sylvia Pinel a annoncé jeudi 4 décembre que le gouvernement allait financer des mesures visant à aider le secteur du bâtiment. Réparties en trois chantiers, ces mesures complètent celles annoncées l’été dernier par le gouvernement pour relancer la construction de logements, actuellement au plus bas. Inspiré du rapport de « l’ambassadeur du numérique », Bertrand Delcambre, remis à Sylvia Pinel le 2 décembre, le plan consacré au numérique prévoit notamment de « valoriser les bonnes pratiques » en la matière. Un comité de pilotage sera créé pour accompagner ces évolutions, autour de Bernard Delcambre. La formation, notamment en ligne, sera développée et des « kits BIM » (équipements et logiciels qui modélisent les données du bâtiment dans une maquette numérique), seront créés, pour encourager le travail collaboratif dans les TPE et PME du bâtiment. Concernant la « recherche et développement pour le traitement de l’amiante dans le bâtiment », le ministère souhaite « développer des technologies fiables permettant de réduire les coûts et les délais de détection et de traitement de l’amiante », ainsi que la pénibilité pour les ouvriers. Un programme de recherche et développement sera confié à des organismes de recherche, et piloté par un comité rassemblant les acteurs concernés. Le gouvernement prévoit par ailleurs de soutenir les « solutions innovantes de construction et de rénovation » et de « développer et mutualiser des outils d’expérimentation » ainsi que d’améliorer la formation des professionnels, entre autres. La ministre a également annoncé de nouvelles mesures de simplification des normes de construction. Parmi elles, la plus attendue est l’annonce que les promoteurs seront désormais tenus de ne construire qu’un seul parking par logement (et non plus deux), dans « les secteurs bien desservis par les transports en commun ». Elle entrera en vigueur « dès fin 2014″, selon le ministère, qui annonce aussi une « réduction des délais d’obtention du permis de construire« , ou encore une « amélioration des délais de traitement des recours » contre les permis, sans plus de précisions.

 

Ventes d’appartements neufs : moins 8%

Ventes d’appartements neufs : moins 8%

 

 

 

Les ventes de logements neufs par les promoteurs ont reculé de 11,2% au troisième trimestre sur un an, selon les chiffres publiés jeudi 20 novembre par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).  Dans le meilleur des cas, ces professionnels considèrent qu’ils ne vendront pas plus 70.000 logements neufs. C’est un recul de 8% par rapport à 2013, qui était un millésime déjà très pauvre. Ce secteur économique enregistre son neuvième trimestre consécutif de baisse d’activité. La vie des promoteurs peut nous paraître un souci un peu lointain. En réalité, cela nous concerne tous. D’abord construire et vendre 70.000 logements quand la vitesse de croisière de la France c’est 120.000 à 130.000 appartements, cela signifie concrètement que près de 60.000 emplois qualifiés sont perdus par l’ensemble de la filière bâtiment. Ensuite quand les promoteurs ne vendent pas, ils gèlent tous nouveaux projets. Enfin, il faut simplement coller à la demande des nouveaux ménages. La population française a augmenté de 10% en quinze ans. Il y a aussi les séparations et les divorces. Au total, il faut bâtir au moins 340.000 logements par an. On va donc accumuler un retard supplémentaire dans l’offre de logements disponibles pour les Français. Nous en serons loin cette année.  Manuel Valls avait pourtant annoncé un plan de relance. Il y avait cinquante mesures phare pour fin décembre. Mais d’ores et déjà, la moitié d’entre sont reportées à l’été 2015. Même topo avec la loi Pinel. Elle devait simplifier, clarifier, élaguer, bref réparer les dégâts de la loi Alur de Cécile Duflot. Ce travail est toujours en suspens. Les normes, souvent paralysantes, toujours coûteuses et parfois contre-productives, n’ont pas encore été allégées. Les procédures administratives restent aussi pesantes. Bercy traîne bien sûr les pieds sur le volet financier et fiscal des nouveaux dispositifs. Pour faire simple, le bâtiment à la tête sous l’eau. Les secouristes sont toujours assis sur la berge. C’est assez rageant quand on sait que ce secteur, s’il est bien relancé, c’est un coup d’accélérateur massif de croissance en France. Ce serait un bonus d’au moins 0,4%. On n’est pas si gaillard qu’on puisse le mépriser. Nos politiques ont une responsabilité : celle de créer un cadre de travail cohérent. Mais les promoteurs et les constructeurs en ont une très lourde aussi. Le logement neuf est trop cher (c’est le plus cher d’Europe) et d’un mauvais rapport qualité-prix. Il est très peu efficace en termes de consommation d’énergie. Les process de fabrication n’ont pas beaucoup évolué depuis quarante ans. Les standards de qualité sont quasiment d’époque. Cette industrie doit prendre exemple sur l’automobile. Aujourd’hui, une Clio 4 coûte beaucoup moins cher qu’une 4L. Mais vous avez le confort, la sécurité, la consommation et le plaisir en plus. Les Français ne sont pas dupes : ils privilégient toujours l’ancien plutôt que le neuf. (Lu sur RTL)

 

Aéroport Toulouse : « l’État doit rester majoritaire » (Martin Malvy)

Aéroport Toulouse : « l’État doit rester majoritaire » (Martin Malvy)

 

Alors que le gouvernement vient d’annoncer la cession de 49,9% de l’aéroport de Toulouse-Blagnac à un consortium chinois, le président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, a estimé que l’Etat devait rester majoritaire dans l’établissement. L’ancien ministre a souligné dans un communiqué avoir transmis cette position aux autorités « depuis plusieurs semaines »: « si l’Etat cédait 49,9 % des parts qu’il détient – et quel que soit le concessionnaire retenu « . Je souhaitais que la puissance publique demeure majoritaire dans le capital de  Selon lui, « c’est possible. Soit que l’Etat garde les parts qu’il possédera encore – 10,1% – soit que le candidat désigné cède une partie de celles qu’il va acquérir ».L’État a lancé un appel d’offres en juillet en vue de céder 49,9% du capital sur les 60% qu’il détient actuellement. Trois groupes avaient fait des offres deux fonds d’investissements chinois face aux français Vinci Airports et Aéroports de Paris, soutenus respectivement par la Caisse des Dépôts et le Crédit Agricole.

Immobilier : prix en baisse mais pas assez

Immobilier : prix en baisse mais pas assez

L’immobilier c’est sacré en France, on ne peut en parler qu’avec modération ; donc pas question de dire trop fort que les prix baissent même sils sont encore beaucoup trop élevés pour relancer le marché. D’autant que notaires et agents immobiliers se rémunèrent encore sur le prix ! Les notaires avouent  toutefois  une baisse  prix des logements anciens « en pente douce »: recul de 1,7% (-1,9% pour les appartements et -0,4% pour les maisons anciennes) au niveau national à fin septembre. «Depuis 2011, les prix des appartements en France ont baissé de 7% en moyenne en retirant l’inflation et ceux des maisons de 5%», précise Thierry Thomas, président de l’Institut notarial du droit immobilier. «La tendance baissière se confirme», ajoute-t-il. Elle devrait même s’accélérer début 2015, prédisent les notaires en se basant sur les avant-contrats signés cet automne et dont les actes définitifs de vente seront signés en janvier (-1,7% entre octobre et janvier 2015) et -1,2% pour les maisons qui retrouveront leur niveau de 2010). À Paris, les prix au m2 devraient ainsi passer en janvier sous la barre des 8000 euros en moyenne. Mais, plus que jamais, de très importantes disparités régionales se cachent derrière ces moyennes de prix, avec d’un côté les grandes villes qui résistent plus ou moins bien et de l’autre, les campagnes qui s’effondrent.  Dans les campagnes les prix ont baissé de l’ordre de 50% en moyenne depuis 2008.  En zone urbaine la baisse est nettement plus légère mais réelle ‘(surtout dans les banlieues éloignées). L’immobilier devient de plus en plus un marché de vieux car les primo accédants jeunes ne peuvent supporter des charges d’un logement  de 230 000 euros (valeur moyenne). Du coup tendanciellement, le prix est condamné à baisser.  De moins en moins présents sur le marché, les acquéreurs âgés de moins de 30 ans ont été à l’origine de 18,8% des ventes d’appartements anciens, sur les 12 mois écoulés à fin septembre, contre 19,6% en 2013. Ils ont réalisé 15,6% des transactions sur les maisons anciennes, contre 16,2% sur la même période un an plus tôt. A contrario, les acheteurs âgés de 60 ans et plus, se sont renforcés, en étant à l’origine de 21% des ventes d’appartements anciens et 14,8% de celles des maisons anciennes, contre respectivement 20,3% et 14% un an auparavant mais on ne relance par un marché uniquement avec de retraités.

 

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