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Archive mensuelle de décembre 2014

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Fmi : suspension de l’aide à la Grèce

Fmi : suspension de l’aide à la Grèce

 

La  suspension de l’aide à la Grèce revêt un caractère très politique. Il s’agit en fait de peser sur les prochaines élections afin d’éviter la victoire de la gauche radicale grecque qui propose de ne plus rembourser la dette- en tout cas renégocier les conditions de cette dette-  -et d’arrêter toute politique d’austérité. Une menace qui pourrait déteindre sur certains pays endettés en Europe et qui viendrait remettre en question la cohésion monétaire e F t ses règles.  Confrontée à une profonde crise politique, la Grèce inquiète le FMI et plusieurs pays européens au premier rang desquels l’Allemagne. Craignant un abandon des réformes en cas de victoire de la gauche radicale lors des législatives, ils ont maintenu leur pression sur le pays. La crise politique en Grèce inquiète le Fonds monétaire international et l’Allemagne. Alors que des élections législatives anticipées doivent se dérouler dans les semaines à venir, élections qui pourraient voir l’arrivée au pouvoir de la gauche radicale hostile aux réformes en cours, le FMI a annoncé ce lundi qu’il ne reprendrait les discussions sur l’aide à la Grèce qu’une fois le nouveau gouvernement mis en place.   »Les discussions avec les autorités grecques sur l’achèvement du sixième examen du programme qui est soutenu par un accord élargi reprendront une fois qu’un nouveau gouvernement sera installé, après consultation avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne » peut-on lire dans le communiqué du FMI publié lundi. « La Grèce n’est confrontée à aucun besoin de financement immédiat. » Le commissaire européen à l’Economie Pierre Moscovici a également réagi. Il a appelé les électeurs grecs à soutenir « les réformes favorables à la croissance » dans un communiqué. De son côté, l’Allemagne a elle aussi maintenu la pression sur la Grèce. Par l’intermédiaire de son ministre des Finances Wolfgang Schäuble, elle a mis en garde contre une remise en cause des réformes économiques ce lundi. « Les réformes difficiles sont en train de porter leurs fruits et il n’y a pas d’alternative« , a-t-il déclaré. « Nous continuerons d’aider la Grèce à s’aider elle-même sur le chemin des réformes. Si la Grèce prend un autre chemin, il sera difficile« , a ajouté le ministre allemand.   »De nouvelles élections ne changeront pas les accords que nous avons conclus avec le gouvernement grec. Un nouveau gouvernement devra s’en tenir aux accords conclus par son prédécesseur« , a-t-il poursuivi. Un avertissement à la gauche radicale grecque Syriza, en tête dans les sondages, qui souhaite renégocier les conditions de l’aide financière internationale. Pas certain cependant que cette mise en demeure de l’Allemagne un peu brutale nuise vraiment à la gauche radicale !

Des sacrifices pendant plusieurs années années !! (Valls)

Des sacrifices pendant plusieurs années  années !! (Valls)

 

On peut se demander si Valls ne poursuit pas une stratégie très personnelle avec cette déclaration relative aux efforts que les Français devront encore faire pendant plusieurs années. C’est aussi l’aveu qu’il n’y aura pas de résultats avant la fin du quinquennat de Hollande.  A moins comme c’est possible qu’il se prépare à quitter le gouvernement après les débâcles électorales tant aux départementales qu’au régionales. Il voudrait alors laisser l’image de l ‘comme clairvoyant, courageux et qui parle vrai. Cela en attendant les élections de 2022 car il ne se fait aucune illusion sur les chances de Hollande et de la gauche pour 2017. Un discours en tout cas pour le moins curieux d’autant qu’il a été prononcé à l’étranger. Pas vraiment de quoi faciliter la tâche d’un Hollande qui veut lui, au contraire insuffler nu peu d’optimisme dans le pays en particulier à l’occasion de son allocution .de fin d’année.  Sans une interview au  journal espagnol El Mundo, admet que plusieurs années d’efforts seront nécessaires pour redresser l’économie française. « Je ne veux pas dire aux Français que dans deux à trois ans les sacrifices seront terminés« , dit le Premier ministre, qui confirme son ambition de rendre les entreprises françaises plus compétitives et l’administration moins dépensière et plus efficace. Interrogé sur la fronde qui agite l’aile gauche du Parti socialiste au pouvoir, Manuel Valls assure n’être intéressé que par l’efficacité de sa politique, jugée trop libérale par les frondeurs. « Je ne me lève pas chaque matin en me demandant si je suis de gauche ou si je suis socialiste. Ce que je me demande chaque matin c’est si ma politique est efficace« , dit-il. Une manière pour lui de se replacer au centre (toujours dans la perspective de 2017). Pour rééquilibrer son discours et sans doute ne pas Valls fait toutefois part de ses espérances (sans doute pour ne pas trop contrarier Hollande)  avec un retour de la croissance en France dans quelques mois, alors que le gouvernement français est sévèrement critiqué après l’annonce d’un nouveau nombre record de chômeurs à la veille de Noël.  »Ce que j’attends et ce que je peux dire aux Français, c’est que dans les prochains mois, la croissance sera de nouveau là« , dit le Premier ministre dans cette interview publiée lundi. Le gouvernement français espère que la croissance économique atteindra 1,0% en 2015, ce qui est jugé insuffisant par les économistes pour faire baisser le chômage.

Ukraine : Poutine obligé de négocier

Ukraine : Poutine obligé de négocier

Pour Poutine, l’heure est maintenant à la négociation car la situation économique russe dévient particulièrement inquiétante. Non seulement le rouble est menacé mais l’inflation pénalise lourdement le pouvoir d’achat des Russe (+10%) du fait notamment du renchérissement du coût des importations. Par ailleurs l’écroulement des cours du pétrole pénalise lourdement le budget russe ; Enfin s’ajoute à cela la fuite des capitaux de certains oligarques qui doute d’une reprise prochaine. De fait la Russie devrait connaître la récession en 2015 après la stagnation en2014.  Le président ukrainien Petro Porochenko va donc  rencontrer Vladimir Poutine au Kazakhstan mi-janvier. Accompagnés de François Hollande et Angela Merkel, ils vont parler du conflit dans l’est de l’Ukraine.   »Mon année diplomatique commence le 15 janvier avec une rencontre à Astana dans le format dit de Normandie« , a expliqué le président ukrainien Petro Porochenko au cours d’une conférence de presse ce lundi. En clair, il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel ainsi que les présidents russes et français Vladimir Poutine et François Hollande au Kazakhstan pour évoquer la situation dans l’est de l’Ukraine. La première rencontre de ce type avait eu lieu début juin, en marge des commémorations du Débarquement, d’où ce nom de « format de Normandie ». Une rencontre similaire avait eu lieu lors d’un sommet à Milan, en Italie, au mois d’octobre. Pour le moment, l’agence russe Tass a cité une source diplomatique russe expliquant que si une rencontre était bien prévue, la date du 15 janvier n’était qu’hypothétique. Dans une claire allusion à la Russie, Petro Porochenko a expliqué ce lundi que le conflit dans l’Est du pays était « artificiel » et « apporté de l’extérieur par des agresseurs et des occupants qui doivent s’en aller« . Selon le président ukrainien il faudrait, pour résoudre ce conflit qui a fait plus de 4.700 morts depuis avril, « la fermeture des frontières » et « le retrait des troupes étrangères« . F Petro Porochenko, Vladimir Poutine, Angela Merkel et François Hollande se parlent régulièrement au téléphone pour tenter de résoudre le conflit. C’est notamment après l’un de ces entretiens le 24 décembre dernier que les parties prenantes dans ce dossier ont décidé d’une rencontre entre Kiev, les rebelles, la Russie et l’OSCE qui a finalement abouti à un échange massif de prisonniers.

Compte pénibilité : « compliqué » même pour Mailly (FO)

Compte pénibilité : « compliqué »  même pour Mailly (FO)

Si c’est Mailly, le responsable FO qui le dit, on peut le croire. Jean Claude Mailly n’est en effet pas caractérisé par une grande souplesse en matière de négociation, ni même par son esprit ouverture. De fait il se confirme que ce compte pénibilité ressemble à une cathédrale administrative dont le coût et la gestion n’aurait jamais dû être supporté par les patrons mais par un organisme type sécurité sociale; Sans parler de la complexité extrême du concept de pénibilité. Le compte pénibilité est « compliqué » mais « pas question » de l’enterrer, a estimé lundi le numéro un de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui n’est pas opposé à une simplification de ce dispositif vilipendé par le patronat. « Je reconnais que c’est une mécanique compliquée, a déclaré Jean-Claude Mailly sur Europe 1. Pas tellement pour les grandes entreprises qui ont toujours les moyens de trouver la solution ( !!!!), mais pour les petites entreprises, ça peut être compliqué. » Mais « il n’est pas question qu’on revienne sur (le principe d’) un dispositif de pénibilité. Après, sur la modalité, tout peut être discuté à un moment donné, on peut peut-être simplifier certaines choses. » Le compte pénibilité, mesure emblématique de la dernière réforme des retraites, entre en vigueur partiellement au 1er janvier avec quatre critères pris en compte, qui permettront aux salariés ayant exercé des métiers pénibles de pouvoir se former, travailler à temps partiel ou partir plus tôt à la retraite. Six autres critères seront pris en compte à partir de 2016. Neuf Le gouvernement a confié une mission sur le sujet à Michel de Virville, conseiller-maître à la Cour des comptes qui avait établi le mode d’emploi du compte cet été, pour vérifier si tous les facteurs de pénibilité étaient applicables. « Si ce n’est pas applicable, je les changerai », a assuré début décembre François Rebsamen, le ministre du Travail. Pour Jean-Claude Mailly, « la bagarre n’est pas terminée ».

 

 

Rugby : Fabien Galthié, licencié

Rugby : Fabien Galthié, licencié

Sans doute l’un des plus grands joueurs que le rugby est connu, aussi un des meilleurs spécialistes de ce sport. Pourtant cela n’a pas empêché son licenciement pares les résultats médiocres de cette saison. Des résultats dont il est sans doute qu’en en partie responsable 99. En cause en particulier la qualité du recrutement. Il n’est par d’ailleurs pas certain que Montpellier retrouve un jour  le niveau auquel l’avait porté Galtié ( finale top 14 en 2010) Comme dans le foot avec la professionnalisation, le rugby marchandise de plus en plus joueurs et entraineurs : «  on vend, on achète, on jette ». L’information a été révélée à la mi-journée par Midi Olympique. Et confirmée en début d’après-midi par des proches du club héraultais. Fabien Galthié n’entraine plus Montpellier. Fabien Galthié était en sursis depuis plusieurs matchs du MHR. Et c’est sans doute la défaite enregistrée sur la pelouse de Castres dimanche après-midi (27-9) qui a conduit le président du club à prendre cette décision radicale. Selon une source proche du club, Fabien Galthié a reçu un courrier lundi matin. Il est convoqué pour un entretien le 9 janvier prochain. « La stratégie du club est contrariée. On avait des intentions de bien figurer en coupe d’Europe. On en parle plus parce qu’on y est plus et en Top 14, on est en difficultés » explique Mohed Altrad, le président du club montpelliérain au micro de France Bleu Hérault.   Pour aider Montpellier à sortir de sa mauvaise passe, Mohed Altrad a choisi de faire confiance à Jake White, champion du monde avec l’Afrique du Sud en 2007. Shaun Sowerby sera, lui, en charge de l’entrainement des avants. « Ils sont arrivés lundi pour préparer le match face à Toulon » a précisé Mohed Altrad.  Fabien Galthié entrainait Montpellier depuis quatre saisons. Il avait conduit l’équipe en finale du Top 14 en 2010 et failli ramener le bouclier de Brennus sur la place de la Comédie. Cette saison, les résultats sportifs sont beaucoup moins reluisants. Montpellier est 8ème au classement du Top 14. Incapable de gagner plus d’un de ses neuf derniers matchs, toutes compétitions confondues.

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Immobilier – Révision des valeurs locatives : la nouvelle grande arnaque

 

Immobilier - Révision des valeurs locatives : la nouvelle grande arnaque

 

C’est évidemment une nouvelle énorme  arnaque fiscale qui se prépare avec cette révision des valeurs locatives des logements. Théoriquement le produit global ne doit pas changer mais être mieux réparti en fonction des éléments de confort. 46 millions de logements vont donc être expertisés par des fonctionnaires, ce qui par parenthèse va représenter des dépenses énormes. On va commencer par une expérimentation dans 4 départements dont Paris. Au final en  prenant en compte l’endettement abyssal des collectivités locales et la baisse de la dotation aux collectivités locales tout cela va se traduire par une hausse substantielle. Pour justifier cette arnaque , comme d’habitude les arguments des technocrates ne manquent pas. « L’enjeu est d’actualiser les bases d’imposition de 46 millions de locaux d’habitation, fixées en 1970 et restées inchangées depuis: obsolètes, elles ne reflètent plus la réalité du marché locatif. Un chantier similaire pour les locaux professionnels a déjà été engagé et doit aboutir en 2015, mais la tâche était d’une bien moindre ampleur (3 millions de locaux).  Il y a 43 ans, une baignoire, le chauffage central ou les sanitaires, considérés comme des « indices de confort », justifiaient une valeur locative plus élevée. En conséquence, les bâtiments récents se retrouvent plus taxés que les immeubles anciens, dont la valeur locative est gelée depuis quarante ans, mais qui ont souvent été modernisés depuis. »  Le but affiché par le gouvernement est donc de « remettre de la justice dans le système fiscal local », tout en simplifiant le mode de calcul de ces valeurs locatives, qui seront désormais mises à jour très régulièrement.   Ce toilettage ne sera pas sans conséquences, ni pour les locataires, qui s’acquittent de la taxe d’habitation, ni pour les propriétaires, qui règlent la taxe foncière. « Cela va induire des transferts de charges entre les contribuables: pour certains, la valeur locative va augmenter, et pour d’autres, elle va baisser », reconnaît-on au ministère de la Décentralisation. Oui, mais au total, ce sera sans doute une hausse de la moyenne !

Allemagne : un salaire très minimum

Allemagne : un salaire très minimum

 

C’est vraiment pour faire plaisir aux socio démocrates que Merkel a consenti à créer un salaire minimum. Mais un salaire très minimum de 8.50 euros  brut (9.61 en France au premier janvier) mais aussi parce qu’il ne s’appliquera pas à tous les salariés. Il faut en effet observer que si globalement certains salaires ont augmenté en Allemagne parallèlement des salaires de 3 ou 4 euros par heures demeurent dans certains postes occupés surtout par des travailleurs de l’Est (exemple Bulgares et roumains dans les abattoirs ou lagriculture).  Le salaire minimum  l ne vaudra toutefois vraiment pour tous qu’à partir de 2017 et exclura certaines catégories d’actifs.  La loi votée début juillet par le Parlement allemand fixe son entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Une période de transition est prévue pour les secteurs qui sont encore sous le coup d’un accord salarial négocié entre partenaires sociaux. Au 1er janvier 2017, le salaire minimum sera étendu à tous.  Le ministère du Travail assure qu’il gonflera la paie de quelque 3,7 millions de personnes au 1er janvier 2015, et un million de plus au 1er janvier 2017 -sur quelque 39 millions de salariés et une population active de 42 millions de personnes (incluant indépendants et professions libérales).  Le gouvernement a opté pour un même montant sur tout le territoire, qui correspond à un salaire mensuel de 1.473 euros brut pour une personne travaillant 40 heures par semaine.  Au terme d’un âpre marchandage politique, il a toutefois introduit plusieurs exceptions. Les moins de 18 ans sans qualification sont exclus, pour ne pas créer d’incitation à entrer sur le marché du travail au lieu de commencer un apprentissage ou des études. Les apprentis en formation ne peuvent également pas y prétendre. Les stagiaires non plus, si leur stage est inférieur à trois mois et s’il est obligatoire dans le cadre d’une formation professionnelle ou universitaire. La ministre de l’Emploi Andrea Nahles veut mettre fin à l’enchaînement de stages pas ou mal payés, lot de beaucoup de débutants sur le marché du travail. Les chômeurs de longue durée (au chômage depuis plus d’un an) pendant les six mois suivant leur embauche n’y ont pas droit non plus, pour favoriser leur réinsertion sur le marché du travail. Les saisonniers percevront le salaire minimum, mais les agriculteurs ont obtenu sur la dernière ligne droite de pouvoir en déduire le gîte et le couvert. Les livreurs de journaux pourront percevoir en 2015 jusqu’à 25% de moins que le salaire minimum, en 2016 15% de moins, et toucheront 8,50 euros en 2017, même si le salaire plancher légal est supérieur à cette date.  Une commission de neuf personnes (représentants du patronat, des syndicats, économistes), examinera tous les deux ans une éventuelle réévaluation. Le premier examen aura lieu en 2016, pour un ajustement possible au 1er janvier 2017. Les effectifs des douanes, en charge des contrôles sur le marché du travail, seront étoffés, avec la création de 1.600 nouveaux postes. La loi prévoit aussi que soit engagée la responsabilité des entreprises qui font appel à des sous-traitants qui eux-mêmes enfreignent les règles du salaire minimum. « Un entrepreneur ne pourra pas dire ça m’est égal ce que font mes sous-traitants », a dit la ministre.

 

Pétrole : L’Algérie asphyxiée par la baisse des prix

Pétrole : L’Algérie asphyxiée par la baisse des prix

 

Le pétrole qui a perdu la moitié de sa valeur depuis juin est en train asphyxier l’économie de certains producteurs très dépendants de cette ressource. C’est le  cas de l’Algérie qui demande à l’OPEP une réduction de la production. Mais ilyi a peu de chance pour que cet appel soit entendu.  L’Arabie saoudite a en effet décidé d’asphyxier les autres producteurs en particulier les Etats-Unis d’autres pays comme le Venezuela, l’Algérie, le Congo, le Venezuela  ou encore la Russie en les privant des profits nécessaires pour investir.  Or dans nombre de ays le seuil de rentabilité pour de nouveaux investissements tourne autour de 70 dollars. L’Arabie saoudite consciente de la diminution de réserves compte ainsi raréfier à terme la production pour faire remonter les prix. En attendant à court terme,  cela passe par l’asphyxie des investissements des pays concurrents comme l’Algérie par exemple. Seconde raison de la baisse, l’atonie de la demande mondiale. Une atonie liée aux risques de déflation qui émerge partout en Europe bien sût mais ailleurs et notamment en Chine. . « Avec la clôture sous les 60 dollars, on a franchi une nouvelle étape », a commenté James Williams, expert énergétique pour WTRG Economics.  Le ministre algérien de l’Energie a donc demandé à l’Opep d’intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production.  Le ministre algérien de l’Energie a demandé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont son pays est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités dimanche par l’agence APS. « L’OPEP doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres« , a déclaré Youcef Yousfi, dont le pays tire 95% de ses recettes extérieures de la vente de pétrole et de gaz. L’Arabie Saoudite, chef de file du cartel, et d’autres gros producteurs avaient prévenu la semaine dernière que l’OPEP ne réduirait pas sa production même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril. Youcef Yousfi a expliqué que l’Algérie ne partageait pas cette prise de position des principaux producteurs, qui craignent notamment qu’une réduction par l’Opep de sa production profite aux pays producteurs non membres du cartel. Les cours du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, passant de 115 dollars le baril à 55 sous l’effet conjugué de l’abondance de l’offre, du renforcement du dollar et de la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale.

BCE : l’Allemagne contre le rachat de dettes souveraines

BCE : l’Allemagne contre le rachat de dettes souveraines

 

Drahi et le BCE risquent  encore d’être paralysés par l’ opposition allemande au rachat de dettes souveraines. Du coup, il ne faut pas s’attendre à de décisions de la BCE dans ce domaine avant au moins  la mi-2015. L’Allemagne ne consentira sans doute à changer de position lorsque sa propre croissance sera affectée par l’atonie de l’activité  générale en Europe ; Du coup pour justifier son veto à la BCE le président de la Bundesbank voit la reprise en Europe en 2015 alors qu’en fait le PIB même en Allemagne pourrait pas ne dépasser 1% (sans parler des risques de déflation).  La croissance de l’économie allemande pourrait être plus forte que prévu l’année prochaine et la situation en Europe n’est pas aussi mauvaise que beaucoup le pensent, estime le président de la Bundesbank, dans un entretien paru dans l’édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung. Optimiste pour l’avenir, Jens Weidmann, qui siège au conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), se montre en revanche très hostile au projet de rachat de dette souveraine de l’institution. La BCE observe attentivement les conséquences de la baisse du cours du pétrole sur l’inflation de la zone euro et se tient prête à faire davantage pour écarter le spectre de la déflation. « Au point où en sont les choses pour le moment et si les prix du pétrole restent bas, l’inflation sera moins importante que prévu, mais la croissance sera meilleure« , estime Jens Weidmann. Début décembre, la Bundesbank a réduit de moitié sa perspective de croissance pour l’Allemagne en 2015, désormais de 1%. Elle a également revu à la baisse ses prévisions pour 2014, qui sont passées de 1,9 en juin à 1,4%. « La situation en Europe n’est pas aussi mauvaise que le pensent certains« , poursuit le président de la Buba. Malgré les réserves de la Bundesbank et l’opposition de Berlin, Mario Draghi, président de la BCE, prépare le terrain à un large programme de rachats d’actifs début 2015 pour éloigner définitivement le spectre de la déflation. « Un programme de relance de l’économie nous est offert (avec la baisse du prix du pétrole). Pourquoi devrions-nous y ajouter une politique monétaire ?« , s’interroge Jens Weidmann, ajoutant que la BCE ne doit pas céder aux pressions des marchés financiers.

 

Sondage -Les scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

Sondage -Les  scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

 

Beaucoup des principaux scandales recensés dans le sondage Odoxa pour Le Parisien et i>Télé, tourne autour de Hollande. Les Français classant d’abord Thévenoud le secrétaire D’Etat choisi par Hollande (Thévenoud par ailleurs procureur de Cahuzac !) ; ensuite le vaudeville avec Trierweilller, aussi l’affaire Jouyet- le copain de Hollande- et de sa sulfureuse conversation avec Fillon. Le classement du sondage Odoxa :

 

1 – Thomas Thévenoud pour sa phobie administrative

Neuf jours. Nommé le 26 août, Thomas Thévenoud s’en est allé le 4 septembre. Le Président François Hollande a mis fin aux fonctions du secrétaire d’État au Commerce extérieur, « à sa demande » et « pour des raisons personnelles ».  »Dans le cadre des nouvelles normes mises en place par le gouvernement dans le cadre de la transparence de la vie politique, il s’est avéré qu’il y avait un problème de déclaration d’impôt », a expliqué alors Matignon, en précisant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’une démission pour un motif de désaccord politique ». Des problèmes de régularité avec le fisc qui ont trouvé une justification des plus originales de la part de l’éphémère secrétaire d’État. Thomas Thévenoud a évoqué une « phobie administrative » qui l’aurait empêchée de réaliser les démarches à temps. Et cette révélation n’a été que la première d’une longue série : PV impayés, ardoise chez un kinésithérapeute, factures EDF en attente, société non-déclarée… Malgré la tempête Thomas Thévenoud s’est accroché à son siège de député de Saône-et-Loire.

 

2 – Valérie Trierweiler : « Merci pour ce moment »

Valérie Trierweiler a réalisé le meilleur démarrage littéraire de l’année 2014. L’ancienne Première dame, auteure de Merci pour ce moment, a vendu 145.000 exemplaires de son livre-témoignage sur le temps qu’elle a passé à l’Élysée aux côtés de François Hollande en seulement quelques jours après sa sortie. Un livre sulfureux qui n’a certainement pas aidé le Président lors de cette année difficile. On retiendra notamment la polémique sur les « sans-dents ». L’ancienne Première dame écrit : « Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : ‘les sans-dents’, très fier de son trait d’humour». François Hollande a vécu ce récit comme « un coup porté à [sa] vie toute entière ». « Vous croyez que j’ai oublié d’où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d’origine savoyarde, (…) mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d’une famille de paysans pauvres du Nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines, ma raison de vivre ? », s’était-il justifié alors.

 

3 – Thierry Lepaon pour les travaux de son appartement

Thierry Lepaon, numéro 1 de la CGT, aurait fait financer les coûteux travaux de rénovation de son appartement de fonction par la Centrale. Dans son édition du mercredi 29 octobre 2014, Le Canard Enchaîné affirmait que le syndicat aurait réglé la note de 130.000 euros pour aménager les 120 m² de son secrétaire général.  Un home cinéma ou encore une télé dans chaque chambre. Le tout avec vue sur la forêt. À sa prise de fonction à Paris en mars 2013, Thierry Lepaon aurait eu un certain nombre d’exigences, selon l’hebdomadaire satirique.  Thierry Lepaon a annoncé avoir appris le montant de ces travaux dans la presse. Le leader de la CGT a par la suite expliqué que cette affaire « révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne de prise de décisions (…) Une faille qu’il faut absolument corriger », a-t-il déclaré, en soulignant que « les arbitrages et la décision finale » n’avaient été « ni débattus, ni validés par une instance ».

 

4 – Jérôme Lavrilleux dans l’affaire Bygmalion

Jérôme Lavrilleux n’était pas le plus connu des responsables UMP. Malheureusement pour lui, son nom n’a commencé à être connu qu’en mai dernier, lorsqu’il est devenu l’un des éléments déclencheurs du séisme qui secoue l’opposition : l’affaire Bygmalion.  Invité de BFMTV le 26 mai, l’eurodéputé du Nord-Ouest a avoué, les larmes aux yeux, avoir fait de fausses factures pour couvrir le dérapage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. « Je n’ai jamais eu à discuter ce genre de sujet, ni avec M. Sarkozy, ni avec M. Copé. J’assume mes responsabilités », explique-t-il alors.

 

5 – Jean-Pierre Jouyet pour son déjeuner avec François Fillon

Dans un enregistrement, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, raconte aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme que l’ancien Premier ministre François Fillon lui aurait demandé, lors d’un déjeuner le 24 juin, d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy pour empêcher le retour de son rival, et de « taper vite ». Une déclaration « off » qui a entraîné des réactions en chaîne et moult plaintes en diffamation.

 

6 – Arnaud Montebourg « démissionne »

Après une cohabitation difficile avec Manuel Valls et quelques couacs retentissants, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a annoncé le lundi 25 août qu’il croyait « nécessaire de reprendre sa liberté » en dehors du gouvernement, et que Manuel Valls avait accepté de « la (lui) rendre ». Un renvoi qui prend la forme diplomatique de la démission et qui marque surtout un schisme idéologique au sein de la majorité.  Benoît Hamon et Aurélie Filippetti quitteront eux aussi – après des désaccords de fond – le gouvernement Valls.

 

Écomouv’: un exemple des gâchis financiers de l’Etat

Écomouv’: un exemple des gâchis financiers de l’Etat

Avec le suppresion de l’écotaxe, il faut maintenait indemniser Ecomouv pour les portiques inutilisés et la logistique mise en en place. Un bel exemple de gâchis financier de l’Etat dont le cout est proche d’un milliard ; En fait une cathédrale administrative construite par des technocrates incompétents (20% de la taxe devait aller au concessionnaire !) Il aurait suffi d’augmenter le prix du gasoil pour les transporteurs et de manière progressive pour amortir le choc) et de contrôler autrement plus sérieusement les véhicule étrangers. Évidemment c’était trop simple. Ce qui finalemenet va être amorcé au premier janvier 2015.En effet, au 1er janvier 2015, le prix du gazole va grimper de près de 5 centimes, de manière mécanique, après l’introduction de nouvelles taxes. Dans un cas, l’État a décidé de relever la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE) de 2 centimes, dans l’autre, la taxe carbone pour les automobilistes, destinée à pallier la suppression de l’écotaxe va entrer en vigueur, les pouvoirs publics devraient  régler en une seule fois, fin février, une indemnité de 839 millions d’euros prévue dans l’engagement signé en juin entre l’État et la société. Mais le gouvernement veut rendre la note plus acceptable pour l’opinion publique. Il va demander à étaler sur dix ans une partie de l’indemnité (à peu près 300 millions d’euros).  «Le montage financier, qui consiste en partie en une cession de créances Dailly autorise ce paiement étalé», explique un proche du dossier. Cet arrangement serait très profitable pour Ségolène Royal: elle pourrait dire que cette rupture ne lui coûte pas les 839 millions prévus mais moins de 600 millions… sans insister sur les 30 millions à payer les neuf années suivantes. Écomouv’ ne s’opposera pas à ce tour de passe-passe si l’État s’engage en contrepartie à régler l’intégralité de l’indemnité. La société, filiale de l’italien Autostrade, se montre accommodante car cela ne lui coûte rien. La partie de la dette qui peut être étalée est due directement aux banquiers, pas à elle. Par ailleurs, l’État souhaiterait aussi réduire la note globale en vendant les portiques à Écomouv’. Sur ce sujet, la filiale d’Austrade ne veut pas transiger et racheter le moindre portique. On se demande d’ailleurs pour quoi faire ?

 

Tarifs autoroutes : hausse pour les diesels ?

Tarifs autoroutes : hausse pour les diesels ?

 

 

 

D’après le ministre des transports il n’y aurait pas de hausse pour les diesels mais plutôt des réductions pour les véhicules propose. En fait comme les tarifs des autoroutes vont bien augmenter pour tous et diminuer pour les véhicules plus « verts », c’est à peu près la même chose. Surtout le processus d’une tarification différenciée est enclenché.   Selon le JDD, qui cite une source proche du gouvernement, la « ‘tarification écologique’ permettrait de fixer de faibles hausses de prix pour les voitures propres et de compenser avec les plus polluantes ». Cette option satisferait à la fois les concessionnaires, qui peuvent augmenter les tarifs des péages chaque année selon un calcul prévu dans les contrats de concession, et l’Etat qui favoriserait ainsi les transports « verts ».  Alain Vidalies a toutefois assuré que la pénalisation du diesel n’était pas à l’ordre du jour.  »Il y a des discussions et des propositions qui peuvent être faites sur, justement, des abaissements, des diminutions de tarifs pour les véhicules propres », a dit le secrétaire d’Etat aux Transports sur iTELE.  »Mais ça ne peut pas se traduire par le fait qu’il y aurait une pénalité ou des augmentations pour les véhicules diesel. Je pense qu’il y a là un raccourci qui ne repose sur aucun fondement », a-t-il ajouté.  Dans ses discussions avec les sociétés d’autoroutes, dont l’Autorité de la concurrence avait dénoncé il y a quelques mois la situation de « rente », l’exécutif espère une remise à plat des contrats à défaut de les dénoncer, comme l’avaient suggéré des députés. Les péages doivent augmenter en moyenne de 0,6% en 2015 sur les réseaux exploités par les filiales de Vinci, Eiffage et Abertis. Selon le JDD, ces sociétés seraient « prêtes à faire un effort » si le tarif dit écologique était mis en place.

 

Des vélos-taxis à Paris… et ailleurs

Des vélos-taxis à Paris

 

Comme en Asie, les vélos taxis s’installent à Paris, mais des vélos plus modernes aidés par des moteurs (un peu comme sur les velos électriques° ;  Trois roues, une banquette, un toit en plastique. En France, on les appelle « triporteurs », « pedicab » ou « vélo-taxi », autant d’expressions un peu emphatiques pour désigner le même engin: un pousse-pousse, ni plus ni moins. Rien de bien nouveau donc, mais si l’on en parle aujourd’hui, c’est que, plus de 150 ans après sa création au Japon, ce gros tricycle pourrait devenir une alternative au taxi sous nos latitudes. La société Cyclopolitain a lancé son premier pousse-pousse en France en 2003, à Lyon, et connu des débuts plutôt timides. Aujourd’hui, le concept existe aussi dans d’autres grandes villes: Paris, Nice, Reims et Tours. En décembre 2012, Cyclopolitain fêtait son 2.000.000e passager. Preuve de son succès, l’idée a été reprise par d’autres sociétés (Trip Up, Yellow Pedicab, etc) et par des conducteurs indépendants.  Stratégie commerciale oblige, les « cyclos » sont postés près des centres névralgiques. A Paris, c’est devant le musée d’Orsay, sur le parvis de Notre-Dame ou devant la tour Eiffel que vous serez le plus susceptible d’en trouver. « La moitié du temps, je prends des touristes qui veulent juste une petite visite de la ville », explique Edouard, étudiant en école de commerce et conducteur de pousse-pousse depuis deux ans. Mais si les emplacements sont savamment choisis, la formule pousse-pousse est loin d’être un attrape-touriste. Comptez par exemple 10 ou 15 euros pour un trajet entre le musée d’Orsay et la tour Eiffel. Attention cependant, les prix peuvent varier du simple au double en fonction du conducteur, qui loue son cyclo à la journée et récolte intégralement le fruit de ses courses. Jacob, conducteur depuis deux mois, nous explique sa logique commerciale: « Je fais un prix dégressif en fonction de la longueur du trajet. Pour les longues distances, employer mes services plutôt que ceux d’un taxi peut être très intéressant. Pour les courtes distances, je ne le recommande pas forcément. » Le profil type du conducteur de pousse-pousse est un étudiant de moins de 30 ans qui, comme Edouard, ne travaille que deux ou trois jours par semaine, pour 6 ou 7 heures. Dans un timing aussi court, il n’a pas le temps d’attendre trop longtemps les clients et accepte facilement les petites courses à 10€. « C’est déjà ça de pris », déclare Edouard. Mais il y a l’autre profil: celui du conducteur quotidien, le plus souvent propriétaire de son cyclo, qui peut se permettre de rejeter les courses à moins de 20€. Celui-là annoncera systématiquement un prix très élevé; le tout est de négocier. « Ces conducteurs-là sont surtout postés sur la place de la Concorde, aux Champs-Elysées ou devant la tour Eiffel. Ils visent les clients chinois ou américains, qu’ils prennent pour des pigeons », indique Edouard. « À chaque fois qu’on donne un petit coup de pédale, on a une petite aide grâce au moteur. Ça permet de réduire quand même l’effort ». Le vélo-taxi est devenu la première activité de Kevin, auto-entrepreneur. « C’est amusant, ça permet de bien voir la ville, mieux que dans un taxi », déclare un touriste. Le voyage coûte 50 euros de l’heure pour deux personnes. Pour que l’activité soit rentable, Kevin doit travailler au moins huit heures par jour. Le salaire est irrégulier, mais l’activité a séduit environ 500 personnes en France, à Paris, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lyon.

Après les généralistes, grève de SOS Médecins

Après les généralistes, grève de   SOS Médecins

Marisol Touraine campe sur ses positions  quant à sons projet d’étatisation de la médecine libérale, du coup SOS Médecins rejoint le mouvement. L’enjeu n’est pas seulement le prix de la consultation mais aussi la question bureaucratique du tiers payant et surtout la tendance à l’étatisation de la médecine libérale via les agences régionales de santé.  La grève devrait durer jusqu’au 31 décembre avec un taux de participation « très élevé » indique le principal syndicat de médecin libéraux. Les grévistes devraient avoisiner les 80%. Par ailleurs, le mouvement pourrait être étendu après le 31 décembre. Les réquisitions de quelque 1.000 médecins de l’association SOS Médecins ont été étendues. Pour l’instant, elles ne couvraient que des périodes de nuit (de 20h00 à 08h00). « On est  réquisitionnés à tour de bras. Les urgences sont, malgré ce que dit la ministre Marisol Touraine, hyper débordées. On croule sous les appels, par exemple à Amiens, le lendemain de Noël on a eu 570 appels, on a vu 400 patients », assure le président de SOS Médecins. SOS Médecins, comme les médecins libéraux s’opposent à la généralisation du tiers payant. Prévu par la loi santé, il est matériellement « hyper-compliqué » détaille l’association. Mais cette dernière fustige surtout un texte « qui aggrave encore les choses » en renforçant « les pouvoirs déjà énormes accordés aux directeurs des agences régionales de santé ».

 

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