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Archive mensuelle de décembre 2014

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Allocations familiales : sanction du Conseil constitutionnel ?

Allocations familiales : sanction du Conseil constitutionnel ?

En  termes de droit le plafonnement d’allocations familiales à partir du certain revenu devrait être illégal car cela rompt le principe d’égalité. On ne peut pas par ailleurs demander à ces  salariés de payer plus de cotisations et de toucher moins. Si la solidarité doit se faire elle doit être effectuée via l’impôt et non sur la retenue d’allocations.  Le projet gouvernemental voté par le Parlement prévoit qu’à partir de 6.000 euros de revenus mensuels pour un foyer avec deux enfants, les allocations seraient divisées par deux. Et par quatre à partir de 8.000 euros.  Selon l’UMP, ce plafonnement « ne respecte pas le principe d’égalité devant la loi en ce qu’il ne prévoit pas de moduler le montant des allocations familiales selon qu’un seul membre du couple exerce une activité professionnelle effective, ou selon qu’il s’agit d’une personne seule ou d’un couple dont les deux membres exercent une telle activité ».   »A partir du moment où une modulation des allocations familiales en fonction des ressources est introduite, il faut aussi introduire une modulation en fonction du nombre de personnes dans le couple qui exerce une activité », estime l’UMP. Sera-t-elle suivie par les Sages?  Fin 2013, ces derniers n’avaient cependant rien trouvé à redire au plafonnement (à 1.500 euros) de l’avantage en nature procuré par l’attribution de demi-parts supplémentaires par personne à charge, contenu dans le budget 2013.  Ce vendredi, l’opposition devrait également saisir le Conseil constitutionnel du projet de budget rectificatif 2014 et du projet de loi de finances pour 2015 qui seront votés définitivement jeudi. Le Conseil devrait rendre sa décision le 29 ou 30 décembre. Fin 2012, il avait censuré la création de la taxe à 75% sur les très hauts revenus, une promesse de campagne présidentielle du candidat Hollande. Et en décembre dernier, il avait rejeté pas moins de 24 dispositions du budget 2014 dont le calcul du plafonnement de l’ISF et la taxation des plus-values immobilières sur les terrains à bâtir. Il avait aussi censuré la notion d’abus de droit, élargie par la majorité contre l’avis du gouvernement

 

Autoroutes: renégociation des contrats

Autoroutes: renégociation des contrats

 

 Le rapporteur de l’assemblée, Jean-Paul Chanteguet, lors la présentation du texte devant la Commission du développement durable et de l’Aménagement du territoire, a souligné que cette dénonciation ne signifierait pas une nationalisation, puisqu’elle devrait être à son sens suivie par une « renégociation intégrale » avec les sociétés « sur la base de cahiers des charges refondus ».  Il a aussi évoqué la possibilité de confier la gestion de ces autoroutes, en cas d’échec des négociations suivant une résiliation, à un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) ou à une régie. Réagissant en commission, le député Yves Nicolin (UMP) a rejeté les conclusions de Jean-Paul Chanteguet, affirmant: « nous ne pouvons pas valider un rapport qui est essentiellement à charge ».  Les relations entre sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA) et le gouvernement se sont tendues dernièrement, surtout après la publication mi-septembre par l’Autorité de la concurrence d’un rapport dénonçant la « rente » de ces entreprises depuis la privatisation de 2006, sur fond de péages augmentant plus vite que l’inflation. Les concessionnaires font valoir de leur côté que leur rentabilité est bien inférieure aux 20% ou plus évoqués par l’Autorité de la concurrence, car elle doit se calculer sur l’ensemble de la durée des concessions, soit une trentaine d’années.

Notre-Dame-des-Landes : pour fin 2015 (Valls)

Notre-Dame-des-Landes : pour fin 2015 (Valls)

Nouveau coup de menton de Valls qui promet la construction de l’aéroport pour mi 2015 alors qu’il ne connaît pas l’évolution de recours juridiques. Dans une interview accordée au quotidien Ouest France, le Premier ministre a réaffirmé qu’il « faudra construire Notre-Dame-des-Landes ». Il souhaite lancer la construction après la mi-2015.  Le gouvernement ne change pas d’avis. Dans un entretien à paraître jeudi dans Ouest France, Manuel Valls répète qu’il reste favorable à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.  »Ce qui a été acté, c’est qu’il fallait attendre l’épuisement d’une série de recours, et des décisions de la justice administrative. Ce sera le cas au premier semestre 2015« , a déclaré le Premier ministre.  Cet ouvrage fait l’objet depuis plusieurs années d’une vive opposition et est notamment contesté par les Verts. Manuel Valls a pourtant estimé que « cet aéroport est nécessaire pour le développement de Nantes et de son agglomération et plus globalement celui de l’Ouest de la France« , ajoutant, « c’est aussi une question d’équilibre en matière d’aménagement du territoire, je reste donc favorable à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes« . Début novembre, le Premier ministre avait envoyé un courrier à une association locale favorable au projet, pour l’assurer que l’aéroport verrait bien le jour. 

 

L’espérance de vie mondiale : +6 an

L’espérance de vie mondiale : +6 an

 

Au plan mondial l’espérance moyenne de vie progresse mais il y a des dispersions autour de la moyenne. En France, c’est 79 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes. (en 1913 l’espérance était de 50 ans comme aujourd’hui en Angola)).  Au plan mondial L’espérance de vie moyenne est passée de 65,3 ans en 1990 à 71,5 ans en 2013, selon cette analyse qui incorpore des données statistiques fournies par 188 pays. L’espérance de vie pour les hommes a progressé en moyenne de 5,8 ans entre 1990 et 2013 tandis que pour les femmes elle a augmenté plus généreusement, de 6,6 ans en moyenne. Dans les pays riches, c’est la baisse des décès par cancers et par maladies cardiovasculaires qui permet de relever l’espérance de vie, notent les chercheurs. Dans les pays pauvres, les progrès s’expliquent surtout par le recul des décès chez les nouveaux-nés et les enfants, par diarrhée ou par maladies respiratoires. La tendance à la hausse pour l’espérance de vie masque une montée en puissance de certaines maladies ou troubles dans les causes de décès, en particulier les cancers du foie provoqués par des hépatites C (+125%), les troubles graves du rythme cardiaque (+100%), les maladies liées à la consommation de drogues (+63%), l’insuffisance rénale chronique (+37%) et le diabète (+9%). « L’énorme augmentation de l’action collective et le financement accordé aux grandes maladies infectieuses telles que la diarrhée, la rougeole, la tuberculose, le VIH / sida et le paludisme ont eu un impact réel », estime le Dr Murray. « Mais cette étude montre que certaines maladies chroniques majeures ont été largement négligées et sont en hausse, en particulier les problèmes de santé liés à la drogue, la cirrhose du foie, le diabète et l’insuffisance rénale chronique », ajoute ce responsable.

 

Ile de France : blocage des routes jeudi par la CFDT

Ile de France : blocage des routes jeudi par la CFDT

La CFDT Route, majoritaire dans le secteur,  appelle au blocage des routes en Ile de France notamment pour peser sur les négociations salariales.  Le syndicat estime que les patrons du secteur n’ont pas fait suffisamment d’efforts et précise que les blocages prévus visent à « impacter l’économie« . Et il dénonce la proposition patronale de n’accepter qu’un alignement sur le salaire minimum : « La politique patronale nous oblige une fois de plus à mettre en place un rapport de forces. On n’a pas 40 solutions, le mode d’action, c’est des blocages d’entrepôts et de routes« , justifie Thierry Cordier, secrétaire général de la CFDT Routes. Ces actions vont se concentrer prioritairement autour du marché international de Rungis. Le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies appelle patronat et syndicats à « reprendre le dialogue dans un esprit de responsabilité« .

 

Bâtiment : 30 000 emplois en moins

Bâtiments : 30 000 emplois en moins
En 2014, la chute de la production de logements neufs aura ainsi été de 10,3% avec seulement quelque 300.000 mises en chantier, loin de l’objectif gouvernemental de 500.000, tandis que le non-résidentiel neuf reculait de 5,9%. En revanche, l’amélioration-entretien de logements (-0,9%) a mieux résisté, « confirmant son habituel rôle d’amortisseur du secteur », selon le bilan de la fédération. « La croissance économique ne fut pas au rendez-vous en 2014, contrairement à ce que les économistes retenaient comme hypothèse », a souligné Jacques Chanut, président de la FFB, lors d’une conférence de presse, pointant en outre « un environnement institutionnel pour le moins instable ». La FFB blâme aussi le « blocage de nombreux permis de construire par les maires au cours de l’été », après l’alternance issue des élections municipales et une « confiance en l’avenir de l’ensemble des acteurs toujours au plus bas ». 2015 ne devrait pas être l’année de la reprise, « compte tenu du moral déprimé de tous les acteurs, ménages, entreprises et même collectivités territoriales, et des freins structurels qui handicapent l’économie française », estime la FFB, tablant sur une activité en recul de 0,4% et 30.000 nouveaux postes détruits, en équivalents-emplois à temps plein. « Les suppressions de postes se sont déjà accélérées au second semestre, il y en a eu autant que pendant l’année et demie qui a précédé », a précisé à l’AFP Bernard Coloos, directeur aux affaires économiques et financières de la FFB. Pour la fédération, aucune vraie reprise du secteur privé n’interviendra avant qu’un « certain niveau de confiance ne (soit) retrouvé ».

Emplois à domicile : la baisse

Emplois à domicile : la baisse

L’Aide  à la personne devait être l’eldorado pour la création d’emplois. En réalité c’est la baisse qui est constatée dans ce secteur. Plusieurs facteurs explicatifs, d’abord le pouvoir d’achat qui pèse sur la demande en volume. Ensuite l’attentisme général justifié par la crainte d’un avenir économique incertain enfin il faut auusi le dire le développement du travail clandestin lié à la disponibilité d’une manouvre abondante. Enfin auusi le mouvement de yo-yo fiscal. Au deuxième trimestre, hors garde d’enfants, il aurait plongé de 8,1% pour les particuliers employeurs « non fragiles » (ceux qui ont recours à du personnel de ménage, par exemple) et de -2,4% pour  les personnes dites « fragiles » (personnes âgées, handicapés), détaille le site internet du quotidien le Figaro. L’Acoss qui a publié ses chiffres au mois d’octobre faisait état pour sa part d’un repli de l’emploi à domicile de -0,6% sur la période avril-juin, avec une baisse du nombre d’heures déclarées de près de 5%. Face à l’érosion de l’emploi à domicile, les députés ont voté en juillet dernier une mesure qui prévoyait de porter de 0,75 euro à 1,50 euro la remise de cotisations forfaitaire accordée pour chaque heure déclarée. Une disposition retoquée en août par le Conseil constitutionnel. Finalement, l’Assemblée nationale a adopté en octobre dernier un amendement prévoyant des allègements, bien moins intéressants que ce qui était initialement prévu. En outre, le rabais sera bien de 1,50 euro par heure déclarée. Mais il ne s’appliquera qu’aux gardes d’enfants de 6 à 13 ans, avec un plafonnement du nombre d’heures.

 

Bourse : toujours en baisse

Bourse : toujours en baisse

Nouvelle séance de baisse pour le CAC à La Bourse de Paris qui a ouvert à 1,00%.  Les bourses accusent actuellement des mouvements de baisse essentiellement imputées à l’instabilité politique en Grèce avec la prévision d’élection du 17 décembre de l’élection présidentielle. C’est sans doute faire beaucoup d’honneur à la Grèce et faire l’impasse sur les facteurs explicatifs des évolutions des bourses. Autre élément invoqué la diminution des prix du pétrole.  Les cours du pétrole, en baisse de plus de 40% depuis le mois juin en raison d’une offre excédentaire, continuent leur glissade, à un plus bas de cinq ans. Bien entendu l’évolution des cours du pétrole influence la tendance à la déflation dans nombre de pays mais on pourrait objecter que des cours bas constituent un soutien à l’économie. En vérité, c’est la conjoncture mondiale qui est très inquiétante avec une croissance atone en Europe mais aussi dans nombre de pays émergents  (Russie, Amérique du sud etc.). Autre élément avancé les politiques monétaires  avec le ralentissement de rachats d’actifs aux Etats-Unis de la part de la FED, le relatif échec des opérations de refinancement de la BCE, les atermoiements de la banque centrale européennes pour les rachats d’obligations souveraines. Des éléments à prendre en compte mais la politique monétaire ne peut pas tout, il convient d’articuler politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, dans  ces domaines la cohérence n’est pas pour demain.  Ce qui peut surtout nourrir l’inquiétude c’est la conjoncture en Chine.  Après le net ralentissement de l’inflation ces derniers mois, nombre d’experts ont pointé la menace de tensions déflationnistes, témoin de l’essoufflement persistant de l’économie chinoise et de l’affaiblissement de la demande intérieure.  L’activité manufacturière n’a pratiquement pas progressé en novembre après déjà un mois d’octobre décevant. En cause une demande intérieure assez atone et surtout une grande faiblesse de la demande extérieure. Le signe sans doute que la crise mondiale est loin d‘être écartée. Au delà de l’activité manufacturière, c’est toue l’industrie qui es touchée et la croissance avec. L’activité manufacturière en Chine a ralenti en novembre, à son plus faible rythme de croissance depuis huit mois, a indiqué cette nuit le gouvernement, tandis que la banque HSBC faisait état d’une stagnation – des chiffres confirmant l’essoufflement de la deuxième économie mondiale. L’indice PMI des directeurs d’achat calculé par le Bureau national des statistiques (BNS) s’est établi pour le mois dernier à 50,3, contre 50,8 en octobre, a annoncé cette autorité gouvernementale dans un communiqué. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction ; enfin il faut surtout s’attendre à des prise de bénéfices d’ici la fin de l’année car l’évolution des bourses est déconnectée de l’évolution de la croissance (et des profits futurs).

 

 

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Loi Macron : l’assemblée nationale contre

Loi Macron : l’assemblée nationale contre

 

 

 

Pour résumer personne ou presque ne soutient la loi Macron sauf Mariton et les radicaux de gauche. Comme c’était prévu,  cette loi fourre-tout sera donc détricotée et au final, il ne restera pas grand-chose. Le gouvernement va être contraint  de lâcher sur de nombreux peints y compris vis-à-vis de sa majorité mais le compromis final risque de tordre le coup à la volonté réformatrice de Macron. Au nom  des soixante-dix membres de la commission spéciale formée pour examiner la loi Macron le  rapporteur général, Richard Ferrand, a proposé que l’ouverture du travail le dimanche – dont la compensation reste à définir par des accords de branche – soit tout de même encadrée par un « plancher » fixé par la loi. Emmanuel Macron a retoqué cette idée en précisant que la fixation nationale d’un plancher de compensation risquait de mettre en difficulté de petites entreprises pour qui, par exemple, le doublement du salaire le dimanche est impossible. Il estime que le principe selon lequel il n’y aura pas d’ouverture le dimanche sans accord de branche est en soi suffisamment protecteur et souple. À l’UMP, Hervé Mariton, favorable au texte, reste isolé à ce jour. Le groupe UMP s’est exprimé contre ce texte, dont l’ampleur est minimisée. Au mieux, le groupe UMP apportera un soutien ponctuel sur quelques mesures utiles. Le groupe UDI se dit quant à lui « perplexe », s’agissant des dispositions touchant les professions réglementées, et souhaite faire des propositions.  Le groupe écologiste a égrainé de multiples craintes, notamment du fait que le texte ne s’inscrivait pas dans une philosophie de croissance verte, ne serait-ce qu’en raison de la promotion des lignes d’autocar. Le recours à de nombreuses ordonnances n’a pas non plus été du goût du groupe écologiste. Le groupe communiste a, lui, dénoncé une entreprise libérale, un « recul social » pris sous la dictée de Bruxelles. Ce qu’Emmanuel Macron a nié : « L’idée qu’il puisse y avoir un accord pétrole contre nourriture avec Bruxelles ne correspond pas aux traités européens que vous avez ratifiés », a rétorqué le ministre. Avant de moquer gentiment les communistes, qui prennent soudainement la défense des professions réglementées, selon le ministre, comme celle d’ »une nouvelle forme de prolétariat ». Il n’y a guère qu’Alain Tourret, au nom du groupe des radicaux de gauche, qui se soit montré véritablement enthousiaste vis-à-vis de la loi Macron. Le député du Calvados a provoqué des brouhahas de mécontentements chez les députés UMP en soulignant que la « valeur travail est une valeur de gauche » à propos de laquelle « Nicolas Sarkozy a fait un hold up ». Tourret a tout de même marqué une réserve à propos du statut de l’avocat d’entreprise que la loi Macron veut instaurer. Le député radical souligne que la profession d’avocat est attachée à la liberté de plaider, ce qui ne sera pas le cas des avocats d’entreprise. Emmanuel Macron ne fait pas de cette disposition « un point dur » de sa loi et se dit prêt à des concessions.

 

Croissance Etats-Unis : tassement du PMI manufacturier en décembre

Croissance  Etats-Unis : tassement du  PMI manufacturier en décembre

Le PMI manufacturier est ressorti à 53,7 en décembre en version flash. Les économistes attendaient 55,2 après 54,8 en novembre.
Directeurs d’achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d’achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l’activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s’éloigne des 50 et plus le rythme d’expansion ou de contraction de l’activité est important. L’indice composite qui regroupe l’indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l’un des indicateurs économiques les plus pertinents. L’indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l’activité en cours, les anticipations d’activité, les prix des intrants et l’emploi.

Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

Baisse du livret A : la faute aux impôts et aux dépenses contraintes

 

Comment s’étonner de la baisse de la collecte du livret A ? Inutile d’avoir fait l’ENA pour la comprendre. Il s’agit simplement d’une conséquence de l’augmentation des dépenses contraintes. Certes d’après l’INSEE,  l’inflation serait sur un rythme annuel  de 0.4 à 0.5% mais c’est faire l’impase sur l’évolution de la structure des dépenses depuis la crise. Un part de plus en plus importantes est consacrée aux dépenses contraintes (impôts, électricité, gaz, eau, assurances, loyers,  rentrées scolaires etc.). La preuve c’est que les dépenses dans la grande distribution ont plutôt tendance à diminuer et que les investissements de ménages diminuent. Seconde raison évidente comme l’inflation réelle est sous évaluée, les épargnants ne voient plus l’intérêt de placer leurs économie sur un livret qui ne rapporte plus. La baise du livret est donc régulière. En juillet, elle a atteint 1,06 milliard d’euros, puis 3,15 milliards en septembre et 3,81 milliards en octobre (livret A et livret de développement durable). Un mouvement sans doute lié à la baisse de la rémunération du livret A, qui est tombée en août à 1%, soit un plus bas historique.  Mais les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations, qui se charge de centraliser les sommes déposées par les épargnants, et d’en prêter une bonne part, notamment en faveur du logement social, ne s’en inquiètent pas outre mesure de cette désaffection croissante. A destination des épargnants, ils signalent que le rendement réel (une fois la hausse des prix défalquée) du livret A n’est pas si faible. L’inflation étant proche de zéro, cette épargne rapporte près de 1% en termes réels, ce qui n’est pas si négligeable Un raisonnement évidemment faussé par la mesure de l’inflation (notons que les impôts n’entrent pas de l’indice des prix) ° ; La décollecte n’empêchera pas de la Caisse de prêter une vingtaine de milliards d’euros en 2014 (les trois quarts en direction du logement social, un quart pour les collectivités locales, avec des prêts à très long terme), soit un restant largement supérieur à la moyenne des 15 dernières années. Le financement du logement social devrait d’ailleurs rester en 2015 à un très haut niveau, même si un certain tassement se fait sentir. D’un point de vue strictement financier, la Caisse des dépôts n’a aucune inquiétude à avoir : si le montant des prêts atteint 158 milliards d’euros, elle dispose d’un matelas financier -sous forme de placements divers- d’une centaine de milliards, dans lequel elle peut puiser, en cas de besoin.

 

Retraites : Rebsamen parle trop vite

Retraites : Rebsamen parle trop vite

Rebsamen a dit tout haut ce que tout le monde pense tous bas ; Oui, faute de croissance , il faudra allonger la durée des cotisations avec l’allongement de l’espérance de vie qui menace l’équilibre financier de régimes. Une  réalité économique mais une erreur politique ! Du coup il a été recadré par Marisol Touraine et par Matignon. De toute manière d’ici 20 ans il est prévu que l’âge de la retraite passe à 64 ans mais en fai=at tout dépendra de la croissance et du rapport actifs-retraités. Le nombre de retraités croît plus vite que celui des actifs : il y a aujourd’hui 1,7 actif pour 1 retraité, alors qu’en 2060 il devrait y avoir 1,35 actif pour 1 retraité.  Ce déséquilibre s’explique notamment par le vieillissement de la population et l’arrivée à la retraite des générations d’après-guerre.

En effet, la population gagne chaque année en espérance de vie :

 

Génération

Hommes

Femmes

2010

77,5 ans

84,4 ans

2020

79,3 ans

85,7 ans

2030

80,9 ans

86,9 ans

2040

82,4 ans

88 ans

2050

83,8 ans

89 ans

 

Le ministre du Travail, François Rebsamen, a semé le trouble ce mardi en lâchant que le gouvernement allongerait, si nécessaire, la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, une mesure aussitôt écartée par sa collègue des Affaires sociales Marisol Touraine. La déclaration du ministre du Travail a surpris au moment où la pérennité du système des retraites de base semble mieux assurée, selon le Conseil d’orientation des retraites (COR). A l’inverse, les régimes de retraite complémentaire sont eux menacés de faillite. S’exprimant en début d’après-midi avant les questions au gouvernement, François Rebsamen a observé que «la légère augmentation des cotisations que nous avons faite assure aujourd’hui jusqu’à l’horizon 2023-2025 le système des retraites françaises». Il a aussi assuré qu’il n’était «pas question de baisser le niveau des pensions». Mais il est allé plus loin. «S’il faut progressivement, c’est d’ailleurs prévu dans la loi Ayrault, allonger la durée de cotisation, eh bien nous le ferons puisqu’il est normal que quand l’espérance de vie s’allonge, on allonge proportionnellement les durées de cotisation», a-t-il lâché. «Est-ce que c’est deux ans? (…) On verra ce que dira le conseil d’orientation des retraites», a-t-il dit. «Rien d’autre» n’est prévu que la réforme appliquée depuis janvier, a répliqué peu après Marisol Touraine. Pour elle, «la situation aujourd’hui est simple: une réforme des retraites a été menée, qui porte ses fruits».  En fin d’après-midi, François Rebsamen lui-même a tenu à préciser ses propos. «La loi qui a été votée prévoit un allongement de la durée de cotisation à 43 ans à partir de 2035. Je n’ai rien ajouté d’autre. J’ai dit que la durée de cotisation s’allongera progressivement, passera à 43 ans à l’horizon 2035», a-t-il dit. La réforme Ayrault prévoit, pour une retraite à taux plein, d’atteindre une durée de cotisation de 43 ans (172 trimestres) en 2035, pour les générations 1973 et suivantes. En revanche, la loi ne touche pas à l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 62 ans. Elle prévoit que ces mesures puissent évoluer. Or, dans ses dernières projections actualisées, présentées ce mardi, le COR estime qu’un retour à l’équilibre du système est possible à l’horizon 2020 si l’activité économique repart. Il ne recommande pas de renforcer la législation sur les retraites, du moins pour les retraites de base. Le COR admet que sous l’effet combiné des réformes, l’âge effectif du départ à la retraite atteindra peu à peu 64 ans. En revanche la situation est beaucoup plus délicate pour les retraites complémentaires. Les partisans d’un allongement de la durée de travail, comme l’UMP Xavier Bertrand, s’appuient sur les déficits des régimes des retraites complémentaires. L’idée est que ce qui se fera pour les complémentaires se reproduira pour les retraites de base. Pour remédier au trou potentiel de 15 milliards d’euros en 2030 de ces régimes complémentaires Agirc-Arrco, la Cour des comptes préconise notamment un recul de deux ans de l’âge légal de départ . Il faudrait dès lors travailler jusqu’à 64 ans pour toucher sa retraite complémentaire.

 

Salaires : première baisse depuis 1996

Salaires : première baisse depuis 1996

 

Après une augmentation de 0,5% en 2010 et de 0,2% l’année suivante, le salaire net moyen a diminué de 0,4% en 2012 en euros constants (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation). Une première depuis 1996. Cette perte de pouvoir d’achat s’explique par le fait qu’entre 2011 et 2012, le salaire net a augmenté de 1,6% – moins que l’année précédente (+2,3%) -, alors que l’inflation est restée à peu près au même niveau (à 2%), indique l’Insee.  Mais le salaire net médian, – qui est plus représentatif de la situation des salaires en France car il partage les salariés en deux groupes d’effectifs égaux, 50% gagnant plus et 50% gagnant moins -, est beaucoup moins élevé. Il atteignait 1730 euros par mois en 2012, soit une baisse de 0,6% en euros constants.  D’après les calculs de l’Insee, les 10% des salariés les moins rémunérés en France ont perçu un salaire net mensuel inférieur à 1184 euros en 2012. A l’opposé, le salaire net des 10% de salariés les mieux rémunérés était supérieur à 3455 euros, précise l’institut. Parmi eux, les 1% des mieux payés ont perçu un salaire net supérieur à… 7914 euros mensuel. En 2012, toutes les catégories socioprofessionnelles ont perdu du pouvoir d’achat, mais ce sont les professions intermédiaires qui ont le plus perdu (-1,1%) et les cadres (-0,8%). Le secteur de la construction, toutes catégories socioprofessionnelles confondues, a vu le salaire net moyen en euros constants diminuer de 0,8%. Le tertiaire a lui accusé une baisse de 0,5%. Au contraire, le salaire net moyen a progressé dans l’industrie avec une hausse de 0,2%.

Russie : le rouble s’écroule : -60%

Russie : le rouble s’écroule : -60%

 

 

Après un lundi marqué par une chute de 9,5% sans précédent depuis la crise financière de 1998, le rouble a plongé de plus de 20% dans l’après-midi de mardi. L’euro a touché le seuil inimaginable de 100 roubles et le dollar 80 roubles, avant un rebond de la monnaie russe autour de 90 roubles pour un euro et 72 roubles pour un dollar. Le rouble a perdu au total près de 60% de sa valeur face au dollar depuis le début de l’année. Et la situation échappant désormais à tout contrôle, la banque de Russie a annoncé au milieu de la nuit, fait exceptionnel, une hausse de 6,5 points de son taux directeur à 17%. Côté Bourses, l’indice moscovite RTS a chuté de 12%, à son plus bas niveau depuis 2009, au point de donner des sueurs froides à Wall Street qui a ouvert en baisse avant de se reprendre. Cet effondrement de la monnaie russe que rien ne semble pouvoir arrêter est la conséquence directe des sanctions économiques décrétées par les Occidentaux pour punir l’attitude du président russe dans le dossier ukrainien, et de la chute vertigineuse des cours du pétrole. Et la décision, annoncée mardi, du président américain Barack Obama de signer la loi adoptée par le Congrès autorisant de nouvelles sanctions, tout en gardant une marge de manœuvre sur la marche à suivre, n’est pas de nature à rassurer les marchés. Le plongeon du rouble a créé des inquiétudes immenses auxquelles Vladimir Poutine, boudé par les Occidentaux mais toujours populaire dans son pays, devra répondre jeudi lors d’un grand oral devant des centaines de journalistes russes et étrangers. « La situation dans le pays est complètement instable, cela fait très peur », s’est désolé Ioulia, interrogée devant une banque de Moscou où s’était formée une file d’attente. « J’ai peur qu’on retourne à la situation des années 1990″, a-t-elle ajouté alors que certains experts et opposants libéraux n’hésitent pas à parler de « pré-faillite » de la Russie. Pour l’heure, la réponse des autorités est mesurée. Le Premier ministre Dmitri Medvedev a convoqué ses ministres chargés du secteur économique qui ont défini des mesures visant à « stabiliser » le rouble, en jouant sur les liquidités et soutenant le secteur bancaire, a expliqué le ministre de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev.   »La férocité de la chute du rouble est telle qu’il faudra un autre ‘Big bang’ pour reprendre le contrôle des marchés », ont averti les analystes de la banque Barclays. Pour les ménages, les conséquences de l’affaiblissement de la monnaie nationale sont déjà très concrètes. La hausse des prix approche déjà de 10% sur un an et promet de s’envoler encore. Les autorités ont vu ces derniers jours réapparaître les étiquettes en devises étrangères dans certains magasins, fréquentes dans les années 1990. Et la hausse du taux de la banque centrale risque de « plonger l’économie dans une récession encore plus profonde que prévu », mettent en garde les experts de la banque Natixis. Avec un taux directeur à 17%, un crédit immobilier sera ainsi désormais accordé avec un taux d’au moins 22%, a calculé le site Lenta.ru, un niveau difficile à tenir par des ménages au pouvoir d’achat malmené par la hausse des prix. Le gouvernement prévoit déjà une récession (-0,8%) l’année prochaine après une croissance limitée à environ 0,6% cette année. Mais la banque centrale a averti lundi que si les cours du pétrole restaient à leur niveau actuel, autour de 60 dollars le baril, le produit intérieur brut pourrait en fait chuter d’au moins 4,5% en 2015.

 

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