Elections 2015 : de 0 à 3 régions pour le PS et au moins 40 départements perdus
Pour l’instant d’après les sondages le PS serait en troisième position aux départementales avec autour de 15%, mais ces sondages couvrent les sympathisants y compris les abstentionnistes (sans doute au moins 50% d’abstentionnistes dont une majorité de sympathisants à gauche). En termes de représentativité le PS pourrait ne représenter que de l’ordre de 7% des électeurs. Un véritable massacre électoral pur le PS qui aura du mal à justifier la légitimité du gouvernement. Le PS pourrait ne conserver qu’une quinzaine de département et 3 régions au mieux (sur 21 détenues par le PS aujourd’hui). Le responsable des élections au PS, Christophe Borgel, prévient : « Le seuil de 12,5 % des inscrits nécessaire pour se maintenir ainsi que le tripartisme peuvent conduire à l’élimination de la gauche si elle est divisée. Pour le moment – sans effet. « Le PS est un répulsif si c’est lui qui est le leader d’une coalition. Il faut voir si des alliances alternatives créent une attractivité », lance David Cormand, le « Monsieur Élections » d’Europe Écologie-Les Verts, en pensant à des alliances écolos-Front de gauche. Une ligne loin d’être partagée par tous dans son parti. « Aux dernières cantonales, il n’y avait que deux cas de figure. Soit l’alliance avec le PS, soit l’autonomie. Là, il y aura des alliances alternatives à gauche, c’est une nouveauté en soi. Ce ne sera pas massif mais significatif », estime-t-il. « C’est un pari irresponsable », rétorque Borgel. Mais le PS envisage le pire. Aujourd’hui, il détient 21 des 22 régions métropolitaines. Dans la toute nouvelle carte de 13 grandes régions, peu semblent conservables. prédit un dirigeant socialiste. … « Au mieux, on gardera trois régions », poursuit ce socialiste en pensant à la grande région Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon, à la région Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes et à la Bretagne. « En Bretagne, c’est un vrai dilemme. Il n’y a que Le Drian qui peut la conserver. En même temps, c’est un vrai pilier du gouvernement », souffle un hollandais. « Le Drian veut y aller et aimerait démissionner pour pouvoir faire campagne », croit savoir un membre du gouvernement. Quant à la région Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon, le Parti radical voudrait qu’elle échoie à l’actuelle ministre du logement, la radicale Sylvia Pinel.
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