Agressions Nantes et Dijon : actes isolés ou terrorisme ?
Curieux cette précipitation des procureurs tant de Dijon que de Nantes pour déclarer que les agressions ne relevaient pas du terrorisme mais d’actes isolés de « déséquilibrés ». Question de sémantique ou de politique ? En fait tous les terroristes ou presque sont des déséquilibrés notoires. Comment le considérer autrement puisque les intéressés n’ hésitent pas à tuer des innocents , à mettre en esclavage femmes et enfants, à les tuer aussi quand il ne partagent pas les mêmes convictions religieuses que l’Etat Islamique. Toute la mouvance islamique radicale est en faiat un ramassis de déséquilibrés qui veulent soumettre le monde entier à leur vision folle de la société. Des déséquilibrés assez souvent auusi d’anciens délinquants, des asociaux, des individus qui comble par la violence leur vide affectif, psychologique et donner une justification politique à leur dérèglement mental. La réalité c’est que le gouvernement français (et bien d’autres) font une grave erreur d’analyse en attribuant seulement à la seule marginalité des criminels la responsabilité de leurs actes. Certes, ces types paumés sont un terreau favorable à la diffusion des idées de l’Etat islamique mais le passage à l’acte n’est permis que grâce à une stratégie bien élaborée qui utilise la médiatisation comme vecteur de propagande, d’action et de recrutement. Comme à Dijon Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré à la presse que cet acte était sans doute celui d’un « déséquilibré », selon les premiers éléments d’enquête communiqués par la police judiciaire à son arrivée sur place, peu avant 23h00. « Il s’agit vraisemblablement, mais l’enquête le confirmera, de l’acte d’un déséquilibré », a dit Bernard Cazeneuve à la presse. « L’acte de ce soir n’est pas un acte qui a un fondement politique, qui résulte d’une visée terroriste, qui aurait une inspiration de radicalité religieuse. » L’homme est connu des services de police pour des délits mineurs, a encore précisé le procureur Brigitte Lamy, qui a parlé d’un « acte isolé » et n’a pas donné davantage d’informations sur ses motivations dans l’immédiat. Le scénario rappelle celui des agressions de Dijon, où un homme ayant de lourds antécédents psychiatriques a blessé 13 personnes dimanche soir dans le centre de la ville en les percutant avec sa voiture. Le parquet a déclaré lundi avoir écarté la piste terroriste en présentant ses premières conclusions sur « le geste d’un déséquilibré ».
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