Sony piratée par la Corée du Nord
Obama a raison de condamner Sony qui s’est couché devant le pathétique dictateur de la Corée du Nord après que le BBI ait annoncé que la Corée du Nord était à l’origine du piratage informatique. « Le FBI a suffisamment de preuves pour conclure que le gouvernement nord-coréen est responsable de ces actions », écrit Obama dans un communiqué, estimant qu’il s’agissait d’un « comportement inacceptable pour un Etat ». Le conseiller politique de la Corée du Nord à l’ONU, Kim Song, a lui rapidement réagi pour nier toute implication de Pyongyang. « Notre pays n’a aucun lien avec ce hacker », a-t-il déclaré. Obama a aussi critiqué le studio Sony pour avoir fait « une erreur » en annulant la sortie du film L’interview qui tue, après les révélations choc sur le piratage informatique derrière lequel Washington voit la main de la Corée du Nord. « Nous ne pouvons pas avoir une société dans laquelle un dictateur quelque part peut commencer à imposer une censure ici aux Etats-Unis », a martelé le président américain. »J’aurais aimé que Sony me parle » avant de décider d’annuler la sortie du film, a ajouté Barack Obama. »Nous ne nous sommes pas couchés, nous n’avons pas capitulé » devant les pirates informatiques », a pourtant affirmé sur CNN Michael Lynton, le directeur général de Sony Pictures. Cet entretien a été diffusé peu après l’intervention de Barack Obama. »Nous avons toujours souhaité que le public américain voie ce film », a insisté le dirigeant de Sony, qui a qualifié ce piratage de « pire attaque informatique jamais vécue aux Etats-Unis ». Interrogé sur sa réaction aux déclarations du président, le patron de Sony a jugé « dommage que dans ce cas précis, le président, la presse et le public se trompent sur ce qui s’est réellement passé ». Les pirates informatiques ont contraint Sony à annuler la diffusion de The Interview, comédie satirique sur le régime de Pyongyang avec James Franco et Seth Rogen. Le studio hollywoodien a préféré renoncer par craintes de nouvelles attaques. Dans cette production, les deux acteurs campent les rôles de journalistes recrutés par la CIA afin d’assassiner le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong Un. En juin dernier, la Corée du Nord avait prévenu que la diffusion de ce film serait interprété comme « un acte de guerre ».
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