Croissance : L’Insee optimiste, pourquoi ?
Franchement on ne voit ce qui permet à l’INSEE d’être optimiste car en faiat il pronostique une croissance de l’ordre de 1% (et encore) pour 2015. D’ailleurs rien ne changera sur le front du chômage, ce qui peut se comprendre puisqu’il faudrait une croissance d’au moins 1.5% pour recréer un solde positif d’emplois. En fait l’INSEE n’sts pas un organisme d’études indépendant, c’est une administration qui en tant que telle relaie les messages du gouvernement. Pour l’Institut national de la statistique, les « freins à l’activité se desserreraient t un peu ». L’Insee voit ce jeudi 0,3% de croissance en France au 1er et 2e trimestre 2015. En revanche, les prévisions de chômage ne sont pas bonnes. Cela faisait longtemps que l’Insee n’avait pas été optimiste. Dans sa note de conjoncture, l’Institut prédit ce jeudi une petite accélération de la croissance française l’année prochaine. « Les freins se desserrent un peu », écrit l’INSEE. Après une progression de 0,1% du PIB au quatrième trimestre, la croissance devrait augmenter de 0,3% au 1er et 2eme trimestre 2015. Sur ces bases, au 30 juin prochain, qui constitue l’horizon de prévision de l’Insee, l’acquis de croissance pour l’ensemble de 2015, à savoir l’évolution du PIB en cas de stagnation sur le reste de l’année, s’élèverait à 0,7%. Pour François Hollande, cette note montre que la France est « en ligne » avec ses prévisions mais insuffisant pour réduire le chômage. « Nous sommes en ligne par rapport à notre prévision de croissance pour l’année 2015« , a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles, reconnaissant toutefois que cela ne serait pas « suffisant » pour entraîner une baisse du chômage. Est-ce le début de la reprise enfin ? Pour Laurent Clavel de l’Insee, on sent une amélioration du climat des affaires selon des chefs d’entreprises dont les réponses aux enquêtes de conjoncture « se sont améliorées en novembre, ce qui efface la baisse qu’on avait vu cet été« , a-t-il expliqué à nos confrères de France Inter. « La dépréciation récente de l’euro permet d’être un peu plus optimiste sur les perspectives d’exportations« , ajoute-t-il. Autre point positif : la baisse du cours du pétrole « qui fournit du pouvoir d’achat et qui permet un peu plus de consommation« . Autre enseignement de cette note de l’Insee, le taux de chômage qui devrait progresser pour s’établir mi-2015 à 10,6% de la population active. Au quatrième trimestre, le taux devrait atteindre 10,0% en métropole, selon l’Institut national de la statistique, qui revoit ses prévisions à la hausse de 0,1 point par rapport aux précédentes. Ces projections contredisent l’objectif de « stabilisation » en 2014 sous le seuil des 10%, exprimé par le ministre du Travail François Rebsamen en juin dernier.
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