Rachida Dati : « Non à une campagne avec les cantines halal ou la burqa»
«J’ai déjà donné.» déclare Rachida Dati qui régit sans doute au fait qu’elle n’est pas prévue actuellement dans l’organigramme de la direction de l’UMP (elle pourrait n’occuper qu’un poste assez secondaire, comme Morano°). Sur le fond elle pose cependant de vraies questions sur la cohérence de la ligne politique entre Vauquiez, le nouveau Besson et NKM la libérale. En revanche, elle demande de se concentrer sur des aspects économiques et sur l’identité. «Regardez la polémique des crèches, la France a un problème avec son identité», estime-t-elle. À l’UMP, «la ligne politique, aujourd’hui, elle n’est pas établie, insiste-t-elle. Mais on y travaille». Pour qu’elle s’engage très directement auprès du nouveau président, «il faudra qu’on ait les axes sur lesquels on va». «Il faut revaloriser notre identité française», réclame l’élue européenne. Et en tant que maire d’arrondissement, elle s’en prend également aux rythmes scolaires et demande une disparition de la carte scolaire. «C’est un facteur aggravant d’inégalités», considère-t-elle. «Les collaborateurs soutiendront la ligne, … sinon, on n’accepte pas d’être collaborateur». Rachida Dati Des conditions qu’elle fixait déjà au moment du retour de Nicolas Sarkozy dans l’arène politique, en septembre. Rachida Dati se disait prête à le soutenir, sous condition. Dans une tribune publiée par Le Figaro, titrée «Nicolas Sarkozy, oui, mais…», elle déclarait qu’il «y a eu des erreurs, notamment au moment de la campagne de 2012, où l’affirmation de notre identité a pu être perçue comme un facteur de divisions, ou interprétée comme une ‘droitisation’.» Elle demande également à ce que cessent les querelles entre ténors de l’UMP autour de Nicolas Sarkozy. En creux, elle critique la nouvelle vice-présidente du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a fait savoir lors de sa nomination qu’elle avait une «totale liberté de parole». Pour Rachida Dati, «les collaborateurs soutiendront la ligne» de Nicolas Sarkozy. «Sinon, on n’accepte pas d’être collaborateur». Une version rue de Vaugirard du «un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir, ça démissionne».
0 Réponses à “Rachida Dati : « Non à une campagne avec les cantines halal ou la burqa»”