Affaire Lepaon : une réunion pour rien
Une réunion pour rien ou presque à part la mise à l’écart d’un lampiste, le trésorier de la CGT. On a donc décidé de ne rien décider, il y aura une nouvelle commission exécutive qui réunira après le CCN (conseil national ou parlemente de la CGT°). En fait Lepaon fait trainer pour essayer de sauver sons poste espérant que l’actualité pourra le faire un peu oublier par les médias. En réalité rien n’est réglé Lepaon s’accroche à son poste et manœuvre au sein des instances tandis que limage de la CGT se trouve gravement affectée par ces affaires financières (100 000 euros pour refaire l’appartement de fonction de Lepaon, 60 000 pour refaire son bureau et une retraite chapeau de 31 000 euros pour son départ de Normandie). « La Commission a pris acte de la démission d’Eric Lafont », lit-on dans la note interne, obtenue par Reuters. Les voix demandant le départ de Thierry Lepaon se multiplient, de la base aux instances dirigeantes de la CGT. Lors d’une réunion du bureau confédéral, vendredi, il avait obtenu un répit. Mais la convocation du CNN le 13 janvier pourrait marquer le début d’une procédure de destitution, selon un haut responsable de la centrale. Le secrétaire général a tenté la semaine dernière de négocier avec les dirigeants de plusieurs grandes fédérations, dont la métallurgie, l’énergie, les transports, la santé, les travailleurs d’Etat et les cheminots, son maintien à la tête de l’organisation jusqu’à la fin de son mandat en 2016. Selon le même haut responsable, il aurait promis en échange de soutenir, pour sa succession, le secrétaire général de la fédération CGT de la métallurgie, Philippe Martinez. « Ça a marché le temps de la réunion du bureau confédéral », raconte à Reuters ce responsable. « Mais ça a fait beaucoup de bruit en interne. » »La solution la plus sage serait qu’il se retire et qu’on aille vers une solution transitoire ou un congrès », ajoute-t-il, tout en admettant qu’aucun autre dirigeant de la CGT ne sort du lot aujourd’hui pour lui succéder. Cette crise ne remet pas seulement en cause la crédibilité de Thierry Lepaon, devenu secrétaire général par défaut en 2013 au terme d’un laborieux processus. Elle écorne également l’image de son prédécesseur, Bernard Thibault, à qui il est reproché de n’avoir pas préparé sa succession et d’avoir laissé une organisation mal en point. Selon un sondage de l’IFOP publié dimanche par Ouest-France, la cote de la CGT auprès des Français à reculé de 14 points en un an, de 45% d’avis positifs en 2013, juste avant l’élection de son actuel secrétaire général, à 31% en 2014, tandis que le taux de mauvaises opinions a bondi de 48% à 63%.
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