Valls : réformer mais pas trop

Valls : réformer mais pas trop

 

En gros sur le principe Valls est accord pour suivre l’exemple de l’Allemagne en matière de réforme mais dans l’action et dans les détails c’est beaucoup, plus mesuré. Premier exemple les 35 heures, pas question d’y toucher alors que c’est à l’évidence l’un des facteurs explicatifs majeurs de la perte de compétitivité de la France. Il faut dire que les Français en majorité sont maintenant contre un retour en arrière car la culture RTT a triomphé. Même chose concernant le droit du travail et en particulier le contrat unique. Pas question de toucher au CDI dit Valls autrement dit c’est le statuquo alors que dans la réalité plus de 90% des embauches sont maintenant réalisées en  CDD, autrement dit c’est d’une certaine manière la mort du CDI à l’embauche. Valls l’a dit: pas   de sujets clivants et qui fâchent. Conséquence on va s’en tenir aux réformettes type travail le dimanche et réforme de la rémunération des notaires. Pas vraiment une reforme à l’allemande !  Des reformes donc  insuffisante pour inverser la courbe du «chômage de masse» qui «n’a cessé d’augmenter depuis six ans» en France. «Il n’y aura pas de reprise durable de l’emploi sans reprise de la croissance et sans augmentation des marges des entreprises», a reconnu Valls. Quant à la réduction des inégalités, «ça prend du temps (…), les mesures prises depuis deux ans et demi portent leurs résultats», a-t-il rappelé. Pas question donc de mettre en œuvre des réformes trop radicales dans une société à l’équilibre si fragile. Le contrat de travail unique, pourtant recommandé par le prix Nobel français d’économie, Jean Tirole? «On peut toujours en débattre», a murmuré Manuel Valls. Mais en fermant immédiatement la porte à son immixtion dans la loi Macron sur la croissance et l’activité, présentée mercredi en conseil des ministres et dont «l’objectif est de déverrouiller les blocages de l’économie». Idem pour une réforme en profondeur des 35 heures qui «ont déjà beaucoup évolué». Pour le premier ministre, il s’agit d’un faux débat qu’il est urgent de ne pas ouvrir. D’ailleurs, a-t-il rappelé, «les partenaires sociaux, et notamment les entreprises, ne souhaitent pas bouleverser la durée du travail». Si la croissance doit revenir, ce sera surtout grâce à la libéralisation du travail le dimanche dont les autorisations d’ouverture de magasins passeront «de 5 à 12», tout en reconnaissant qu’il y avait en France «un attachement au repos dominical» à prendre en compte.

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