Sondage Epargne : les Français les plus pessimistes d’Europe
Les Français les plus pessimistes du monde (62%), juste derrière les japonais, selon l’étude Investor Pulse réalisée par le gérant de la gestion d’actifs, BlackRock . Un patrimoine en majorité en liquidités soit sur des comptes rémunérés (type livret d’épargne) ou même souvent qui restent sur les comptes courants tellement la rémunération est insignifiante. Des résultats qui expliquent de deux manières d’une par la baisse du pouvoir d’achat que l’inflation officia de l’INSEE minore sur les dépenses contraintes mais tout autant par la manque général de confiance en l’avenir. . Dans l’Hexagone, 30% des ménages se fixent pour seul objectif de préserver leur capital. Le chiffre a doublé depuis l’an dernier. Seuls 16% d’entre eux osent vouloir le faire croître, alors que c’est l’ambition de 32% des épargnants dans le reste du monde. Sans surprise, donc, le patrimoine des Français reste surtout placé en liquidités (56%), même si elles sont de plus en plus mal rémunérées. Ils sont bien conscients que ce chiffre est excessif, puisqu’ils estiment que la proportion idéale serait de 25%. Pourtant, si 19% d’entre eux envisagent d’en réduire l’importance, 34% sont prêts à épargner plus encore en cash dans les prochains mois. Cet engouement pour les placements de trésorerie (livrets…) s’explique par une volonté de flexibilité et par un grand désir de sécurité. Pour plus d’un tiers des Français, on ne peut pas en effet perdre d’argent en investissant sur les liquidités. Un pourcentage bien supérieur à la moyenne européenne (14%), ce qui, selon BlackRock, laisse penser à une incompréhension de l’impact de l’inflation sur le capital. Sans surprise, les épargnants en France restent fâchés avec la Bourse. Ils ne sont que 23% à envisager d’investir en actions. Et même si les marchés baissaient de 20%, seuls 22% saisiraient l’occasion d’investir à bon compte. Ils sont même 17% à avouer franchement «avoir peur des marchés financiers», tandis que 8% «ont déjà été échaudés».
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