Chute du pétrole : bonne et mauvaise nouvelle
D’après le FMI la chute actuelle du pétrole pourrait apporter un surplus de croissance d’environ 1% à l’économie mondiale. Une chute de 30% depuis l’été avec un cours qui se situe aux environs de 70 dollars. Une évaluation par ailleurs assez approximative car surtout fondée sur de comportements antérieurs. Or les agents économiques ont profondément changé leurs comportements depuis les chocs pétroliers ; Il est clair dépanadant que la basse actuelle du pétrole va alléger un certain nombre de coûts de production et encourager la consommation (en tout car ralentir le freinage). D’une manière générale cette baisse est dans le court et moyen terme profitable aux pays importateurs en tant que soutien à, la croissance. Par contre les perdants sont les pays exportateurs. Dans immédiat tous les pays importateurs sont perdants en particulier la Russie, le Venezuela ou encore l’Algérie dont les couts d’extraction sont plus élevés que dans les pays du Golfe par exemple . Des pays du Golfe pas mécontents de freiner les investissements de leurs autres concurrents (qui n’auront plus les moyens d’investir). Et qui protègent ainsi leurs marges futures. Autre victime de ce pétrole bon marché, la politique énergétique. Il est clair qu’avec un pétrole à 70 dollars les autres sources d’énergie auront du mal à être compétitives ; l’occasion auusi de de relâcher les efforts de recherches sur les énergiques alternatives. Enfin la chute du pétrole n’est pas forcément une bonne nouvelle pour le climat dont on se préoccupe par ailleurs mais sans grande liaison avec la problématique économique. La chute des prix du pétrole est une « bonne nouvelle » pour l’économie mondiale, a estimé lundi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde. « Il y aura des gagnants et des perdants mais, sur une base nette, c’est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale », a déclaré la dirigeante lors d’une table-ronde à Washington. Les prix du brut ont baissé de manière spectaculaire et perdu environ 30% depuis juin, pour s’établir actuellement aux alentours de 70 dollars le baril, leur plus bas niveau en cinq ans. Christine Lagarde indique que cette dégringolade va profiter aux principales économies de la planète et porter la croissance sur le globe. »Quand vous avez un déclin de 30% (…), cela devrait se traduire par un surplus (de croissance, ndlr) de 0,8% dans la plupart des économies avancées qui sont toutes des importatrices de pétrole », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle aurait sans doute un autre point de vue si elle s’exprimait en Arabie saoudite, au Qatar ou Koweït. Christine Lagarde a ainsi reconnu que les pays exportateurs de brut avaient subi « l’impact » de la chute des cours mais que cet impact avait été, pour certains Etats, calculé. Malgré la chute des cours, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont maintenu leur plafond de production de pétrole lors de leur réunion du 27 novembre.
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