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Archive mensuelle de novembre 2014

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Emploi : les contradictions de Gattaz ( Medef)

Emploi : les contradictions de Gattaz

 

Très contradictoire (et maladroit aussi) le patron du MEDEF qui ce matin lors de son intreview à France info  arborerait encore son pin’s « 1 million d’emplois » et qui dans le même temps affirme que le Medef n’a pas un bouton pour déclencher la création d’emploi. Gattaz a raison quand il affirme que c’est la compétitivité retrouvée qui permettra de retrouver la compétitivité et de regarnir les carnets de commandes. Il a encore raison quant à la complexité du compte pénibilité, nouvelle cathédrale administrative imposée aux entreprises mais qui devrait être prise en charge par la sécu. Par contre il a tort de militer pour la suppresion de l’impôt sur la fortune car il mélange la sphère financière et l’économie réelle. Gattaz est à la limite du champ politique et de ce point de vue les PME qui sont les vraies créatrices d’emplois en France (les multinationales, elles,  délocalisent) ont bien du mal à se reconnaitre dans les contradictions du patron du Medef.  Pierre Gattaz est en effet arrivé à France Info, mercredi matin, avec un pin’s un peu particulier accroché au revers de sa veste. Sur celui-ci, on peut lire « Un million d’emplois« , soit l’engagement d’embauches du Medef en contrepartie du pacte de responsabilité et du CICE. Le président du Medef l’affirme d’emblée : « Tout ce que je fais, c’est pour l’emploi et la croissance du pays« . C’est pourquoi il n’est absolument pas en phase avec la politique gouvernementale : « Il y a urgence à prendre de vraies mesures [...] L’embauche est une conséquence d’un terreau de compétitivité retrouvée« . Conséquence : « Nous avons applaudi au discours de Manuel Valls, ‘j’aime l’entreprise’, mais il faut des mesures en cohérence avec ces beaux discours« . Dans le viseur de Pierre Gattaz, le compte pénibilité, un « flagrant délit de complexité » selon lui. Du coup « nous demandons un moratoire au minimum de cette disposition« , qui aboutira in fine à la suppression tant réclamée par le Medef. Le patron des patrons n’a pas de mots assez durs pour qualifier ce dispositif « anti-compétitif, anti-économique« . En martelant son discours, Pierre Gattaz a une certitude : « Les entreprises s’engagent, c’est le gouvernement qui ne s’engage pas« . Sur les 35 heures, « nous avons proposé que chaque entreprise puisse négocier avec ses salariés« . Sur l’ISF, dont il vient de réclamer la suppression, « c’est un poison qui détruit l’entreprise« . Du côté du Medef, « on n’a pas un bouton sur lequel on va appuyer pour créer de l’emploi

 

France- Moral des ménages : toujours bas

France- Moral des ménages : toujours bas

Seulement deux petits points d’amélioration, en fait pas grand chose car cela se situe dans la marge d’erreur statistique. A 87 points en novembre, cet indicateur reste encore à un niveau nettement inférieur à sa moyenne de longue période, soit 100 points En novembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future a augmenté de 2 points, retrouvant son niveau de juillet, celle concernant leur situation passée étant quasi stable (–1 point). «La proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants s’améliore nettement (+4 points)», note l’Insee pour qui ces trois soldes demeurent sous de leur moyenne de longue période. L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne future continue de diminuer légèrement en novembre (–1 point). Leur opinion concernant leur capacité d’épargne actuelle diminue également (–2 points). Néanmoins, ces deux soldes se maintiennent, eux, au-dessus de leur moyenne de long terme. Ils sont un peu moins nombreux à estimer qu’il est opportun d’épargner (le solde perd 2 points).Dans le même temps, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants a progressé de quatre points. S’agissant du chômage, les craintes concernant son évolution sont en hausse, le solde qui progresse de 2 points, reste très supérieur à sa moyenne de longue période. Enfin, les ménages sont légèrement plus nombreux à penser que les prix ont augmenté (+1 point) et nettement moins nombreux à anticiper une augmentation des prix (-7 points).

France- chômage : pas de baisse du chômage avant 2016

France  chômage : pas de baisse du chômage avant 2016

 

L’OCDE ne s’engage pas beaucoup sur la baisse du chômage en France : Pas de baisse du chômage en France avant 2016. En fait l’OCDE  suppose une croissance de 1.5% en 2016, chiffre nécessaire pour inverser la courbe c’est à dire pour obtenir un solde positif en matière d’emploi. Les dernières prévisions économiques publiées mardi 25 novembre ne sont donc pas très optimistes pour la France : l’organisation internationale ne prévoit pas d’inversion de la courbe du chômage avant fin 2015, voire 2016. L’OCDE constate que « le chômage s’est stabilisé à un niveau élevé », qui se situe à 9,9% de la population active métropolitaine en 2014. Elle prévoit même une hausse à 10,1% fin 2015, avant une baisse à 10,0% fin 2016. L’organisation escompte une croissance de 0,4% en 2014, 0,8% en 2015 et 1,5% en 2016. Quand le gouvernement français prévoit de son côté 0,4% cette année et 1% en 2015. Malgré tout, le ministre du Travail, François Rebsamen, espère « un retournement mi-2015 » sur le front du chômage. Le pacte de responsabilité devrait y aider, grâce aux 40 milliards d’euros octroyés aux entreprises pour les inciter à embaucher. Ce pacte sera complété en 2015 par une loi pour l’activité, qui sera présentée par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron le 10 décembre prochain. Pour le moment, l’accent est mis sur les contrats aidés. Il est prévu dans le projet du budget 2015 d’en financer 445 000, surtout dans le secteur marchand, après 430 000 en 2014.

 

Europe: le faux plan d’investissement de Juncker

Europe: le  faux plan d’investissement de Juncker

 

Le plan de 300 milliards de Juncker est une illusion ; en fait il s’agit d’effets de levier très hypothétiques pour mobiliser les ressources privées et publiques. La mise de l’Europe est en fait de l’ordre de 20 milliards et sur trois ans ( un peu plus de 6 milliards par an). En supposant  avec cette mise de départ de lever des fonds via des emprunts garantis ( autour de 60 milliards) ensuite  en espérant que ces fonds cofinancent jusqu’ 300 milliards des acteurs comme le transport , l’énergie  ou encore l’innovation.  Un pari risqué qui se contredit avec la rigueur budgétaire d’une  part et avec le manque général de confiance des entreprises. Au final tout cela pourrait se terminer par un grand flop car ce sont surtout les investisseurs privés qui sont sollicités pour des projets d’infrastructures dont la rentabilité est nécessairement à long terme. Pas vraiment la stratégie financière actuelle qui recherche du court terme.  Une certitude en tout cas l’Allemagne est très satisfaite que ce plan soit réduit au minimum qui ne sollicite pas trop les fiances de l’Europe !   Sur l’investissement, les objectifs sont précis: regrouper d’ici à l’été prochain 21 milliards de fonds publics européens déjà programmés, avec l’ambition d’attirer et de garantir 315 milliards d’investissement privés et publics en trois ans. L’enveloppe totale dépasse ainsi la barre des 300 milliards fixée comme objectif numéro un du nouveau président de la Commission. Dans la première phase, il n’y a pas de nouvel engagement budgétaire, ni européen ni national, ce qui permet de respecter la seconde promesse: cette relance se fera sans recours ni au déficit ni à la dette. L’instrument est un Fonds européen pour les instruments stratégiques (FEIS), placé sous le contrôle de la Commission et confié à l’expertise de la Banque européenne d’investissement. Mais, à la différence de la BEI, le FEIS devra prendre de vrais risques et, si nécessaire, les assumer jusqu’au bout. Les 21 milliards qui constitueront de facto ses fonds propres seront en première ligne si l’affaire devait mal tourner. «Il y a beaucoup d’argent sur les marchés, mais les investisseurs reculent devant le risque et hésitent à sauter le pas», explique l’un des architectes du plan Juncker. Il fallait donc les rassurer… Ce n’est pas un Big bang où les capitales se partagent l’argent tombé du ciel ! Un responsable européen  En pratique, 16 milliards viendront directement du budget de l’UE (dont la moitié en capital) et 5 milliards de la BEI, récemment revigorée par l’augmentation de son capital. Par la magie de «l’effet de levier», cet apport de départ permettrait aux financiers de la BEI de lever 60 milliards d’euros sur trois ans, qui seront assignés à la partie la plus risquée des investissements. Cette «garantie» viendrait décharger les investisseurs privés d’une bonne partie du risque, dans une proportion propre à chaque projet. Ce volet d’ingénierie financière permettrait de générer 15 euros d’investissements total pour chaque euro d’engagement public, soit au total les 315 milliards escomptés. La BEI se finance traditionnellement par emprunts sur les marchés internationaux et concentre déjà ses prêts dans les secteurs qui seront la priorité du plan Juncker: réseaux d’énergie, transports, télécommunications et les réseaux numériques à haut débit.

 

Sarkozy, faux –cul : « les sifflets contre Juppé, ce n’est pas de ma faute « 

Sarkozy, faux –cul : « les sifflets contre Juppé, ce n’est pas de ma faute  »

 

Plus faux cul tu meurs ! Sarkozy essaye de se justifier après les sifflets contre Juppé. Ce n’est pas de sa faute, il ne pouvait pas interrompre les sifflets. Quand on voit son visage diffusé sur Canal (le petit journal), on peut même s’apercevoir qu’il s’en réjouit plutôt.  En outre il oublie de préciser que de l’ordre de 25 à 30% de la salle étaient composés venus nombreux d’autres villes que Bordeaux, jusque dans les pyrénéennes ou encore Poitiers. Comme pour Johnny Halliday, certains même le suivent dans ses meetings. Normal, c’est plus un one man show qu’une vraie réunion politique ! En faiat des sifflets pas si spontanés car la salle avait donc été soigneusement préparés et bourrés avec les fans les plus radicaux de Sarkozy. – En meeting à Boulogne mardi 25 novembre, Nicolas Sarkozy s’est également confié au Figaro dans l’édition du 26 novembre. Le candidat à la présidence de l’UMP a profité de cette interview pour revenir sur les sifflets essuyés par Alain Juppé à son meeting de Bordeaux.  Il n’est pas « si aisé d’interrompre une salle » qui manifeste son « désaccord sincère et spontané avec l’orateur », a indiqué l’ex-président qui n’avait pas cherché à interrompre les militants. Interrogé par une équipe de Canal + à l’issue du meeting, il avait d’ailleurs répondu ne pas les avoir entendus.   »Croyez-vous que cela soit si aisé d’interrompre une salle de 5000 personnes qui manifestent leurs désaccords sincères et spontanés avec l’orateur? », s’est justifié Nicolas Sarkozy dans Le Figaro. « Au reste, ce n’est pas Alain Juppé qui a été sifflé, c’est ce qu’il a dit », a-t-il ajouté.   »Si j’avais dit la même chose, j’aurais été sifflé moi aussi », assure-t-il. « Beaucoup – en Aquitaine peut-être plus qu’ailleurs – ont été ulcérés par le fait que François Bayrou se mobilise pour faire élire François Hollande puis utilise les voix de la droite pour devenir maire de Pau », a-t-il poursuivi. « Je le dis solennellement, notre famille a besoin de tous ses talents. Personne ne pourra réussir seul », a-t-il fait valoir.

Le Paon (CGT) : après l’appartement, plus de 60 000 euros pour son bureau !

Le Paon (CGT) :  après l’appartement, plus de 60 000 euros pour son bureau !

 

Cette fois c’est beaucoup, après déjà une facture salée pour la réfection de son appartement c’est maintenant une facture tout aussi pimentée pour son bureau. Si l’affaire de l’ appartement finalemenet avait été digérée par la CGT (même difficilement) cette fois l’image de l’organisation va être très affectée. Ou bien La Lepaon demeure à son poste et cette affaire aura des conséquences déplorables pour l’organisation ou bien la CGT fait le ménage dans sa gestion et change son responsable. En tout état de cause c’est une mauvaise affaire au moment ou les Français sont affrontés à la crise.   Le secrétaire général de la CGT avait déjà été mis en cause pour des travaux financés par le syndicat dans son logement de fonction dont le montant (plus de 100 000 euros) avait été révélé par Le Canard Enchainé. Cette fois-ci, c’est son bureau au siège de la CGT, à Montreuil, qui est en cause.  Décidément, les travaux de Thierry Le Paon n’en finissent pas… Alors que Le Canard Enchainé avait révélé il y a quelques semaines que la rénovation du logement de fonction du patron de la CGT avait coûté plus de 100 000 euros au syndicat, c’est maintenant aux travaux du bureau de Thierry Le Paon et à leur coût de 62 000 euros de faire la joie de l’hebdomadaire satirique. Le Canard Enchainé remet les pieds dans le plâtre et révèle cette semaine, devis à l’appui, que le secrétaire général de la CGT a mis les grands moyens pour donner un coup de neuf au bureau que lui avait laissé son prédécesseur Bernard Thibault. 62 000 euros entièrement à la charge du syndicat et dont un tiers a été consacré au renouvellement intégral du mobilier, soit plus de 21 000 euros. Il faut dire que certains éléments, comme un meuble de rangement ou le bureau, ont été faits sur mesure. La moquette a aussi fait les frais de ces travaux ambitieux, cédant la place à un parquet plus élégant. Pour superviser les opérations, l’hebdomadaire assure que la CGT s’est offert les services d’un conducteur de travaux avec études préliminaires et contrat de maîtrise d’œuvre, le tout pour près de 15 000 euros. La direction n’a pas encore réagi officiellement à cet article mais promet la publication d’un communiqué dans les prochaines heures.

 

Croissance : intérim en baisse= conjoncture en dépression

Croissance : intérim en baisse= conjoncture en dépression

L’intérim est un indicateur avancé de la conjoncture or cet indicateur est très mauvais en octobre. Conséquence: la croissance et le chômage seront affectés pour cette fin d’année. L’intérim dans les transports est auusi dépressif or la transport est auusi un indicateur avancé de la conjoncture (on transporte l’économie produite et/ou échangée). Globalement  Les embauches en intérim ont en effet encore chuté en octobre : -2.9%, selon le baromètre Prism’Emploi (qui rassemble plus de 600 entreprises d’intérim) publié par France-Info. Depuis le début de l’année 5.000 emplois ont ainsi été perdus dans le travail temporaire.  La chute est vertigineuse : dans le bâtiment, le nombre d’intérimaires a chuté de plus de 20% le mois dernier. Un recul historique qui traduit les difficultés du secteur, en panne de chantiers. Le travail temporaire baisse aussi dans les transports. C’est bien plus léger : -0,5 % mais c’est un mauvais signe. C’est la 1ere baisse en 6 mois, or le transport de marchandise annonce souvent l’activité à venir dans d’autres secteurs. Ce sont les camions qui apportent des matériaux aux usines lorsqu’elles ont des commandes. Une chute de l’interim dans les transports ne présage donc rien de bon pour l’activité en France. Plus globalement, l’intérim est considéré comme un baromètre du marché de l’emploi : lorsque les entreprises vont mal, elles utilisent moins d’emplois temporaires, avant de se séparer éventuellement de leurs salariés. Cette baisse de l’intérim en octobre pourrait donc annoncer un nouveau recul du marché du travail. Même si certains secteurs résistent, le travail temporaire se maintient dans l’industrie  et progresse même, d’un peu moins de 2%, dans le commerce ou les services comme l’hôtellerie et la restauration.

 

EDF : un nouveau PDG et de nouvelles hausses

EDF : un nouveau PDG et de nouvelles hausses

 

Le nouveau PDG d’EDF annonce la couleur : des hausses plus rapides des tarifs. C’est vrai que la situation financière d’EDF est préoccupante mais le nouveau PDG devrait aussi  s’interroger sur la productivité de son entreprisse plus proche d’une administration que d’une société de production. Si on comprend bien les propos du patron d’EDF, son souhait est d’augmenter les tarifs de 5% par an. Ce qui en période de très faible inflation est considérable. EDF souffre de « retards préoccupants » en matière de hausses de tarifs en France et a besoin d’un « rééquilibrage » dans ce domaine pour assainir sa situation économique, a déclaré mardi Jean-Bernard Lévy, son futur PDG. Jean-Bernard Lévy, qui était auditionné au Sénat et à l’Assemblée nationale, a été désigné ce week-end PDG d’EDF par intérim en remplacement d’Henri Proglio avant sa nomination officielle, prévue mercredi en conseil des ministres. « Le premier enjeu à mes yeux, c’est d’assainir, d’améliorer la situation économique du groupe EDF. Nous constatons aujourd’hui des retards préoccupants sur les trajectoires réelles des tarifs par rapport aux trajectoires qui avaient pourtant été convenues avec l’Etat », a-t-il dit, en évoquant à la fois les tarifs de détail et les tarifs de gros. « Ces écarts conduisent EDF à augmenter sans cesse sa dette (…) A mes yeux, un rééquilibrage tarifaire s’impose », a ajouté Jean-Bernard Lévy, rappelant que le groupe devait chaque année s’endetter pour payer son dividende. Le patron, qui estime « indispensable la remontée du niveau des tarifs », prône également une « stabilisation, ou en tout cas une mise sous contrôle » de la CSPE, la taxe qui sert notamment à financer le développement des renouvelables, « dont la croissance rapide est un souci ». « Je crois que c’est seulement sous cette condition d’un rééquilibrage de son compte d’exploitation en France qu’EDF pourra rester l’un des tout premiers énergéticiens mondiaux. Je reconnais que c’est un objectif difficile, mais il me semble que c’est un objectif primordial », a-t-il ajouté. « Il y a bien sûr de la part de tout gouvernement (…) des réticences à augmenter les tarifs, même si les calculs en montrent la nécessité (…) S’il n’y a pas des augmentations de tarifs qui permettent d’engager les investissements qui sont nécessaires, nous aurons à faire des choix. » Les tarifs réglementés de l’électricité en France ont augmenté de 2,5% pour les particuliers le 1er novembre en vertu d’une nouvelle formule de calcul qui prend en compte les prix du marché de gros, et pas seulement l’évolution des coûts d’EDF, alors que l’Etat avait dans un premier temps prévu une hausse de 5% en août.

 

Une croissance mondiale molle en 2015 (OCDE)

Une croissance mondiale molle (OCDE)

 

En faiat l’OCDE comme la plupart des instituts a tendance à prolonger les courbes. Elle prévoit donc pour 2015 la prolongation des tendances de fin 2014. Soit une croissance mondiale relativement modérée, avec un tassement en Chine, une faible activité en Europe et au Japon, la stagnation en Russie. Tout repose en fait sur les Etats Unis. Mais l’  OCDE n’a toutefois pas intégré la nette baisse de confiance de novembre outre atlantique et ses prévisions à peine sorties sont déjà obsolètes. En réalité 2015 risques d’être assez comparable à 2014. La croissance de l’économie mondiale devrait progressivement s’améliorer au cours des deux prochaines années mais à un rythme modéré, du fait notamment des difficultés du Japon et de la zone euro, sur laquelle plane le risque de la déflation, estime l’OCDE. L’Organisation de coopération et de développement économiques prédit de grandes disparités entre régions en termes de croissance comme de politique monétaire, qui devraient se traduire par une forte volatilité sur les marchés de la dette et des changes. Dans les pays développés, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne feront mieux que le Japon et la zone euro. Parmi les grandes économies émergentes, l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique du Sud repartiraient de l’avant alors que la croissance devrait stagner en Russie l’an prochain et ralentir en Chine. Globalement, l’OCDE table dans ses prévisions économiques d’automne sur une croissance mondiale de 3,3% cette année, qui passerait à 3,7% en 2015 puis à 3,9% en 2016. Elle confirme globalement les chiffres publiés au début du mois juste avant le sommet du G20 de Brisbane, à de rares exceptions près : c’est le cas notamment pour le Japon, dont l’OCDE n’attend plus qu’une croissance de 0,4% cette année puis 0,8% l’an prochain, contre 0,9% puis 1,1% précédemment, après l’annonce par Tokyo d’une contraction de son activité au troisième trimestre. L’OCDE reste néanmoins confiante pour l’économie japonaise, qui devrait bénéficier de la rentabilité toujours forte de ses entreprises et de la baisse du yen, favorable aux exportations. Elle s’inquiète plus pour la zone euro, qui est peut-être tombée, selon elle, « dans le piège de la stagnation persistante ». « La zone euro risque une déflation estime l’organisation.

 

Etats –Unis : baisse de la confiance qui menace l’économie mondiale

Etats –Unis : baisse de la confiance qui menace l économie mondiale

 

Des chiffres qui viennent confirmer les inquiétudes sur la croissance de la seule région du monde  qui était dynamique. Inévitablement les Etats Unis commencent à ressentir la baisse de la demande mondiale. Évidemment un très mauvais signe pour l’environnement international. L’Organisation de coopération et de développement économiques se montre désormais très prudente sur l’évolution de la croissance mondiale « Nous sommes loin d’être sur la route du rétablissement, souligne Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE. Il existe un risque croissant de stagnation dans la zone euro qui pourrait avoir des répercussions dans le monde entier, tandis que le Japon est tombé dans une récession technique. »  La confiance du consommateur américain est donc tombée en novembre à son plus bas niveau depuis le mois de juin, reflétant une perte d’optimisme sur les perspectives à court terme pour les entreprises et le marché de l’emploi. L’indice de l’organisation patronale Conference Board est ressorti mardi à 88,7 après 94,1 en octobre, chiffre révisé à la baisse après avoir été annoncé à 94,5. Les économistes attendaient pour le mois de novembre un indice à 96,0, selon une enquête Reuters.   »Les consommateurs sont un peu moins optimistes en ce qui concerne les conditions actuelles pour les entreprises et sur le marché de l’emploi », explique dans un communiqué Lynn Franco, directrice des indicateurs économiques du Conference Board. La composante des anticipations a baissé à 87,0 contre un chiffre d’octobre révisé à 93,8. Le sous-indice de la situation actuelle a également fléchi, à 91,3 contre 94,4 en octobre. L’indice mesurant la difficulté perçue à trouver un emploi a légèrement progressé, à 29,2 après 29,0 le mois précédent. Wall Street s’est retournée à la baisse et le dollar a accentué ses pertes face à l’euro et au yen après la publication de cet indicateur moins bon que prévu.

 

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Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

Sondage Popularité : Hollande tombe à 16 %, Juppé à 46%

Sondage Popularité : Hollande tombe à 16 %, Juppé à 46%

Encore un plongeon pour Hollande  qui  a encore baissé, à 16 selon les résultats de novembre du baromètre politique Odoxa-Presse Régionale-France Inter-L’Express. Priés de dire si François Hollande est un bon président de la République, 83 % des sondés ont répondu « non » (+ 3 points en un mois), 16 % « oui » (- 4 points). 1 % ne s’est pas prononcé. Parmi les seuls sympathisants de gauche, 61 % l’ont jugé négativement, 38 % positivement. Quant à la question de savoir si Manuel Valls est un bon Premier ministre, 61 % ont répondu « non », 37 % « oui », niveaux stables. 2 % ne se sont pas prononcés. Dans les rangs des sympathisants de gauche, 55 % l’ont jugé positivement dans son poste à Matignon, 43 % négativement. Dans les personnalités politiques suscitant le plus de soutien ou de sympathie, Alain Juppé est resté en tête, avec une adhésion globale de 46 % (+ 2 points), dont 14 % le soutiennent et 32 % éprouvent de la sympathie pour lui. En deuxième position, François Bayrou, stable à 35 % (6 % soutien, 29 % sympathie), a devancé Nicolas Sarkozy, en baisse de 2 points à 33 % (14 % soutien, 19 % sympathie), Marine Le Pen, en repli d’un point à 30 %, Najat Vallaud-Belkacem, en recul de 2 points à 29 %, Ségolène Royal, en déclin d’un point à 28 %. Objets des plus fortes variations sur un mois, Bruno Le Maire a progressé de 6 points à 25 % (5 % soutien, 20 % sympathie), tandis que Martine Aubry a baissé de 3 points à 24 % (7 % soutien, 17 % adhésion). Parmi les seuls sympathisants de gauche, Najat Vallaud-Belkacem est ressortie en tête (57 %, – 2 points), ex-æquo avec Christiane Taubira (57 %, + 1), devant Ségolène Royal (55 %, – 4), Martine Aubry (54 %, – 6) et Jean-Luc Mélenchon (48 %, + 4). Chez les sympathisants de droite, Nicolas Sarkozy, en tête, a reculé de 3 points à 62 %, devançant Marine Le Pen (57 %, + 4 points), Alain Juppé (53 %, + 1), François Fillon (39 %, – 3), Bruno Le Maire (37 %, + 12). Au palmarès du rejet, Marine Le Pen est en première position, stable à 51 %, devant Cécile Duflot (46 %, + 5), Nicolas Sarkozy (46 %, stable), Christiane Taubira (45 %, – 4), Jean-Luc Mélenchon (43 %, + 1). Enquête réalisée par Internet les 20 et 21 novembre auprès d’un échantillon de 1 012 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas.

Immobilier: nouvelle chute du logement neuf

Immobilier: nouvelle chute du logement neuf

 

Avec Hollande on devait construire 500 000 logements par an, on en fera à peine 300 000 en 2014. Le fameux plan logement du gouvernement tombe à plat. Certes,  certaines simplifications ne sont pas inutiles (il y en a encore bien d’autres à supprimer) mais la question centrale est celle de la solvabilité des accédants notamment des primo-accédants. Les banques ne veulent plus prendre de risque compte tenu de la précarité du marché du travail. Pour un prêt,   elles exigent en moyenne un revenu de 4500 euros pour un achat lui auusi en moyenne de 230 000 euros (avec apport personnel de 20%). Des garanties que de moins en moins peuvent  apporter ; Pour relancer le logement il conviendrait d’agir sur deux leviers d’une part la baisse des couts (en particulier du foncier), d’autre part sur la durée des prêts (comme en Allemagne par exemple).  En attendant Le marché de l’immobilier continue de reculer. Les mises en chantier de logements neufs ont reculé de 5% d’août à octobre à 72.785, selon des chiffres publiés ce mardi par le ministère du Logement.   Par type de logement, sur la période, les mises en chantier de logements ordinaires sont ressorties en baisse de 6,4% à 66.984 unités. Celles des logements en résidence (pour seniors, étudiants, de tourisme), un secteur plus restreint et qui a bien mieux résisté à une conjoncture économique morose ces derniers mois, ont progressé de 15,4% à 5 801 unités.  Sur les 12 mois écoulés entre novembre 2013 et octobre 2014, le nombre de logements neufs mis en chantier affiche encore un recul de 11,4% à 301 240 unités. En 2013, déjà ce chiffre avait reculé de 4,2% sur un an. L’objectif gouvernemental, encore jamais atteint dans l’Hexagone, d’un demi-million de logements construits par an, est loin En parallèle, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs, un indicateur qui renseigne sur les futures mises en chantier, a régressé de 3,9% sur la période, à 98.017, selon ces statistiques. Après un léger rebond – sur le trimestre achevé à fin août, puis à fin septembre – les permis de construire mordent ainsi à nouveau dans le rouge.  Le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs était repassé dans le vert à fin août et était resté sur une pente positive à fin septembre, après avoir été dans le rouge de façon continue, depuis le premier trimestre 2013.  Les permis accordés pour les logements ordinaires ont reculé de 7,5% à 88.801 unités d’août à octobre, tandis que ceux octroyés aux logements en résidence bondissaient de 52,8% à 9.216. Sur 12 mois, les permis de construire affichent toutefois encore un repli de 12,1% à 387.502 unités. 

 

Dépenses sociales toujours élevées dans l’OCDE, la France en tête

Dépenses sociales toujours élevées dans l’OCDE, la France en tête

D’après l’OCDE Les dépenses sociales représentent en moyenne 22% du PIB mais 32% en France, pays le plus dépensier dans ce domaine. En France, Certaines dépenses se comprennent (chômage, vieillissement de la population, précarité, coût des technologies dans la santé etc.) cependant les prestations versées sans discernement participent au gâchis global. A cet égard l’armée d’assistantes sociales embauchées par les départements et les régions véritables rabatteurs de cas sociaux participe de la dilapidation de ressources publiques.  Ces dernières années, les dépenses allouées aux allocations chômage, maladie ou autres aides sociales ont connu des baisses importantes au Canada, en Allemagne, Islande, Irlande ou encore au Royaume-Uni, indique l’Organisation de coopération et de développement économique.  La Grèce enregistre la baisse la plus rapide (-2 points), après avoir taillé drastiquement dans les salaires des fonctionnaires, de médecins, des pensions retraite, détaille Maxime Ladaique, statisticien à la division des politiques sociales de l’OCDE.  Toutefois, dans la majorité des pays, les niveaux restent historiquement élevés.  Quatre pays consacrent plus de 30% de leur PIB aux dépenses sociales: la France, la Finlande, la Belgique et le Danemark. En Italie, en Autriche, en Suède, en Espagne et en Allemagne, elles représentent plus d’un quart du PIB.  A l’opposé, Turquie, Corée, Chili et Mexique dépensent moins de 15% de leur PIB pour les prestations sociales. Les trois derniers pays sont actuellement un niveau similaire à ceux des pays européens dans les années 1960.  Comparé au niveau de 2007 d’avant-crise, le ratio dépenses sociales/ PIB a augmenté de 4 points en Belgique, Danemark en Irlande et au Japon. Il est en baisse au Luxembourg, en Espagne et en Finlande.  Dans le détail, les pays consacrent en moyenne davantage de dépenses aux prestations en espèces (12,3% du PIB) qu’aux services sociaux et de santé (8,6% du PIB). Mais dans les pays scandinaves, au Canada, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, un meilleur équilibre entre les prestations en espèces et les prestations en nature est fait, remarque l’OCDE.   Ainsi les dépenses liées aux personnes âgées, aux maisons de retraite, aux personnes handicapées ou encore aux crèches sont importantes en Suède (7,5% du PIB) et au Danemark (7%), contre 3% en France ou 1% en Italie et en Pologne. Les pays scandinaves « sont très développés » et comptabilisent de nombreuses institutions pour accueillir les personnes âgées ou les enfants en bas âge, explique M. Ladaique.  Les prestations en espèces ciblées sur la population dans la vie active représentent 4,4 % du PIB en moyenne dans les pays de l’OCDE: près de la moitié (1,8%) au titre des prestations invalidité/accidents du travail, 1,3 % pour les prestations familiales, 1 % du PIB pour les indemnités de chômage, et le reste pour des transferts sociaux.  La santé (coût des hôpitaux, médecins, médicaments) est un poste de plus en plus important pour les dépenses publiques, passé de 4% du PIB en 1980 à 6% en 2012. Cette augmentation s’explique entre autres par le coût de la technologie et une proportion de personnes âgées plus importante.  Les retraites pèsent aussi plus lourd pour les comptes publics. Depuis 1980, les dépenses pour les pensions par rapport au PIB ont augmenté de 2 points en moyenne dans les pays de l’OCDE. En France, elles représentent près d’un tiers des dépenses sociales.  Autre élément mis en lumière par l’OCDE: l’utilisation de prestations sous conditions de ressources est beaucoup plus répandue dans les pays anglophones et non européens que dans les pays d’Europe continentale. En Australie, plus de 40% des aides sociales vont par exemple aux 20% de la population la moins riche. Ce pourcentage tombe à environ 17% en France où les bénéficiaires d’aides sont beaucoup moins ciblés. 

 

Frais bancaires: de 100 à 350 euros selon les banques

Frais bancaires: de 100 à 350 euros selon les banques

 

Paradoxe,  non seulement les banques disposent gratuitement des dépôts et évidemment font travailler l’argent mais en plus elles ne cessent d’augmenter les frais dits de gestion. Pourtant les profits et les dividendes n’ont jamais été auusi élevés. . A eux seuls, les quatre premiers groupes français – Crédit Agricole, BNP Paribas, BPCE et Société Générale – ont affiché 15 milliards d’euros de bénéfices nets en 2013, soit l’équivalent des profits des trois premiers réseaux avant crise. Symbole de ce retour en force, le Crédit Agricole triomphe aujourd’hui en affichant le meilleur résultat 2013 des banques françaises, avec un bénéfice net de 5,14 milliards d’euros, détrônant ainsi BNP Paribas.  « Les banques se concentrent aujourd’hui sur des activités matures et elles deviennent des sortes d’ »utilities ». Elles prennent moins de risques, elles font moins de croissance, elles ont besoin de plus de fonds propres et leur rentabilité est donc moins élevée. Mais elles ont une forte capacité à distribuer des dividendes. BNP Paribas veut porter son taux de distribution des bénéfices à environ 45 % en 2016 », analyse Romain Burnand, gérant chez Moneta. La Société Générale veut, elle, porter sa distribution de dividendes à 40 % en 2014. Ce qui est loin d’être une mauvaise affaire pour les investisseurs. Dans le même temps  les tarifs bancaires repartent  à la hausse. «De plus en plus de banques facturent des frais de tenue de compte annuels souvent compris entre 20 et 28 euros et les frais des cartes bancaires augmentent en moyenne de 2 à 4%», constate dans une étude Ludovic Herschlikovitz, directeur général de Choisir-ma-banque, filiale de Meilleurtaux.. Selon les résultats de l’étude, un jeune actif paie en moyenne 114,50 euros par an de frais bancaires (frais, services…). Mais, les écarts sont très importants d’un établissement à l’autre. Dans les banques à réseau classique, le Crédit agricole Nord-Est se distingue en ne facturant en moyenne que 25,87 euros par an. À l’opposé la Banque Marze est la plus chère (152,40 euros).  «Dans de nombreuses régions et pour plusieurs profils, le Crédit agricole remporte plusieurs Trophées d’or décernés aux banques ayant des tarifs inférieurs à la moyenne», souligne Ludovic Herschlikovitz. «La banque a récemment modifié sa méthode de tarification. Baptisée Le socle et adoptée par toutes ses caisses régionales, elle comprend les services de base. Les autres sont optionnels», ajoute-t-il. Les banques en ligne ont des tarifs très proches. Un jeune actif paiera ainsi moins de 15 euros de frais par an chez Boursorama, ING, Fortuneo et Soon (nouvelle banque mobile d’Axa) et 22 euros chez Hello Bank (BNP Paribas). Plus établies dans la vie, les personnes qui apparaissent dans cette catégorie ont une consommation bancaire large et détiennent une carte Visa classique. Leurs frais bancaires annuels s’élèvent à 191,81 euros selon l’étude de Choisir-ma-banque.  Le «Trophée d’or» de la banque la moins chère revient à la Caisse d’épargne Provence-Côte d’Azur avec 110,97 euros de frais annuels pour ce type de profil. La Banque populaire et le Crédit agricole sont aussi très compétitifs selon l’étude. À l’opposé la banque Dupuy de Parseval (dans l’Hérault) est trois fois plus chère (315,12 euros). Côté banques en ligne Boursorama et ING arrivent en tête du classement, facturant 18 euros en moyenne. Les clients aisés utilisent généralement davantage de services et sont dotés d’une carte bancaire haut de gamme (Visa Premier…). Ils paient en moyenne 244,59 euros de frais bancaires annuels, selon l’étude. Le Crédit mutuel Massif Central remporte le «trophée d’or» de la banque la moins onéreuse (157,07 euros par an). «Alors qu’il ne s’agit pas de sa cible privilégiée, le Crédit coopératif est lauréat du “Trophée d’or” dans sept régions sur treize. Le Crédit agricole possède aussi des offres compétitives pour ses clients haut de gamme», note Ludovic Herschlikovitz. La banque Dupuy de Parseval est une nouvelle fois la plus onéreuse (315,12 euros par an). Les banques en ligne qui ne facturent pas les cartes bancaires, sont de loin les plus compétitives. À commencer par Boursorama, la mois chère avec 27,86 euros de frais bancaires annuels… Quels que soient les profils, les banques en ligne sont les moins chères.

 

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