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Archive mensuelle de novembre 2014

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Allemagne : tout doucement vers la déflation

Allemagne : tout doucement vers la déflation

 

Croissance maintenant atone ( seulement 0.1% au troisième trimestre)  et inflation au ralenti caractérise désormais l’économie allemande touchée elle auusi par la baise de la demande mondiale en particulier en Europe. En faiat L’Europe, comme l’Allemagne, se rapproche de plus en plus de la déflation. De quoi peut-être booster un peu plus le mini plan de relance de Juncker (un hypothétique) et remettre sur la table la question de l’austérité budgétaire. L’inflation en Allemagne a chuté en novembre à son plus bas niveau en près de cinq ans, ce qui devrait conforter les partisans d’une action encore plus radicale de la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir les prix dans la zone euro. Selon des données en première estimation publiées jeudi par l’Office fédéral des statistiques, le taux d’inflation a ralenti en novembre à 0,5% sur un an, son plus bas niveau depuis février 2010. Ce taux, en données harmonisées afin de pouvoir être comparé aux chiffres des autres Etats européens, est inférieur au consensus Reuters qui prévoyait +0,6% et au 0,7% enregistré en octobre. Le coût de la vie est demeuré inchangé en novembre, toujours en données harmonisées. En chiffres non harmonisés, l’inflation est de 0,6% sur un an et nulle sur un mois. Les chiffres définitifs seront annoncés le 11 décembre. « Si on se projette vers l’avenir, la chute récente des prix de l’énergie, si elle dure et n’est pas contrebalancée par un affaiblissement marqué de la monnaie, pourrait tirer l’inflation allemande un peu plus bas », prédit Carsten Brzeski, analyste chez ING. « En ce qui concerne la réunion de la BCE la semaine prochaine, le chiffre de l’inflation allemande publié aujourd’hui pourrait être le prélude à une nouvelle révision à la baisse des prévisions d’inflation de la BCE. » Les chiffres en première estimation de l’inflation dans la zone euro sont attendus vendredi. Ils devraient montrer un ralentissement du taux annuel de 0,4% à 0,3%, selon une étude Reuters.

Croissance Russie : vers la récession

Croissance Russie : vers la récession

 

Pour autant qu’on puisse se fier aux statistiques officielles russes, il y aurait une croissance de 0.7% en 2014 mais en 2015 on serait proche de la récession. Trois raisons, d’abord l’ économie russe se portait déjà mal avec les événements en Ukraine, deuxièmement les chutes des cours du pétrole enfin évidemment les sanctions occidentales contre Moscou. Ce ne sont pas les premiers cis d’alerte lancés par le ministre de l’économie et la banque centrale. Une sorte d’appel -peut-être- à la raison en direction de Poutine qui s’entête bêtement et dangereusement dans son soutien aux rebelles ukrainiens.  L’économie russe devrait croître de 0,7% à 0,8% cette année mais la prévision de 1,2% de 2015 pourrait devoir être revue, estime le ministre de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev. Dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung publié mardi, il attribue à des facteurs extérieurs, comme les événements en Ukraine, la dégradation de la situation économique de son pays, la comparant à une « avalanche ». « L’avalanche est en train de dévaler et elle est extrêmement difficile à arrêter. Tout ce que nous pouvons faire, c’est essayer de nous défendre », ajoute-t-il. Son ministère prévoit officiellement 0,5% de croissance cette année mais certains de ses responsables estiment que ce chiffre pourrait être sous-estimé, la croissance ayant atteint 0,8% sur janvier-octobre. Interrogé sur la prévision de croissance de 1,2% pour 2015, Alexeï Oulioukaïev dit qu’ »il est possible que nous ayons à corriger notre prévision. » La banque centrale russe, de son côté, prévoit une croissance de 0,1% seulement l’an prochain en raison des conséquences des sanctions occidentales liées à la situation en Ukraine et à la baisse des cours du pétrole. Sur ce dernier point, Alexeï Oulioukaïev estime que la chute des prix du brut résulte de l’évolution de l’offre et de la demande mondiale, ajoutant que « le marché cherche désormais un nouvel équilibre ». « Je pense que dans douze mois, il aura été trouvé autour de 90 dollars le baril », dit-il.

 

Mutualisation des dettes souveraines (Draghi)

Mutualisation des dettes souveraines (Draghi)

 

En évoquant des risques graves de divergences économiques, voir d’éclatement de la zone euro,  Draghi tente une nouvelle fois de persuader les Etats membres de renforcer leur solidarité y compris en matière budgétaire. Il évoque à nouveau l’idée d garantie des dettes souveraines autrement dit d’une mutualisation ; Un rappel destiné sans doute surtout à ‘Allemagne qui n’en veut surtout pas.  Les situations économiques des pays de la zone euro pourraient diverger de façon permanente s’ils négligent d’entreprendre des réformes structurelles, menaçant ainsi la cohésion de cette union monétaire, a déclaré jeudi le président de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un discours inhabituellement direct prononcé à l’université d’Helsinki, Mario Draghi a pressé les 18 pays partageant la monnaie unique d’étudier d’autres moyens de soutenir les membres en difficulté, soulignant l’accroissement des craintes de voir ces pays abandonner l’euro. « L’absence de réformes structurelles soulève la menace d’une divergence économique permanente entre les pays membres », a-t-il dit. « Dans la mesure où cela menace la cohésion de l’Union dans son essence, cela a des conséquences potentiellement destructrices pour l’ensemble des membres de l’union économique et monétaire (UEM) », a-t-il ajouté. Les remarques de Mario Draghi ne se limitent pas seulement aux réformes économiques dans les différents pays. Il se prononce également pour une refonte plus large de certains des principes de base qui régissent l’Union, tels que les mécanismes permettant aux pays de s’entraider. « Les pays de l’UEM doivent investir davantage dans d’autres mécanismes pour partager le coût des chocs. Une certaine forme de partage du risque transfrontalière s’impose pour permettre de réduire les coûts d’ajustement de ces pays et empêcher que les récessions ne laissent des cicatrices profondes et permanentes ». A l’inverse des Etats-Unis, la zone euro ne dispose pas d’un système de « péréquation budgétaire », un mécanisme de redistribution qui permet à un pays riche tel que l’Allemagne de voler au secours d’un autre plus pauvre comme la Grèce. Une forme de garantie commune des dettes souveraines pour l’émission de nouvelle dette pourrait s’avérer utile, a ajouté Mario Draghi. Le message du président de la BCE intervient moins d’une semaine après qu’il a ouvert la voie à des initiatives de politique monétaire

 

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Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

Chiffres chômage octobre : toujours la cata !

Chiffres chômage octobre : toujours la cata !

 

500 000 chômeurs en plus depuis l’arrivée de Hollande et ça  continue avec les chiffres de Pôle emploi d’octobre. Vendredi a eu lieu la publication des chiffres du chômage pour le mois d’octobre. Le nombre de demandeurs de catégorie A (sans aucun travail) est en hausse de 0,8% ce qui le porte à 3 millions 460 000 personnes. Aucun miracle à attendre, il n’y pratiquement pas de croissance et les entreprises dégraissent faute de carnets de commandes. Il n’y a toujours pas d’inversion de la courbe du pessimisme dans les PME d’après un récent sondage. La situation s’était encore dégradée  partout en septembre  chez les jeunes (+0,4%) et chez les seniors (+1,0%). Sur un an, la conjoncture restait catastrophique chez les 50 ans et plus (+11%). « On a beau faire feu de tout bois ( !!!!), tant qu’une croissance plus forte n’est pas là, il n’y a pas assez de créations d’emplois« , avait admis le ministre du Travail.  Le recul de l’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur précurseur des tendances sur le marché de l’emploi, a été confirmé mercredi par le baromètre Prism’emploi avec une baisse de 2,9% en octobre 2014 par rapport à la même période l’an dernier.  L’intérim a été affecté par la chute des effectifs dans le BTP (-20,6%), un secteur lourdement touché par la crise.  Selon l’Insee, le secteur de la construction est le principal frein à la croissance en France, et lui coûtera 0,4 point de produit intérieur brut (PIB) cette année.  L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a confirmé mardi la déconvenue de l’exécutif, prévoyant une hausse du chômage jusqu’à la fin de l’année 2015, pour atteindre 10,1% des actifs en métropole, avant de se replier légèrement à 10,0% courant 2016.  L’activité économique « devrait rester molle aux prochains trimestres« , a estimé l’OCDE, expliquant qu’une « faible croissance de la demande entraîne une faiblesse de l’emploi avec un chômage élevé et du sous-emploi« .  L’OCDE a encore révisé à la baisse sa dernière prévision de croissance 2015, à 0,8% contre 0,9% début novembre. De son côté, le gouvernement français compte sur 1% de croissance l’an prochain.  Les emplois subventionnés se sont avérés insuffisants, à ce jour, pour enrayer la hausse du chômage. Depuis l’élection de François Hollande en 2012, plus d’un demi-million de chômeurs supplémentaires ont poussé la porte de Pôle emploi. 

 

Sondage conjonture PME : pas d’inversion de la courbe du pessimisme

Sondage conjonture  PME : pas d’inversion de la courbe du pessimisme

D’après le sondage Agefos auprès des PME il ne faut pas s’attendre à une inversion de la déprime des PME. 39 % des patrons interrogés affichent une activité «en régression» quand 23 % affichent une activité en hausse. «2013 a été une “anus horribilis”, 2014 marque un retour à une situation plus normale», pointe le directeur général de Agefos-PME, Joël Ruiz. Mais le retournement n’est pas pour demain. La situation à la fin de l’année reste très mauvaise au regard de celle qui prévalait avant la crise de 2008, où la proportion de patrons en croissance et en régression était inversée.  Et aucune inversion n’est prévue pour l’instant. Les perspectives s’améliorent cependant, augurant d’une année 2015 un peu meilleure : 25 % des entreprises interrogées prévoient une baisse de leur activité et 19 % une hausse dans les six mois, quand au printemps 2014 ils étaient respectivement 30 % et 16 %. Côté embauches, le baromètre de l’Agefos-PME montre une amélioration des perspectives très timide : 13 % des entreprises prévoyaient d’embaucher au dernier semestre de 2014 ; elles sont 15 % à l’envisager pour le premier semestre de 2015. Dans 70 % des cas, des créations de postes sont évoquées. Un signal plutôt positif. Mais, en même temps, la proportion d’entreprises envisageant des suppressions de postes dans les six prochains mois ne se réduit pas : 9 % des patrons interrogés sont dans ce cas, contre 8 % il y a six mois.

Après l’aéroport de Toulouse, la vente de la Tour Eiffel aux Chinois ?

Après l’aéroport de Toulouse, la vente de la Tour Eiffel aux Chinois ?

On sait que la France se débarrasse de ses bijoux de famille pour boucher les trous du budget. Dans le cadre de cette grande braderie figure l’aéroport de Toulouse susceptible d’être cédé aux Chinois qui veulent en faire un grand hub aérien pour desservir l’Europe. Cette perspective bien entendu soulève de nombreuses protestations quand on sait par ailleurs qu’il est interdit acheter des équipements publics en Chine. Les Etats-Unis avaient de leur coté refusé de vendre certains ports aux chinois. Mais la France est en faillite, elle n’a plu un sou, on solde donc les participations dans tous les domaines. Cela vaut pour les aéroports de province et notamment Toulouse. Dès lors s’il faut tirer le meilleure rapport du patrimoine, pourquoi ne pas vendre auusi la tout Eiffel ( par ailleurs une société très rentable) ou même pourquoi pas une ville entière. On connait les difficultés financière de collectivités locales, la privatisation serait une piste à explorer ( une idée pour monsieur  Marron ?) ; Pour débuter et ne pas trop choquer la sensiblerie patriotique  on pourrait commencer par solder la tour  Eiffel. Il suffirait dans la transaction d’en fixer les conditions et d’exiger que la tout Eiffel demeure à Paris. Sinon, on risque effectivement une délocalisation du symbole de la capitale. Encore que l tour Eiffel à Pékin ou Shanghai pourrait constituer la marque du rayonnement français dans le nouveau  monde. En prime on pourrait auusi vendre une grande partie de notre gouvernement aux Chinois mais là pas sûr que les chinois acceptent car la valeur marchande est inexistante.

Le coût de la pollution atmosphérique en Europe : 189 milliards par an

Le coût de la pollution atmosphérique en Europe : 189 milliards par an

 

Le drame de la la pollution c’est que son coût entre dans le calcul du PIB ; D’une  certaine  manière la pollution participe à la croissance ; Un montant  exhorbitant de ce coût de la pollution ( méthodoliquement  complexe à évaluer)  supporté pour l’essentiel par la collectivité. : 189 milliards par an;  à comparer au plan bidon de relance Juncker : 20 miliards d’argent public sur tois ans (dont une petite partie pour transition énérgétique! ) . En cause surtout  la surconsommation d’énergie  et la concentration urbaine.   Les centrales thermoélectriques font partie de la première source de pollution atmosphérique. (L’équivalent du PIB finlandais a été dépensé en 2012 par les Etats membres à cause de la pollution atmosphérique, due pour beaucoup aux centrales thermoélectriques, notamment celles qui fonctionnent au charbon. Cette pollution de l’air est à l’origine de 7 millions de décès prématurés dans le monde selon l’OMS.  Des dépenses de santé en plus, des journées de travail perdues, des dégâts subis dans l’immobilier, des rendements agricoles en baisse… la pollution au CO2, dioxines et autres particules rejetées dans l’air pèse lourd sur l’économie de l’UE. L’Agence européenne pour l’environnement (AEE), instance chargée d’informer la Commission européenne, estime le coût total entre 59 et 189 milliards, suivant les méthodes de calculs. Mais, en 2008, ce total était compris entre 79 et 251 milliards d’euros. Cette baisse légère est due à l’effet combiné des législations anti-pollution et de la crise économique, qui s’est traduite par une réduction des émissions de dioxyde de carbone, d’oxyde d’azote, de dioxyde de souffre et de particules. En cas de reprise de la croissance, « cette tendance sera difficile à maintenir », soulignent les auteurs du rapport. Un scénario inquiétant pour la santé mondiale : l’OMS indiquait en mars dernier que la pollution de l’air avait été à l’origine du décès prématuré de 7 millions de personnes dans le monde en 2012. Sur les 30 plus gros émetteurs identifiés, 26 sont des centrales électriques, pour la plupart au charbon, qui se trouvent en Allemagne et en Europe de l’Est. La pollution liée aux particules fines émises par les voitures coûte également cher aux métropoles au plan sanitaire. Une étude publiée lundi 24 novembre alarmait sur l’exposition des Parisiens à ces particules, qui seraient aussi nocives que le tabagisme passif. Sur le seul territoire français, 42.000 personnes en seraient victimes chaque année.

 

ISF : comme Gattaz Sarkozy veut la suppression…. curieux !

ISF : comme Gattaz Sarkozy veut la suppression…. curieux !

 

Sarkozy rejoint Gattaz dans le sulfureux amalgame entre la suppression de l’ISF et l’a amélioration de la compétitivité de l’économie. Comme Gattaz il mélange tout et dévoile les intérêts qu’il sert. Il est curieux que Sarkozy soit auusi timide sur la question des 35 heures et aussi volontariste sur la suppresion de l’ISF. Comme si l’ISF était la première question économique du pays et des PME qui créent l’emploie. . A  cet égard l’entretien d’une confusion entre la sphère financière et la sphère de l’économie réelle n’est  sans doute pas un hasard. Cette confusion nuit cependant à une compréhension des facteurs explicatifs de la crise et embrouille complètement les propositions politiques. Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l’UMP, se dit donc favorable à la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dans une interview à paraître ce mercredi dans Le Figaro. « Je ne souhaite pas que la France quitte l’Union européenne ou la zone euro, donc oui, je pense qu’il faut supprimer l’ISF qui n’existe nulle part ailleurs en Europe », explique l’ex-chef de l’Etat. Selon lui, « il faut désidéologiser le débat fiscal français ». « La seule question est de savoir si l’on opte pour une fiscalité pragmatique qui nous permettra de lutter à armes égales avec les autres, notamment nos voisins européens », précise-t-il. Environ 300.000 personnes sont assujetties en France à l’ISF, dont le président du Medef, Pierre Gattaz, a récemment demandé la suppression.

 

Fin des 35 heures : des patrons et des salariés pour

Fin des 35 heures : des patrons et des salariés pour

 

 

Pas la peine d’être économiste pour comprendre le drame économique français : pas assez de travail et trop de fiscalité. Du coup l’heure de travail est la plus chère du monde. Les Français sont  ceux qui travaillent le moins et cela met en péril de nombreuses entreprises. Nombre de patrons et de salariés sont prêts à remettre en cause cette loi suicidaire des 35 heures.  Par ailleurs  le gouvernement disposera ce jeudi d‘un rapport franco-allemand, déjà polémique, qui préconise des réformes du marché du travail. Selon le magazine allemand Der Spiegel, ses deux auteurs, le Français Jean Pisani-Ferry et l’Allemand Henrik Enderlein, prônent un assouplissement des 35 heures et un gel des salaires Un contexte qui éclaire le thème du partenariat Capital-RTL du mois de décembre : Va-t-il falloir travailler plus ? Avec une durée annuelle moyenne du travail, dans le public comme dans le privé, de 1.661 heures par an pour un plein temps, les Français sont les -champions d’Europe du farniente, juste devant les Finlandais (1648 heures).  Selon Eurostat, un institut dépendant de la Commission européenne, la réduction du temps de travail a fait bondir le coût du travail. En France, il est passé de 24,32 euros en moyenne en 2000, à 35,36 euros aujourd’hui dans l’industrie et les services. En Allemagne, l’heure de travail coûtait plus cher qu’en France en 2000 (26,34 euros). Le coût moyen est aujourd’hui moins élevé qu’en France outre-Rhin (32,84 euros).  Conséquence, dans certains corps de métier, patrons et salariés souhaiteraient travailler plus. Illustration à la menuiserie G. Dubois, à Sepmes, en Indre-et-Loire, où employeur et employés estiment que les 35 heures ont été très néfastes à l’entreprise, avec un surcoût de 100.000 euros à payer par an. Dans l’immense atelier aux couleurs de bois, les hommes poncent, coupent et taille près de huit heures par jour. Mais quand leur patron passe les voir, ils sont tous d’accord sur l’idée de travailleur davantage pour gagner plus. « Ça nous permettrait de payer plus de loisirs et plus de choses pour la famille », explique Michel, 28 ans d’entreprise. Les 150 salariés travaillent déjà 39 heures par semaine, quatre heures de plus que les 35 heures de la loi Aubry. Un temps de travail nécessaire pour le gérant mais aussi très coûteux. « Pour nous, les 35 heures c’est un coût annuel d’environ 100.000 euros, explique-t-il. Pouvoir partager le travail c’est une belle idée mais en réalité, les 35 heures n’ont permis d’embaucher personne en raison des surcoûts et du manque de flexibilité que ça entraîne ». Pour se développer davantage, il souhaiterait pouvoir faire travailler ses employés jusqu’à 42 heures les semaines où les chantiers se bousculent et pourquoi pas 32 heures lors des périodes creuses.

 

Sondage Noël : moins de dépenses des ménages

Sondage Noël : moins de dépenses  des ménages

Sans dote une évolution à la fois conjoncturelle et structurelle. La crise d’abord qui pèse sur le pouvoir d’achat (en baisse si l’on tient de l’inflation réelle et surtout de l’augmentation des dépenses contraintes, impôts inclus).  Aussi une évolution structurelle car la cérémonie des traditionnels cadeaux à de moins en moins de sens dans  une société de consommation  développée ; En réalité les cadeaux (achats pour soi-même ou pour autrui) sont effectués toute l’année et non concentrés sur la seule période Noel comme il  y a 50ans ;   les enfants n’attendent pas Noel pour être gâtés ou se faire plaisir ( comme  les adultes). Du coup, la cérémonie des cadeaux perd beaucoup d’importance et de sens. ; Pour Noël, 53% des Français envisagent de dépenser moins que l’an passé, tandis que leurs premières préoccupations sont désormais les impôts et l’électricité, selon le Baromètre des projets, réalisé par Viavoice pour Groupe BPCE, Le Monde et France Info. Plus de la moitié des Français (53%) envisagent de « dépenser moins » que l’année dernière, 39% « autant » et seulement 6% « davantage », selon cette enquête réalisée en ligne du 17 au 20 novembre, auprès d’un échantillon représentatif de 1.001 personnes.  »Ces chiffres sont éloquents parce qu’ils indiquent que la fête ne sera généralement pas synonyme d’insouciance financière, et que les effets d’entraînement sur l’économie seront moins manifestes que par le passé », détaille Viavoice dans cette étude. Car les Français ont des préoccupations beaucoup plus terre à terre pour leur pouvoir d’achat: les impôts à 52%, et l’électricité à 35%.L’étude note que « de manière globale, les Français demeurent très préoccupés pour l’évolution de leur pouvoir d’achat au cours des trois prochains mois: 56% estiment qu’il va diminuer, soit un score qui demeure très élevé, bien loin de l’étiage de 36% enregistré en mai 2012 lors de l’élection présidentielle ». Le sondage note toutefois « une érosion des inquiétudes », en baisse de 3 points par rapport au mois dernier. Viavoice explique cette amélioration en premier lieu par « la diminution des inquiétudes concernant les prix de l’alimentation: 31% des Français se déclarent « préoccupés » par les dépenses en matière d’alimentation pour les trois prochains mois, soit un score en baisse de trois points par rapport aux données enregistrées le mois dernier, et de sept points par rapport à juin ». Par ailleurs, la baisse des inquiétudes concerne également le prix de l’essence: « 20% des Français s’affirment +préoccupés+, soit une baisse de 4 points par rapport au mois dernier, et loin du score maximum de 43%, atteint en mai 2013″.L’étude souligne également que « le coût des transports est l’un des enjeux majeurs pour les foyers français », et que « 29% des Français envisagent de +faire du covoiturage pour des trajets longue distance avec des proches+, score singulièrement élevé en regard des intentions de restrictions sur les transports traditionnels ». Ainsi, « 40% des utilisateurs de voiture envisagent d’utiliser « de moins en moins » leur voiture, 31% des voyageurs en train de « moins » prendre le train et 28% des voyageurs aériens de « moins » prendre l’avion ».

 

Europe : un faux plan de relance et Merkel satisfaite

Europe : un faux plan de relance et  Merkel satisfaite

 

Pour résumer c’est un plan sur trois ans de l’ordre de 20 milliards publics qui reposera en fait sur les plus de 300 milliards hypothétiques du privé. De quoi rassurer l’Allemagne qui n’aura pas à débourser d’argent supplémentaire) à l’Europe, ni à dynamiser ses propres investissement publics. Bref une sorte de quasi statu quo pour faire semblant de faire plaisir à la France. Pour la France cela représentera environ un milliard  d’argent public par an, autrement dit pas grand chose. (à comparer aux 85 milliards publics actuels et aux 500 milliards d’investissement par an !).  Le gouvernement, lui, allemand soutient sur le principe le plan présenté par Jean-Claude Juncker», a déclaré Angela Merkel dans un discours prononcé au Bundestag, ce mercredi. L’investissement sera primordial pour faire repartir la croissance en panne en Europe, a poursuivi la chancelière, «mais ce qui est important surtout c’est dans quels projets» on investit. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a annoncé mercredi la création d’un «Fonds européen pour l’investissement stratégique» qui permettra «de mobiliser 315 milliards d’euros au cours des trois prochaines années».  Il s’agira essentiellement d’argent privé, sollicité projet par projet, les États ayant peu de ressources publiques à consacrer à cette relance européenne. Plus expansif que la chancelière, le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel (SPD), a déclaré «se réjouir» des annonces de M. Juncker. Par la voix du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, la France a également accueilli «favorablement le plan» Juncker, sans toutefois cacher sa déception. «Nous considérons que l’on peut, avec le fonds proposé, améliorer encore ses propositions pour que l’investissement et la croissance soient une priorité européenne» a-t-il ajouté.  La France aurait souhaité que la mise de départ, de 21 milliards d’euros d’argent public, soit plus importante, afin de rassurer les investisseurs potentiels. Emmanuel Macron aurait souhaité que le nouveau fonds européen soit doté d’au moins 60 à 80 milliards d’euros de capitaux

Djihadistes : un réseau démantelé …grâce à la télé

Djihadistes : un réseau démantelé …grâce à la télé

Preuve que les service de renseignements sont obsolètes pour lutter contre la propagande djihadiste, c’est une émission de télé qui a permis d’attirer attention des forces de l’ordre sur un réseau islamiste dans l’Ain ; La vérité c’est que la France est incapable de contrôler les candidats djihadistes (le plus gros contingents de l’occident près de 1100 terroristes français  actuellement qui se battent pour l’Etat islamique), le service de renseignement actuel est inadapté à ce type de mission ; notamment du fait que la police a déserté depuis longtemps les quartiers sensibles. Il va falloir attendre un attentat en France pour qu’un plan à la hauteur de l’enjeu soit mis en place. L’affaire révélée par le journal Le progrès a démarré en fait dimanche dernier lors de la diffusion sur M6 de l’émission « Enquêtes exclusives ». Le sujet de l’émission portait sur les jeunes Français djihadistes. Dans cette émission, le journaliste a rencontré en caméra cachée a rencontré à Ambérieux-en-Bugey, dans l’Ain, des jeunes apparemment attirés par la propagande djihadiste. Les visages de ces jeunes étaient camouflés, mais cela n’a pas empêché le voisinage d’être stupéfait de découvrir ainsi de découvrir ainsi leur quartier à la télévision. Après enquête discrète et sur ordre du parquet, la gendarmerie est intervenue ce mercredi peu avant 20h pour interpeler plusieurs personnes dans ce quartier d’Ambérieux-en-Bugey. Du matériel a été saisi au domicile de plusieurs individus, notamment des drapeaux en rapport avec l’organisation islamiste Daech. Les personnes interpellées sont soupçonnées d’appartenir à un réseau de propagande islamiste.

 

SNCF : grève du 4 au 7 décembre

SNCF : grève du 4 au 7 décembre  

Cette fois ce sont les contrôleurs ; comme souvent à la SNCF avec le mélange des revendications corpos et la défense du service public. En cause l’équipement des trains avec un seul contrôleur compensé par des contrôles aléatoires de brigades – comme à la RATP ou les réseaux  urbains). Le préavis de grève nationale court du jeudi 4 décembre à 19 heures au dimanche 7 décembre à 7 heures, selon Nathalie Bonnet, porte-parole du syndicat SUD-Rail.  A l’origine de la grogne des contrôleurs, le dispositif  « agent seul ». Il permet, grâce à un système de vidéosurveillance de faire circuler les trains avec le seul conducteur à bord. Il aurait aussi pour conséquence de faire disparaître les contrôleurs à bord, comme dans 90% des trains en Île-de-France. La SNCF y voit un moyen de mieux gérer ses effectifs, en affectant plus de contrôleurs sur des lignes « à risques de fraude » à des heures de pointe et en enlevant ailleurs, mais aussi de réduire les retards de train. Dans un communiqué publié en début d’année l’entreprise expliquait  « En février 2014, 1,77% des trains restent à quai en cas d’absence du contrôleur à bord. Notre objectif est de faire baisser ce chiffre en dessous de 1% ». Près d’un train sur deux circulant en France est d’ailleurs déjà équipé du système « agent seul ». Des explications qui ne convainquent guère les syndicats, inquiets que la généralisation de ce dispositif ne cache une volonté de réduction des effectifs. Le dispositif a en effet mis fin à la présence systématique du contrôleur à bord au profit de brigades de plusieurs contrôleurs. Sur la ligne Paris-Beauvais, le dispositif est expérimenté depuis juillet. Une partie des conducteurs s’y opposent et ont exercé de manière répétée leur droit de retrait avec le soutien des syndicats du réseau nord. Ils estiment que le dispositif met en danger les conducteurs en les laissant seuls à bord et bouleverse leur métier. « Là où c’est déjà en place, notamment sur les lignes régionales en Ile-de-France, personne n’est satisfait« , affirme Nathalie Bonnet du syndicat SUD-Rail. D’autres motifs sont derrière ce préavis de grève comme le déroulement des carrières ou la « déshumanisation des gares ».

 

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