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Archive mensuelle de novembre 2014

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Sondage-Climat des affaires : amélioration … en Allemagne

Climat des affaires : amélioration … en Allemagne

 

Malheureusement ce n’est pas en France mais en Allemagne.  Le moral des entreprises allemandes a rebondi en novembre après six mois de déclin, un signe que la première économie d’Europe reprend des couleurs après avoir évité de peu la récession au troisième trimestre, montre lundi l’enquête mensuelle de l’institut munichois Ifo. L’indice du climat des affaires, calculé à partir d’un échantillon de quelque 7.000 entreprises est ressorti à 104,7 après 103,2 en octobre, lorsqu’il avait atteint son niveau le plus faible depuis près de deux ans. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 103,0 pour novembre. Leurs estimations s’échelonnaient de 102,0 à 104,3. L’indice des conditions actuelles est ressorti à 110,0 après 108,4 en octobre. Celui des anticipations a également progressé, à 99,7 après 98,3 le mois précédent. En France à l’inverse après le sondage Agefos auprès des PME,  il ne faut pas s’attendre à une inversion de la déprime des PME. 39 % des patrons interrogés affichent une activité «en régression» quand 23 % affichent une activité en hausse. «2013 a été une “anus horribilis”, 2014 marque un retour à une situation plus normale», pointe le directeur général de Agefos-PME, Joël Ruiz. Mais le retournement n’est pas pour demain. La situation à la fin de l’année reste très mauvaise au regard de celle qui prévalait avant la crise de 2008, où la proportion de patrons en croissance et en régression était inversée.  Et aucune inversion n’est prévue pour l’instant. Les perspectives s’améliorent cependant, augurant d’une année 2015 un peu meilleure : 25 % des entreprises interrogées prévoient une baisse de leur activité et 19 % une hausse dans les six mois, quand au printemps 2014 ils étaient respectivement 30 % et 16 %. Côté embauches, le baromètre de l’Agefos-PME montre une amélioration des perspectives très timide : 13 % des entreprises prévoyaient d’embaucher au dernier semestre de 2014 ; elles sont 15 % à l’envisager pour le premier semestre de 2015. Dans 70 % des cas, des créations de postes sont évoquées. Un signal plutôt positif. Mais, en même temps, la proportion d’entreprises envisageant des suppressions de postes dans les six prochains mois ne se réduit pas : 9 % des patrons interrogés sont dans ce cas, contre 8 % il y a six mois.

Augmentation du gasoil (Valls)

Augmentation du gasoil (Valls)

 

 

En faiat d’après les organisations écolos beaucoup de bla-bla lors de la Conférence environnementale, sauf la promesse de Valls d’augmenter le gas-oil ; Sans doute davantage pour de motifs budgétaire qu’environnementaux ! En effet 7 véhicules neufs vendus roulent au diesel.  Le Premier ministre Manuel Valls a affirmé vendredi sa volonté de «progressivement revenir» sur la priorité donnée au diesel. En réalité une préoccupation surtout fiscale de la part de Valls. En effet «En France, le moteur diesel a longtemps été privilégié. Il l’est encore, a déclaré le Premier ministre. Cela a été une erreur, il faut progressivement revenir dessus avec intelligence et pragmatisme.» Manuel Valls a précisé que «le gouvernement mettra en place en 2015 un système d’identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Ce système aidera les collectivités à développer des politiques favorisant les véhicules les plus propres.» «Je connais parfaitement le débat. A chaque fois qu’on taxe le diesel, on nous rappelle, et ce n’est pas faux, que ce sont les plus modestes de notre société qui risquent d’en être les premières victimes», a-t-il souligné, ajoutant que «notre fiscalité doit continuer à être orientée pour entraîner les choix écologiques de nos concitoyens». Le Premier ministre a également rappelé l’annonce de François Hollande faite jeudi de mettre un terme au soutien public de projets de centrales à charbon, l’énergie la plus émettrice de CO2, sans précision de calendrier. Manuel Valls s’est aussi dit ouvert au réexamen de la prime à la conversion des véhicules les plus polluants, inscrite dans la loi sur la transition énergétique. Les ONG, notamment la Fondation Nicolas Hulot (FNH), ont beaucoup œuvré pour que cette prime soit plus accessible aux ménages modestes. Dans son discours, le Premier ministre a annoncé que la lutte contre les dérèglements climatiques serait déclarée «grande cause nationale en 2015», en rappelant que la France «portera une grande responsabilité» en accueillant la conférence de l’ONU sur le climat en décembre 2015. Cette dernière doit déboucher sur un accord multilatéral et contraignant pour limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.«2015 sera une année particulière, une année qui compte», a souligné Manuel Valls pour qui il faudra «appeler tous les pays à se fédérer pour lutter contre le réchauffement».

Sondage : implosion possible de l’UMP pour 68% des français

Sondage : implosion possible de l’UMP pour 68% des français

 

 

 

Les français ne sont pas dupes et discernent bien les divisions et même la haine qui secouent  l’UMP ; pas sûr que l’élection vraisemblable de Sarkosy apaise les tensions, on court même le risque d’une implosion de ce parti d’après les Français. 68% des Français estiment en effet que l’UMP est menacée d’implosion suite à l’élection de son président ce week-end.  L’élection d’un nouveau président à la tête de l’UMP pourrait causer l’implosion de l’UMP. C’est ce que pensent près des deux tiers des Français (68%), selon un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien/Aujourd’hui en France publié ce vendredi 28 novembre, alors que le scrutin est lancé. Un Français sur deux (48%) estime par ailleurs que l’UMP doit rester indépendante contre 36% qui jugent qu’elle devrait s’allier avec le centre et 15% avec le Front national. Pour une majorité de Français, les huées visant Alain Juppé lors d’un meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux représentent un « événement important » qui empêchera les deux hommes de travailler ensemble dans les années à venir, contre 42% qui sont d’un avis contraire.  Les militants du parti sont appelés à départager d’ici à samedi soir les trois candidats à sa présidence, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Hervé Mariton.

 

Règlements de comptes chez Bettencourt : l’ex comptable en examen

Règlements de comptes chez Bettencourt : l’ex comptable en examen

Bettencourt c’est un peu notre feuilleton Dallas avec une famille qui se déchire, des trahisons des proches, des liens consanguins  avec la politique et des centaines de millions qui s’envolent. Bref une véritable Saga. Du fait sans doute de rivalités internes entre la mère et la fille (depuis réconciliées), on  a découvert que l’ex comptable avait faiat de fausses déclarations.  Nouveau rebondissement donc dans cette affaire Bettencourt qui en a déjà connu plusieurs. Claire Thibout, l’ancienne comptable de la milliardaire Liliane Bettencourt, a été mise en examen pour « faux témoignage » et « attestations mensongères ». C’est le site Atlantico qui a révélé l’information. Elle nous été confirmée de source judiciaire. Claire Thibout a été l’une des principales accusatrices dans cette affaire. Claire Thibout avait notamment désigné le photographe François-Marie Banier et l’ex-homme de confiance de Mme Bettencourt Patrice de Maistre. Ce dernier avait été accusé par la comptable de lui avoir demandé de retirer 150. 000 euros sur le compte de Liliane Bettencourt pour les remettre à Eric Woerth. Devant les enquêteurs, elle avait aussi laissé entendre que Nicolas Sarkozy aurait pu toucher de l’argent de Lilliane Bettencourt. A l’époque, elle avait expliqué aux enquêteurs, quelques jours après des révélations de nos confrères de Médiapart  : « Je n’ai pas cité de noms mais le journaliste de Mediapart m’a demandé si Sarkozy venait à la maison ( avant qu’il soit président) et s’il avait touché des enveloppes. Je lui ai répondu que c’était possible. »  Depuis, dans ce dossier, Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un non-lieu en octobre 2013,  mais les principaux acteurs de l’affaire doivent être jugés dans quelques semaines à Bordeaux.

La SNCM au bord de l’agonie

La SNCM au bord de l’agonie

A force de renoncements, de mauvaise gestion et d’hypocrisie auusi, on a laissé la compagnie SNCM s’enfoncer. Au point aujourd’hui on ne voit pas comment éviter le naufrage du navire SNCM. Certes le tribunal de commerce a placé entreprise en redressement judicaire mais le redressement est impossible , de même que la reprise par un autre opérateur du fait en particulier des 400 millions d’amendes de la commission européenne ( ancienne subventions indûment versée à la SNCM pout cacher sa mauvaise gestion)° . il  n’y aura pas de repreneur dans ces conditions, en outre il faudra sacrifier la moitié personnel pour redonner un peu de compétitivité à une entreprise paralysée par ses «  particularismes locaux ». Le tribunal de commerce de Marseille a prononcé la cessation de paiements et le placement en redressement judiciaire de la compagnie maritime. Elle a six mois pour trouver un repreneur. Le tribunal de commerce de Marseille a donc  prononcé vendredi 28 novembre, la cessation de paiements et le placement en redressement judiciaire de la compagnie maritime SNCM, qui assure notamment les liaisons entre la Corse et le continent. Elle dispose d’une période d’observation de six mois pour trouver un repreneur. La compagnie est en cessation de paiements depuis que l’actionnaire majoritaire Transdev, coentreprise entre Veolia et la Caisse des dépôts, a réclamé le remboursement de 117,3 millions d’euros d’avances de trésorerie que la compagnie ne peut pas payer.  Le redressement judiciaire de la SNCM devrait s’achever par une cession totale ou partielle de la structure à des tiers, ou par une liquidation, puisque la troisième possibilité, un plan de redressement économique, paraît peu réaliste. La CGT a agité, avant la décision du tribunal, le spectre d’une « catastrophe sociale » sans précédent pour le port de Marseille et le risque d’un embrasement sur les quais.

 

Europe : L’Allemagne veut contrôler le aux budgets nationaux

Europe : L’Allemagne veut contrôler le aux budgets nationaux

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble  a déclaré vendredi que la commission devrait pouvoir s’opposer aux budgets nationaux s’ils ne sont pas conformes au pacte de stabilité budgétaire. Une manière pour l’Allemagne de montrer un peu plus son emprise sur la politique économique des Etats. Auusi un pied de nez à la France puisque le commisaire chargé de cette tâche serait un français, l’ancien ministre des finances Moscovici, actuel commisaire européen à l’économie.  Cette déclaration  intervient dans un contexte tendu entre l’Allemagne, championne de la discipline budgétaire avec un budget qui devrait être à l’équilibre en 2015 et la France, régulièrement en déficit et en retard sur ses objectifs. La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle reportait à mars 2015 son jugement sur le projet de budget 2015 de la France, mais aussi de l’Italie et de la Belgique, en disant qu’elle avait besoin de données supplémentaires avant de prononcer un jugement définitif. « Puisque tout le monde en Europe n’a pas totalement intégré qu’il est logique de respecter les règles, je suis favorable à donner au nouveau commissaire aux Affaires économiques le droit de mette son veto aux projets de budget des Etats membres contraires aux règles », a déclaré Wolfgang Schäuble lors d’un discours à Berlin sans nommer aucun pays en particulier. En matinée, il avait appelé les pays de la zone euro à respecter les règles communautaires en matière de maîtrise du déficit. Les recommandations de la Commission européenne sur les budgets nationaux devraient être contraignantes, a dit le ministre allemand. La zone euro doit montrer qu’elle est unie dans sa détermination à améliorer sa gouvernance budgétaire, a-t-il ajouté. Le commissaire européen aux Affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, a indiqué vendredi que la Commission européenne n’hésiterait pas à sanctionner la France si elle n’agit pas très rapidement sur le front des réformes structurelles. La Commission européenne a obtenu l’an dernier le droit d’examiner les budgets nationaux des pays de la zone euro pour vérifier qu’ils sont bien en conformité avec les traités européens. La France a obtenu en juin 2013 deux années supplémentaires pour ramener son déficit public sous le plafond des 3% du produit intérieur brut (PIB). Mais Paris a ensuite indiqué ne pouvoir respecter ce délai et qu’il lui fallait encore deux ans, jusqu’en 2017, pour se mettre en règle. Si la Commission devait décider que le gouvernement français Paris n’a pas pris les mesures nécessaires pour se mettre en conformité avec les objectifs fixés par les ministres, la France risque d’être condamnée à une amende de 4,2 milliards d’euros.

Europe-Budget France : Moscovici, le commisaire européen, ne sanctionne pas l’ancien ministre des finances

Europe-Budget France : Moscovici, le commisaire européen,   ne sanctionne pas l’ancien ministre des finances

Moscovici a accordé un nouveau délai avant de décider s’il faut ou non sanctionner la France. Première raison inavouée Moscovici est grandement responsable du dérapage français puisqu’il était ministre des finances. Seconde raison tout auusi inavouable, Juncker est fragilisé car le président de la commission est empêtré dans l’affaire d’évasion fiscale au Luxembourg  alors qu’il était Premier ministre. Enfin compte tenu de la croissance atone sanctionner la France serait auusi se tirer une balle dans le pied  et mettre en péril la cohésion européenne d’autant que l’Italie (troisième poids lourd de l’Europe) est également concernée. La Commission européenne a quand même averti vendredi la France qu’elle n’hésiterait pas à la sanctionner si elle ne met pas rapidement en œuvre des réformes structurelles pour améliorer tant ses perspectives de croissance que ses finances publiques. L’exécutif européen a reporté à mars son jugement sur les projets de budget 2015 de la France mais aussi de l’Italie et de la Belgique, des pays qui risquent selon lui d’enfreindre les règles européennes en matière de déficits et de dette.  L’Espagne, Malte, l’Autriche et le Portugal sont également concernés. Le nouveau commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a indiqué que l’exécutif européen avait besoin de données supplémentaires avant de prononcer un jugement définitif. « Se donner du temps pour écouter et ajuster était à notre sens politiquement et économiquement justifié mais ce temps qui reste ne peut pas être du temps perdu », a-t-il averti.  « Il faut que les choses avancent d’ici mars », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Dans le cas contraire, « la Commission n’hésitera pas à prendre ses responsabilités. » Il s’exprimait plus particulièrement sur la France, qui a renoncé à ramener son déficit public sous 3% du produit intérieur brut en 2015 comme elle s’y était engagée après avoir obtenu un délai de deux ans pour y parvenir. L’Italie et la Belgique sont également dans le collimateur de la Commission pour leur niveau de dette publique. Ces pays seront jugés début mars sur leur exécution budgétaire 2014, leurs budgets 2015 tels qu’ils auront été votés et « la documentation détaillée que nous attendons encore » des programmes de réformes structurelles qu’ils se sont engagés à mettre en œuvre, a souligné Pierre Moscovici.

 

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Dépenses publiques : trop de bureaucratie, trop de gaspillages

Consommation des ménages : baisse fatale pour la croissance

Consommation des ménages : baisse fatale pour la croissance

 

La croissance d’octobre risque d’être dans le rouge avec cette forte baisse de la consommation. En fait une confirmation des indicateurs Markit (baisse notamment de la production manufacturière) et des derniers chiffres  du chômage. La baisse des coûts de l’énergie ne peut tout expliquer, il y a surtout une crise de confiance qui affecte les ménages (comme les entreprises). La consommation des ménages français en biens a chuté de 0,9% en octobre sous l’effet du seul recul des dépenses en énergie lié aux températures nettement plus élevées que les normales saisonnières, selon les données publiées ce matin par l’Insee. L’institut a dans le même temps revu à -0,5%, contre -0,8% en première estimation, le chiffre de la consommation pour septembre. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indicateur en hausse de 0,3% en octobre. Selon l’Insee, les dépenses en énergie, qui avaient déjà reculé de 0,5% en septembre, se sont contractées de 6% le mois dernier pour tomber à un plus bas depuis novembre 1997, une évolution due pour l’essentiel à la facture de chauffage en raison du temps particulièrement doux. Les dépenses des ménages en produits manufacturés sont pour leur part restées quasi stables sur le mois (+0,1% après -0,5% en septembre). La consommation de biens durables est restée inchangée, avec une légère hausse pour l’automobile (+0,2%) comme pour les équipements du logement (+0,1%).  Après leur chute de septembre (-7,7%), les dépenses de textile-cuir ont rebondi de 3,4% et la consommation de produits alimentaires s’est effritée de 0,1%.

Collectivités locales : pain sec et fiscalité en hausse

Collectivités locales : pain sec et fiscalité en hausse

« J’aime les maires » a déclaré en substance Valls au congrès des maires de France. Mais il a cependant confirmé la cure d’austérité pour les collectivités locales. Du coup ce sera pain sec mais aussi mécaniquement augmentation de la fiscalité locale pour ces collectivités. Valls a  confirmé l’objectif de 50 milliards d’euros d’économies à réaliser « en trois ans ». « Tous les acteurs publics sont concernés. Je sais l’effort qui est demandé aux communes. Personne, et surtout pas moi, ne songe à le sous-estimer », a déclaré Manuel Valls, confirmant par-là la baisse de 11 milliards d’euros des dotations aux collectivités territoriales sur la période 2015-1017, alors que les élus locaux réclament une baisse moins forte de ces concours de l’État. Auparavant, le nouveau président de l’Association des maires de France (AMF), François Baroin, avait réclamé la réunion « en urgence » d’une « conférence » sur les finances locales et sur les économies à faire dans les collectivités. Selon lui, baisser les dotations de 11 milliards est « une marche trop haute, inatteignable ». « Nous n’accepterons pas le transfert de l’impopularité fiscale! », a déclaré le sénateur-maire UMP de Troyes. « Les préoccupations des élus sont bien arrivées jusqu’à la rue de Varenne », a assuré plus tard le Premier ministre. En faiat les collectivités vont entre dans une phase d’amaigrissement qui s’ajoutant à des situations financières catastrophique vont sans doute dès 2015 faire grimper sérieusement a fiscalité locale. D’autant que les élections sont maintenant derrière nous….

 

Croissance-Rapport franco allemand : baisse des salaires en France ?

Croissance-Rapport franco allemand : baisse des salaires en France ?

 

 

Ce rapport franco allemand ne changera pas la politique gouvernementale qui n’est plus en position d’engager de réformes structurelles significatives ; . Les deux économistes Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlin ont présenté ce jeudi leur rapport sur les pistes pour la croissance, commandé par les ministres allemand et français de l’Économie, Sigmar Gabriel et Emmanuel Macron. Un document qui prône la baisse des salaires et la remise en cause du temps de travail. Mais sur ces deux points Macron a déminé le terrain en affirmant d’une part que les 35 heures ne seraient pas remises en cause (peut- être aménagées ?) et qu’il n’y aurait pas de baisse de salaires. Pour autant ce rapport pourrait peser sur les négociations entre partenaires sociaux d’autant que l’inflation devient insignifiante (en tout cas l’ inflation officielle).   Les deux économistes ont jugé que la France était confrontée à des besoins de réformes «urgentes et précises». La France - «menacée par un manque d’audace» - doit assouplir son marché du travail, surveiller la hausse des salaires et réduire ses dépenses», détaille le couple franco-allemand dans son rapport, en insistant sur l’urgence de la situation. , Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein jugent que la France gagnerait à adopter le modèle de la «flexisécurité» pour son marché du travail en donnant aux entreprises la possibilité d’aménager plus facilement le temps de travail, encourager l’embauche à durée indéterminée en rendant les coûts et délais des licenciements «plus prévisibles». Par ailleurs, les auteurs constatent une «considérable inertie des salaires réels» en France, qui ont continué à augmenter en dépit du ralentissement économique. Paris devrait, selon eux, faire passer de un à trois ans le délai entre les négociations salariales, et changer la formule d’indexation du salaire minimum. Mais sur ces deux derniers points, Emmanuel Macron a répondu que ce n’était pas à l’ordre du jour. «Il n’est pas prévu à travers la loi de passer à une négociation triennale» des salaires, et il n’est «pas prévu de modifier» la formule de calcul du salaire minimum, a-t-il assuré.  Pisani-Ferry et Enderlein vont plus loin que le mini-plan présenté par Jean-Claude Juncker, qui prévoit de dégager 21 milliards d’euros de fonds. Pour eux, la mise de départ est insuffisante et il faudrait que les Etats mettent 30 milliards d’euros au total sur la table.

Pétrole : maintien de la chute des cours

Pétrole : maintien de la chute des cours

 

Le pris du pétrole restera  à un niveau bas (baisse d’environ 30% depuis juin) avec la récente décision de l’OPEP de maintenir son volume de production (autour de 70 dollars).  L’Arabie saoudite a réussi à imposer sa position. Certes les revenus d ce pax en subissent la conséquence mais compte tenu son bas niveau de coût, elle ne souhaite pas une hausse des cours qui pourrait être encore plus néfaste à l’économie mondiale mais qui pourrait redonner des marges aux pays producteurs dont les coûts sont plus importants. La première raison de cette décision de l’OPEP c’est l’état de la conjoncture mondiale.  En moins de trois mois, l’ensemble des conjoncturistes a révisé en forte baisse ses prévisions de croissance pour toutes les grandes zones économiques sans exception. Aujourd’hui, non seulement plus personne ne pense que 2015 sera marquée par une reprise économique au niveau mondial mais le spectre du syndrome japonais (croissance nulle et inflation nulle) est en passe de devenir le scénario central pour la zone Euro. Du coup la production mondiale est en excédent.  Les dernières estimations de l’Agence Internationale de l’énergie montrent que l’excédent serait d’environ 500 000 barils par jour (500 kb/j) pour une demande mondiale estimée à 92,5 mb/j. ce qui suffit à déséquilibrer la mare. Un marché nécessairement affecté par la production de gaz de schiste aux Etats-Unis. « Je pense que le marché va se stabiliser », et « nous recherchons une stabilisation du marché à long terme, et non des mesures de court terme », avait ainsi plaidé le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei. « Le surapprovisionnement du marché ne vient pas seulement de l’OPEP, et même si l’OPEP réduisait un peu sa production, cela ne résorberait pas la surcapacité du marché », avait renchéri le ministre du pétrole koweïtien, Ali al-Omair. En fait des pays vont durement souffrir de cette baisse des cours en particulier le Venezuela, la Russie ou encore l’Algérie. Des pays qui auront moins la capacité d’investir dans de nouveaux puits et qui seront donc des concurrents moins dangereux pour les pays du Golfe à l’avenir. Un double enjeu donc, le soutien à économie mondiale et l’affaiblissement des pays producteurs concurrents de ceux du Golfe.

Loi Taubira : Sarkozy ment pour 73% des Français

Loi Taubira : Sarkozy ment pour 73% des Français

 

Sarkozy n’est guère crédible quand il affirme maintenant qu’il procédera à l’abrogation de la loi Taubira, les ¾ des français n’y croient pas. Une raison sans doute fondamentale, ce n’est pas vraiment la première priorité du pays et Sarkozy tombe dans le piège qu’il dénonce :  des gouvernements qui défont ce que font les présidents ; Sarkozy n’a pas vraiment réussi son retour et auprès de l’ensemble des Français il est devancé par Bruno Lemaire en terme de popularité. Après avoir assuré pendant l’été qu’il « se foutait » du mariage homosexuel, qu’il avait toujours plaidé pour une union civile entre les personnes de même sexe, Nicolas Sarkozy est resté flou sur cette question lorsqu’il a fait son retour dans l’arène politique. Jusqu’au 15 novembre dernier, lors un meeting de Sens commun, l’association qui fait le pont entre la Manif pour tous et l’UMP. L’ancien président de la République s’est prononcé en faveur de l’abrogation de la loi Taubira. Mais d’après un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien publié vendredi  73% des Français ne pensent pas que « Nicolas Sarkozy abrogera la loi sur le mariage pour tous comme il l’a affirmé », s’il est président de la République. Un chiffre en légère baisse chez les sympathisants UMP, qui sont tout même 63% à penser qu’il ne tiendra pas son engagement. L’autre enseignement de ce sondage est la baisse de popularité de l’ancien locataire de l’Élysée auprès des sympathisants UMP, qu’il espère diriger dès le 29 novembre prochain. Ils sont 63% (contre 73% il y a un mois), à souhaiter voir Nicolas Sarkozy élu à la présidence du parti. Ses concurrents, eux, gagnent du terrain : 31% (+5) préfèrent Bruno Le Maire et 5% (+4) Hervé Mariton (1% sans opinion).  Auprès de l’ensemble des Français, Bruno Le Maire dépasse largement Nicolas Sarkozy : 48% contre 34%, tandis que 12% préfèrent Hervé Mariton (6% sans opinion), pour cette élection à laquelle ne participent toutefois que les adhérents de l’UMP (et non les sympathisants). 

 

Présidence de l’UMP : la surprise Lemaire

Présidence de l’UMP : la surprise Lemaire

 

La surprise de l’élection à la présidence de l’UMP pourrait s’appeler Bruno Lemaire. Il pourrait d’après certain sondage faire 30% au moins et constituer un courant important à l’UMP.  Mariton étant marginalisé à 5% et Sarkozy l’emportant autour de 65% .  En fait Le maire a surpris, auusi charismatique qu’une limande au début de sa campagne il s’est déboutonné sur la forme et sur le fond a tenu sa ligne de renouveau. Mariton lui s’est clairement positionné sur les orientations les plus droitières (type anti mariage pour tous). Sarkozy aura du faire du racolage pour bien remplir ses salles afin de montrer qu’il était le leader incontesté. L’enjeu de la présidence de l’UMP est fondamental car il s’agit de « maitriser »  l’organisation de primaires et surtout d’étouffer Juppé. Sarkozy na pas vraiment réussi son retour, son programme est encore très flou, on a pu notamment le constater avec plusieurs couacs. En outre il n’a guère changé toujours aussi agressif, nerveux, théâtral jusqu’au ridicule souvent. Il pourrait cependant réussir son pari de remporter les primaires puis l’élection présidentielle avec cependant une hypothèque de taille : les affaires  On peut faire confiance à Hollande pour s’en occuper sans bien sûr remettre en cause « l’indépendance » de la justice.

Japon: récession confirmée

Japon: récession confirmée

Le japon ne se remet pas d’une brutale rigueur budgétaire (dont l’Europe devrait bien tirer enseignement !)  et confirme sa récession en octobre. En faiat la taxe sur la consommation littéralement assommé la croissance. S’ajoute beine entendu à cela la baisse de la demande mondiale qui plombe les exportations. Les prix à la consommation au Japon, hors ceux des produits périssables, ont augmenté de 2,9% en octobre, enregistrant un nouveau ralentissement (+3% en septembre), a annoncé cette nuit le ministère des Affaires intérieures.  En excluant l’impact de la hausse début avril de la taxe sur la consommation, qui gonfle l’inflation de l’ordre de deux points, la progression ressort à 0,9%, selon la méthode de calcul proposée par la Banque du Japon (BoJ), en deçà de l’objectif qu’elle s’est fixé pour l’année 2014-2015 (1,2%). La consommation des ménages a reculé (-4% sur un an) pour le septième mois consécutif, mais de façon moins sévère qu’en septembre (-5,6%), contrecoup d’une hausse de taxe début avril. L’entrée en vigueur d’une TVA à 8% (contre 5% auparavant) a provoqué une nette contraction du Produit intérieur brut (PIB), de 1,9% au deuxième trimestre, puis de 0,4% au troisième, le Japon retombant de ce fait en récession.

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