Croissance du troisième trimestre : en trompe l’œil
Cocorico, la croissance rebondit au troisième trimestre : +0.3% ; En fait un faux rebond. D’abord parce l’INSEE a utilisé une vieille recette statistique pour faire montre la courbe, elle consiste à baisser la croissance du second trimestre. Ensuite parce la consommation des ménages reste atone (+‘0.2%), que les investissements (la croissance future) demeure en recul. En fait ce sont les dépenses publiques (surtout de santé) qui pousse un peu la croissance (dépenses financées par la dette°.. En fait les principaux moteurs de l’activité économique sont toujours en panne. Ainsi, si la consommation globale progresse, elle le doit plus à celle des administrations publiques qu’à celle des ménages. Cette dernière ralentit légèrement (+0,2 % au troisième trimestre contre +0,3 %) alors que dans le même temps celle des administrations publiques accélère. Elle progresse de 0,8 % après 0,5 % au trimestre précédent. De même, l’investissement continue de reculer . Le repli qui atteint 0,6 % (après 0,8 % au trimestre précédent) signe de fait le quatrième repli consécutif. Pour autant, souligne l’Insee, « le repli de l’investissement concerne moins les entreprises (–0,1 % après –0,5 %) que les administrations publiques (–1,2 % après –0,7 %) et les ménages (–1,7 % après –1,9 %) ». Seuls deux postes du PIB connaissent de fait un redressement. Les échanges extérieurs tout d’abord, avec une accélération des exportations et des importations. Mais les achats à l’étranger augmentant plus que les ventes (respectivement 1,1 % et 0,5 %), signe que le récent affaiblissement de l’euro n’a pas profité aux exportateurs français. « Au total, les échanges commerciaux contribuent de nouveau négativement au PIB au troisième trimestre », explique l’Insee. Ils coûtent en effet 0,2 point de PIB contre 0,1 point au trimestre précédent.
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