Le bilan économique catastrophique de Hollande
Près de 80% des Français n’ont pas été convaincus par Hollande lors de sa dernière intervention télévisée. En cause, surtout son bilan économique catastrophique caractérisée notamment par une croissance atone, un chômage record et des déficits abyssaux. La progression du PIB ne devrait pas dépasser 0,4 % cette année. L’Insee anticipe une toute petite progression de l’activité de 0,1 % aux troisième et quatrième trimestres, après la stagnation de la première moitié de l’année. Ni l’investissement, ni la consommation ne repartent. Au mieux, la croissance atteindrait 1% l’an prochain. Les prévisions de campagne de François Hollande ne se sont jamais réalisées. Elles prévoyaient en effet 2% de croissance cette année, puis 2 à 2,25% à partir de l’an prochain et jusqu’à la fin du quinquennat. Il devrait encore y avoir quelque 62.000 faillites de sociétés en 2014. Le coût des défaillances s’élève à 4,7 milliards sur un an, ce qui représente 0,25 point de PIB et quelque 181.000 emplois menacés. Le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A à Pôle emploi a dépassé le demi-million de personnes à la fin du mois de septembre: +508.600 exactement, en 29 mois de mandat. Si l’on en croit les prévisions plutôt fiables de l’Unedic, l’inversion de la courbe du nombre de chômeurs inscrits en catégorie A ne devrait pas intervenir avant la fin 2015. Le régime d’assurance chômage anticipe en effet 96.000 chômeurs de plus en catégorie A l’année prochaine, après une hausse de 150.000 attendus cette année. En 2012, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut a reculé de 0,9%. L’an dernier, il n’a pas progressé. En matière de comptes publics La France se débat avec un déficit en hausse par rapport à l’an dernier, à 4,4 % du PI B. Il sera à peine amélioré l’an prochain, à 4,3%. Paris, qui avait été obligé de négocier une première fois avec Bruxelles le report de son engagement en 2015, va être obligé de réitérer sa démarche. Depuis l’élection de François Hollande, la dette a encore enflé de 158,9 milliards (donnée au 30 juin 2014). Selon le rythme actuel de progression, la hausse pourrait avoisiner les 400 milliards sur l’ensemble du quinquennat, soit le même montant que celui enregistré sous les cinq années du second mandat de Jacques Chirac. Dans le domaine de la fiscalité, L’actuel exécutif a massivement augmenté les impôts, alors que le seuil d’exaspération était déjà atteint. Les mesures nouvelles ont représenté 18 milliards en 2011, 22 en 2012 et 29 en 2013. Soit 69 milliards de hausses d’impôts en 3 ans! Quant aux ménages, 9 millions de foyers fiscaux bénéficieront en 2015 de la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu. Le taux de prélèvements obligatoires, lui, ne devrait que stagner l’an prochain, aux alentours de 44,7% du PIB. Les mesures décidées en 2013 et en 2014 ont entraîné cette année une hausse de près de 8 milliards d’euros de l’impôt sur le revenu, dont près de 6 milliards est supportée par 20% des Français, les plus aisées. Et près de 5 milliards par les 10% de hauts revenus.
0 Réponses à “Le bilan économique catastrophique de Hollande”