La dissolution de l’assemblée : dernière cartouche de Hollande
Personne ne croit plus au succès de la politique du gouvernement, même au PS. Dès lors le gouvernement de Valls ne pourra tenir jusqu’en 2017 ; Valls lui–même multiplie les coups de menton, non pas pour réformer réellement le pays mais pour se placer dans la perspective de 2017. Croissance, emploi, déficits, réformes structurelles tout est reporté en 2016, en fait pour après 2017 car on ne faiat pas de reforme en période électorale. C’est le temps retrouvé des promesses mensongères. Pas sûr qu’une autre personnalité accepte de devenir premier Ministre après Valls ; même Aubry qui pense à reprendre le parti pour elle aussi se positionner pour 2017. Accepter pour elle ce serait se griller. D’où l’hypothèse sérieuse d’une dissolution de l’assemblée que craint par-dessus tout l’opposition sauf le FN mais qui n’a aucune chance d’obtenir une majorité. Hollande pourrait alors refaire le coup tordu de Mitterrand : contraindre l’opposition à accepter ce poste de Premier ministre et le gouvernement qui va avec. Le risque est énorme. Ou bien c’est la même politique que Hollande et c’et alors le discrédit assuré ou c’est la reforme avec cette fois la montée des corporatismes, des réactions en chaine et de résultats qui ne pourraient se faire sentir que dans plusieurs années. L’opposition serait alors piégée. C’est d’ailleurs pourquoi l’opposition se montre auusi légitimiste et ne souhaite pas le départ de Hollande avant 2017. En cas de cohabitation Hollande pourrait se recrédibiliser et ainsi envisager sérieusement de se représenter. En attendant les problèmes actuels sont mis sous la table par cette échéance paralysante de 2017. Les résultats de 2014 sont catastrophiques, ceux de 2015 n seront guère mieux avec une croissance de l’ordre de 1% (il fauta au mois 1.5% pour obtenir un solde position de création d’emplois). 2016 sera une année préélectorale, on va donc tout laisser filer. L’enjeu politique majeur de la France de l’oligarchie ce n’est pas le redressement du pays mais uniquement la conquête du pouvoir en 2017. Les Français ont vraiment de raisons d’être pessimistes car le pays risque d’être dans un état encore plus pitoyable à cette échéance.
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