Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

Chômage : 2013, l’année de l’inversion ratée, 2014, l’année de l’oubli

 

Grande différence en 2013, on ne parle plus guère de la montée du chômage en 2014 juste une fois par mois lors de la publication des chiffres par Pôle emploi ; ensuite on passe  autre chose ; En 2013, c’était l’inversion du chômage qui faisait le titres parce que le gouvernement, Hollande en tête, ne cessait d’affirmer cette ânerie. Mais en 2014 les grands médias semblent résignés ; ils ont juste relevé une petite amélioration en août où traditionnellement les chômeurs ne s’inscrivent pas. C’est tous les ans le même phénomène. Ce qui ne les empêche pas de titrer  » après  l’amélioration du mois d’août… »…etc. etc. En réalité la démission est collective. Démission du gouvernement affronté maintenant au risque de récession, démission auusi des experts patentés des médias  qui ont tout misé sur l’austérité avec le succès que l’on sait. Par parenthèse on ne voit et on n’entend guère le nouveau prix Nobel d’économie, sans doute trop discret et pas assez sexy pour les médias. C’est aussi la résignation dans le pays ; finalement peu ou pas de protestation, on s’habitue à ce drame économique à cette souffrance, à cette humiliation. D’autant que les grands médias ne cessent de nous bassiner avec 2017. En septembre, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (c’est-à-dire ceux n’ayant aucune activité) à Pôle emploi a de nouveau progressé de 19.200, selon les données publiées ce vendredi à 18h par le ministère du Travail. Sur un mois la hausse est de 0,6% et de 4,3% sur un an. Au total, plus de 3,43 millions de personnes sont aujourd’hui en France sans aucune activité, ce qui constitue un nouveau record.  Si l’on ajoute les chômeurs en activité réduite, la France comptait fin septembre 5,12 millions de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories A, B et C. Un chiffre en progression de 1% sur un mois, soit 50.200 demandeurs de plus, et de 5,7% sur un an. Le ministère du Travail a beau jeu de souligner que «la progression moyenne du chômage ralentit sur le trimestre à +11.400 par mois, contre un rythme de 16.300 par mois au deuxième trimestre et 14.000 au premier trimestre», il n’y a guère de raisons de se réjouir d’une quelconque amélioration.

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