La baisse de l’euro : favorable pour l’économie
La bise actuelle de l’euro (moins 10% en 6mois sur le dollar) pourrait entrainent une hausse de croissance d’environ 0.6% ‘ en 2015). C’est la conséquence de l’atonie de l’activité européenne, des déficits budgétaires, auusi de la politique un peu plus accommodante de la BCE. C’est en effet davantage de compétitivité avec cependant le risque d’une inflation sur les produits importés. . « Le taux de change réel effectif, c’est-à-dire la valeur de l’euro par rapport à un panier de monnaies étrangères, n’est lui en repli que de 5 % depuis le début de l’année », nuance Ludovic Subran, chef économiste d’Euler Hermes. La monnaie unique ne s’est ainsi pas dépréciée par rapport au yen cette année. L’impact sur le PIB serait de 0,2 % la première année et de 0,6 % la deuxième année, selon ses calculs. Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis, relativise aussi l’impact du change. « L’effet d’une baisse de l’euro est favorable, mais il est surestimé. Une économie frappée par la désindustrialisation exporte moins qu’avant et profite donc moins d’une baisse de sa monnaie. » « A l’été 2015, l’euro aura un effet stimulant sur l’économie. Cela ne va pas nous sauver, mais nous éviter la noyade, affirme Jean-Luc Biacabe, de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Ile-de-France. La baisse de la monnaie fournira assez d’oxygène aux entreprises françaises pour éviter une troisième récession depuis 2008. » Car la baisse de l’euro ne se traduit pas tout de suite sur l’activité. « Il faut environ six mois pour que les bienfaits d’un recul du taux de change se fassent ressentir, estime Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Dans un premier temps, le prix des importations augmente puis, dans un second temps, les clients étrangers prennent conscience que les exportateurs en euros sont plus compétitifs. » Une réserve toutefois, « l’affaiblissement d’une monnaie est aussi un appauvrissement relatif d’un pays par rapport au reste du monde », rappelle Denis Ferrand, directeur général de COE-Rexecode. Mais, pour la majorité des économistes, les avantages d’une dépréciation de l’euro dépassent largement les inconvénients.
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